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Ecrit par kony ariane
Ken
Guenou
Je ne sais
plus où j’en suis. Cette femme est tout ce que je veux. J'aime absolument tout
d'elle. Même le mystère qu'elle représente me plaît. Jordy je l’aime ce petit.
Je me suis éloigné certes par jalousie mais surtout parce que je ne voulais pas
interférer dans l’équilibre de son fils. Pour moi elle s’était mise avec ce
Kianel. Là elle dit que non et n’est pas prête pour une quelconque relation.
Qu'est ce
que cela peut il bien vouloir signifier ? Dois-je attendre encore qu'elle
soit prête ? Si elle le devenait me trouverait-elle à son goût ?
Dois-je continuer à être proche d'elle et finir par entendre je t’aime bien
mais soyons amis ?
Je suis
encore plus perdu.
Pour
l'instant je porte toute mon attention à ce bout de chou qui ne demande qu’à s’amuser
avec moi.
Adiza nous a
rejoint sur le tapis du petit salon.
-Ken mon
anniversaire est dans dix jours n’est ce
pas maman ?
-en effet,
monsieur coche sur le calendrier tous les matins et me demande le nombre de
jours restants.
-mais c’est
que mon pote grandit.
-oui je suis
un grand garçon maintenant
-ah ça oui
tu es un grand garçon
Mon Dieu ça
va faire deux ans que je suis ici à attendre qu'elle me voit.
Il m'arrive
de m’envoyer en l'air avec des femmes, mais c'est elle que je veux.
-je vais
faire une fête. Tu viendras ?
-si je suis
invité, je ne raterais ça pour rien au monde
-il y aura
Aziz, shegue, tonton, tatie, papy, mon autre papy, ma mamie, maman
-ce sera une
grande fête alors
-très grande
et j’aurai beaucoup de cadeaux
-tu le
mérites. Mais tu m’as l'air fatigué là.
-j'ai envie
de faire dodo
-on va y
aller mon chéri
-il peut
bien faire sa sieste ici, enfin…
-oui maman
s’il te plaît et quand je vais le réveiller je vais jouer avec ken
-ça ne te
dérange pas ?
-ça me fait
plaisir.
-ok
-je peux le
mettre dans ma chambre si cela ne te dérange pas où je demande qu'on lui
prépare une chambre d’ami ?
-c’est toi
le maître des lieux on fera comme tu voudras.
J'ai soulevé
Jordy et je l’ai monté dans ma chambre. Il s'est presque aussitôt endormi.
Lorsque je suis
descendu, Adiza était concentré sur son téléphone.
-il s'est
endormi ?
- ok,
dis-moi pourquoi avoir rompu tes fiançailles avec Stella Toupé ?
-c'est une
longue histoire
-nous avons
une heure trente avant que la tornade ne se réveille
-c'est ma
mère qui a consenti à ce mariage. Au départ j’étais contre mais j'ai fini par
aimer l'idée parce que la femme que je pensais connaître me convenait…
-que tu
pensais connaître ?
-pour moi
c’était une femme chaste qui se préservait pour le mariage, mais elle s’est jouée
de moi. Je l'ai surprise en mauvaise posture avec deux hommes ?
-en
partouze ?
-oui, après
ça c’est clair que je ne pouvais pas la prendre comme épouse.
-je vois. Tu
es un homme bien, tu ne l'as pas exposé, malgré toutes les critiques à ton
égard.
-les gens
disent et pensent ce qu'ils veulent
-Ken… je
tiens à notre amitié si je puis le dire ainsi…
-mais tu
n'es pas prête pour une quelconque relation, je l'ai compris
-Aurélien et
moi ça été une évidence. Nous nous aimions sincèrement et il s'est battu pour
notre amour. Je ne sais pas si j’ai le droit de l'oublier…
-tu ne
pourras jamais l'oublier encore moins ce qui vous a lié, vous avez un fils, le
fruit de votre amour.
