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Ecrit par Mabanabook

SON PARDON : page 25


YEDMILA


Cela fait maintenant trois jours que je suis à la MACA, et tout ici est triste noir et salubre. Je suis dans une prison avec 5 autres femmes qui rêvent jour et nuit de me faire la peau. Je vis constamment dans la peur. Je me demande bien quand je pourrai sortir d’ici. L’accueil que j’ai reçu ici, n’a pas du tout  été courtois, un groupe de filles, m’ont fait la peau, elles m’ont vraiment bastonnée sous les applaudissements des gardiennes, elle toutes sur moi. J’ai cru mourir, mais non je suis là et ces filles me regardent toujours aussi méchamment je suis sure qu’elles attendent que j’aille un peu mieux pour venir terminer ce qu’elles ont commencé. 


Je les évitais du mieux que je pouvais, mais je sentais tous leurs regards sur moi. J’attendis lorsqu’elles toutes eu fini leurs douche avant de partir prendre la mienne.  J’étais dans la douche faite uniquement de ciment, avec un seau pas tellement propre et une petite eau et pas très claire malheureusement.  J’entendis des voix venir, je continuais ma douche sans broncher, même si au fond, je ne sais trop pourquoi mon cœur se mit à battre. 


Fille 1 : (voix bizarre)  Tu as lu ça ? (parlant à une autre) la reine de toutes les plus grandes soirées est actuellement en prison pour avoir tué sa rivale Yasmina et son beau-père. 


Fille 2 : ah bon et qui à publier ça ? (se jouant l’ahurie) 


Fille 3 : (regardant le journal qu’elle tenait) le journal ‘’Affairage’’


Fille 4 : (venant vers moi et me montrant le journal) ça ne te dis pas quelque chose ça ? Tu ne la connaitrais pas par hasard, cette meurtrière?


Je voyais ma photo dans une belle robe de soirée et juste à côté une image de moi rentrant à la prison. J’ai eu mal, mais je gardais le silence. 


Fille 1 : (me bousculant)  ce n’est pas à toi que l’on parle ? 


Moi : arrête, je t’en prie pourquoi t’acharnes tu tant sur moi ? (essayant de passer)  


Fille 2 : (me poussant) parce que tu es une meurtrière 


Moi : (me justifiant)  mais je ne l’ai pas tués, laisser moi bon sang 


Fille 3 : (me giflant si fort que je tombai) la ferme tueuse de miss et de président, connaissais tu la gentillesse de cet homme que tu as abattu ? (fonçant vers moi) C’était l’un des plus généreux avec tous. Rien n’avoir avec ces putains de politiciens qui une fois élu s’en tape des autres, non, lui-il aimait et se battait pour tous. Quant à  la miss, je ne la connaissais pas personnellement mais d’après une source sûre c’était une bonne femme. (Me serrant le cou) et toi, fille de joie, prostitué de luxe, pétasse (me crachant dessus) tu les as tués. (Exprimant un dégout sur son visage)  


Fille1 : (attrapant mes pieds et demandant à une autre d’attraper mes mains, puis la troisième vient fermer mon visage avec une serviette, elle ferma tellement fort que j’étouffais) apporte de l’eau, fais vite. 


Elle versa l’eau sur moi et ça me passa par le nez, par la bouche, et je peinais à respirer, je souffrais, c’était pénible et elles se marraient. 


Fille 2 : ça c’est pour la miss (versant une grande quantité d’eau) 


Puis je sentis un autre seau d’eau passer mais cette fois-ci j’avais l’impression que l’eau était savonneuse. Je souffrais et voulais qu’elle me relâche 


Fille  4 : et ça pour le président (m’hurla t’elle) 


Puis elles me laissèrent et une me dis : ‘’A plus meurtrière’’. 


