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Ecrit par kony ariane

Mère Pani

Mon fils est mort et nos relations ne se sont pas améliorées. J’en veux à cette fille. Elle n’a réussi qu’à creuser encore plus le fausset entre Aurélien et moi. Il a toujours été indépendant et n’a jamais vraiment eu besoin de moi. Sa sœur elle l’a toujours mise au centre de sa vie.

Je ne permettrai pas que notre nom soit lié à cette famille de pauvres. Même si son frère aujourd’hui fait partie de la haute société, il n’en est pas moins qu’ils ne sont pas moins parvenus.

Je me suis chargée personnellement de la foutre dehors avec son petit bâtard. Elle a collé cette grossesse à mon fils. Je ne suis pas née de la dernière pluie. Je sais de quoi peuvent être capables les filles de son espèce.

Elle n’aura rien, absolument rien.

L’avocat de la famille se charge de monter un dossier contre elle au cas où il lui viendrait la vilaine idée d’aller en justice.

Luc a intérêt à se tenir à carreau. Il était très proche de son cousin et connait le moindre de ses secrets. Tout ce que j’ai à faire c’est de le tenir loin. J’ai la main mise sur lui. Il m’écoute toujours. Après tout je suis celle qui l’a élevé. Il me doit tout. Après la mort de ses parents j’ai bien voulu de lui dans ma maison.

Je suis dépassée cette va nu-pieds a du culot. Elle porte plainte contre notre famille ?

Chance que ce fichu papier soit tombé entre mes mains. Je ferai d’elle une simple bouchée.

Mon avocat a fait le nécessaire. Elle n’aura rien. Pas un centime, et son bâtard encore moins.

   

Ken Guenou

La plainte a été déposée près du greffe et la notification faite à la partie adverse. Ce dossier me tient tellement à cœur que je le suis surpassée.

L’audience préliminaire aura lieu demain. Ma cliente et son frère me retrouveront directement au tribunal. Le juge chargé du dossier est très dure mais la difficulté ça me connait.

C’est toujours bien de travailler avec les meilleurs. Mes enquêteurs sont chers mais très efficaces.

L’avocat de la partie adverse est un petit joueur face à moi.

J’ai avec moi, les papiers de la maison appartenant à Adiza, la voiture et la copie du testament qu’a laissé Monsieur Pani. Il a été ouvert en l’absence de toutes les parties. Des informations que j’ai eues, c’est la mère Pani qui s’est chargée de cette effraction.

Il y a des photos qui pourrait prouver soit disant l’infidélité d’Adiza. Et de ce qui est exposé l’individu serait le père du petit Jordy.

Le juge d’instruction après prise de connaissance des divers documents a demandé une suspension. La séance reprendra demain. Je n’ai aucun souci à me faire. J’ai de mon côté enquêté sur Adiza et elle est irréprochable.

J’ai vu au tribunal un homme qui était dans le clan Pani qui regardait Adiza avec compassion. Je vais creuser de ce côté.

 

 

Adiza Moustapha

-Alim, je t’avais dit que je ne voulais pas de ça

-ne recommence pas s’il te plaît

-ils disent que j’avais un amant qui est le père de Jordy.

-ce n’est que des broutilles ça

-ne me fais pas subir ça je t’en prie.

-tu te souviens lorsque j’ai rencontré Aurélien la première fois. Je t’ai dit qu’il t’aimait réellement. Crois tu que ce qu’ils t’infligent il est d’accord avec ça ? Son âme pourrait être en paix quand la femme qu’il a aimé de toutes ses forces souffre et que son fils est rejeté ?

-je sais bien mais je ne veux rien d’eux

-ça c’est au tribunal d’en juger. Jordy lui t’a-t-il dit qu’il ne veut rien de son père ? Que lui diras-tu ?

-Alim c’est trop difficile.

-tout ce que je te demande c’est de ma laisser m’occuper de tout. J’ai toujours été là pour toi et il en sera toujours ainsi. Personne n’a le droit de s’en prendre à toi.