-…
-personne ne
peut te blâmer de refaire ta vie
-je le sais
mais…
-personne
n’est assez bien pour le remplacer…
-je n'ai
jamais dit ça
-ne
t'inquiète pas pour moi, ça passera avec le temps.
Je venais de
lui prendre la main. Ce que j'ai ressenti à cet instant est pire que les
tréfonds d'un volcan.
-je viendrai
si tu le permets à l'anniversaire de Jordy mais après ça j'aurais besoin de
temps.
-je
comprends. Je suis désolée.
-tu n'as pas
à l’être. Je suis un grand garçon. Je m'en remettrai.
-Ken…
-parlons de
toi. Jordy a dit qu’il y aura sa mamie ? Ta belle mère ?
-oui, elle a
fait son mea-culpa. Il y a bien longtemps que je lui ai pardonné donc je lui
permets de faire partie de la vie de Jordy.
-tu es sage
-j'essaie
-tu pourrais
te renseigner pour moi afin que j’ai une idée de ce qu'il souhaiterait pour son
anniversaire ? Parce que si je m’écoutais, je lui offrirai toute une
boutique de jouets
Elle a
pouffé de rire.
-n'exagère
pas. Je ferai mon enquête. Merci pour ce que tu fais pour lui
-merci à lui
d’être mon ami, c'est un honneur
La voilà qui
rit encore. Ça sera dur mais je m'y ferai.
Pour la fête
de Jordy, Adiza m’a fait savoir qu'elle l'organisait à l'aire de jeux des Abalo.
Cassie
m'avait appelé toute excitée pour me filer l'information.
Elle sait
très bien que j’en suis au point zéro, mais elle a tout de même posée des
questions pour savoir.
Elle pense
que je devrais garder espoir, mais moi je
crois que je vais jeter l’éponge. Ça m’épuise d’autant rêver d'une femme
qui ne me voit pas.
La fête est
prévue pour quinze heures. J’ai un client dans dix minutes qui a eu besoin de
moi du coup, je n'ai pu me libérer que deux heures plus tard.
Lorsque que
je me suis rendu à la fête, il était presque dix huit heures.
Jordy et ses
cousins courraient vers moi en criant
-ken est
enfin là
-bonsoir les
garçons. Joyeux anniversaire mon champion
-merci.
J’étais triste
-mais
pourquoi ça ? C'est ton anniversaire. Tu dois être heureux
-je croyais
que tu ne venais pas
-jamais
je n'aurais pu manquer ça. Je suis en
retard je suis désolé.
-c’est pour
moi tout ça ?
-eh oui un
gros cadeau pour un grand garçon
Les voilà
repartis en courant.
J'ai suivi
leur direction et j'ai salué tous ceux présents, avant de m’asseoir à une table
un peu en retrait. Je me sentis de trop car c’était strictement la famille à
part Kianel qui était l'autre intrus.
N’ayant pas
encore vu Adiza, je regardais autour de moi.
-ken,
comment vas-tu ?
-Ça va
merci. Dis moi Adiza n’est pas là ?
-si la voilà
qui arrive.
Je me suis
levé, je lui ai fait la bise puis j'ai fait de même à Cassie qui se tenait
près.
-la fête est
belle.
-merci, je
dois ça à Cassie et à son équipe
-je ne vais
pas tarder
-mais tu
viens à peine d’arriver…
-vous êtes
en famille je me sens de trop
-nous sommes
sur le point de couper le gâteau. Tu pourrais rester une demie heure ?
-très bien
Cassie m’a
prise à part.
-pourquoi es
tu si tendu ?
-je ne sais
pas trop
-relaxe,
elle a eu l'air soulagé de te voir
-c'est
normal, elle avait peur que je déçoive Jordy
-ou peut
être qu'elle voulait que tu sois là
-je ne rêve
pas. Elle a été très clair là-dessus. Elle n'en a que pour son mari, même s'il
n’est plus.
- crois-moi,
elle tient à toi
-pas comme
je le voudrais malheureusement. Tu sais être en sa présence devient pénible
pour moi
-je le vois.
