
Page 24: *Ta Decision Finale!
Ecrit par Mabanabook
MA DECISION FINALE : Page 24
*Ta Décision Finale !
CELIANTHE
Ca va faire la 5e fois que le téléphone sonne et que je ne prends pas. Ça fait deux jours que je manque le taf en faisant croire à Sam que je me sens épuisée, j’ai donc eu un repos maladie de trois jours.
Moi : (décrochant) allo
Elle : (pleurant) tantie maman est morte hier nuit, et tonton aussi veut se tuer, tantie vient pardon
Moi : (criant) quoi ? C’est qui ?
Elle : tantie c’est Maï , (pleurant) la vieille est morte et tonton aussi veut partir, tantie pardon vient.
Je raccrochais, mes mains tremblaient. Je ne sais pas pourquoi ? je commençais à trembler de partout.
J’appelais Leila et lui expliquais
Elle : ou es-tu ?
Moi : (flippante) à la maison, je ne sais quoi faire ?
Elle : écoute je viens te prendre et on part ensemble.
Moi : ok
Click !
Je m’apprêtai rapidement et on y alla.
Moi : (entrant) bonsoir
Eux : bonsoir
Leila aussi salua et présenta ces condoléances, je vis Yaya aussi sur une chaise mais ligoté.
Moi : (ahurie) pourquoi est-il attaché ?
Elle : (essuyant ces larmes) depuis matin il est très agité, nous sommes partis enterrés maman ce matin et il voulut se tuer en disant que tu devais la voir d’abord, il prend soit le couteau soit la fourchette, on a donc dû l’attacher.
Il ne parlait pas set coulait des larmes. J’allai vers lui et il regardait doit devant lui
Moi : bonjour Yaya
Lui : (coulant des larmes)……
Moi : je suis désolé mes condoléances.
Lui :……..
Moi : Yaya (le touchant)
Lui : (me regardant) tu ne l’as pas vu une dernière fois, (pleurant) elle est partie sans qu’elle ne te demande pardon
Moi : (touchée) je lui est déjà pardonnée, ne t’en fais même pas
Lui : (tremblant) elle est partie avec sa méchanceté, elle m’a séparée de toi. Je devais être content, mais j’ai mal Célianthe.
Moi : (le détachant) c’est normal
Elle : (ayant peur) tantie
Moi : (lui faisant signe de se taire et partir) ça va aller….pleure c’est ta maman et c’est normal que tu souffres
Lui : (pleurant et m’attrapant) elle est partie Célianthe, ma maman est partie et je n’ai pas pu l’accompagner à sa dernière demeure, ils m’ont attachés, je voulais que tu la vois, je voulais tant que tu la vois, mais ils l’ont emmenés, ils ont emmenés ma maman je ne sais où (me serrant)
Moi : (coulant une larme) je suis désolé
Lui : (me serrant) tu ne l’as même pas vue et je ne sais où elle est pour t’y accompagner
Moi : (le réconfortant) lorsque tu iras mieux, tu m’y emmèneras on trouvera l’endroit ensemble
Lui : (pleurant) ne m’abandonne pas Célianthe, ne m’abandonne pas
Moi : (le serrant) je suis là Yaya
Lui : reste ici avec moi (pleurant) ne pars plus
Je le calmais et l’accompagnait en chambre afin qu’il se lave et s’habille, ensuite il partit s’asseoir pour juste répondre aux salutations. J’allais vers Leila qui demandait à ce que l’on reste encore un peu. Ces sœurs aussi arrivèrent et pleuraient assez, Maï me confia que depuis hier il refusait de manger. Elle et les autres filles cuisinaient pour les étrangers et moi pour Yaya.
Je réussi à lui faire avaler ma nourriture et Maï me donna des cachets qu’il devait prendre pour son ventre à cause de toutes les potions qu’il avait avalé avec sa mère et sa femme. J’eus de la peine pour lui. Certains de ces collègues venaient.