-allez rentrons. Demain est un autre jour.

Aurélien me manque. Son rire, son regard, ses bras, tout me manque. Me lever tous les jours est un supplice. C’est Jordy qui me donne la force. Quand je regarde ce bout de chou, c’est Aurélien que je vois.

Perdre un être cher est la pire des tortures.

 

 

 

 

Père Pani

Je ne comprends pas. Un ami à moi au tribunal vient de m’apprendre que ma femme serait au tribunal pour une affaire. Je n’ai pas compris grand-chose. Il voulait me proposer son aide.

J’ai juste pu dire que ce n’était pas nécessaire.

Que pouvais-je dire d’autres? C’est honteux. Elle a traîné en justice si j’ai bien compris la veuve de notre fils ?

J’ai du mal à le croire. Adiza et Jordy je les ai vus il y a quatre mois. J’ai dû être évacué après l’attaque que j’ai faite.

Je comptais les voir ce weekend.

Je demande à mon chauffeur de me conduire dans la maison de mon fils.

-monsieur vous voulez y faire quelque chose ?

-de quoi je me mêle ? Je vais voir ma bru et mon petit-fils

-en fait monsieur, c’est qu’ils n’y sont plus. C’est pour ça que je me suis permis de vous poser cette question

-que dis tu Oscar ? Ils n’y sont plus comment ?

-quand vous étiez absents madame votre épouse et votre fille ont viré votre petit fils et sa mère de la maison.

-tu dis quoi ?

-madame m’a demandé de les conduire là bas. Une fois sur place. Votre épouse m’a demandé de mettre leurs affaires dehors

-et sais tu où ils sont ?

-aucune idée Monsieur

Je ne comprends pas comment j’ai pu m’attacher à une femme pareille. Elle peut être sans cœur et se révéler impitoyable.

Je crois connaître la maison de son grand frère. Aurélien me l’avait montré. Il a acquis des parcelles pas loin.

- conduis-moi au nouveau quartier résidentiel

-bien monsieur

Une fois sur place, j’ai demandé à voir le maître des lieux.

-bonjour Monsieur Moustapha, je suis le père d’Aurélien

-Monsieur, je me souviens de vous. Que me voulez vous ?

-je vous en prie, ne soyez pas sur la défensive. Je voudrais simplement discuter avec vous

-je ne crois pas que nous ayons quelque chose à nous dire. On se verra au tribunal

-justement c’est à ce sujet. J’ai appris fortuitement qu’il y a un procès entre ma famille et Adiza ?

-appris dites vous ?

-En effet, j’ai été évacué pour cause de santé. Je devais me faire opérer. Mon petit cœur n’est plus tout jeune

-vous m’en voyez désolé

-où est Adiza ?

-Vous voulez dire après que vous l’ayez jeté dehors ?

-ce n’est pas possible.

-monsieur arrêtez votre cinéma

- permettez-moi de m’asseoir une minute s’il vous plaît.

-faites

-je pourrais avoir un verre d’eau ?

-vous allez bien ?

-je ne crois pas

-respirez

-merci, ça devrait aller. Je vous donne ma parole que j’ignorais tout ceci. Je suis rentré la semaine dernière. Je voulais me rendre chez Adiza mais mon chauffeur m’a appris qu’elle et le petit n’y étaient plus et de surcroît un ami m’apprend que ma famille est en procès actuellement

-votre femme et votre fille auraient la preuve que Jordy est le fils de l’amant soit disant de ma sœur. Ils lui ont tout pris. Il a fallu qu’on les mette à la porte le jour de l’anniversaire de mon neveu. Qui peut faire ça ?

-je suis confus, croyez moi. Où sont-ils ? Je veux les voir.

-ils sont chez mon père.

-Je voudrais les voir si vous me le permettez.

-je vous y emmène, je m’y rendais.