Tu n’avais jamais tenu autant à une femme. Dieu merci tu n'as pas fini avec ta
soit disant fiancé. Tu aurais fini par être très malheureux
-de toute
façon tu ne l'aimais pas
-je ne te
l’ai jamais caché
-allez file,
Adiza te fais des signes. Je crois qu’ils vont couper le gâteau
Alim
Moustapha
La fête a
été très belle. Je crois qu'elle l'a été davantage pour Jordy et Adiza lorsque
ken est arrivé.
Lui il n'a
pas l'air dans son assiette. C’est pire qu'aux dîner avec Kianel. Adiza a dû
décliner ses avances.
Je ne sais
pas ce que je peux faire. Papa et moi lui avions conseillé de penser à refaire sa
vie. Elle est jeune. Refaire sa vie ne signe pas qu'elle trahit Aurélien. Vue
la manière dont ce dernier l’aimait, il ne serait pas contre qu'elle refasse sa
vie.
Je vois que
Jordy lui a demandé de l’aider à couper son gâteau. Il a l'air déboussolé par la
demande du petit mais finit par se prêter au jeu.
Après que
chacun ait reçu une part de gâteau, je le vois s’éclipser pour partir. Adiza
est occupée avec la mère d’Aurélien qui elle regarde ken s'en aller.
-ken !
Tu pars comme un voleur là
-oui je dois
travailler sur un dossier
-ah
oui ? Tu n’avais pas l'air dans ton assiette là.
-ça va
rassure toi
-viens
prendre un verre avec moi qu'on discute un peu
-discussion
professionnelle ?
-tu es déjà
riche, ne me dis pas que tu cours encore après de nouveaux clients
-qu’est ce
que tu veux, je dois faire tourner le cabinet. Tu sais ce que c’est, on n’est
jamais trop riche
-tu as bien
raison. Non en fait je voudrais parler avec toi d’un sujet personnel
-ok je te
suis
-j'ai
apporté une bonne bouteille de vin. Tiens tu m’en diras des nouvelles.
-il est bon
-alors Adiza
et toi, vous en êtes où ?
-je suis un
bon ami
- dis-moi un
truc que j'ignore. Elle m'a parlé du baiser que Kianel lui a donné. Cela a eu
comme répercussion que tu disparaisses…
-je lui ai
fait part de mes sentiments, mais j’ai buté contre un mur. Je ne vais pas te
cacher que je n’en peux plus. C'est de plus en plus dur. J’abandonne.
-tu aurais
abandonné un procès ?
-jamais !
Deux ans que j’espère être avec une femme, mais elle ne me voit pas car son cœur
est fermé.
-je
comprends, mais de toi à moi, lorsqu’on sait que c'est la bonne, on se donne
les moyens pour l'avoir.
-j'ai
essayé, mais elle ne sera pas prête de si tôt…
-pense à ce
que je t’ai dit.
-Merci, je
vais y aller
-je te
raccompagne à ta voiture
Lorsque je
suis revenu, j'ai été abordé par Adiza.
-Alim, où
est Ken ?
-il est
parti
-mais vous
discutiez à l’instant… Sans dire au-revoir à Jordy ?
-je crois
que les parents d’Aurélien s'en vont. Vas les raccompagner.
Ken
Guenou
J'avais
envie de poisson braisé pour le dîner alors avant de rentrer, je suis passé
prendre un plat à emporter dans un restaurant de la place.
Pour passer
le temps, j'ai prévu me faire une soirée cinéma. Il y a bien longtemps que j’ai
pas regardé un film de bout en bout.
Lorsque je
suis rentré, j’ai pris une bonne douche et j’ai enfilé un short. Je suis seul
ce soir donc je peux me le permettre.
J’étais
devant la télé lorsque l’interphone a retenti. Je parie que c'est cette
pipelette de Cassie. Quand elle me disait à toute à l’heure, je pensais qu'elle
me passerait un coup de fil, pas qu'elle débarquerait.
-Cassie, je
ne suis pas d'humeur à bavarder
-c’est Adiza
Je me suis
dépêché d'ouvrir la porte.
