Page 23: *Pardon!

Ecrit par Mabanabook

MA DECISION FINALE : Page 23


*Pardon ! 


MAMAN AMI


 

Je le regarde et me demande comment nous en sommes arrivés là ? Est-ce par ma faute ou par la faute de cette idiote qui lui servait de femme pendant 4mois, 8 bons mois qu’elle est entrée dans sa vie et 4mois qu’elle nous a montré son vrai visage. 


Le guide religieux essaie de lui parler mais rien n’y fit, il ne répond pas. Il reste figé, regarde droit devant lui, ne parle à personne, il ne se rase même plus. En tant que mère j’ai ma part de responsabilité la dedans mais que puis-je faire ? 


Lui : (se rapprochant de moi) ça ira un jour, Dieu fera 


Moi : (respirant difficilement) hum


Lui : et la petite ? 


Moi : je l’ai envoyé. 


SAMUEL


J’essaie d’appeler Célianthe mais ça ne passe pas, je devais faire un tour vers son bureau et voulait en profiter pour la voir mais elle ne répond pas, elle doit être occupée. 


Moi : (décrochant) salut Richard


Lui : comment ça va Sam ? 


Elle : (criant au bout du fil)  merci bien Sam tu as gâté le bébé


Moi : (souriant)  je t’en prie 


Lui : c’est vraiment gentil Sam


Moi : non ce n’est rien 


Eux : ok bisous bonne journée 


Moi : vous aussi 

Click !


Grace à Célianthe j’ai fait la rencontre de gens merveilleux. Et j’en suis heureux. 


CELIANTHE 


Elles prient place et Leila sortit de la salle. 


Elle : Célianthe je suis désolée 


Moi : que veux-tu ? 


Mai : (petite voix)  bonjour tantie


Moi : (la regardant à peine) oui, bonjour


Elle : Célianthe (se mettant à genoux) je suis venue te demander pardon, pardon pour tout ce que tu as du supporter par notre faute. Pardon car j’ai été assez dure envers toi mais l’heure est grave Célianthe. Tout a basculé et nous avons besoin de toi c’est urgent. 


Moi : (la coupant) Aicha relève toi je t’en prie. Je ne suis pas Dieu pour que tu t’agenouille ainsi devant moi. Et si c’est pour des excuses que vous êtes venues merci mais je n’en ai pas besoin, la vie est trop et très courte pour que je garde rancune contre vous. Je n’ai rien contre vous et personne d’autre même d’ailleurs. Donc merci mais j’ai du travail 


Elle : (toujours dans sa même posture)  mais Célianthe je n’ai pas fini….


Moi : (allumant mon ordinateur) moi j’en ai finie 


Maï : (voix tremblante) tantie, pardon mais il faut que tu viennes, maman est mourante et a besoin de te voir aussi tonton est gravement malade, il faut que tu viennes là voir, pardon tantie, elle est très malade et ne se lève même plus. 


Moi : (choquée) comment ça ? 


Elle : (me suppliant)  célianthe je t’en prie suis nous, je t’en supplie 


Moi : (prenant mon sac) elle est à l’hôpital ? 


Elle : (se relevant)  non à la maison 


Moi : (sortant et voyant Leila) tu peux m’accompagner s’il te plait ? 


L : ok allons-y 


On prit la route et on arriva à la maison. Revoir cette maison me rappelait des mauvais souvenirs, des mauvaises choses, mais j’étais sure d’une chose je n’allais pas durer, juste m’enquérir de son état de santé, l’aider si je peux et retourner. Quant à Yaya il a sa femme pour le soutenir donc je n’ai rien à faire avec lui, et j’espère même ne pas le revoir. 


J’entrais et mon cœur battait je ne sais trop pourquoi, Mai et Aicha entrait rapidement et moi je les suivais avec Leila, on entra et je vis la vieille couchée sur un matelas dans au salon. 


