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Ecrit par Mabanabook
SON PARDON : page 24
LYDIA
Je n’arrive pas à comprendre tout ceci. Yedmila est enfermée depuis 2jours au poste, nous n’avons pas accès à ces affaires et en plus personne je dis bien personne ne veut s’en mêler. Je suis sure que ce n’est pas elle. Mais comment le prouver ?
Je fais tout depuis hier pour convaincre les gens de nous aider, mais personne ne veut se mêler de cette histoire sous prétexte que c’est une famille riche et puissante. Et que plusieurs personnes sont impliquées, que faire ? Laissez Yedmila là-bas, je savais que cette famille allait lui créer des ennuis, je le savais.
Moi : (décrochant toute tremblante) Sandra alors tu as pu convaincre ton ami magistrat ?
Elle : (voix triste) malheureusement non, tous me dise que cette histoire est vraiment énorme et difficile car les Tiacoh sont riches, influents et puissants.
Moi : (remuant la tête) non, personne ne veut aider Yedmila c’est injuste
Elle : dis-moi Lydia tu as pu lui parler ? Elle est vraiment innocente ?
Moi : (ne la comprenant pas) comment tu peux penser cela ? Bien sûr que oui, elle est innocente.
Elle : Lydia toutes les preuves sont contre elles, mon ami m’a dit que même l’arme du crime porte ces empreintes et qu’aussi les vigiles affirment l’avoir vu rentrer elle, et ensuite Yasmina.
Moi : (tremblant) elle est innocente, cherchons plutôt un moyen de la faire sortir, au lieu de l’enfoncer. (M’emportant)
J’ai raccroché. Je lançais mon verre d’alcool au mur. Non, je suis sure que Yedmila est innocente, c’est cette famille qui l’a mise dans tous ces ennuis.
SANDRA
Je ne dis pas cela pour énerver Lydia, mais tous ceux à qui nous avons demandé de l’aide ne veulent nous aider, sous prétexte que cette affaire ira plus loin que l’on ne le pense. Et qu’aussi les Tiacoh et les parents de la Miss, n’en resterons pas là.
Déjà partout en ville ca raconte que c’est Yedmila qui les a tués, et chacun invente un scénario dans sa tête. D’autres même affirment que les deux couchaient avec M.Tiacoh et que Yedmila par vengeance ou jalousie les à tuer lorsqu’elle à tout découvert. C’est fou tout cela.
Nous devenons peu à peu la risée de tous. Certains nous encouragent mais d’autres nous lancent des piques. Trop c’est trop, je vais aller voir Yedmila, il faut qu’elle me dise vraiment ce qui s’est passé ce jour-là, si je dois mouiller ma main pour elle autant que je sache toute la vérité.
*****
Moi : (entrant) Merci commissaire
Lui : vous avez 5 minutes pas plus (autoritaire)
Moi : merci.
Elle : (entrant) salut (difficilement)
Voyant des marques sur son visage et sa tenue pleine de sang
Moi : (m’approchant d’elle et prenant peur) Yedmi, c’est eux qui t’ont fait cela ?
Elle : oui, une inspectrice est venue me voir hier et voulait forcement que j’avoue. Et comme je n’ai pas fait ce qu’elle voulait elle m’a un peu secouée. (Parlant calmement)
Moi : non mais pour qui elle se prend. (Regardant son visage) Yedmila tu appelles ces traces là des secousses, elle a abimée ton beau visage et t’a laisser en sang. Où est le droit dans ce pays bon sang. (M’emportant)
Elle : non pour le sang, c’est ma même tenue d’avant-hier. C’est le sang de Yasmina et de mon beau-père qui est sur mes vêtements. Elle m’a juste un peu blessée là (me montrant sa blessure) vers mon œil, tu vois non ?
Moi : je suis désolé Yedmi (triste)
Elle : tu n’as pas de bonnes nouvelles apparemment. (Me regardant)
Moi : (air triste) nous avons tout fait, mais tous ne veulent lever le petit doigt. Ils disent que cette affaire est loin de ce que l’on pense et que c’est du lourd.
Elle : (un peu surprise) hum même mes contacts ?
Moi : on refuse de nous donner accès à ton portable. On dit qu’ils ont déjà déféré des effets dans un autre service pour examen. Et même si Yedmila, je ne pense pas que tes contacts puissent nous aider, car eux tous t’avaient déjà prévenue de ne plus rien faire pour toi si tu te marias. (Lui rappelant cette petite partie là)
Elle : (passant une main dans ces cheveux et soufflant) oui mais je suis en prison, alors ils peuvent revenir à de meilleurs sentiments.
Moi : (m’approchant d’elle) Yedmila, je suis ton amie alors s’il te plait dis-moi la vérité, nous savons tous que tu haïssais Yasmina alors tu es sure ?
Elle : Sandra je ne suis pas une meurtrière, je ne les ai pas tués.