Son comptable : (petite voix) madame j’ai les fonds nécessaires pour encore sauver l’entreprise mais il faut l’accord de M.
Moi : (ferme) il se rétablira vite et le fera mais actuellement respectons le deuil de sa maman
Son comptable : d’accord
Apres Yaya vient me dire qu’il était fatigué. Je l’accompagnais en chambre et il mit sa tête sur mes pieds.
Lui : j’ai peur de ne plus te voir à mon réveil
Moi : Yaya, je ne serais plus là à ton réveil, (il sera ma robe) car je vis loin avec Mona et je dois rentrer. Mais je reviendrai te voir cependant si tu veux que je revienne il faut que tu me promettes de bien te comporter et aussi de rester sage d’accord ?
Lui : (me regardant avec des yeux rouges) tu reviendras vite ?
Moi : oui, j’appellerai pour donner des nouvelles et en prendre
Lui : (pleurant) promets-moi de revenir (serrant ma main) et pardonne à moi et ma famille pour tout
Moi : je te le promets.
Il se coucha dans le lit après et il dormit. Je retournais au salon et prit congés d’eux. Ces sœurs me présentai des excuses au nom de leur famille, j’acquiesçai et partit. Lorsque Leila me déposa devant chez Sam, elle me demanda :
Elle : (se garant) que feras tu ?
Moi : honnêtement, je n’en sais rien. Yaya c’est mon premier amour qui m’a vraiment blessé, mais Sam il a su me redonner gout à la vie, il m’a tant aidé et il est si bon…. (Soupirant) je réfléchis, mais merci beaucoup pour aujourd’hui et ton silence.
Elle : je t’en prie et sache que je reste disponible pour tout.
Moi : merci
Je descendis et rentra chez moi, partir me doucher et ensuite appeler sam.
Lui : (heureux) Célina, ça va ? Je ne t’ai pas appelé car j’ai voulu te laisser dormir
Moi : (souriant en entendant sa douce voix) merci, tu es ou ?
Lui : au super marché, je te prends des lingettes ?
Moi : lingettes ?
Lui : du vania je veux dire
Moi : oh, ok d’accord, je dois raccrocher.
Click
****
Des minutes plus tard il vient, s’assit en face de moi et afficha un sourire
Lui : madame Célianthe Bamba
Moi : oui docteur
Lui : (souriant) félicitations, vous êtes enceinte
Moi : (mettant ma main sur ma poitrine) einh ?
Lui : (continuant) oui de 4mois
Moi : (me levant) pardon ?
Lui : oui vous avez ce que l’on appelle le déni de grossesse qui est le fait d’être enceinte sans en avoir conscience.
Moi : (troublée) c’est impossible M.
Lui : je vous assure que c’est possible, vous pouvez même avoir un second avis et faire un test, je mets ma main à couper que vous êtes enceinte.
Moi : (énerver) j’ai un cycle irrégulier et aussi j’ai été assez perturbé ces temps-ci mais je vis avec une femme déjà mère et enceinte et elle ne sait rien aussi ?
Lui : la particularité de ce phénomène c’est que la femme enceinte ne présente aucun signe de grossesse habituel, elle est toujours la même, n’a aucune nausée, pratiquement aucun ventre et aussi aucune prise de poids ni de masque. Cette absence de signe fait en sorte que l’entourage ne s’en rend pas compte. Même le conjoint n’en sait rien.
Mon cœur se mit à battre tout d’un coup. Je pensais à Sam.
Lui : cependant vous avez bien fait de venir faire ces analyses lorsque vous avez commencé à vous sentir mal ce qui veut dire que vous êtes dans le déni de grossesse partiel qui s’observe soit après le premier trimestre, via la perception des mouvements du fœtus par la mère lors d’un malaise, ou d’un constat de règles absentes assez longues. Ou le médecin lors d’une échographie pour douleurs abdominales. Concernant le second plan, eh bien la mère ne découvre son état que pendant l’accouchement.