Elle : (parlant difficilement) merci d’être venue, Célianthe 


Moi : (la regardant)  bonjour maman 


Elle : bonjour Célianthe, je suis aujourd’hui dans l’impossibilité de m’agenouiller car mon état de santé est dégradant mais sache que je te demande pardon pour tout et regrette tout ce que je t’ai fait. (Marquant une pose)  Oui, c’est facile de le faire en étant couchée comme moi, mais la honte me faisait attendre cependant je sais qu’il ne me reste pas assez de jours et tout ce que je te demande c’est pardon sauve la vie de mon fils. 


Sa taisant pour respirer. Elle fit un signe à Aicha 


Elle : (au bord des larmes)  Célianthe nous tous te demandons pardon. 


Un homme fit son entrée avec certains membres de la famille de Yaya que je reconnaissais. 


L’homme : ma fille, je suis l’Oustaz (guide religieux) Ibrahim Soro, nous venons aujourd’hui devant toi pour nous excuser dans un premier temps pour tout le mal et l’injustice que tu as pu supporter à cause de nous mais aussi à cause de toute la peine que nous t’avons causer. Cette femme, couchée ici à besoin de ton pardon, elle est vraiment malade mais demandait à ce que l’on te retrouve afin qu’elle se confesse pour tous ces péchés qui la pèse et qui peuvent tuer son propre fils, je t’en prie à cause d’Allah trouve la force nécessaire afin de nous écouter et nous pardonner. 


Moi : j’écoute (ayant peur) 


Mai : tantie lorsque tu es partie, tonton est allé vivre avec sa nouvelle femme et tout semblait aller pour le mieux. Cependant le mois qui a suivi maman a eu un malaise et tonton ne voulait pas la laisser vivre seule ici donc on partit vivre avec eux. Et moi je revenais ici certains  week-ends pour faire le ménage car tonton pensait que tu reviendrais. Cependant notre arrivée là-bas ne plaisait pas à la nouvelle femme de tonton qui trouvait que l’on l’encombrait et que maman faisait semblant. Elle faisait constamment la guerre avec maman et faisait du chantage à tonton. Et comme par malheur le mois qui suivit tonton perdit une certaine partie de ces biens dans un incendie, une partie de son entreprise partis en fumée et une seule petite partie resta intact. Ça devenait donc bizarre à la maison car sa femme voulait toujours vivre comme la grande femme qu’elle pensait être. Et tonton aussi lui donnait presque tout son argent afin qu’elle le dépense comme elle voulait à cause de l’enfant. Cela créait une autre guerre avec maman que tonton chassa presque de sa maison. Mais vu que l’argent commençait à se faire rare sa femme changeait et ne le calculait même plus. Lorsque son comptable l’informa qu’il devait fermée elle voulut quitter tonton. Celui-ci la supplia de rester mais elle refusa en prenant ces affaires, il lui dit alors de lui laisser l’enfant et qu’il l’élèvera avec toi mais elle lui dit que l’enfant n’était pas de lui et qu’elle lui avait menti car elle avait besoin d’argent, l’argent de sa dot pour faire soigner son père et faire renaitre son entreprise, et qu’aussi la maison, dans laquelle nous étions avait été vendue. Maman la gifla et elle commença à se battre et c’est donc ainsi qu’elle cracha à maman qu’elle-même était une sorcière qui pratiquait la sorcellerie sur tonton voici pourquoi elle n’a pas pu avoir possession de tous les biens et qu’elle avait pris ce qu’elle voulait et donc partait en paix. 


J’étais abasourdie par tout ceci. 


Aicha : c’est ainsi qu’il revenait ici et que Yaya commença à avoir des comportements assez étranges, il ne parlait presque pas et restait enfermé pendant plusieurs jours en chambre. On convoqua une réunion mais aucun membre de la famille de Barakissa, mais personne ne vient, leur maison même était en location et maman tomba gravement malade, on fit tout, tout notre possible mais rien. L’autre fois lorsque mon mari m’a dit qu’il t’a vue avec un homme à la plage je suis venue le dire à maman qui après avoir parlé au guide à demander à te voir, donc voilà que depuis plusieurs jours on te cherche et par la grâce de Dieu un ami de Yaya nous a dit ou tu travaillais. 


