
Page 25: *Déni!
Ecrit par Mabanabook
MA DECISION FINALE : Page 25
*Déni…
MONA
Mes mains tremblent, mon sang chauffe, je suis énervée. Comment ? Comment peut-elle faire du mal à cet homme innocent, comment peut-elle retourner avec cet idiot de Yaya ? Comment Célianthe peut agir comme une cône amoureuse, son mari ? Non mais elle se fout de qui ? Le pauvre Samuel, le pauvre Samuel.
Je tire le drap et m’asseye, qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce que j’ai loupé ? Ma sœur devient folle car une personne normale avec toutes ces facultés ne peut agir ainsi. Sam devenait sérieux, il envisageait même d’officialiser les choses mais selon son temps, pour ne pas la brusquer. Et voilà la surprise qu’elle lui fait.
Lui : (rentrant) Mona tu te rends compte que tu l’as mis dehors ?
Moi : s’il te plait richard, n’en rajoute pas. N’en rajoute pas !
Lui : on parle de ta sœur et quelque soit ce qui se passe elle reste ta famille et tu dois la soutenir
Moi : (le lorgnant) l’hypocrisie n’est pas pour moi, personne n’aime Célianthe plus que moi, mais je ne peux cautionner l’injustice, nous avons tous vus comment elle a changé cet homme et toi tu me parles de quoi ?
Lui : (me fixant) tu ne peux lui en vouloir, elle n’a jamais divorcé de Yaya, en plus c’est toi d’abord et après nous tous qui l’avons poussé dans les bras de cet homme, et aujourd’hui elle décide de se séparer de lui demandons lui la vraie cause et non la mettre dehors
Moi : (criant) parce qu’il existe un excuse ? Il existe une cause ? Tu crois qu’il existe une cause pour faire du mal à quelqu’un ? Tu me parles de divorce ? Je ne pouvais pas savoir que même en pensée elle voudra revenir avec cet homme, je ne le savais pas.
Lui : (calmement) calme-toi, calme-toi. Les histoires de cœurs ont ne comprends pas toujours
Moi : (hurlant) QUELLE HISTOIRE DE CŒUR ? LAQUELLE ? LAQUELLE ? (prenant mes coussins) bonne nuit
Lui : (me touchant) ma blanche
Moi : (le repoussant) ne me touche pas, ne me touches surtout pas. Tu la défends et protège Yaya ? Pourtant cet homme était devenu comme un ami, un membre de la famille même et toi tu sors tout ceci aujourd’hui ? Continue de les défendre, continue
Lui : non je veux dire …
Moi : (le coupant) je n’aime pas l’hypocrisie et la défense, juste par affinité
Lui : (froissant son visage) que veux-tu dire ? Que je suis hypocrite ?
Moi : prouve moi donc le contraire….tu es là à te tenir devant moi et défendre ce salaud de Yaya ainsi que Célianthe juste parce que quoi ? (énervé) Tu connais Yaya avant Sam
Lui : ne dis pas cela, je ne fais pas cela, j’essaye juste de ne pas m’immiscer dans les relations amoureuses
Moi : tu l’as déjà fait lorsque tu m’as aider à la chercher sous la pluie à minuit et lorsque tu as m’as confier que Sam t’a remercier pour l’accord que tu as permis en laissant Céli dormir chez lui sans légalisation. (Levant les yeux) Tu es donc déjà immiscer dans cette relation car elle tout c’est passée sous nos yeux.
Lui : ok, on va se calmer ce n’est pas bon pour le bébé
Moi : (criant) le bébé est bien portant, c’est Céli qui m’a mise hors de moi
Lui : calme-toi
Moi : non ne me dis pas cela, je vais dormir au salon
Lui : (regard suppliant) je t’en prie
Moi : bonne nuit
Lui : bon viens dodo ici et j’irai dodo chez la petite
Moi : (ferme) non !
Lui : bon j’irai au salon donc
Moi : je ne veux pas, c’est encore ma maison et je suis libre de dormir ou je veux.
Lui : mais Mona….
Je le laissai planter là au salon et je partais directement au salon m’étendre sur le canapé. J’avais besoin d’être seule, tout m’étouffais. J’étouffais vraiment.
Moi : (le regardant s’asseoir) que fais-tu ?
Lui : je vais aussi dormir aussi
Moi : je veux être seule
Lui : et moi je ne veux pas que tu dormes ici
Moi : (retournant en chambre) Bonne nuit !
Lui : je t’aime aussi mon bébé
*****
Assisse au salon je lis un livre sur la maternité mais n’arrive pas à me concentrer, cette histoire tourne toujours, ce matin même le petit déjeuner copieux que j’ai fait ne m’as pas aidé à oublier cela.
Moi : (tardant avant de répondre) Sam, je suis vraiment désolé
Lui : (voix bizarre) allô Mona tu vas bien avec le bébé ? Je vais bien
Moi : Sam, vraiment excuse là
Lui : (calmement) elle a pris la décision qui pourrait les arranger, je la comprends
Moi : non aucune explication ne justifie cela
Lui : elle ne doit plus penser à elle seule
Moi : ne me parle pas de cet idiot de Yaya, je sais que tu l’aimes et caches tes sentiments pour elle mais je t’en prie ne défends pas cet idiot
Lui : je l’aime plus que tout et je ne lui est pas exprimer cela assez souvent pour ne pas la brusquer mais Mona respectons sa décision. Ca me passera surement.
Moi : (touchée) c’est à elle que cette stupide idée passera
Lui : Mona pense au bébé je t’en prie et ne la brusque pas. Je voulais savoir si elle était bien rentrée
Moi : bébé ?
Lui : oui par rapport à sa grossesse, ne lui dis pas que j’ai appelé s’il te plait. Prends bien soin d’elle.