Moi : c’est juste impossible je ne peux être enceinte, c’est impossible
Lui : c’est possible madame, et croyez-moi à partir d’aujourd’hui vous commencerez à sentir certains signes qui représentent qu’une vie est en vous. Derrière chaque déni de grossesse il y’a une histoire personnelle qui agit sur votre état psychique, et le psychisme nit la grossesse ce qui favorise la non présence de toutes les manifestations physiques de la grossesse.
Moi : (choquée) pourquoi moi ?
Lui : sachez que le déni de grossesse touche toutes les femmes madame, de tout âge, de tout milieu socio-économique, de tout niveau intellectuel, et même celles ayant déjà eu des enfants ou non.
Moi : (pleurant) je vais rentrée
Lui : je vous assure que c’est une grossesse normal, et que vous et l’enfant n’avez rien d’alarmant. Cependant vous devez venir de façon régulière à l’hôpital pour vous enquérir de l’évolution. Soyez rassurer madame je serai là pour vous. Tenez l’échographie (me la tendant)
Je sortis en laissant l’échographie dans sa main. Je partis à la pharmacie la plus proche.
J’arrivais à la maison toute fatiguée et dépassée par ma vie. Que m’arrivait-il ? Pourquoi Dieu me faisait-il vivre cela ? Que lui avais-je fais ? Tous les trois test de grossesse que j’avais fait dans des latrines de la pharmacie étaient positifs.
Sam : (se levant en me voyant) Celianthe, bon dieu ou étais tu ?
Moi : (refermant la porte) j’ai voulue marcher un peu désolé
Sam : Fallait m’avertir, j’ai eu peur. J’ai même voulue appeler Mona
Moi : (me jettent dans ces bras) je suis désolé Sam, vraiment désolé (pleurant) pardonne moi
Lui : (caressant mes cheveux) non, ne pleure pas pour cela
Moi : ces temps-ci je suis si bizarre, je te demande pardon
Lui : (relevant mon visage) Célina, ce n’est rien. (Essuyant mes larmes) Allez ne pleure pas sinon je me sentirai mal, je t’en prie ne pleure pas.
Moi : (voix tremblante) je veux que tu me pardonne
Lui : (m’embrassant) tu es toute pardonnée
Moi : (le serrant avec des larmes) merci Sam
SAMUEL
Moi : (criant) Anita ?
Elle : (venant) oui M.
Moi : annule tous mes rendez-vous je dois rentrer
Elle : vous allez mal patron ?
Moi : non
Elle : madame Célianthe alors ?
Moi : (souriant) oui Anita, a demain
Elle : souhaiter lui un prompt rétablissement de ma part
Je partis et monta dans ma voiture, je voulais aller restée avec Célianthe, ces temps-ci elle à l’air perdue dans ces pensées, pleure pour presque tout et communique à voix basse avec je ne sais qui. J’ignore ce qu’elle a, j’ignore même ce qui la tracasse, mais j’ai envie qu’elle le partage avec moi, je peux sans doute l’aider.
Je ne peux demander à Mona car je sais que si elle a un truc grave Mona sera la dernière personne à qui elle demandera conseil. Elle ne veut jamais inquiéter Mona surtout la sachant enceinte.
Ah ne parlant du loup, Mona même m’appelle.
Moi : Mona ?
Elle : (chaleureuse) salut Sam, dis-moi tu sais ce que ta chérie as ?
Moi : ces temps-ci, elle est assez fatiguée donc mets son portable sur silence pour dormir
Elle : ah ok, si ce n’est rien de grave c’est bon
Moi : t’inquiète, mais une fois avec elle, je t’appelle
Elle : d’accord merci bien, bonne journée bisous
Moi : à vous aussi.