La vieille : (faisant un soupir) Célianthe, lorsque tu as mariée Yaya j’étais en colère car il devait normalement épousée une femme que je voulais, mais il s’est entêté, donc j’ai tout fait pour vous séparer, mais le marabout me confia qu’il fallait beaucoup pour vous séparer car votre amour était trop fort et qu’il pouvait juste te rendre infertile. 


L : (criant)  oh JESUS ! 


La vielle : et j’acceptai, je me suis dit qu’il te laissera, mais non il te soutenait contre tous alors j’eus l’idée de venir vivre ici pour tout gâter et te faire fuir mais tu résistais donc je devais procéder d’une autre manière. En créant des histoires pour que tu dégages mais rien. Le marabout m’aidait mais les histoires ne duraient pas et elles se réglaient puis il rencontra cette femme, ce monstre. J’avais dit à Yaya de ne jamais manger la nourriture de cette femme ou sa mère, car certes j’étais fière d’être grande mère mais cette fille et sa mère ne m’inspirait pas trop.  Sans doute il avait consommé leur plat à mon insu sans que je ne sache, car lorsqu’il quitta cette maison je lui avais remis un médicament traditionnel pour le bébé mais c’était en fait pour le protéger conte le maraboutage et autres. Mais cette potion ne pouvait agir s’il avait déjà mangé un truc envoutée sans que je ne sache, et c’est ainsi que moi-même je perdais le monopole sur lui mais aussi qu’elle arriva à gâcher rapidement  votre union. Et elle continua à lui donner des potions puis moi aussi, ce qui fit qu’aujourd’hui il a un souci de ventre. Mais pour ma maladie je suis sure que c’est pour tout le mal que je t’ai fait car j’en souffre vraiment et préfère même mourir. 


Eux : non, ne dis pas ca 


La vielle : tu constates l’absence de mes filles, eh bien leurs foyers bat de l’aile et en les incitant à aller consulter un  marabout, leur dit que la cause était qu’un jour j’ai traité une orpheline qui m’a prise comme sa mère comme une ordure. Donc celles-ci ont tout coupé avec moi et il est allé plus loin en leur disant que si je ne te retrouve et que tu ne viens pas Yaya mourra car il ne parle plus et ne fais plus rien, il dit une seule chose dans la journée « je dois trouver ma femme, Célianthe, ou est-elle ? » et après cela il se tait, il déchire même presque tout, il fait une dépression. (Voix tremblante)  Ces amis et son comptable nous ont dit que l’entreprise peut être sauvée malgré les pertes d’argents qu’il a eu à retirer à cause de cette mauvaise femme mais Yaya n’a plus toute sa tête. Je t’en prie Célianthe au fond de toi rappelle-toi, il t’a toujours aimé et soutenue et a toujours été là pour toi. Je t’en supplie reviens lui, car tout ce qu’il  fait depuis mon arrivée ici était de ma faute. Je veux partir en paix en sachant que tu reviendras avec lui, et votre enfant pourra aussi venir en paix.  Certes depuis 4 mois tu ne faisais plus partie de sa vie mais il n’était plus lui-même et aussi 4 mois ce n’est rien comparé à toute votre histoire. 


Eux tous : Célianthe pardon 


Mes larmes coulaient, qu’est ce qui se passe ? Je me levai et sortit de la maison, Leila me suivi. 


Elle : le guide veut te voir 


Je déverrouillai la voiture et voulut y monter quand je vis que les gens commençaient à sortir, puis j’entendis : 


Lui : Célianthe ! 


Je me retournai et le vis dans une vielle chemise et un vieux pantalon, il avait laissé sa barbe poussée, il ne sentait pas très bon. Il venait et pleurait puis il se mit à genoux. 


Lui : c’est maman qui t’a chassée (pleurant) pardonne moi de ne pas avoir été là lorsqu’elle le faisait, on ira vivre ailleurs tu verras (attrapant mes pieds) ne pars plus, viens allons dedans. 