STEVE
Je ne crois pas tout ceci. Yasmina est morte, M.Tiacoh aussi est mort et maintenant ma Boss est en prison et sur toutes les chaines de télévision, l’information passe comme quoi elle les a tué. Regarder même tous ces titres :
‘’IvoirMag’’ : YEDMILA MEUTRIERE ?’’, ‘’Le Quotidien’’ : la meurtrière sera déféré sous peu’’, ‘’Insolite’’ : elle tue sa rivale et son beau-père’’, ‘’Afairage’’ : jeune, belle, mannequin, femme d’affaire, entrepreneure, femme marié et maintenant meurtrière.’’
Non je n’y crois pas, même Affaitage un magazine, qui vivait juste par nous parle mal de Yedmila. Quelle est cette histoire, c’est comme-ci tout le monde entier était contre elle. Nos partenaires ne font que me demander des informations sinon ils seront obligés de rompre tout contrat avec nous et d’autres même l’ont déjà faits. J’ai essayé de lui parler, mais au poste hier c’était vraiment impossible, alors je vais essayer encore aujourd’hui et je ne partirai pas sans l’avoir vu. Il faut que je comprenne tout ceci, ensuite j’irai présenter mes condoléances à Tiacoh, il est un bon ami et il est en deuil.
SOPHIE
Tout va trop vite, rien ne bouge de notre côté, mais plus les heures passent et plus je crains pour Yedmila, personne, je dis bien personne ne veut l’aider. C’est comme-ci tous avaient peur des Tiacoh. Le père de mon enfant lui me dit que ce n’est pas juste une histoire facile, car un ancien chef d’état qui avait une bonne réputation est mort et en plus avec une Miss qui avaient aussi assez de fans, aussi la police a déjà trouver un suspect sur cette affaire et presque toutes les preuves l’incriminent alors forcement Yedmila sera juger et condamner pour ce crime et pour couronner le tout, il ne peut m’aider car M.Tiacoh, était un de ces meilleurs amis et conseillers qu’il a eu plusieurs fois l’occasion de rencontrer pendant des évènements.
Nous sommes donc foutus, Yedmila ira en prison ? Je n’ose même pas imaginer ? Pourquoi est-elle allée là-bas ? Je suis perdue. Je suis devant sa maison, celle qu’elle avait avec Tiacoh, et j’espère pouvoir le raisonner.
Moi : (entrant voyant la porte ouverte) bonsoir
Je trouve une jeune fille qui remballe les affaires et ordonne aux vigiles de les mettre dans un carton.
Elle : (me regardant à peine) qui êtes-vous ? Oh je reconnais ce visage vous êtes une des amies de cette peste, (froissant son visage) si vous êtes venues prendre ces affaires repasser, je prends celle de mon frère d’abord
Moi : je suis vraiment désole pour tout ce qui c’est passée. Je vous présente mes sincères condoléances. J’aimerais s’il vous plait voir Marc
Elle : il n’est pas là, (parlant avec haine et autorité) et dites bien à cette meurtrière qu’elle s’apprête alors là qu’elle s’apprête vraiment car toute la grande famille Tiacoh, lui fera la peau. Et je remuerai ciel et terre afin que tous je dis bien tous, les amis, connaissances….de mon père viennent nous aider pour faire payer à cette fille, cette meurtrière.
Moi : je suis vraiment désolé. Je vous promets que c’est un malentendu, elle ne l’a pas tué, elle ne les a pas tué
Elle : defender la comme vous voudrez, mais je suis sure d’une chose elle regrettera de m’avoir moi et mes frères rendus orphelins de père, et aussi que ma mère qui est devenue veuve. Elle regrettera d’avoir fait cela, nous lui ferons tellement payer cela que le nom Tiacoh la fera trembler. Maintenant j’ai du travail excusé moi. (Me montrant la porte)
Je la laissai là et je sortis de la maison. Hum ca ce n’est que la fille, j’imagine alors les autres. Oh non, nous sommes foutues. (Mettant une main sur ma tête) En plus des journalistes qui nous suivent de partout, (soufflant) c’est même difficile pour moi souvent de faire sortir mon fils, ils nous tombent dessus et nous posent assez de questions. Comment faire ?
Je n’ai même pas la force d’aller en prison pour la voir, que vais-je lui dire ? Que j’ai échoué et que personne, ne veut nous aider, et qu’aussi les Tiacoh sont bien décider à la faire payer. (Refusant cela) Non, je dois trouver une solution, je suis sûre que si c’était elle, elle l’aurait déjà trouvé. Si au moins j’avais pu voir Marc, peut-être que j’aurais pu le convaincre.
Moi : (décrochant mon téléphone) oui Angie, s’il te plait dis-moi que le vieux va bien ?
