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Ecrit par kony ariane
Alim
Moustapha
Pour une
fois qu'Adiza me demande de l'aider à organiser une sortie. Je compte bien
mettre les bouchées doubles.
Mon épouse
et moi étions déjà au restaurant lorsque Ken Guenou et une charmante femme sont
arrivés. Sachant qu’ils étaient les invités d'Adiza je me suis levé afin de les
accueillir.
J'ai
présenté Ken à mon épouse et lui nous a présenté Lydia sa belle sœur
-ravi de
mettre un visage sur votre non madame Guenou
-
appelez-moi Lydia s'il vous plaît. J'ai moi-même beaucoup entendu parler de
vous.
-
installez-vous. Adiza devrait être là d’une minute à l'autre.
En parlant
d'elle, la voilà qui arrive bras dessus dessous avec Kianel. Ils sont pas mal
ensemble.
Je me trompe
mais l'avocat a fait une salle tête lorsqu’Adiza leur a présenté Kianel comme
son ami.
Elle ne
m'aurait pas caché s'il y avait quelque chose entre eux. J’en conclu qu'il doit
avoir des vues sur ma petite sœur.
Le dîner
avait l’air de mal descendre pour Ken. Le ridicule de la situation est d'autant
plus grand qu'Adiza semble être la seule à ne pas s'en rendre compte.
Nous avons
continué la soirée dans un club privé qui est très en vogue et très sélectif.
Le plus important pour moi c’était que tout le monde s’amuse.
-Ken aurais-tu
une minute à m'accorder ?
-oui bien
sûr
Lui et moi
nous nous sommes éclipsés.
-je ne vais
pas tourner autour du pot. Il y a quelque chose entre ma sœur et toi ?
-nous sommes
enfin si je puis le dire amis
-ton regard
en dit bien plus maître
-je suis
épris d'elle mais je n'ai pas encore eu l'occasion de lui faire part de mes
sentiments
-ah
oui ? Elle m'a dit que vous êtes sortis ensemble quelques fois avec Jordy
-je voulais
prendre mon temps. Je ne voulais pas la brusquer… mais j'ai été pris de cours
par Monsieur
Il avait
parlé en me pointant Kianel du doigt.
Je ne puis
résister, il fallait que je rigole un bon coup. Je me retenais depuis le dîner.
Il a
vraiment l'air d’apprécier ma sœur. Kianel lui a déjà une longueur d'avance,
ils étaient très proches par le passé. Je comptais sur lui pour faire revivre
ma sœur.
Dans le fond
ça m’embarrasse.
-vous savez
ce que c'est la compétition. Je ne vais pas vous apprendre votre métier. Si ce
que vous dites ressentir en vaut la peine, faites le lui savoir au plus tôt.
-…
-rejoignons
les, mon épouse à l'air de s'ennuyer. Un dernier conseil, détendez vous.
Je l'ai
devancé et j'ai rejoint ma femme.
Ken
Guenou
Moi qui
marchais sur des œufs, voilà que ce poids plume veut me supplanter.
Je ne sais
pas comment je dois interpréter la discussion avec Alim.
Je ne vais tout
de même pas laisser ce jeune homme me prendre la femme que j'aime en silence.
Il est temps
que je lui fasse savoir que l'homme que je suis veut d’elle.
J'aurais
besoin de la partition de Lydia sur ce coup.
Nous sommes
rentrés vers quatre heures. Je n'ai pas pu fermer l'œil de la nuit. Savoir que
c'est ce Kianel qui la dépose m'insupporte.
J'ai demandé
à ma cuisinière de se rendre au marché, acheter certains articles.
Dès que
Lydia s’est réveillée, je lui ai dit que je comptais organiser un barbecue. Je
lui ai plus demandé que suggéré d’inviter Adiza et Jordy.
J'avais cru
comprendre qu'elle devait passer la journée avec ses neveux.
-
demande-lui de nous rejoindre avec eux. Les enfants pourraient profiter de la piscine.
Vous vous prélasserez et moi je m'occupe de la cuisine.
-Ça pourrait
être bien. Une dernière journée détente avant mon vol ce soir
-exactement
-je te vois
venir.
Les enfants
aiment les frites, les burgers et les pizzas. J'ai prévu diverses viandes pour
le barbecue.
J’étais
affairé à tout préparer lorsque j'ai vu les enfants courir vers moi. En tête de
liste il y'a mon petit Jordy.
C’est une
boule d’énergie ce gamin.
Je
m'agenouille et le prends dans mes bras.
Un des
cousins, le plus grand s’adresse à Jordy en ces termes,
-c'est lui
ton ami Ken ? Mais il est grand.
-bonjour
c'est bien moi Ken, eh oui je suis l'ami de Jordy. J'espère que je le serai
aussi avec vous
-moi c’est
Aziz et lui Shegue
-enchanté
les garçons. Vous avez vos maillots de bain j’espère.