   

Adiza Moustapha

Je suis à bout. J’ai trouvé que cette journée a été la plus éprouvante que j’ai connue depuis la mort d’Aurélien. Je le suis réfugié dans la chambre. Tout ce dont j’ai besoin, c’est de sentir mon fils contre moi. Mes larmes ne cessent de couler. Je me sens si seule sans lui.

J’allais m’assoupir lorsque de petits coups sont tapés à la porte.

-Alim c’est toi ? Viens entre

-tu as encore pleuré ? Tu te fais du mal et tu risques de rendre triste le petit. Je sais qu’il te manque mais fais un effort. Fais le pour Jordy s’il te plaît.

-j’essaie mais c’est dure de me lever tous les jours sans lui à nos côtés

- sèche-moi ces larmes. Je t’ai emmené quelqu’un qui voudrait te voir.

-qui c’est ?

- débarbouille-toi et rejoins-nous. Je prends ce petit bonhomme avec moi

J’ignore qui est avec lui. Ça doit être ma belle sœur.

Lorsque j’arrive au salon, ma surprise est grande.

-bonsoir Monsieur

-combien de fois vais-je te demander de ne plus m’appeler ainsi ?

-désolée papa, comment allez vous ?

-je vais mieux maintenant que je vous ai vu. Mon petit fils est encore plus grand que la dernière fois que je l’ai vu. Il ressemble de plus en plus à son père

-oui

-viens t’asseoir s’il te plaît

-pourquoi ne m’as-tu pas appelé ? Pourquoi ne m’avoir pas fait savoir ce qui se passait ?

-je…

-tu croyais que je trempais dans tout ça ? Prends tes affaires si ton père et ton frère me le permettent, tu retournes dans la maison de ton mari. C’est ce qu’était Aurélien pour toi et vous aviez ma bénédiction.

-je ne veux pas vous attirez des ennuis.

-tu crois ? C’est mon fils qui a toujours eu raison. Il est temps que je mette de l’ordre dans cette famille. Vous permettez que je rétablisse ma bru et mon petit fils dans leurs droits ?

-faites, venait de dire Alim

Lorsque nous sommes arrivés à la maison, il y avait toute une équipe. Savoir que je vais dormir dans ce qui a été notre chambre m'a donné du baume au cœur.

-tu es ici chez toi. Demain je passerai te chercher à neuf heures

-merci à vous

-merci à toi car tu as rendu mon fils heureux comme jamais.

Cette nuit là j’ai dormi à point fermé comme quand je me blottissais dans les bras d’Aurélien.

Le lendemain matin, effectivement Monsieur Pani est passé me chercher pour le tribunal.

Maître Guenou et Alim nous attendaient.

Monsieur Pani s’excusa  un instant. J’ignore où il était allé. Sans doute voulait-il s’entretenir avec son épouse.

 

Mère Pani

Je suis surprise de voir mon époux ici.

- que fais-tu ici ?

-je suis ici pour la même raison que toi

-c’est-à-dire ?

-tu es là pour assister à un procès et toi aussi je suppose

-euh oui. Mais tu ne m’as rien dit.

-et toi non plus. Bon je dois y aller. On se voit à la maison

-euh oui à tout à l’heure

D’habitude il me tient au courant de ses affaires. J’en saurai plus ce soir. Pour l’instant le plus urgent c’est d’évincer cette arriviste.

Je ne comprends pas ce qui se passe. Mais le juge a convoqué mon avocat et celui de la pimbêche dans son bureau. Ce qui est certain il n’y aura aucun marché. J’ai fait ce qu’il faut pour.

   

Ken Guenou

Apparemment toute la famille Pani n’est pas dans ce complot contre Adiza. Je suis admiratif de cet homme. Il est juste. Il a remis au juge une copie légalisée du testament d’Aurélien.  Il se confond même en excuse pour les accusations et les fausses preuves que l’avocat de son épouse a apporté.

