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Ecrit par Mabanabook

SON PARDON : page 17


YEDMILA 


Lui : (me montrant des photos) dis donc si tu devais tirer des photos dans l’une de ces villas laquelle choisira tu ? 


Moi : (souriant) Stevi, je ne peux pas faire de shoot actuellement, l’organisation du mariage tout cela me fatigue assez


Lui : non, mais je veux juste savoir. En plus après le mariage tu peux le faire. 


Je regardais les villas et elles étaient toutes belles les unes que les autres. Mais une attira mon attention, c’était un beau duplex et les pièces avaient l’air toutes spacieuses les unes que les autres.  Il y avait une grande cuisine européenne, une autre africaine et une belle salle à manger, 4 chambres toutes équipées de dressing ultra moderne et aussi deux disposaient de baignoire. Le jardin était très beau avec une belle et grande piscine. Elle était vraiment belle. 


Moi : (mettant mon doigt sur la maison que je viens de décrire) hum celle-ci fera l’affaire. 


Lui : ok, elle est vraiment très belle.  (Souriant et raclant la gorge) Dis-moi Yedmi, il y’a Armos qui est là je le fais entrer ? 


Moi : (me rappelant pas avoir rendez-vous avec lui) hum… ok d’accord 


Armos : (entrant) bonjour Yedmila 


Moi : Armos comment tu vas ?  (Lui montrant la chaise  en face de moi) j’espère que tu ne seras pas long. J’ai pleins de courses à faire.  


Armos : Ne t’en fais pas, (souriant)  je suis venu te proposer de couvrir ton mariage, qui est le mariage de l’année apparemment. 


Moi : (réfléchissant) hum, vraiment ça ne me surprend pas du tout que tu me demande cela, vu que tu veux avoir l’exclusivité sur tous et tout (me répondant avec un sourire). Mais ce sera sur mon terrain (mon mariage) donc ce sera mes règles du jeu (mes instructions), ce qui veut dire que je vérifierai certains trucs avant que tu ne les diffuses (sereinement) 


Armos : (acquiesçant) bien entendu, mais aurai-je l’exclusivité ? 


Moi : hum malheureusement non, il y aura pleins de journalistes. Je me marie et mon simple nom attire les journalistes, en plus avec Tiacoh joueur pro et fils de président donc imagine ce sera forcément bourré de monde. Masi toi bon tu pourras avoir d’autres avantages que tous n’auront pas. Ne t’en fais pas  (lui souriant) 


Armos : (se levant) d’accord merci. Encore Heureux mariage Yedmila (me souriant) 


YASMINA


‘’Mariage du siècle’’, ‘’c’est fait Yedmila a dit oui à Tiacoh’’,  ‘’un mariage célèbre à célébrer’’, ‘’TIACOH : elle m’a dit oui’’’, ‘’il à demander la main de Yedmila devant Yasmina’’,  ‘’ ils loueront tout le Sofitel hôtel Ivoire pour la réception de leur mariage.’’’


Ce sont ce genre de titre que je vois presque tous les jours dans la rue, Emilie fait de son mieux pour que je n’aie pas à les voir à la maison mais quand je sors je ne peux que les voir. 


Sur mon téléphone c’est du pareil au même, les bloggeurs ne font qu’en parler, ils publient tous leurs faits et gestes. Tout est retracé sur internet. Quand je pense que ça aurait dû être moi, ça m’énerve vraiment. (Buvant ma boisson) Je mérite cette place. Tiacoh m’aimait, il était fou de moi, il voulait même que je sois la mère de ces enfants. Mais j’avais des exigences, des personnes influentes m’avaient fait élire et je devais leur en être reconnaissante, et oui c’était ainsi, malheureusement. 

En plus durant ce mandat je ne devais pas avoir de relations amoureuses, il le savait, mais on faisait avec et il a voulu plus mais moi je devais remplir tout je dis bien tous les thèmes de mon contrat. Et c’est ainsi que tout est fini. Ça n’a duré qu’un an, une seule année et ensuite j’ai voulu le récupéré mais il m’évitait grave, et maintenant ce n’est plus moi qu’il veut mais Yedmila de là jusqu’à l’épouser.  (Buvant un autre verre de Jack) non, pourquoi cette humiliation. J’étais là et je voyais tous les journalistes se diriger vers eux, et la peste à oser dire oui. Il lui a enfilé la bague et l’à embrasser en lui jurant pleins de trucs, j’ai eu le plus grand choc de ma vie. J’avais cru m’évanouir quand j’ai entendu cela.  J’ai vite fait de quitter la cérémonie, car je ne voulais surtout pas que les journalistes viennent vers moi pour avoir mes impressions. Tout sauf ça. 