-Oui mais la
piscine est où ?
-suivez moi
je vous montre.
Dans le
jardin j'ai croisé Adiza, qui est toujours aussi belle.
-bonjour
Adiza, ça va ? Allez suis nous, nous allons nous installer à la piscine
-bonjour
Ken, ok je vous suis. Et Lydia ?
-Elle se
prélasse déjà
Les enfants
étaient très contents. Il y a des balles, des pistolets à eau. J'ai moi-même
aidé Jordy à enfiler ses bouées. Je les laisse s'amuser le temps de finir la
cuisine du déjeuner. Pour l'occasion j’ai fait dresser la table du jardin.
Depuis que j’ai acheté cette maison, je n’ai jamais eu l’occasion de profiter
de cet espace.
Quelques
minutes plus tard Adiza m'a rejoint du côté
barbecue.
-votre
commis est là chef dit-elle en souriant
-aujourd'hui
mon commis est de repos
-ça sent
bon. Je suis surprise tout de même
-ah oui,
pourquoi ?
-je ne me
serais jamais imaginée que tu saurais cuisiner
-il y a tant
de choses que tu ne sais pas
-je suis
curieuse…
-par amour
je peux me surpasser
J'ai lâché
ça sans m’en rendre compte. Je pensais pour moi mais, le mal avait été fait. Je
l'ai senti se raidir autant que moi.
-je suis
tombé sur le charme de Jordy alors je fais ce que je peux pour qu'il soit
content.
Encore une
connerie dite. Je m'enfonce. À mes audiences, jamais cela ne m’est arrivé de
dire autant de bêtises.
-
pourrais-tu m'aider à apporter ces plateaux sur la table ?
-Avec
plaisir, merci pour ce que tu fais pour Jordy
C’est vrai
je le fais pour lui mais aussi et surtout pour toi mon amour.
-il ne reste
plus que cette fournée et nous passerons à table.
-bien chef.
Dis moi tu n'as personne dans ta vie ?
-Pour
l'instant je ne suis avec personne, mais j’ai bien une femme dans ma vie. Elle
ne le sait pas encore
-tu devrais
le lui faire savoir. Tu m'as l'air d’être un homme bien
-merci. Et
toi ? Ça fait plus de deux ans que tu es seule…
-mes
priorités ; mon fils et mon travail
-tu te
donnes encore combien de temps ? Si la question n’est pas indiscrète
-pour tout
te dire, j'ignore si j'ai la force de tout recommencer avec un autre.
C'est dur
d’entendre ça.
-si tu ne te
donnes pas la chance d’essayer tu ne le saurais pas
-c'est que
je n'en ai aucune envie
-…
-et
Kianel ?
-Kianel ?
Mais non, c'est un amour de jeunesse. L'eau a coulé sous les ponts tu sais. Il
reste un bon ami.
-il n'a pas
l'air d’être au courant
-arrête ça,
il a toujours été surprotecteur. Tu veux parler d'hier
-j'ai eu
l'impression qu'il y avait plus entre vous. C'est ce qu'il laissait croire
-pas du
tout… je crois que c'est prêt.
Ce qui est
certain c’est qu'elle voit Kianel en ami. C'est un soulagement. Mais ce qui est
triste pour moi c’est que la belle au bois dormant n'est pas prête à se
réveiller car pour elle il n’y a pas d’autres princes que son défunt mari.
Je ne peux
que me contenter de son amitié dans l’immédiat.
-tu sais
parfois quand on perd une personne, elle part avec une partie de nous.
-j’en suis
conscient mais Adiza, je ne pense pas que cela implique que nous demeurions
malheureux
-je ne le
suis pas
-tu n’es pas
totalement heureuse
-j'ai mon
fils, ma famille…
-et tu m’as
moi aussi… en toute amitié
J'aurais voulu
ajoutée pour l'instant mais ne me suis abstenu.
-c’est
gentil
-non c'est
normal.
Nous sommes
tous les deux allés sortir les enfants de l'eau afin de déjeuner.
Après avoir
mangé, les enfants jouaient au pistolet à eau, lorsque Lydia et Adiza se sont éclipsées.
Je crois que Lydia va boucler ses valises. Son vol est pour vingt et une
heures.
Les enfants
ont profité de l’eau jusqu’à dix sept heures trente. Adiza a souhaité qu'ils
sortent de l'eau afin de se préparer à partir. J'aurais voulu qu'ils restent
encore.
Après leur
départ, j’ai conduis Lydia dire au-revoir à maman, puis direction l’aéroport.
Lorsque je
suis rentré chez moi, le jardin était vide. Il n’y avait plus trace du
magnifique bazar qui y avait régné.
