On en parle?
Ecrit par Farida IB
Bilal…
SMS Nahia : je passe chez toi, je suis chez Tina elle va chez Brady du coup nous ferons la route ensemble.
Moi : non ne te gêne pas, je sors dans quelques minutes.
Nahia : ça ne peut pas attendre ? Ça fait un mois que tu me fais glander et chaque fois, tu as quelque chose à faire.
Moi : mouais, il faut que je prépare ma rentrée universitaire.
Nahia : ok, c’est comme tu veux !
Ça fait un peu plus d’un mois que je la tourne exprès en bourrique. Faut dire qu’au début, j’ai tenté de me trouver des plans culs, mais rien à faire, je passais mon temps à ressasser aux filles ma frustration contre « ma petite amie » au point qu’elles m’ont toutes fuis. À un moment donné, j’ai décidé de lui infliger une punition pour qu’elle ressente la même frustration que moi et ça à l’air de marcher (rire). Ce serait bête de ma part de mettre un terme à notre relation pour une histoire de sexe et j’avoue qu’elle me manque énormément. Après tout, j’ai tenu un peu plus d’un an si bien que je n’en fais plus une doctrine lol. Ça prendra le temps que ça pourra, j’irai à son rythme.
Je réponds à Brady qui m’exhorte encore à lâcher prise comme il en a pris l’habitude depuis près d’un mois maintenant. Je dépose ensuite l’appareil sourire en coin (le frérot est à fond dans son rôle de conciliateur lol). Je mets ensuite la télévision en marche il n’y a rien d’intéressant, je zappe les chaînes jusqu’à en avoir marre et finis par m’assoupir.
****
Je suis réveillé par un baiser mouillé, le temps d’ouvrir les yeux Nahia s’appliquait à m’embrasser.
Moi (me détachant) : Nahia que fais-tu ?
Nahia : désolée, je n’ai pas pu résister. Ta bouche appelle trop au péché.
Moi (faussement énervé) : tu fais quoi là ? Je t’ai dit que je devais sortir.
Nahia : oui, c’est ça !
Je t’ai cru pendant assez longtemps, mais aujourd’hui j’ai pris le risque. Je suis venue pour que tu me dises face à face ce qui ne va pas avec toi.
Moi : rien, il y a quelque chose ?
Nahia : comment ça rien ? Un exemple palpable, tu es bien là, mais tu m’as dit que tu sortais et pleins d’autres mensonges que je préfère taire.
Moi (haussant un peu le ton): je te dis qu’il n’y a rien, je suis juste occupé depuis peu.
Nahia (suivant la cadence): qu’est-ce qui t’occupes autant qui fait que tu ne peux pas m’accorder trente minutes ?
Moi :…
Nahia : je vois, je vais m’asseoir ici jusqu’à ce que tu ne te décides à parler.
(elle s’assoit sur l’accoudoir du canapé en face de moi les mains croisées sur sa poitrine.).
Moi : Nahia, je dois sortir
Nahia : oui, tu sortiras, tu iras partout où tu voudras, mais pas avant de m’avoir dit ce pourquoi tu es aussi distant envers moi.
Moi (me levant): depuis quand es-tu devenue aussi bornée ? Je te dis qu’il n’y a rien.
Nahia : il n’y a rien hein (je fais oui de la tête.), tu es bien sûr ? Alors laisse-moi faire ça.
(elle se lève et me rejoint au niveau de la table d’étude et cherche à m’embrasser, je la bloque dans son élan.)
Moi : Nahia arrête ça, ne vient pas m’allumer pour me laisser en plan encore une fois.
Nahia : ah, c’est donc ça ?
(elle m’enlace par-derrière en prenant un ton doux.) Je suis désolée chéri, comprends que je ne veuille pas pour le moment et toute cette pression que tu exerces sur moi ne m’aide pas, au contraire cela me stresse et me décourage plutôt. Laisse les choses venir d’elle-même.
Moi : mouais, je l’ai compris il y a longtemps, mais j’ai fini par aimer te voir souffrir de cette distance entre nous krkrkr
(Elle me donne une tape)
Nahia : ce n’est pas juste ! Ça vire au sadisme là
Moi : oh, chérie n’emploie pas tout de suite les gros mots (je me retourne et lui caresse la joue.)
Nahia : tu sais ce que nous répète souvent mon père ? (je fais non de la tête.), il dit que « dans la vie les bonnes choses, il faut savoir les attendre ! »
Moi : ah ouais ? On voit bien que ce n’est pas lui qui a le trop-plein d’envie en ce moment même.
Nahia : Bil !!!!
Moi : c’est bon, j’ai compris ! Arrête de me regarder avec cet air horrifié.
(je lui fais des papouilles dans les cheveux.) Excuse-moi si j’ai été trop dur avec toi. J’étais trop saturé et sur le coup ça m’a énervé que tu refuses de fléchir.
Nahia : krkrkr, ça ira ! Beaucoup de courage à toi krkrkr
Moi : si tu te moques une fois de plus, tu le regretteras.
Nahia : ah ouais ? Je suis curieuse de voir de quoi tu seras capable.