Emilie : (m’arrachant le verre) tu es sérieuse Yas ? Non mais même les mecs boivent cette boisson avec du mélange, mais toi tu la consomme sec comme cela. 


Moi : (me levant) donne là moi, rends-moi mon verre (voulant le lui reprendre) 


Elle : (résistant avec moi) surement pas tu veux mettre fin à ta vie juste pour Tiacoh, il y’a pleins de mecs là dehors qui te veulent mais tu te concentre sur qui ? Tiacoh ?  Il vit déjà sa vie (haussant le ton) 


Moi : (la poussant) tu vas la fermer oui, je suis sure qu’elle l’a envouté 


Elle : regarde ce que tu as fait tu as cassé le verre ? 


Moi : (pleurant) je l’aime, je l’aime vraiment (lui faisant dos et respirant un grand coup)


Elle : (s’approchant) Yas, je t’en prie ne te laisse pas aller ainsi pour un homme. Je t’en supplie ressaisis-toi (prenant mon téléphone) je vais appeler quelqu’un qui va surement t’aider 


Moi : (criant) CEST JUSTE MARC  QUE JE VEUX


Elle sortit et m’enferma à double tours dans la chambre, j’hurlais et tapais la porte, mais elle ne me répondait  même pas. Je m’assis à même le sol et commençais à pleurer. 


********


Lui : (entrant) mais la miss, (venant rapidement vers moi) qu’est ce qui te met dans cet état ? (inquiet) 


Moi : (me réveillant) dis-moi que c’est une farce te qu’il ne va pas se marier ? (attrapant fort sa main) 


Elle : imagine bien qui peut la mettre ainsi si ce n’est ton frère, je suis perdue, elle ne fait que boire et boire essaie de la raisonner je t’en prie. Je suis au salon 


Moi : je l’aimais vraiment Louis (pleurant) je te jure sur tout que je l’aimais vraiment, snif, snif, mais il préfère, snif, il a préfère cette vie de joie, cette pétase que moi (pleurant) j’ai si mal 

 

Louis : (me serrant dans ces bras) je suis désolé ma miss, vraiment navré. Mais ressaisis toi ne te laisse pas aller ainsi pour lui 


Moi : je l’aime vraiment (pleurant) 


Je fondis en larmes dans ces bras. Il essayait de me remonter le moral, mais j’avais mal et seul Tiacoh pouvait m’aider, mais il est partie sans se retourner. Je ne me rappel même plus la dernière fois que j’ai pleuré ainsi pour un homme. 


YEDMILA


Le mariage est pour demain et je suis à la plage avec les filles pour le dernier show de célibataire. Qui l’eut cru moi, je me marie. Bof, moi-même je n’arrive pas à le croire, mais bon Tiacoh à tout pour me rendre heureuse en plus il supporte mon comportement qui n’est pas tout à fait correct. C’est lui qu’il me faut, il n’essaye pas de me changer et m’aime ainsi. 


La nouvelle de mon mariage n’a pas ravie tous je dois le dire, mes anciens clients bien que je ne les fréquentais plus m’ont menacé et d’autres m’ont proposé de me marier avec eux. Certains même comme Yobouet m’ont promis divorcer pour moi et vu que je refusais toujours ils m’ont proposé de continuer à  les fréquenter même si je me marie. Je leur répondis toujours non. Et là ce fut les menaces : ‘’qu’ils ne seront plus du tout disponibles pour moi et qu’aussi, je ne devais plus les contacter si j’avais un besoin de quoi que ce soit’’, blablas. Moi je m’en contrefiche, j’ai Tiacoh et j’ai déjà tout et j’aurais tout même sans eux donc désolé pour eux. 


Je me déplaçais pour répondre à l’appel de ma maquilleuse et régler certains points avec elle. 


Lui : (derrière moi) je vois que vous n’avez pas respecter votre parole (autoritaire) 


Moi : (me retournant un peu apeurée) je ne vous est jamais donner ma parole (me ressaisissant à sa vue), j’ai dit que j’allais essayer, il n’avait qu’à ne pas me provoquer. 


Lui : (regard dur) non, mais est-ce que vous vous entendez parlez, vous l’avez mis dans un sale état juste pour un mariage qui selon moi ne fera pas long feu vu votre caractère d’irrespectueuse 


Moi : (haussant les épaules)  eh bien bonne nouvelle, vos avis et jugements sur ma vie ne me disent rien et ne m’affecte en rien. Je me marie avec un homme qui me connait déjà et m’acceptent comme je suis donc vous voyez vous parlez pour rien (voulant partir) 


Lui : (m’attrapant le bras) vous lui avez fait mal, (me regardant très mal) pour quelqu’un qui ne pourra jamais plus vous aimez que lui. Sachez le bien, la seule personne qui reste toujours avec nous et nous soutiennent  en toute chose, ce sont nos parents et vous vous venez de gâcher cela, si jamais vous avez un souci ne comptez pas sur lui pour vous défendre, je ne l’accepterai pas (me relâchant) 


Moi : (sourire ironique) j’en ai que faire de lui, la seule personne qui me soutenait contre tous c’était ma mère et devinez quoi elle est morte juste par sa faute, alors qu’il vive loin de moi mieux je me porterai. Je vous l’assure. 