En prenant
les serviettes qui trainaient encore sur un transat, j'ai pu sentir les
effluves du parfum d’Adiza. Une sacrée femme, cette Adiza.
Ayant oublié
mon téléphone à la maison, je constate que j'ai eu un appel en absence d'Adiza.
Il est vingt
et une heure trente. Je ne vais pas l'appeler à cette heure. Je lui laisse un
message. « Merci pour la magnifique journée »
Elle
m’appelle aussitôt.
-Lydia est
elle bien parti ?
-oui, désolé
j'avais oublié mon téléphone à la maison.
-Je voulais
te remercier une fois de plus. Les enfants se sont bien amusés et moi aussi
-nous sommes
alors tous contents. Demain vous faites quoi ?
-tu
deviens accro à nous là
-est ce
mal ? Ça me plaît moi.
-je vais te
laisser
-je viens de
te faire fuir…
-non, non
pas du tout. Les dimanches je passe généralement mes journées chez mon père ou
chez Alim.
-la famille
c'est sacré
-oui c'est
cela.
-dors bien
et tu embrasses Jordy pour moi. Bisous Adiza
-bisous,
bonne nuit et merci encore
-merci à
toi.
C’était le
top départ pour les appels journalier. J'ai pris l'habitude de lui passer un
coup de fil, chaque jour pour prendre des nouvelles.
Je voudrais
l’habituer à ma présence.
J'ai été
vraiment occupé ces dernières semaines alors j’ai décidé un soir de passer à sa
boutique.
Il était
presque dix huit heures. Avant de m'y rendre, j'ai fait un tour chez le
fleuriste lui acheter un bouquet de fleurs. J'ai pris avec moi le jouet de
construction que j'ai acheté pour Jordy il y a quelques jours.
Lorsque je
suis arrivé, il n'y avait personne dans le showroom. Ayant entendu sa voix
provenant de son bureau, je m'y suis introduis.
-désolé je
ne voulais pas vous interrompre. On s'appelle…
J'ai posé le
bouquet et le paquet sur un des fauteuils à l’entrée du bureau et je suis
parti.
J'ai roulé
jusqu’à mon cabinet. Je n'avais aucune envie de rentrer chez moi. Je préfère
encore me plonger dans mes dossiers.
Adiza
Moustapha
J'ai
plusieurs fois essayé d'appeler Ken mais son numéro ne sonne pas. Jordy et moi
avons fait un tour chez lui samedi dernier mais son aide de maison m'a fait
savoir qu’il est en déplacement. Ça va faire trois mois que je suis sans
nouvelles. Jordy s'est énormément attaché à lui.
Ma semaine a
repris. Je suis moins débordée. Je faisais mes courses au centre commercial
lorsque je suis tombé sur Ken.
C'est Jordy
qui l'a vu de loin et qui s'est lancé à sa poursuite.
Une fois à
sa hauteur, il avait déjà mon fils dans ses bras.
-bonjour Ken
-bonjour
Adiza, mon petit gars tu grandis trop vite. Bientôt tu seras aussi grand que
moi.
-ça fait un
moment que nous n'avons plus de tes nouvelles…
-j’ai eu un
gros procès qui m'absorbait
-les
affaires marchent donc…
-et vous
comment allez vous ?
-ça va. Tu
as énormément manqué à Jordy. Nous sommes passés chez toi la semaine dernière.
-j'ai appris
ça. Je suis rentrée hier nuit. J'ai dormi toute la matinée.
-ça te
dirait de déjeuner avec nous ?
-Euh…
Je crois
qu'il s'apprêtait à décliner lorsque Jordy a insisté.
-tu as envie
de manger quoi ?
Naturellement
ce petit coquin a encore dit pizza.
-et si on
mangeait des légumes et des frites ?
-j'aime pas
les légumes
-si tu veux
être aussi grand que moi tu dois en manger, en plus ça donne droit à une grosse
coupe de glace.
-d’accord
Je l'ai
regardé avec reconnaissance.
-la dernière
fois dans mon bureau…
-tu ne me
dois aucune explication
-je sais
mais j’y tiens
-on en
reparlera si tu y tiens.
Il a quelque
chose de changé. Il est toujours aussi adorable avec mon fils mais avec moi
c’est comme la première fois dans son cabinet. Il est un peu distant.
Tout le
temps qu’a duré le déjeuner, Ken et moi n’avons pas échangé un mot. Il ne
parlait qu’à Jordy.
-Tu m’as
l’air préoccupé Ken,
-Non pas du
tout, c’est ma journée détente alors ce n’est pas plus mal de la passer avec
mon ami
Jordy et lui
venaient de se faire une tape dans la main. Limite j’aurais été absente qu’il
ne s’en rendrait même pas compte.