Je souffrais et commençais à respirer fortement, elles s’éloignaient sans se retourner, j’avais mal, mes yeux avaient rougis et ma respiration ne faisait que s’accélérer. Puis une fille vient de je ne sais où et m’aidais à me relever, elle me donna un calmant et me fis coucher dans ma cellule à même le sol, puis me dis : ‘’un conseil ces filles-là ne les provoquent pas, elles sont intouchables.’’ 


Je ne pensais même pas le faire, pas que l’envie m’en manque ou que j’ai trop peur d’elles, mais quand je pense à cet être innocent qui supporte déjà tant de choses et réussi à tenir le coup, je décide de ne pas plus mettre sa vie en danger. 


*****


1MOIS ET DEMI DE DETENTION


Sophie : (entrant et craint presqu’en me voyant) YEDMILA qu’est-ce qui s’est passé ? Ça continue encore ces actes-là ? 


Moi : (parlant difficilement) ce n’est rien, les filles s’en prennent à moi car selon elle, je suis une meurtrière


Elle : et elles pensent qu’elles sont mieux que toi ? (toute énervée) nous ne faisons que dénoncer cela, mais depuis ça ne cesse pas. Il faut que cela s’arrête. 


Moi : (voulant avoir une bonne nouvelle) hum, dis-moi tu as pu trouver quelque chose ? 


Elle : (baissant la tête)  hum, j’ai pu avoir accès à ton second téléphone chez toi et j’ai appelé les numéros importants. Mais tous refusent sous prétexte que tu les as jeté pour  Marc Tiacoh et d’autres affirment soutenir les familles des victimes car selon eux tu es coupable. Je suis désolé Yedmila, je continue à me battre


Moi : (ne voulant pas lui montrer ma peine) merci, mais tu fais déjà assez, vous en faites toutes même y compris Stevi.  C’est grâce à vous que j’ai pu avoir ma première visite. Et c’est gentil


Elle : nous ferons tout pour te trouver l’un des meilleurs avocats. (Essayant de me rassurer) 


Moi : merci, mais je crois que vous ne devrez pas gaspiller votre argent, nous allons mourir ici. (Touchant mon ventre) 


Elle : (se rapprochant) vous allez ? Avec qui ? Tu es enceinte ? 


Moi : (coulant une larme) je l’ai su le jour de mon arrestation en matinée. Je partais chez toi de le dire et j’ai reçus l’appel de mon beau-père, tu connais la suite 


Elle : (mettant sa main sur mon ventre) je ferais tout Yedmila pour que toi et le bébé sortiez d’ici. Tu sortiras même avant ton accouchement je te le promets. (Voix tremblante) il le sait ? 


Moi : non, je n’ai pas eu l’occasion de lui dire, on ne sait plus vu depuis la dernière fois. Il n’ait plus jamais venu ici. Et lorsque je demande à Stevi de lui dire de venir me voir, celui-ci me réponds qu’il ne le voit pas. Mais je sais que c’est pour ne pas me faire de la peine en me disant la vérité qui est que Tiacoh ne veut pas me voir, il pense que je les ai tués. 


Elle : peut-être que ça changera tout si tu lui dis, je verrai tout pour le convaincre de venir afin qu’il sache. 


Moi : (soupirant) j’ai tellement envie qu’il me croit, je ne les pas tués. 


Elle : nous te croyons nous autres, moi, Lydia qui n’arrête pas de pleurer, Steve, Sandra, ton père et Angie


Moi : Sandra ne me croit pas je le sens. 


Elle : moi je te crois et je ferai tout pour que tu sortes d’ici saine et sauve avec mon ou ma fiole (mettant ma main sur la mienne) 


Moi : merci beaucoup  (émue) 


Elle partit et je reçus la vissite de Steve après et aussi celle de Lydia et de Sandra qui ne cessa de me demander si j’étais sure de n’être pas impliquer dans cette histoire.  J’étais assise et attendais mon dernier visiteur 


Moi : (surprise) TIACOH 


Lui : bonsoir (regard froid) 


Moi : (souriant, car oui le voir me fait un grand bien. Je dois dire)   tu es venu me voir ? tu vas bien j’espère ? 