Moi : blablabla, c’est rien que la bouche les filles.
Je me retourne et colle mon front au sien.
Nahia : fini la grève ?
Moi : promis juré
Nahia : tu m’as tellement manqué !
Moi : à moi aussi bb
Bradley…
Je la fais vaciller de sorte qu’elle se retrouve sur moi, elle ne perd pas son temps et commence à mouver des reins. Je dois dire que son apprentissage n’a pas été dur elle apprend très vite, et même qu’elle m’apprend des choses. Je garde un bout de sein dans ma main que je m’applique à titiller puis l’embrasse, baiser auquel elle répond. Elle attrape ensuite ma tête avec ses deux mains me regarde fixement et accélère son rythme. Je la balance presque qu’au bord du lit lorsque je la sens se contracter et me place entre ses cuisses agenouillé sur la moquette. Je pars d’abord dans un mouvement lent de vas-et-vient dont l’intensité s’accroît au fur et à mesure qu’elle gémissait. Elle passe à nouveau par un spasme et je la laisse venir puis la suis ensuite dans un râle très sonore.
Je me couche près d’elle mon pouls à un rythme de cent à l’heure.
Moi (reprenant mon souffle) : tu ne veux toujours pas que j’envoie la dot à tes parents ?
Tina (encore dans les vapes) : je n’ai pas dit que je voulais faire de toi l’homme de ma vie. Pardon laisse-moi reprendre mon souffle.
Moi : parce que tu penses trouver mieux que moi ? Chéri, tu sais bien qu’après moi, c’est moi, les vrais délires ce n’est qu’avec moi, il n’y a qu’à voir comment tu trembles encore en ce moment sous l’effet de l’extase pourtant, c’est fini il y a cinq bonnes minutes krkrkr
Tina (faisant la moue) : tu aimes trop te glorifier, reconnais que je suis autant une bonne cavalière.
Moi : j’aime bien te taquiner, tes prouesses me surprennent simplement, je me demande parfois si tu ne prends pas des cours ailleurs parce qu’à chaque fois, tu me sors un nouveau truc.
Tina (intriguée) : tu veux insinuer que je te trompe ?
Moi : je n’ai jamais dit ça !
Tina : Lol, c’est tout comme ! Tu te méprends sur moi, je ne suis pas du genre et s’il arrivait qu’un autre me plaise, je te le dirai au calme et nous arrêtons notre histoire sans prise de tête, comme le dit Rihanna, je ne veux pas être une « meurtrière ». Tu es un homme bien et si jamais ça ne marche plus entre nous, je serai heureuse pour toi, même si c'est une autre qui partage ta vie.
Moi (pris de court) : je te taquinais juste, mais le discours que tu viens de me servir me met déjà en alerte.
Tina : détrompe-toi, je n’ai pas l’intention de le faire à l’instant, mais j’essaie juste de te dire que je ne veux pas me bercer d’illusion. Je t’aime plus que tout en ce moment, mais ça peut toutefois changer, l’homme change.
Moi : donc, en gros, tu ne m’inclus pas dans tes projets d’avenir, tu n’as pas confiance en moi ?
Tina (cherchant ses fringues) : si, mais j’ai des réserves, je me contente de vivre l’instant présent. L’avenir est trop ambigu déjà que nous ignorons les circonstances auxquelles nous seront amenées à faire face, je préfère vivre au présent.
Moi (adossant ma tête au montant du lit) : je suis quand même un peu déçu, je croyais que nous étions sur la même longueur d’onde.
Tina (soupir) : chéri, n’interprète pas mes propos, tu me connais très bien pour savoir à quel point, je peux être perspicace.
Moi (complètement largué) : je vis à ton rythme, l’essentiel en ce moment, c’est que je t’ai à moi tout seul et si ça ne tenait qu’à moi pour toute la vie.
(elle se met en califourchon sur moi et me caresse le visage)
Tina : c’est bien ça ton problème coco, tu réfléchis trop. Juste à l’instant et tu as encore ce pli de soucis qui barre ton front. Je suis là, ici en ce moment avec toi et c’est ça qui devrait compter pour toi.
Nos lèvres se sont accouplées et s’en suit un baiser langoureux. Je glisse ma main dans son intimité et fus ralenti dans mon élan par des coups à la porte.
Armel (toquant avec fougue) : grand frère Brady, grand frère ouvre stp.
Moi : hoo doucement, il y a quoi ?
Tina : quel bon vent l’amène cette fois ? Ton petit frère est un vrai cas. Je rentre chez moi, c’est mieux.
Moi : ne le gère pas, je dois finir ce que je viens de commencer.
Je la balance sur le lit et me retrouve sur elle, je commence à palper ses seins.
(Armel revenant à la charge)
Armel : grand frère, vient vite.
Moi (agacé): Armel tu veux quoi ? C’est pareil chaque fois que Tina est là, tu viens toquer pour une raison ou une autre, tu as besoin de quoi cette fois ?
Il insiste encore deux minutes et je me décide à ouvrir la porte le drap à la taille, tout furieux.
Armel, je te jure que…
Armel ! Bon sang, c’est quoi cette tache de sang sur ton habit ?