La décision du juge est sans appel. Le verdict prononcé est en notre entière faveur de plus. Madame Pani devra verser des dommages et intérêts à ma cliente pour l’avoir empêchée de jouir de ses biens.

La pauvre dame n’en revient pas. Le pire c’est que le juge nous a proposé avec l’appui de son mari de l’attaquer pour diffamation.

Ma cliente s’en tire avec la restitution de sa maison, sa voiture et tous les biens appartenant à son défunt compagnon.

Je suis vraiment heureux de ce déroulement car elle mérite de faire son deuil dans la paix.

J’aurais aimé la rencontrer dans d’autres circonstances. Pour l’heure, refaire sa vie n’est pas d’actualité.

 

Elisabeth Guenou

Ken depuis la dernière fois que nous nous sommes vus chez les Toupé, il m’évite comme la peste.

Quel mal y a-t-il à une mère de vouloir le meilleur pour ses enfants ? Ce n’est que son bien que je recherche. Il a trente cinq ans et il est plus que prêt à fonder sa propre famille.

Stella a fichu tous mes plans à l’eau. Je me voyais au sommet de la bourgeoisie. Je ne désespère pas je verrai bien à quel famille je pourrais nous lier.

Vue que monsieur ne répond pas à mes appels, je vais me déplacer vers chez lui. Il n’osera pas me chasser de chez lui.

La nouvelle maison est vraiment magnifique. Elle est bien trop grande pour lui tout seul. Ça urge vraiment que je lui trouve une femme digne de ce nom.

Son majordome le fait savoir qu’il ne tardera pas à rentrer. Je m’installe confortablement après avoir inspecté chaque recoin de la maison.

-fils tu es là ? Je t’attendais.

-bonsoir maman,

-je vois que tu n’es pas seul.

-tu vois bien, Kimberley ma mère, maman Kimberley

Encore une parvenu. Cet enfant je ne le comprendrai jamais. Comment fait-il pour se mélanger à la basse classe ? Il n’a donc aucune ambition ? Son frère même si ce n’était pas ce que je voulais pour lui a au moins dégoté une fille de famille respectable. Cette petite écervelée me tend la main ? Je rêve, c’est l’hôpital qui se fout de la charité.

-merci d’être venue mademoiselle mais j’ai à parler à mon fils en tête à tête

-maman ne commence pas. Tu es chez moi, ce n’est pas à toi de congédier mon invitée

-ton invitée ? Soit, je peux te parler en privée ?

-Kim, tu connais la chambre d’amis, donne moi cinq minutes s’il te plaît

-donc comme ça tu continues à te fourvoyer avec le bas peuple ? Tu aurais mieux fait de pardonner à Stella sa petite erreur

-maman viens en à la raison de ta présence s’il te plaît

-ça fait deux mois que tu me fuis. Tu ne réponds plus à mes appels et tu ne passes plus me voir.

-j’étais très occupé. Tu sais comment c’est la vie d’avocat

-si tu le dis. Où en es tu avec ton projet de mariage

- de quoi parles-tu ?

-je ne compte pas me marier de si tôt.

-Dieu merci. Au moins tu ne penses pas à faire de cette fille légère ton épouse. Voilà qui me rassure.

-si c’est tout merci d’être passé

-une dernière chose, je voudrais te présenter à des connaissances à ton père. Ils ont une fille charmante qui est en âge de se marier. C’est un bon parti.

-maman, tu le fais perdre patience. Plus jamais tu ne me présenteras quelqu’un. Je peux me débrouiller seule.

-tu crois être suffisamment grand ?

-je ne crois pas, je suis

-de toute façon, il te faudra ma bénédiction pour te marier.

-la bénédiction divine me suffira maman.

-ah oui ?

-maman mon amie m’attend s’il te plaît. Je passerai te voir dès que je pourrai.

-bien

Cet enfant ne me ressemble pas. Il tient de son père. Enfant, il buvait mes paroles, aujourd’hui il n’en a que faire.