Lui : comme un orphelin 


Moi : je suis désolé  (allant vers lui) 


Lui : (me stoppant dans son geste) on les enterre demain, et je suis venue te dire au nom de l’amour que j’ai ressentie pour toi de plaider coupable, ça allégera ta peine, car à partir de demain ça sera officiel nous serons en guerre. (Regard ferme, yeux rouges) 


Moi : (l’implorant avec un geste des mains)  Marc, je te jure sur tout que je ne l’ai pas tués, je te le promets. Je ne l’ai est pas assassinés. Je ne peux le faire, c’était mon beau-père et je l’appréciai et lui aussi pourquoi l’aurais-je fait ? 


Lui : pour me faire mal, tu savais que je l’aimais plus que tout et tu voulais me détruire. Tu l’as fait pour me faire mal et tu as réussi car oui j’ai mal. 


Moi : mais pourquoi le faire je t’aime te tu es mon mari (coulant des larmes, et m’approchant de lui) Marc, crois-moi. Je ne les ai pas tués. Je suis ta femme et tu dois savoir que je ne suis pas une meurtrière, je t’aime. 


Lui : (se dégageant) tu n’aimes personne à part toi, je t’ai vraiment aimer je t’ai tout donné Yedmi, (fermant les yeux) mais toi tu as détruit ma vie en assassinant mon papa.


Moi : (essayant de le convaincre) tu me connais je ne peux pas tuer, toutes les preuves m’incriminent je le sais et je peux tout expliquer mais je ne l’ai pas tué. Crois-moi je t’en prie.  Assieds-toi et écoute-moi. 


Lui : on se reverra au tribunal (s’en allant) 


Moi : Marc je t’en prie, Marc 


Il partit et me laissa en pleurs. Il ne me croit pas, je ne sais même plus si il m’aime. Que vais-je faire ? (touchant mon ventre) Qu’allons-nous faire bon sang ? Ici presque tous veulent me tuer, j’ai vraiment peur pour nous. Et Marc, lui ne veut même plus me sentir…..


******


Garde : Yedmila vous avez de la visite (criant) 


Je la suivis et alla m’assoir en salle en espérant de tout cœur que ce soit Marc


Moi : (le voyant) que veux-tu ? 


Lui : Yedmi (avec une certaine douceur) 


Moi : (me levant)  quoi ? Tu es venue prendre ta revanche ?  Te moquer de moi ? Me dire que tu m’avais prévenue ? Me maudire ? Me verser toute ta rancœur ? Que veux-tu ? (le pointant du doigt) 


Lui : (avec un certain calme) tu es une fille qui croit que tout tournait autour d’elle,  et pour se convaincre de cela tu as même pris l’allure d’une insolente et sans scrupule. Tu es une audacieuse qui n’a peur de rien, une prostituée, une fille avec assez de péchés mais tu es tout sauf une meurtrière. (Avec une assurance que je n’avais trouvée en personne jusqu’à présent, à part Sophie)  Tu n’es pas une meurtrière je le sais. 


Moi : (fondant en larmes) je ne les ai pas tués, je te le promets 


Lui : (s’approchant de moi et prenant mon visage dans sa main pour essuyer mes larmes) je le sais, tu n’as pas à te justifier devant moi, je vais te faire sortir d’ici. Tu es innocente. 


Moi : (pleurant) je ne veux que ça sortir d’ici, j’ai peur constamment, on m’attaque on veut même ma mort, je suis innocente je te le promets. Tous disent que les preuves m’incriminent mais je suis innocente. 


