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Ecrit par debo rah
Je n'osais pas relever la tête, il m'intimidait, je ne sais pas pourquoi. Il relève doucement ma tête et me prends dans ses bras. Cette fois je me laisse aller et pleure de tout mon être .
Stéphane ADE
Elle s'est endormie, je la tenais dans mes bras.Et j'ai vu l'horreur en essayant de la mettre dans son nouveau lit. Elle avait des griffures et des cicatrices au niveau des jambes. La colère s'empare de moi, en arrivant dans ma chambre, je casse tout sur mon passage. Je me pose mille et une question. Douce Bella, qui as pu lui faire ça ? Je le découvrirai, je dois le découvrir ,il le faut. Ma mère, pourras peut être mieux la mettre en confiance.
Le lendemain matin
Moi : bonjour maman, faut que tu m'aides stp.
Ma mère : oui mon fils, dis moi.
Moi : Bella, la fille que j'ai ramené hier, je pense qu'elle a un passé lourd qui la pèse et l'empêche d'être heureuse, stp peux tu lui parler ? Je veux vraiment savoir ce qui l'a traumatisé à ce point.
Ma mère : pourquoi ça t'intéresse autant ? Tu l'aimes ?
Moi : Maman !!!
Ma mère : j'ai eu ma réponse, dit-elle en riant.
Sur ce je vais dans la chambre de Bella .Elle dort encore, je lui fait un bisou sur le front et prend la route pour le boulot.
Bella Dossou
À mon réveil, j'ai trouvé quelques habits dans le dressing .je rentre dans la douche, et ressorts plutard, un peu plus propre en m'emparant d'un t-shirt noir et d'une jupe droite noir. Pourquoi je devrais porter des habits de couleur alors que J'ai tout perdu.
À peine avais-je pris le balaie pour nettoyer un peu la maison que la mère de Stéphane fit son apparition.
Sa mère : ma fille ne te gêne pas, la domestique a déjà commencé son travail mais n'est pas encore arrivé à ce niveau. Pose le balai et suis moi.
Elle m'amène dans une pièce au dessus de celle où on était. C'était un deuxième salon.
Sa mère :Assied toi ici.
Moi :merci
Sa mère : tu veux en parler ?
Moi : parler ?
Sa mère :tu sais, ton regard est le reflet de ton âme, tu traduis une lourde peine, une souffrance interne. Je veux vraiment t'aider en partageant cette peine avec toi, tu es comme ma fille à présent.
Je baisse la tête
Moi : Tout à commencer un soir.....
Et je lui raconte tout depuis l'arrivée de cette femme jusqu'à ma fugue.
Elle était en larmes.
Moi :il ne faut pas être triste pour moi Madame, Dieu éprouve ceux qu'il aime.
Sa mère : et tu continues de croire en Dieu malgré tout ça ?
Moi : Qui suis-je pour douter de Dieu ? Je me dis simplement que c'est une épreuve. J'ai mal, énormément mal ,mais je veux vivre pour ma mère, il le faut.
Sa mère : Tu as quel âge , comment peut tu supporter autant ?
Moi : 18 ans, je ne sais pas, je ne sais même pas pourquoi tout ça m'arrive à moi. Vous pensez que Dieu a un plan pour moi ?
Sa mère : je pense que ta rencontre avec Stéphane n'est pas un hasard. Dieu sait tout, et il t'aidera, tu verras.
Moi : parfois, tout est sombre, parfois, tout est étrange et dans ma tête j'hésite à m'en remettre, je me sens coupable de la mort de ma mère, je m'en veux tellement....
Et je me mis encore à pleurer.Elle se rapproche de moi et me pris dans ses bras. Je me calme peu à peu et me redresse honteuse de la déranger avec mon horrible vécu.
Sa mère : je ne remplacerai jamais ta mère, mais vois moi comme tel, à présent je te vois comme ma fille et je te protégerais .
Moi : merci, merci beaucoup, vous êtes gentil, comme Stéphane.
Elle sourit de bon coeur et nous allons prendre le petit déjeuner que Nadège ( la domestique) avait fait.
Ensuite nous avons regardé la télé et je me suis endormie.
Stéphane ADE
Je suis rentrée vers 17h30
Elle m'a manqué toute la journée. Je passe devant sa chambre et Mlle dort. Ça m'a fait sourire, je croise ma mère dans l'allée qui émet un rire moqueur quand elle voit d'où je venais.
Moi : alors comment va la plus belle femme du monde ?
Ma mère :je vais bien mon fils et toi ? Le boulot a été ?
Moi :oui maman. Alors tu as pu lui parler ?
Ma mère :oui vient avec moi dans ma chambre .
je la suis,elle s'asseoit et commence à raconter, au fur et à mesure que son histoire s'approfondis, mes larmes coulent et coulent tellement que je ne suis pas comment les arrêté.
Ma mère :ne pleure pas Stéphane, j'ai eu la même réaction ce matin, mais tu sais ce qu'elle m'a dit ? Dieu éprouve ceux qu'il aime.
Moi : non maman, non, comment il a pu la toucher, je vais porter plainte . Personne n'a le droit de faire autant de mal à ma femme.
Ma mère :ta femme ?
Moi : oui je compte faire d'elle ma femme, je veux la protéger. Être tout pour elle, faire tout pour elle. Comment ils ont pu la toucher. Le premier jour où je l'ai vu pleurer, j'ai voulu la prendre dans mes bras, elle m'a repoussé maman, tu t'en rend compte ? Parce qu'ils l'ont détruite elle a peur qu'on la touche. Et moi ? Il me faut lui faire oublier toutes et chacune de ses blessures.