J’espère vraiment qu’elle n’a rien de grave ma sweet Célina, je gare devant la porte et je vois Célianthe qui est en train de sortir.
Moi : (descendant) tu vas quelque part ?
Elle : (ahurie) oh Sam ? Que fais-tu là ?
Moi : (serein) je suis venue pour toi, tu vas quelque part, je te dépose ?
Elle : non, non. Je ne vais pas loin mais tu peux m’attendre ici
Moi : (ferme) non je te dépose
Elle : on va rentrer alors, je vais rester avec toi, tu as pris ta journée pour moi donc on reste ensemble
Nous rentrons et j’allais m’asseoir.
Elle : (souriant) tu veux un rafraîchissement ?
Moi : (la fixant) ou allais tu ?
Elle : pas très loin
Moi : et je ne peux y aller avec toi ?
Elle : (automatiquement) non ce n’est rien d’urgent
Moi : ok je vais me débarbouiller
CELIANTHE
Mon Dieu j’ai eu chaud, Sam qui vient à cette heure et qui me pose un tas de questions. Je voulais aller voir Yaya vu que je n’avais aucune nouvelle depuis trois jours, trois jours que j’ai su que j’étais enceinte de lui, trois jours que j’ai compris que j’avais un déni de grossesse, un cas rare qui touche 1 femme sur 10.
J’avais pensé à avorter mais le médecin me l’a déconseillé, en plus j’ai tant voulu un enfant. Mais est-ce que je voulais un enfant de Yaya actuellement ? Non, je ne pense pas, à cause de cette histoire je ne mange plus et ne dors plus. Je suis obligé de me jouer la malade pour que Sam ne se sente pas repoussé, avec tout ce qui se passe actuellement dans ma vie, je ne sais vraiment pas comment faire ? C’est comme si le destin s’acharnait, un bébé maintenant ? Après tout ceci ? Étant enceinte je couchais avec un autre homme…..si seulement cet enfant était de lui (une larme qui coule) peut-être qu’il m’aurait laissé tomber, mais au moins cela aurait été mieux que cette situation dans laquelle je suis.
Il arrive faut que je fasse semblant de dormir.
C’est la sonnerie de mon portable qui me réveilla, faut croire que le mensonge se réalise des fois. Je vais aller répondre un peu loin vu que Sam dort dans l’autre canapé.
Moi : (voix basse) oui Maï…..Depuis trois jours ton téléphone ne passait pas…..ok je ne vais pas trop bien, donc je ne pourrais venir….ok…..d’accord….merci, non je vais lui parler après. Merci.
Sam : (derrière moi) a qui tu parles ?
Moi : (raccrochant) à personne, (forçant un sourire) tu es réveillé ?
Sam : (me fixant) tu vas me dire ce qu’il y’a Célianthe ?
Moi : ne t’en fais pas
Sam : tu ne manges plus et vu comment tu bouges la nuit je suis sure aussi que tu ne dors pas bien, quelqu’un te menaces ? Une de mes ex te fait du chantage ?
Moi : non il n’y rien
Sam : (autoritaire) si il y’a un truc, et je veux le savoir maintenant
Moi : mais Sam…
Sam : (levant la voix) Célina tu vas me dire ce qu’il y’a ?
Moi : (prenant peur) la mère de Yaya est décédée
Sam : (ahurit) oh, désolé. Je comprends c’est pour cela que tu es comme ça.
Je lui expliquai un peu l’histoire qui s’était passée et ce que l’on m’avait dit.
Sam : wahoo, quelle histoire ! Célina, c’est pour cela que tu es comme ça. Je suis vraiment désolé, vraiment navré. Célina, ce qui lui arrive est vraiment pathétique et je comprends que tu sois ainsi pour cela, je comprends que tu veuilles être avec lui
Moi : (essuyant mes larmes) s’il n’y avait que cela Sam, si ce n’était que cela…. (Coulant des larmes) Sam je suis atteinte d’un déni de grossesse dont je ne peux me débarrasser, depuis 4mois je suis enceinte. (Pleurant)
Sam : (ouvrant grand ces yeux) Célina !!!!!!