Lui : (me prenant dans ces bras) Yedmi, je suis ton père, celui qui t’a donné la vie et je te crois. Tu n’as pas à te justifier, je sais que tu n’es pas un assassin. Ma fille n’est pas une meurtrière, et ceux qui ne te croient pas ne te connaissent pas vraiment. (Avec assurance) 


Moi : (fondant dans ces bras) je suis innocente, je le promets………


Lui : (me serrant et coulent une larme) je le sais ma fille, je le sais, chut je suis là avec toi. 


Je ne sais trop pourquoi, mais à cet instant je le laissais me consoler. Non, je vous promets, je ne le fais pas juste parce que je veux me servir de lui pour sortir. Mais quelque chose me poussait à aller vers lui, peut-être l’assurance qu’il avait, ou juste parce qu’il m’a dit la vérité que même Marc ne semble pas voir. Mais je me suis laisser guider par le son de sa voix qui croyez-moi, m’a apaiser ce jour-là. 


MARC


Je suis assis et je repense à tout cela. Mon arrivée ici, ma rencontre avec Yedmila, mon entêtement à la vouloir près de moi, malgré que tous m’avertissaient. 


Les paroles de maman pour toujours m’avertir contre elle, surtout cette parole qu’elle a dite à la mairie. Notre mariage et maintenant l’assassinat de mon père et de Yasmina. Je suis complètement perdue, ici à la maison ce ne sont que des histoires à n’en point finir.  Des disputes entre Mira et Louis qui trouvent que l’on doit approfondir les enquêtes et Mira qui pensent que Yedmila doit être condamné à mort. 


Elle : (hurlant) PAPA EST MORT, il est mort et tu veux que l’on libère son assassin ? (remuant sa tête)  sous quel prétexte ?  Ton intuition ?  (Faisant un faux rire) N’est-ce pas cette même intuition qui t’a fait donner ta bénédiction pour ce foutu mariage ? (me pointant du doigt) 


Lui : (haussant le ton)  Mira parle-moi autrement, nous tous cela nous affectent mais nous n’allons pas accuser une innocente à tort. 


Elle : une innocente ? Tu perds la tête ou quoi ? (le dépassant) 


Lui : (ferme) je suis ton grand-frère alors parles moi autrement 


Elle : vous avez perdu ce titre vous deux (nous lorgnant)  car c’est celà qui a engendré la mort de papa, (voix tremblante)  moi je vengerai sa mort,  si tu veux pense que je me trompe et défends la MEURTRIERE (craint) de ton père ou si l’autre veut (me pointant du doigt) qu’il continue à boire et ne plus se rappeler de rien, mais moi j’ai un procès qui commence demain et je compte tout faire pour que cette pétasse en paie le prix. (Autoritaire) 


Je me levais et je sortis, tout partait de travers dans cette maison, tout. Yedmila avait fini par réussir à détruire ma famille, elle avait réussi cela. Je partis dans le bar d’à côté et commanda un truc assez fort 


Elle : (prenant place vers moi) bonsoir marc, je suis vraiment navrée pour tout. 


Moi : salut, t’as pas à l’être demain tout sera régler 


J’avais mal de savoir Yedmila là-bas, pourquoi ? pourquoi l’a-t-elle fait ? En plus elle me ment. Je n’ai pas envie de parler, je préfère boire et ne pas me rappeler de cela, le procès je ne pense ni y assister ni y participer. Je l’aime trop et j’aurais mal de la voir là-bas sur le banc des coupables ou accusés. Je laisse donc son ami Sandra assise en face de moi  qui raconte, je ne sais quoi et je me lève de mon siège, pour aller m’assoir seul et mieux réfléchir. 