-je vais
devoir y aller, l’addition est pour moi. Jordy à bientôt et surtout reste sage
avec ta maman et veille sur elle
-mais
pourquoi ? Tu ne travailles pas…
-à bientôt
Il s’en est
allé en un clin d’œil. Je rêve ou c’est l’arrivée de Kianel ?
Jordy avait
commencé à être grognon, alors je me suis excusé auprès de Kianel afin de
ramener mon fils chez nous.
-Maman ?
-Oui mon
chéri ?
-Ken aussi
n’aime pas tonton Kianel ?
-Aussi ?
Qui d’autre ne l’aime pas ?
-Moi, à cause
de lui Ken n’est plus notre ami
-où vas-tu
chercher ça ? Ken était juste occupé
Nous étions
à cinq minutes de chez nous, lorsque j’ai fait demi-tour. Nous devons faire une
course avant de rentrer.
Je me suis
garée, puis j’ai détaché Jordy de son siège.
-Bonjour
comment allez-vous ?
-Très bien,
merci Madame
-il est là
Monsieur ?
-il vient à
peine de rentrer, suivez moi s’il vous plait
Jordy
traversait déjà le jardin en courant.
Quand je
pénétrais le salon, Jordy était dans les bras de Ken qui ne put masquer sa
surprise.
-nous
n’avions pas terminé de parler…tu es parti comme un voleur
-il fallait
juste que j’y aille. Jordy j’ai ramené quelque chose pour toi de mon dernier
voyage
C’est un
train fait de cubes portant les chiffres et je crois qu’il y a deux talkies
walkies.
-tu le gâtes
trop. Tu lui as beaucoup manqué. Il pensait que vous n’étiez plus amis
-c’est vrai
ça champion ? Tu es toujours mon meilleur ami n’est ce pas?
-oui, avait
répondu mon fils avec grand engouement. Maman je peux jouer avec ?
-Permet que
je lui déballe le train s’il te plaît.
Toute
l’attention de mon fils était portée vers son nouveau jouet.
-une tasse
de café ou du thé ? Venait de dire Ken
-un café
s’il te plait
Il est
revenu avec deux tasses et les as posées sur la table basse.
-voudrais-tu
du sucre ?
-non merci.
Pourquoi as-tu disparu tout ce temps ?
-je te l'ai
dit, j'avais beaucoup de boulot. J’ai du prendre les dossiers d'une de mes
collaboratrices en arrêt maladie
-je vois, il
n'y a rien entre Kianel et moi
-…
-dans mon
bureau il y a quelques mois il m'a surprise
Flash
back
Kianel a
passé toute l’après-midi avec moi. Nous avons ressassé le passé.
Lui et moi
étions dans mon bureau.
-tu es
toujours aussi belle que quand nous étions jeunes
-merci, tu
n’as pas changé non plus
-je ne sais
pas ce qui nous est arrivé. Pourquoi et comment avions-nous fait pour que la
distance ait raison de nous ?
-il y a des
choses qui arrivent dans que nous nous en rendions compte
-oui, mais
je n'ai aimé que toi. Je ne dis pas que je n'ai pas connu d'autres femmes… dans
mon cœur il n’y a que toi
- arrêtes tu
me mets mal à l'aise
-je suis
revenu pour me construire ici, mais j'avais l'espoir de te reconquérir.
-sérieusement ?
Les choses ont bien changé tu sais
-on peut
tout reconstruire. Il y a toujours cette connexion entre nous
-nous sommes
amis et nous le serons toujours, mais pour ce qui est de l’amour je ne crois
pas…
Je ne l'ai
pas vu venir. Il m’embrassait déjà. J’étais plutôt surprise. Le temps de le
repousser, Ken était déjà rentré dans le bureau. Je n’ai pas su interpréter
l'expression de son visage.
-je ne m'y
attendais pas. Il m'a surpris par ce baiser
-tu n’as
aucune explication à me donner
-je le sais
mais je voulais que tu le saches. De plus tu as nous a expédié Jordy et moi,
tout ça parce que Kianel venait.
-expédier ?
Jamais je ne ferais ça. Je devais juste rentrer.
Il se lève
et se met à arpenter le salon de long en large.
-Adiza, j’ai
eu besoin de prendre du recul parce que je suis fou de toi. Te voir dans les
bras de cet homme m'a fichu un coup. Je me disais que je ne devais pas te
brusquer…je suis à l'affût d'un signe de toi depuis que je t’ai rencontré dans
mon bureau.
-Ken…
-je sais, tu
n'es pas prête pour une quelconque relation. Je…
-Ken viens
jouer avec moi s’il te plaît, venait de dire Jordy.
Sans un
autre regard pour moi, il a suivi mon fils.
Je suis
perdu. Il est amoureux de moi ? Son absence a été bizarre. Il me manquait
mais de là à dire que je l’aime non, je ne crois pas.
Jordy a une
affection particulière pour lui.