Moi : (me détournant de sa face et pleurant) je ne sais plus que faire, si ce n’était que m’occuper de Yaya, j’aurais pu le faire et revenir ici mais (pleurant) il y’a cet innocent qui n’a rien demander et que je ne voulais pas présentement. Je ne peux aussi le tuer, le docteur le déconseille en plus j’ai tellement cherché un bébé que je …..
Sam : (se rapprochant de moi et mettant une main sur mon épaule) calme toi
Moi : (pleurant de plus belle) je n’arrive pas, ma vie toute entière est un grand fiasco…..(pleurant) je suis dépassée….
Sam : (doucement) donne-moi ta décision, je te promets que je te comprendrai et te soutiendrai, mais donne ma ta décision
Moi : (pleurant) Sam (quittant vers lui)
Sam : tu es ma Célina et je te comprendrai, donne-moi ta décision, ta décision finale.
Moi : Sam (éclatant en sanglots) ahhh Sam (pleurant et m’asseyant à même le sol) Ahhhh (pleurant)
Lui : Célina dis-moi ce que tu veux et pense être bien pour vous. Donne-moi ta décision finale !
Moi : (essuyant ma morve, mais mes larmes coulaient comme un robinet) il faut que j’y retourne pas pour lui (éclatant encore plus fort) AHHH, mais pour cet innocent. Sam je te jure (pleurant) je suis désolé, je suis désolé (m’en agenouillant) je ne savais pas si tu ne m’avais pas parlé de vania la fois dernière je continuerai à ne pas savoir (criant et pleurant) j’ai si mal de te faire mal mais je te jure que rien n’était prévu (pleurant) Sam, (pleurant) rien….(essuyant encore la morve) rien de tout ceci n’était dans mon programme (me cachant le visage et pleurant)
Sam : (calmement) ne pleure pas Célina, on ne pleure pas sur une grossesse ce n’est pas bon pour l’enfant, tu as raison de vouloir vivre en famille et en plus il n’y était pour rien dans toute cette histoire. Je te comprends.
Moi : (pleurant et hurlant) NON !!!! Méprise moi, haie moi (pleurant) Sam….sort moi (pleurant) sors moi toutes les saletés du monde car je le mérite. (Éclatant en sanglots, au fond de moi mon cœur brulait) je suis si désolé, Sam je te jure, je te demande pardon.
Il releva ma tête et prit mon visage entre ces mains, je fermais mes yeux et laissait toutes mes larmes couler, il s’approcha je crus qu’il allait m’embrasser mais il me fit une bise sur le front et il me serra contre lui et me dis à l’oreille :
Lui : (doux) je respecte ta décision finale
Je le serrai plus fort et pleurais.
Ce matin je me réveillai seule avec une migraine puis je partis vers la douche, je vis que toutes mes affaires avaient été mises dans une petite valise, il a dû partir de la maison tôt car il ne veut plus me voir. Je me douchai rapidement, pris la petite valise et descendit, je partis vers la porte.
Lui : (sortant de la cuisine) tu comptes partir sans me dire adieu Célina ?
Moi : (laissant tomber la valise) je croyais que tu étais partit ?
Lui : non, je voulais te dire au revoir et bonne chance et sache que cela est sans rancune.
Moi : (pleurant) Sam je te jure que cette décision je ne la prends pas pour lui, (pleurant) je te le jure
Lui : que t’ai je dis ? Une femme enceinte ne pleure pas….t’en fais pas tu ne m’as rien fait à part me montrer l’amour et le vrai. Bonn chance et (me serrant) je t’aime.
Moi : (le fixant) tu ?