   

Ken Guenou

J’ai repris le cours de ma vie. J’enchaîne les conquêtes. Stella définitivement je l’ai oublié. Je crois que j’étais amoureux de l’idée que j’avais d’elle. J’ai arrêté de penser à elle.

Mon cabinet marche très bien. Les affaires sont florissantes. Que demander de plus ?

Il y a comme un vide dans ma vie tout de même. J’ai envie de partager ma vie avec quelqu’un. Je veux pouvoir me réveiller aux côtés d’une femme qui m’aimera et que j’aimerai tout autant. Il m’arrive de penser à Adiza Moustapha. J’ai même fait un tour dans sa boutique mais elle n’y était pas. J’aurais aimé la croiser.

Je prends sur moi pour ne pas l’appeler. Que vais-je lui dire si je le faisais ?

Ça fait neuf mois que j’ai bouclé son dossier. Je ne me lasse pas de penser à elle. De temps en temps je vais sur sa page Instagram où elle poste parfois des photos d’elle. Ses créations sont magnifiques. Elle a vraiment du talent.

J’ai un procès à Abidjan, ça tombe bien. Je pourrai passer du temps avec mon frère. A priori, le procès devrait me prendre trois jours. C’est un divorce à l’amiable. Le client a des biens en Côte d’Ivoire qu’il doit partager avec son ex femme, ils se déchirent sur une propriété. Après le procès je vais prendre quelques jours pour me détendre.

Je loge chez mon frère. J’ai pu trouver un terrain d’entente pour mon client et son ex femme. La propriété leur appartient à tous les deux. Ils pourront jouir d’elle chacun six mois par an.

Marc-Antoine et sa femme veulent me traîner à un défilé de mode, après nous irons faire la fête comme au bon vieux temps. Je n’ ai pas très envie d’assister au défilé mais bon. Je vais jouer le jeu, car ma belle sœur Lydia à l’air d’y tenir.

Lorsque nous arrivons, au Méridien hôtel mes yeux tournent telle une boussole. Il y’ a de belles femmes. J’ai l’embarras du choix. Ce qui est certain, je ne dormirai pas chez eux ce soir. Je prendrai une chambre dans cet hôtel.

J’avais parlé trop vite. La seule personne qui hantait mon esprit était là. C’était pour sa dernière collection que j’avais été traîné là malgré moi certes, mais pour mon plus grand bonheur. Elle était là, superbe image tel un mirage.

Adiza Moustapha, un mètre soixante dix, noir de teint, taille de guêpe. Une poitrine et des fesses juste comme il faut, un ventre plat. Ses yeux sont grands, de quoi s’y perdre. Un nez effilé avec des lèvres juste ce qu’il faut de pulpeuses. Elle a une chevelure telle une crinière. La voir sourire à tous les autres ainsi sur ce podium me donne la rage. Je voudrais que ce sourire me soit destiné à moi tout seul.

Je suis comme figé. Je n’entends plus les acclamations. Marc Antoine me tapote le bras. Je me retourne vers lui mais je n’entends rien de ce qu’il dit. Ses lèvres bougent mais aucun son ne parvient à mon oreille. Je me rapproche de lui.

-mec c’est elle

-qui elle ?

-Adiza Moustapha, la veuve dont je t’ai parlé

-ta cliente pour qui tu craques ?

-oui

-je comprends pourquoi t’as l’air si bête, c’est la créatrice phare de la boutique de Lydia

-ne rigole pas avec ça. Elle m’obsède.

-je dirai à ta belle sœur qu’on ira finalement au cocktail ainsi tu lui parleras

-oui, oui fais donc ça

-euh ben, tu es mordu ma parole

-tu réalises que ça fait un an que j’en pince pour elle ? Tu crois qu’elle a fait son deuil ? Ça fait deux ans maintenant

-patience on verra bien.

 

Le Coeur d'Un Homme