Elle : (affolé) pas tellement, nous sommes venues au poste comme toujours pour espérer voir Yedmila mais à notre grande surprise, un cargo de police est venue et selon eux, ils sont là pour elle, pour la déférer à la MACA. Steve, Sandra, papa et moi-même faisons tous pour les en dissuader, mais ils refusent. J’ai peur.
Moi : (tremblant) quoi ? Comment cela ? J’arrive (montant dans ma voiture)
MIRABELLE TIACOH
Je rentre à la maison toute énervée et aussi triste, papa, mon papa n’est plus de ce monde. Il est partit et par la pire des manières, il me l’a été arraché tout cela à cause de cette pétasse. Elle a tué mon père. C’est une meurtrière cette fille. Je suis allé récupérer les affaires de mon frère dans cette maison, je préfère qu’il reste vive avec nous, depuis cette histoire il ne fait que boire.
Il a vraiment aimé cette pétasse et elle, elle c’est vraiment bien jouer de lui. Maman elle reste inconsolable, la maison est bondée de monde, normal, papa était beaucoup altruiste et cela nous servira pour que cette fille finisse toute sa vie en prison. Je vais faire en sorte qu’elle souffre, de la même manière que nous souffrons tous ici. (Serrant mon visage en pensant à elle)
Moi : (touchant maman) maman je suis venue
Elle : (pleurant) hum, j’aimerais tant me réveiller de ce cauchemar, j’aimerais tant que l’on me dise que c’est un rêve. Masi non ton papa est partit oh, (pleurant) et il est partit pour toujours je suis découragée. Je suis si déçue et découragée. Qu’avons-nous fait à cette fille ?
Moi : (coulant des larmes) elle va le payer maman, elle va vraiment le payer
Louis : (raclant la gorge) je propose d’abord que nous enterrions dignement papa, et ensuite nous pourrons commencer à nous occuper de la vengeance.
Maman : (pleurant) oui nous devons l’enterrez, mais promettez-moi qu’après, il aura sa vengeance, son assassin doit croupir en prison, mon mari, mon ami, le papa de mes enfants. Eh Dieu, pourquoi as-tu permis à cette fille de faire cela ? (pleurant)
Un oncle ambassadeur : (la rassurant) rassure toi ma belle, nous avons tout le peuple avec nous. La suspecte même sera bientôt déféré à la MACA et ensuite on la jugera et elle sera condamner. Le président de la république m’a donné sa parole, la mort de mon cousin sera venger, crois-moi. (Certain)
Moi : (coulant une larme) merci mon oncle
Maman : eh Dieu, pourquoi mon mari ? que lui a-t-il fait ? Dites-moi ? (continuant à pleurer)
Louis : maman calme toi, ça va aller (essayant de la calmer)
Moi : oui calme toi maman (essuyant mes larmes)
Louis : je vais prévenir la famille de Yasmina que ça sera ainsi. (Prenant son portable)
Moi : ok
********
Moi : (décrochant) allo Carole ?
Elle : ma copine, je suis si désolé pour toi. Vraiment mes sincères condoléances soit forte
Moi : (retenant mes larmes) j’ai tellement mal, je souffre Carole. Mon père, celui-là même qui devait attraper ma main et la donner à mon mari le jour de mon mariage, mon papa d’amour est partit, sans même que je ne lui dise à quel point je l’aimais. (Laissant mes larmes couler)
Elle : je suis vraiment désolé ma copine (triste)
Moi : (essuyant mes larmes) dis-moi tu m’avais parlé d’une de tes cousines, qui était en tôle et qui ne voulait en sortir car elle faisait la loi là-bas ?
Elle : oui celle que ton père a voulu aider par grâce présidentielle là, elle est toujours là-bas et règne toujours
Moi : (lui demandant) peut-elle me rendre un service ?
Elle : je t’écoute
Moi : je veux qu’elle donne à cet pétase de meurtrière un cadeau de bienvenue, dont toute sa vie, elle s’en souviendra, dis-lui que son pris sera le mien (autoritaire)
Elle : ne t’en fait même pas, elle aura ce qu’elle mérite tout le temps qu’elle passera là-bas. Et ne t’inquiète pas pour le prix. Là-bas elles toutes aimaient bien ton père, à cause de sa générosité envers les autres, alors ça sera un plaisir pour elle te le faire gratuitement.
Moi : merci énormément (touchée)
Elle : ne me remercie pas ça me fais plaisir de t’aider.
Moi : c’est gentil
Je me couchais et fermais les yeux. Papa était vraiment partit, j’étais en voyage et je n’ai même pas eu la chance de le voir une dernière fois, pourquoi ? (pleurant) c’est trop dur, la douleur que je ressens je pense qu’elle passera si et seulement cette fille croupit en prison.
TU AS AIMER ALORS NE TE GENE PAS DU TOUT AIME COMMENTE ET TAGUE DES AMIS AMOUREUX DE LECTURE COMME TOI……MERCI ET BONNE SOIREE BISOUS !!!