Lui : (ouvrant la porte) bye Célina
Moi : (prenant ma valise et pleurant) bye Sam
C’est un cœur lourd et gros que je transportais dans mon corps, je pleurais même en marchant, je roulais ma valise jusqu’au parc et je m’assis pour repenser à tout ceci. Tout ce que j’ai vécu en 4 mois. Je n’ai rien demandé ni provoquer tout est venue seul sans même que je ne fasse grand-chose. Je passai toute la journée assisse à regarder les enfants jouer avec leurs parents. Et lorsque la nuit tomba je partis avec ma valise.
Richard : (m’ouvrant) Célianthe, tu vas bien ?
Moi : bonsoir Richard, je peux ?
Richard : oui entre, tu es venue avec ta valise et Sam ?
Elle : (sortant de la chambre) Céli, que fais-tu ici à cette heure ? En plus le temps est menaçant Sam t’a laisser venir seule ?
Moi : (timidement, je regardais son ventre et pensait à ma situation) bonsoir Mona
Elle : (souriant) tu as fait des histoires avec Sam ?
Moi : non, je suis partie de chez lui
Elle : il a de la visite ?
Moi :…..
Elle : t’en fait pas il viendra te chercher en attendant tu resteras avec nous. Tu as vu ta mine, c’est comme si il avait rompue avec toi (riant)
Moi : (doucement) c’est moi qui est rompue avec lui
Richard : il t’a fait quelque chose ?
Elle : tu l’as vue avec une autre femme ?
Moi : (yeux rouges) non, il est parfait. Je l’ai quitté car dès demain je retourne chez Yaya, je vais retourner dans mon foyer
Elle : (s’approchant) que dis-tu ?
Moi : (voix tremblante) je suis toujours mariée à lui et en plus beaucoup de choses se sont passés et c’est mon mari donc….
Paf, paf. Je sentis ces deux gifles sur mes joues.
Elle : (criant) comment as-tu pu ? Cet homme a changé pour toi ? (criant) Comment tu me parles d’un mari, d’un foyer, c’est idiot de Yaya ? (hurlant) TU ES FOLLE ET MECHANTE COMME MAMAN, TU AURAIS DU RESTEE ICI BROYER DU NOIR ET ATTENDRE QU’IL REVIENNE TE CHERCHER TON SOI-DISANT MARI.
Moi : (attrapant ma joue) Mona beaucoup de choses ont changés
Elle : (me poussant) sors d’ici mauvaise femmes, (hurlant) SORS
Lui : (l’attrapant) ma blanche
Elle : (le repoussant) ne me touche pas, ne me touche pas. Quand je pense qu’on lui disait de ne pas te faire mal, (froissant sa mine) pourtant c’est toi qui lui fais cela, un homme qui ne voulait que du sexe tu l’as rendu amoureux et prêt et tu l’abandonnes pour la bêtise de Yaya. (criant) Dégage de ma maison et va retrouver ton stupide mari.
Lui : Mona !
Elle : (ouvrant sa porte) lorsque ma propre mère à détruit ta famille, je l’ai raillée de ma vie. (Voix tremblante avec des larmes qui menaçaient de couléses) Dégage de chez moi Célianthe Bamba…..
Je sortis rapidement et une fois dehors j’éclatais en sanglots, comment lui dire que je n’avais rien prévu. Comment, Mona m’a même porter main aujourd’hui ? Je me mis à marcher en roulant ma valise et le vent aussi ne m’aidait pas.
Lui : (garant à mon niveau) monte Céli
Je montai et Richard roula, cette scène me rappela celle ou Yaya m’avait laissée partir sous la pluie. Il gara devant un hôtel et on y descendit, c’est dans le même silence qu’il régla la chambre et me dit.
Lui : prends cela, je lui parlerai et reviendrai te chercher
Moi : (voix tremblante) merci richard
C’est mieux qu’il ne me demande rien, car ou je suis ce ne sont que des pleurs qui sont dans ma gorge.