Click !
J’appelai automatiquement Richard.
Lui : ma blanche ça va ?
Moi : ou est-elle ?
Lui : tu ne lui feras pas d’histoires ?
Moi : dis-moi ou elle est je t’en prie
Je montai dans mon véhicule et partit rapidement vers l’hôtel ou elle logeait.
Moi : (la regardant) comment est-ce possible ?
Elle : (assisse dans le hall de l’hôtel) Mona ?
Moi : (m’approchant) de combien ?
Elle : (coulant des larmes) de 4 mois
Moi : (ahurie) comment ?
Elle : j’ai un déni Mona…un déni de grossesse….je ne l’ai su qu’avant-hier et ce déni m’a fait quitter Sam, (éclatant en sanglots) cet enfant est de Yaya, ce bébé est de Yaya. (Pleurant) pourtant avec Sam ça allait, il était bien, parfait même mais ce déni, c’était comme si Dieu avait préparé tout ceci
Moi : (la prenant dans mes bras) Félicitations !
Elle : (pleurant) tant de trucs se sont passés Mona, tant
Elle me mit à me raconter tout ce qui s’était passé depuis notre dernière sortie.
Moi : (dépassée) et pourquoi me l’avoir caché ?
Elle : comment te répondre quand moi-même je ne sais plus où j’en suis.
Moi : mais tu as quitté Sam ?
Elle : (pleurant) que veux-tu que je fasse ? Que je continue à coucher avec lui sachant que j’attends l’enfant d’un autre ? Mona, en plus Yaya est souffrant
Moi : et alors ? Ce n’est pas toi qui l’a rendue souffrant
Elle : sa mère est morte
Moi : au moins une sorcière de moins sur terre
Elle : Mona (pleurant) tout n’est pas aussi simple (pleurant) avec Sam, Sam il m’a aidé et vraiment aider et il compte assez pour moi et Yaya ne m’avais jamais fait de mal avant qu’il ne soit marabouté des 2 cotés donc que faire ? Et je viens d’apprendre que j’attends un bébé de lui
Moi : Sam peut élever cet enfant
Elle : (remuant sa tête) son père vit, pour un enfant je suis prête à tout. Je ne veux pas que mon enfant est à subir ce que j’ai subi, un enfant n’est vraiment à l’aise qu’avec ces vrais parents
Moi : (la fixant) oui mais pas forcément engager
Elle : (petite voix) Mona, ce n’est pas facile mais je dois retourner près de lui.
Moi : (me levant) rentrons à la maison, on continuera là-bas
Elle : (se levant aussi) merci Mona
SAMUEL
Enfermé dans la chambre depuis son départ, c’est comme si ma vie s’était arrêter. Je n’ai fait que contacter sa sœur hier pour savoir si elle était bien rentrée. Je ne peux lui en vouloir, j’ai toujours été avec elle en la sachant marier, même si intérieurement je croyais qu’elle divorcerait. Quel con je suis !
Elle porte en elle une vie et elle à raison de vouloir vivre avec sa famille. Elle a raison. Tout dans cette maison et dans cette pièce me rappelle Célianthe, je me rappelle de ces draps sur lesquels elle dormait, son rire qui étouffait cette maison. J’avais mal, mal qu’elle soit partie, mal qu’elle soit enceinte d’un autre mais encore plus mal que je me sois trop attaché. Je me suis trop attachée et je connais la règle.
Avec elle je ne pensais pas que j’aurais besoin de cette règle. Je referme le drap tout entier sur moi et ferme les yeux, la douleur est toujours présente. Est-ce cela qu’on appelle chagrin ?
Je n’ai envie de voir personne, ni même de parler, j’ai envie d’une chose qu’elle me revienne, mais comment ? Elle a fait son choix, pris sa décision, sa décision finale et je dois respecter cela.
Ce que je ressens actuellement dans mon cœur est inexplicable, je souffre qu’elle soit partie, je souffre qu’elle soit enceinte d’un autre même si c’est de son mari, moi qui voulait prendre mon temps sans la brusquer, eh bien, c’est moi qui ai été brusquer au final car cette nouvelle a été brusque pour moi.
CELIANTHE
Moi : (respirant un grand coup) tu ne descends pas ?
Elle : tu es sur de toi Célianthe ?
Moi : Mona, je suis enceinte et il est souffrant et sans plus vraiment personne. Je ne le fais pas de gaieté de cœur mais avant tout cela il n’était pas ainsi et tu le sais
Elle : (me fixant) oui mais de là à retourner dans un lieu où on t’a presque tuée Célianthe
Moi : (baissant les yeux) Mona…
Elle : (descendant) ok
On rentra et je vis les sœurs de Yaya, ainsi que Maï. Elles nous saluèrent chaleureusement et nous donna place. Elles s’excusèrent encore auprès de moi mais aussi de Mona qui ne leur souriait même pas et leur présentait des condoléances à peine audible.
Aicha : merci de l’avoir ramener et encore une fois désolé pour toi. Yaya n’était plus lui-même mais aussi il est assez souffrant et la présence de Céli l’aide à mieux se sentir.
Mona : (acquiesçant) en tout cas, maladie ou pas je veux que vous sachiez que je ne veux que rien arrive à ma sœur, rien du tout.
Elle : nous le promettons
Mona : vous avez intérêt car…..
Yaya : Céli (applaudissant) ma chérie tu es revenue. (La regardant) ah Mona bonne arrivée de voyage, pardonne moi pour avoir laissé ma mère chasser ma femme. Pardon (voulant s’agenouiller)
Elle : (ahurie) c’est aussi grave que ça ? De quel voyage il parle ?
Moi : hum, je lui ai dit que nous étions loin d’ici. Et que je partais prendre mes affaires et te prévenir.
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