-Adiza, ça
va ? Et Jordy ? Il y a un problème ?
-Il va bien.
Que se passe-t-il ?
-je ne te
comprends pas
-tu avais
hâte de partir de la fête que tu n'as pas pris la peine de dire au-revoir
-tu étais
occupée avec les invités, je ne voulais pas déranger.
-vraiment ?
-Rentre s’il
te plaît. Tu veux boire quelque chose ?
-non merci.
Pourquoi ?
-pourquoi
quoi ?
-cette
distance
-je ne sais
pas ce que je pourrais dire que tu ne sais déjà…
-nous en
avons parlé…
-oui nous
l'avons fait et je ne t'ai pas caché ma position. Je t'aime comme je n’ai aimé
personne
-ken, ne dis
pas ça
-que je
t'aime ? Tu me refuses même de dire ce que je ressens ? C’est la
meilleure. Tu me demandes quelque chose et son contraire. Je suis fou de toi et
pour moi ça devient inquiétant de t’avoir à mes côtés comme si de rien n’était.
-…
-je ne peux
plus continuer ainsi. Je comprends que tu ais besoin de temps je l’ai respecté
et je respecte ta décision, mais ne m’en demande pas plus s'il te plaît.
-je…
-tu en aimes
un autre et ce n’est pas prêt de changer, je l’accepte. Je continue mon chemin.
Je ne tourne pas le dos à Jordy, jamais je ne le ferai. J'ai juste besoin de
temps pour me sortir ça de la tête tout au moins
-ça ?
Ce que tu ressens pour moi ?
-oui, je
perds la tête là
-…
-tu devrais
rentrer, Jordy doit t’attendre pour dormir
-il dort
chez ses cousins ce soir
-ah bien, si
on s’est tout dit, je ne te retiens pas
-Ken… tu me
demandes de partir de chez toi ?
-non bien
sûr, tu peux rester un moment si tu veux. Je regardais un film.
Je suis en
colère contre moi. Je ne voulais pas être aussi dur avec elle. J'aurais bien voulu
pouvoir lui résister mais je n’y arrive pas. La seule solution pour moi est de
m’éloigner d'elle.
-je ne vais
pas te déranger plus longtemps…
-c’est toi
qui vois. Envoie-moi un message quand tu rentres.
-ce n’est
pas facile pour moi, je n'ai connu qu'un homme que j'ai aimé de tout mon cœur
et il est mort. J'aurais aimé que ce soit un cauchemar, mais c'est réel. Je ne
veux pas trahir sa mémoire…
La voilà qui
pleure. Non mais elle délire ou quoi ?
-trahir sa
mémoire ? Trahir sa mémoire dis tu ? Excuse-moi mais il est mort. Tu
ne le reverra jamais plus. Tu l'as aimé sincèrement et lui aussi de ce que j’ai
ouï dire. Il te voudrait seule et malheureuse ? Non je ne crois pas. Tu as
le droit de refaire ta vie. Je ne t'ai pas demandé la mer à boire. Juste que tu
te donnes une chance d’être heureuse.
-être
heureuse ? Comment puis-je l’être quand j'ai perdu…
-tu peux le
dire '’ l'amour de ta vie'' tu me l’as déjà dit.
-ce n’est
pas facile pour moi. Je n’arrive pas à me dire que je dois tout reconstruire
avec quelqu’un d’autre
-je le sais.
Penses bien que ça me fend le cœur que tu te sentes ainsi, mais tu m'en
demandes trop.
-qu'attends
tu de moi ?
-Plus rien…
tu n’acceptes même pas que je puisse t’aimer. Donne-moi du temps. Le temps
guérit tout. Il finira par le faire pour l'un comme l'autre. Ne pleure plus
s'il te plaît. Tu me donnes l’impression se te blesser.
-je ne veux
pas te perdre.
-tu ne me
perdras pas, je serai là pour vous au besoin. Je dois me guérir de ça. J'ai mal
là, mon cœur saigne
-j’aime
comme tu es avec moi et Jordy.