Les filles pleuraient et les garçons étaient surpris. 


Le guide : (comme une prière)  Yaya ne parlait même plus mais à recommencer à parler, que le nom d’Allah soit louer 


Moi : (me dégageant) Yaya il faut que je parte 


Lui : (pleurant) non, non Célianthe. Je t’en prie chérie (serrant mes pieds) ne me quitte plus, attends je viens avec toi.  


Moi : (refoulant mes larmes)  non, il faut que je parte 


Lui : non, non (je montais dans ma voiture et fit signe à Leila pour qu’elle rentre) Non chéri (pleurant) je me battrai pour toi, (je démarrais) il courra et se mit à genoux devant la voiture, personne ne réussit à l’y enlever) 


Moi : (descendant) Yaya s’il te plait


Lui : (pleurant et se couchant) ne me laisse pas, je ne peux pas vivre sans toi (je m’approchai et le relevai) je ne peux pas (attrapant fortement ma robe) ne pars pas je t’en supplie, Céli, je t’en prie. 


Moi : (ne sachant quoi faire)  je vais revenir, mais il faut que tu partes à l’intérieur pour m’attendre 


Lui : (saisissant ma main)  je veux venir avec toi 


Moi : (coulant une larme) tu ne peux pas 


Lui : (essuyant ma larme) non, ne pleure pas. C’est moi qui doit pleurer car c’est moi qui est laisser maman te faire mal. (Pleurant) 


Moi : (voix tremblante)  je vais revenir Yaya. (Me relevant) 


Lui : (pleurant) non ne pars pas Célianthe, chérie, ne me quittes pas (me suppliant) je t’en prie. (Pleurant et frappant dans sur le sol) Célianthe pitié, (criant et pleurant) PRENDS PITIE DE MOI 


Ces frères viennent l’attraper et il criait et se débattait avec eux. 


Lui : non ne me quittes pas, pars pas…. (Pleurant) CELIANTHE


Je montais dans ma voiture, essuyais mes larmes et roulait rapidement jusqu’au bureau. Une fois garé, je n’arrivais pas à descendre. 


Elle : va te reposer c’est mieux 


Moi : n’en parle à personne pour le moment, je t’en supplie 


Elle : (acquiesçant) ne t’en fait pas. 


Elle descendit et j’appelais Sam. 


Lui : allô,  Célina tu vas bien ? 


Moi : oui mais je dois rentrer je suis fatiguée, je veux aller me reposer 


Lui : (inquiet)  tu vas mal ? 


Moi : non juste la fatigue 


Lui : ok vas-y. vas chez moi pour ne pas inquiéter Mona 


Moi : ok, merci. A toute !

C’est avec des larmes que j’ai conduis du travail jusqu’à lui. J’entrais et ferma. Je montais, allait dans la chambre et me coucha aussitôt en couvrant ma tête. 


Lui : (caressant mon visage)  bonsoir Célina, tu as dormie longtemps


Moi : (me relevant) tu es là depuis longtemps ? 


Lui : (sourire en coin)  oui, je t’ai même fait une soupe 


Moi : hum merci, je n’ai pas trop faim 


Lui : (venant m’embrasser) va te doucher d’abord. 


Moi : ok


Lui : tu es vraiment belle endormie 


Moi : (forçant un sourire)  merci Sam 


Apres ma douche je vis un beau plateau sur le lit avec une rose et Sam à côté. 


« C’est pour ma belle Célina qui est vraiment épuisée aujourd’hui. »

 

Moi : (émue) oh Sam (coulant des larmes) 


Lui : pourquoi pleures-tu ? 


Moi : tu es si bon avec moi 


Lui : (essuyant mes larmes) tu le mérite amplement, (me faisant asseoir) que feras tu alors lorsque je te dirai que j’ai apporté un catalogue afin que tu choisisses la voiture de ton choix, (souriant à la vue de ma mine)  allez on va manger maintenant, ouvre la bouche. 


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MA DECISION FINALE