Je la dépassais et partit m’assoir devant la télé du bar je vis Emilie au journal télévisé avec le COMICI et aussi avec les autres miss, anciennes comme nouvelles et je demandais au gérant de mettre un peu de volume


Elle : (yeux rouges, au journal) je remercie le COMICI et toutes les personnalités pour ce geste à l’endroit de mon amie, et sœur. Sa famille est très attristée et abattue par cette perte. Je suis sure que de là où elle est, elle vous remercie (coulant des  larmes) je voudrais juste que les autorités de ce pays fassent leur travail et enferme la personne qui a mis fin aux jours de mon amie et d’une autorité de ce pays, car cette personne ne mérite pas la liberté (fondant en larmes) je…Yas…..Snif,snif…. Yasmina était pleine vie (on montra une photo de Yasmina qui souriait) elle ne méritait pas cela…. (Fondant en larmes et s’excusant). Même une personne de cruelle ne mérite pas de mourir ainsi (certains membres du COMICI la calmèrent vu ces pleures). A plus forte raison, Yasmina, qui n’a fait de mal à personne, à part (fermant les yeux) d’aimer la mauvaise personne. (Pleurant) 


Je n’en pouvais plus. Elle avait raison. Yasmina ne méritait aucunement la mort. Qu’avait-elle fait pour être assassinée. M’aimer ? Non, Yedmila doit payer, il faut qu’elle comprenne que nul n’a le droit de décider de qui vit ou pas sur cette terre, encore moins elle, et si cela se résume à fermer mon cœur pour qu’elle paye. Moi Marc Tiacoh, je le ferai.


 Il est temps que j’agisse comme l’homme que je suis et que j’ai laissé sombrer à cause de Yedmila, car la mort de deux innocents, c’est vraiment injuste. Je  pris ma voiture et retournais à la maison et partit dans la chambre de Mirabelle 


Moi : (entrant) je suis avec toi, on doit les venger, Yedmila va et doit payer pour ces pertes. 


Elle : (venant me faire une accolade)  tu as pris la bonne décision. Moi et l’avocat nous ferons le reste. 


EMILIE


Je n’arrive pas à croire que Yasmina soit partie pour de bon, elle nous à quitter. J’ai vraiment, vraiment mal. Elle était comme ma sœur, ces deux parents étant morts, ce ne sont qu’avec ces oncles et tantes que j’ai faites toutes les démarches pour l’enterrement. Louis aussi m’a aider, vraiment assez, ça ma surpris car lui-même est aussi en deuil. 


Quand je pense que c’est Yedmila qui est derrière tout cela, je ne comprends vraiment pas, pourquoi les tuer les deux ? Savaient-ils quelques chose de compromettant sur elle ? Je sais que Yasmina la  faisait suivre, mais qu’avait-elle découvert ? Elle a quitté cette maison toute heureuse car selon elle, elle avait un plan, quel plan ? Je ne sais pas et ne le saurais sûrement jamais.  


J’entends sonner je vais ouvrir la porte 


Moi : oh toi (surprise) 


Elle : (entrant) oui moi


Moi : assieds-toi 


Elle : merci tout d’abord je tenais à te dire condoléances et aussi t’informer que je ferai tout pour que Yedmila paye pour ces crimes, alors j’ai besoin de ton aide ? 


Moi : mon aide ? (ne la suivant pas) 


Elle : oui, je ne portais pas tellement Yasmina dans mon cœur,  mais je ferai tout pour venger sa mort ainsi que celle de mon père, car ils ne méritaient pas de mourir. 


Moi : ok, merci Mira 


Elle : (me souriant) je t’en prie, mais tu dois m’aider en travaillant avec moi et l’avocat pour nous informer de tout ce qui pourrait inculper cette pétasse, pour qu’elle puisse être condamné. 


Moi : d’accord, je le ferai 


Elle : (mettant sa main sur la mienne) merci beaucoup, t’en fais pas, ils auront la vengeance qu’ils méritent. (Avec assurance) 


TU AS AIMER ALORS NE TE GENE PAS DU TOUT AIME COMMENTE ET TAGUE DES AMIS AMOUREUX DE LECTURE COMME TOI……MERCI ET  BONNE SOIREE BISOUS !!!

Son Pardon