-j'aime
Jordy et ça ne changera pas. Mais je ne peux pas continuer à t’aimer, plus de
cette façon en tout cas.
J'allais la
dépasser, histoire de prendre la commande pour éteindre la climatisation, car
toutes ces émotions me rendaient davantage frileux, lorsqu’elle m’a agrippé le
bras. J’ignore si c’est parce que j’étais sans haut mais les frissons qui ont
parcouru mon corps étaient sans précédent.
Je me suis
tourné pour la regarder et là je me suis perdu dans son regard.
Elle s'est
blottie contre mon torse nu. J'ai serré l’étreinte jusqu’à ce qu'elle se calme.
Au moment de me séparer d’elle, elle m’a attiré à elle et m’a embrassé. Je n’ai
pas répondu à son baiser. Elle est chamboulée. Je ne rentrerai pas dans son
jeu. Mon cœur est déjà en lambeaux pour que j’y ajoute la haine qu'elle
pourrait me vouer si elle venait à regretter demain.
-tu ne
devrais pas faire ça
-j'ai juste
envie de t’embrasser là maintenant
-crois moi
ce n’est pas une bonne idée.
- laisse-moi
rester encore. Je ne veux pas rester toute seule
- ok
installe-toi, je vais mettre un tee shirt
Tu parles,
j'ai besoin de passer de l'eau sur mon visage. Mon pouls a augmenté. J’aurais
eu des problèmes cardiaques que je serais tombé raide mort.
Dans la
salle de bain, j'ai passé l’eau sur mon visage un bon moment puis j'ai pris un
haut que j’ai enfilé.
-ken ?
Cette femme
a quoi à jouer ainsi avec moi ? Que vient-elle faire dans la
chambre ?
-Adiza ?
-Et si on
essayait ?
-essayer
quoi ?
J'avais sans
le vouloir relever les sourcils tellement sa requête m'a surprise. Elle veut me
voler un autre baiser ? Non mais… calmez-vous madame.
-essayer
quoi Adiza ?
-essayer de
se mettre ensemble. Je ne veux pas que Jordy perde les liens que vous avez
-mère
Theresa, pas question. Je suis un homme de parole. Jordy est un bon petit
garçon pour qui j’ai plus que de la tendresse. Que je sois avec ou sans toi, je
lui vouerai toujours cette même affection. Pas la peine de te sacrifier.
-non je suis
sérieuse. Tu es un homme bon et tu es de loin la meilleure personne avec qui je
pourrais essayer de me reconstruire
-Adiza, ne
t'inquiètes pas pour moi ça va me passer.
-lorsque tu
as coupé les ponts, tu m’as manqué. Je me sens bien quand tu es là. Je me sens
rassuré et en sécurité.
-Adiza…
-M’aimes tu
un peu pour me garder avec toi à l’essai ?
-je t’aime
entièrement et simplement et de ce fait, je te demande d’y réfléchir. Je
détesterais que tu finisses par me détester.
-si tu es
l'homme que j’ai appris à connaître ça n’arrivera pas.
Elle se
blottit une fois de plus contre moi. Avec toutes les belles paroles que je
viens d’entendre, je n’ai d’autres choix que de la serrer fort contre moi.
-Ken je te
promets d’y mettre du mien
-…
J'ignore si
c'est une bonne idée, mais je vais me laisser tenter par son idée.
Cela fait
bien trois mois qu'Adiza et moi avons pris le pari de se mettre ensemble. Rien
n’a vraiment changé si ce n’est que nous essayons de sortir souvent déjeuner ou
dîner. Il n’y a rien de charnel entre nous. Nous nous faisons des câlins, des
baisers chastes sans plus. Je la vois se raidir à chaque fois que
j'effleure son bras ou que j’essaie de
la caresser légèrement comme le ferait des amoureux normaux assis côte à côte.
Je ne sais
pas où tout ça nous conduira.
Jordy et
elle viennent passer la journée à la maison, une fois de plus. Il est hors de
question que j’aille chez elle. C'est la maison de son défunt mari, enfin c'est
là qu’ils ont tout leur souvenirs.