Lui : (me regardant avec mépris) vous vous mariez à une personne influente et sachez que ce genre de personnes, rien ne peut les atteindre alors tachez de ne pas vous crée des ennuis avec eux. Aujourd’hui vous clamez que votre époux vous accepte comme vous êtes, mais vous pensez qu’il continuera ? (me questionnant)  il aurait du tout stopper quand il a su pour la dispute entre vous et votre père car une femme qui ne peut pardonner à son géniteur, est une rancunière qui n’a pas aucun sentiments de compassion en elle, mais bon l’amour rend parfois aveugle. Moi-même en cadeau je ne pourrai marier une femme qui est plein de haine (se rapprochant pour me laisser sentir son parfum, encore l’Homme Idéal de Guerlain) comme vous, car cette haine dépeindra sur la vie de couple. 


Moi : (reculant) vous en avez fini avec vos analyses bidon ? C’est quoi votre problème, au juste ? Que me voulez-vous ? 


Lui : ne vous approcher plus de loin ou de près à cet homme. (Ton autoritaire)  Je serais là et Angie aussi pour lui, mais vous vous êtes une personne néfaste pour lui et vous mettez sa santé en péril. Alors même si vous avez un jour des moments de tristesse et que vos mais vous abandonnent  (regard sévère) ne venez pas pleurer sur son épaule. (Ton menaçant) jamais vous ne le ferez. 


Moi : (riant) sur ces épaules ? Vous pouvez même le gardez ou l’adopter ce n’est pas mon affaire. 


Sandra : mais Yedmi depuis on te cherche on doit tirer des photos tu le sais non ? (le regardant) bonjour M. 


Lui : bonjour, je suis parti (voyant les filles venir) 


Moi : faites donc ça, aussi je n’ai plus besoin de votre aide mon mari m’a offert une fondation. (Audacieuse) alors j’espère de tout cœur de nu plus avoir vous revoir, mieux ne plus avoir à revoir l’un d’entre vous. (Autoritaire) 


Lui : (partant) vous croyez avoir tout, (souriant). Vous pensez diriger le monde, (ajustant sa chemise) eh bien espérons que le monde ne se rebelle pas un jour contre vous.  Bonne chance  pour votre farce de mariage. (Petit sourire)


Le pauvre idiot, sa chance est que je suis de bonne humeur sinon j’allais lui répondre d’une manière tellement choquante et blessante qu’il s’en souviendra tous les jours de sa misérable vie de procureur/docteur. 


Moi : (lui souriant) je n’ai pas besoin de votre chance, j’ai déjà tout 


Elle : mais qui était-ce ? (me questionnant)


Moi : (marchant vers elle, pour aller à la rencontre des autres)  un homme qui n’a pas encore compris que je me marie bientôt. 


Lydia : ton mariage à attirer la frustration de beaucoup tu sais ? 


Sandra : oui Yedmila 


Lydia : tu es sure de vouloir le faire ? (air sérieux) 


Moi : (m’énervant) bien sûr que oui, bon sang Lydia c’est quoi ton soucis,  (passant ma main dans mes cheveux) d’abord c’était Sandra et maintenant toi, tu as un souci particulier avec Tiacoh ou quoi ? 


Lydia : non, mais je m’inquiète juste pour toi (faisant la petite voix) 


Moi : pas la peine je me protège déjà et en plus maintenant j’ai quelqu’un pour cela (la dépassant énervé) 


Je partis m’asseoir toute remontée, je ne comprenais pas Lydia, elle voulait forcement que j’annule mon mariage. Je sais que ça peut lui faire bizarre que je me marie car je suis comme sa grande sœur mais je suis désolé pour elle, demain j’épouserai Tiacoh, je ne fuirai pas. Il m’aime et moi aussi, aussi fou que cela puisse paraitre. Alors elles toutes doivent s’y faire. 


Moi : (voyant Sophie s’approcher avec une mauvaise mine) quoi ? Toi aussi tu penses que j’ai mal fait ? 


