Liam DUCARD

Ecrit par Farida IB

Amouchka…


J’arrive au hall de l’hôtel le plus rapidement possible et me dirige vers la réception pour demander après lui. La réceptionniste avec ses airs de pouffiasse me dévisage à satiété avant de m’informer qu’il est au bar de l’hôtel et qu’il a dit de le rejoindre à mon arrivée ensuite elle me toise. J’ai préféré demander l’indication au concierge en la multipliant au néant. Je l’entends, qui pousse un juron et marmonne quelque chose à sa collègue derrière moi, cette haquenée a bien la chance que je sois en état elle aurait été au courant d’Amouchka Jet Li. Quelqu’un que tu ne connais ni d’Eve, ni d’Adam qui te cherche des noises, tsuiipp !!!

Je traverse un dédale de couloirs qui débouche enfin sur une piscine extérieur, ensuite, je prends par la gauche suivant l'indication du concierge et l’aperçois par la baie vitrée assis au comptoir du bar. 


(l’enfant des DUCARD est sérieux qu’il débarque comme ça à l’improviste ?)


Liam (avec son fort accent belge): Mamourrr !!! (c’est comme ça que ça sonne dans les oreilles ohhh.).


Moi : petit cœur !

Il saute dans mes bras tout euphorique et je peux sentir les regards curieux derrière nous.


Liam (me faisant asseoir) : comment tu vas mon amour et mes bout-de-choux ? Tu es belle tout arrondie comme ça. Viens là Mamourr (il m’enlace et ça part dans un baiser passionnel.), comme vous m’avez manqué ! Pourquoi restes-tu aussi muette, tu n’es pas contente de me voir ?


Moi (encore sous le choc) : bien sûr que si petit cœur, je suis juste sous le choc ? J’ai encore du mal à me remettre de mes émotions. Sinon comme tu le vois je me porte comme un charme (du tic au tac) C’est quoi ce plan ? Tu n’es pas censé venir dans un mois ? 


Liam : ah bah si, mais je veux que nous nous marrions avant de partir.


Moi : quoi ? Qu’est-ce que tu n’as pas compris dans la phrase « mon père ne veut pas de notre union »


Liam : relaxe amour, c’est qui ton super-héros ?


Moi (amusée) : Liam !


Liam : alors laisse-moi gérer, allons voir combien je vous ai manqué, nous aurons tout le temps d’en parler. (il me lance un de ces regards meurtriers et courroucés.), pour le moment, j’ai du rattrapage à faire.


Moi : le genre que tes enfants n’aiment pas ? 


Liam : ils ont bien grandi, ils seront sages.


Moi : nous verrons bien !


Liam DUCARD…

Moi (soupir d’aise) : tu vois mon amour ? Je t’ai bien dit qu’ils seront sages, c’est agréable de vous retrouver.


Mamour (couchée sur mon torse) : est-ce qu’ils avaient le choix ? Tu leur as manqué aussi et ils savent bien à quel point maman se languissait de papa.


Moi : c’est vrai que ça fait plus de deux mois (caressant son ventre), ton ventre est déjà tout arrondi et tu as bonne mine Mamour (bisou sur le front). 


Mamour : je t’ai déjà dit que je n’aime pas quand tu m’appelles ainsi, ça fait vieillotte.


Moi (lui faisant des papouilles dans les cheveux) : moi, j’aime t’appeler ainsi chérie. 


Mamour : de grâce, bannis ce surnom devant mes parents, ils risquent de s’en prendre à moi.


Elle reste silencieuse un moment.


Mamour : tu dois avoir un sacré bon plan pour débarquer ainsi sur une terre inconnue. Le but, c’était juste que tu viennes te présenter et que nous repartions ensuite sans grandes histoires. Tu feras quoi pendant tout ce temps ? Je pouvais comprendre s’il était question de mariage. 


Moi : tu me fais confiance ou pas ? Je suis venu pour t’épouser et ton père n’aura pas le choix que de m’autoriser à le faire. Maman a tout prévu, parlant d’elle, elle t’envoie son bonjour et t’exhorte à prendre soin de ses petits-enfants.


Mamour : je te fais amplement confiance, néanmoins, je suis anxieuse. Ça n’a pas été facile de ramener le calme à la maison après l’annonce de la grossesse. Ta mère n’a rien acheté d’extravagant, j’espère, elle fait toujours dans l’extrême, je suis même étonnée qu’elle ne soit pas là en ce moment avec toi. Des bébés qui n’ont même pas fini de se former à qui on achète tout un magasin d’accessoires de bébés de chez Björn (loleuhh). Ça doit lui manquer de m’appeler Mouchi partout à Louvain.


Moi (mdr) : c’est vrai qu'elle parle souvent de toi, et les autres aussi. Tous avec tes différents surnoms.


Mamour : vraiment, ta famille a du mal avec mon joli prénom krkrkr


Moi : c’est difficile à prononcer. 


Mamour : vous ne voulez juste pas faire d’efforts. (du coq à l’âne), tu ne veux toujours pas me dire ton plan ?


Moi : patiente et laisse faire l’expert, je n’ai pas volé mon diplôme en psychologie sociale, je l’ai mérité et en plus ″ major de ma promotion ″.


Mamour : voilà que monsieur recommence à se vanter avec son diplôme. C’est tout mon souhait bébé, que tout rentre dans l’ordre.

(soulevant son petit bidon qui commence à se faire remarquer), il faut que je parte, papa doit être rentré et je ne veux pas qu’il se doute de quoi que ce soit pour le moment.


Moi : ah non, non et non chérie. Tu ne vas pas me laisser ici tout seul dans ce pays où je ne connais personne !


Mamour (se confondant en excuse): je suis désolée doudou, je ferai le tour chaque fois que je pourrai pour passer le plus de temps avec toi sans une once de soupçon. Je n’ai pas envie de m’attirer les foudres du vieux, ça n’a pas été facile de recouvrer la paix d’antan. 


Moi : moi, je veux te suivre, j’ai passé deux longs mois sans toi et maintenant que je t’ai avec moi sous les mêmes cieux, je dois m’habituer à te voir en clandestin. 


Mamour : chéri, s’il te plaît, je te sais plus compréhensif que ça. 


Moi (mine boudeuse) : je serai là à m’ennuyer tout seul !

(faussement sérieux) OK, vas-y part ! À la réception, y a une pimbêche là qui m’allume depuis mon arrivé, je crois qu’elle saura prendre soin de moi. Elle n’est pas mal, un peu garçonne, mais elle fera l’affaire.


Mamour (mains croisées sur la poitrine) : prends tes affaires et suis moi ! 


Moi : gagné !


Mamour : ne te réjouis pas si vite, tu viens, mais dans un hôtel à deux pattés de la maison et ce n’est pas le luxe comme ici.


Moi : ça me va !

My pathetic love sto...