Elle : non, Tiacoh est bien (me souriant bizarrement) 


Moi : mais quoi alors ? (voyant que son sourire cachait quelque chose) 


Elle : écoute Yedmli, je sais que tu le déteste mais qui attrapera  ta main demain ? (me parlant avec calme)


Moi : oh, ne t’en fais pas pour cela Tiacoh m’a dit que son père veut le faire, ça sera soit son père ou son frère. (La rassurant) 


Elle : ça ne sera pas mal vu (l’air surpris) 


Moi : l’essentiel est que moi et lui on accepte. C’est notre mariage donc si nous le voyons bien, tous le verront bien aussi, sinon tant pis pour eux. (Lui souriant) 


En début de soirée on rangeait nos affaires pour retourner à la maison, ce soir nous dormirons toutes chez Sophie et  c’est de chez elle que j’irai direct à la mairie suivie de la réception au Sofitel Hôtel ivoire. Nous avons pris la meilleure décoratrice du moment, alors ça sera parfait. Elle vient des USA spécialement pour notre mariage, beaucoup même des membres de l’organisation pour la réussite du mariage viennent de l’étranger ainsi que certains accessoires comme me robe, le costume de Tiacoh, les bijoux…. (Sourire) pourquoi ça vous surprend tant ? bien sûr que n’irai pas à l’église, j’en ai pas envie.  Et vous savez tous que je ne suis pas pratiquante, alors pourquoi allez faire semblant. Non, l’hypocrisie ne me convient pas. 


Moi : (décrochant mon téléphone) on se verra demain (souriant) 


Lui : mais je sais tu me manque chéri


Moi : (souriant) moi aussi 


Lui : à demain ma future dame Tiacoh, je t’aime. (Souriant) 


MARC 


Louis : alors tu es prêt bro ? 


Moi : oui je le suis (soufflant) alors on peut y aller ? 


Louis : oui, rassure moi que tu es sur que cette fille te rendra heureux 


Moi : je ne vois déjà pas ma vie sans elle, donc imagine (souriant) . Qui y’a-t-il tu doute aussi comme maman et Mira ? 


Louis : non, je veux juste être rassuré. Sinon Mira on n’a toujours pas de ces nouvelles, du coup je ne crois pas qu’elle viendra, je suis désole.


Moi : (soufflant) cette petite, en même temps je ne peux lui en vouloir, je l’aime. J’espère juste qu’après cette histoire le courant passera bien 


Louis : (me faisant une accolade) allez t’en fais pas, bon y va. Madame Tiacoh t’attends 


Moi : papa est passé prendre Yedmila ? (voulant être rassuré) 


Louis : oui t’en fais pas, ta femme viendra bientôt. (Me souriant) 


Moi : (souriant) merci 


*******


Je regardais encore une dernière fois la photo de Yedmila  sur mon fond d’écran et je descendis de la voiture avec maman qui tenait mon bras. 


Moi : vous êtes ravissante Madame Tiacoh (la taquinant) 


Elle : hum merci 


Moi : maman je t’en prie souris un peu non 


Elle : (forçant un sourire) je le fait juste pour toi, sache-le 


Elle m’accompagnait et on entra ensemble à la mairie, vraiment je ne m’attendais pas à tant de monde, la salle était pleine à craquer, les journalistes ne faisait que nous prendre en photo, je marchais près de maman le cœur remplit de joie. Il ne manquait qu’une personne ma femme, ou future femme. (Souriant) 


Maman : (me laissant  devant l’hôtel) voilà, bonne chance


Moi : (souriant) merci maman, tu verras elle ne te décevra pas 


Moi : j’espère qu’elle ne te décevra pas toi plutôt. 


Moi : sans soucis (souriant) 


J’attendis encore quelques minutes qui me parurent vraiment longue puis, on annonça l’arrivée de Yedmila. Mon cœur battait vraiment fort lorsqu’elle entra dans la salle, ce fut comme un joli rayon de soleil qui venait éclairer la salle, elle était vraiment belle. C’était ma femme, elle était mienne. Je l’aime comme pas possible et maintenant pour toujours nous allons nous unir, je n’y crois pas encore. Cette bombe si belle avec des formes vraiment  parfaites allait être mienne bientôt. (Souriant).   Les journalistes se pressaient pour les prendre en photos. Elle était vraiment sublime. 


Papa : (me donnant sa main) voilà je te l’ai ramené saine et sauve (me souriant) 


Moi : merci beaucoup papa


Elle : (me souriant) prêt ?


Moi : avec toi à mes côtés toujours ! (lui souriant et lui faisant un clin d’œil) 


TU AS AIMER ALORS NE TE GENE PAS DU TOUT AIME COMMENTE ET TAGUE DES AMIS AMOUREUX DE LECTURE COMME TOI……MERCI ET  BONNE SOIREE BISOUS !!!

Son Pardon