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Ecrit par Mabanabook
SON PARDON : page 27
YEDMILA
La prison est un endroit que je ne peux souhaiter à personne même à mon pire ennemi. Ici, tous m’en veulent en commençant par les gardiennes pour finir avec les filles prisonnières comme moi. Hier j’ai été envoyé au trou pour selon eux avoir manqué de respect à une gardienne. C’est pourtant faux elle me narguait ave des histoires comme quoi, tous les journalistes et bloggeurs ne parlait que de moi avec des titres comme : « la descente aux enfers de cellle qui se croyait tout permis », je ne voulais pas entendre tout cela donc je bougeais mes oreilles, mais elle vu cela comme un manque de respect et donc après m’avoir administré des coups elle m’enferma au trou.
Dans un endroit sombre et isolé. J’avais peur pas pour moi mais pour l’innocence qui vivait en moi. Personne ne me croyait à part Angie, M. mon géniteur et Sophie. Ce sont eux qui étaient toujours présents, sans oublier Lydia qui elle, ne me venait pas car elle disait ne pas supporter me voir ainsi mais m’aidait à distance.
Mon mari me haïssait, j’ai préféré ne pas lui annoncer pour la grossesse d’abord pour ne pas qu’il croit que je veux me racheter avec cela. Je suis innocente et tout m’inculpe oui, mais je suis innocente. Je ne les ai pas tué, je les ai trouvés morts tous les deux. En plus je ne sais pas de quoi les gardes parlent car je n’ai trouvé personne à la seconde résidence de Mon feu beau-père, mais eux affirment m’avoir vu.
J’ai perdu mes relations, le jour même où j’ai dit oui à Tiacoh. Personne ne veut m’aider, sous prétexte que je les ai trahi ou encore que c’est un trop haut niveau. Et celui qui était censé me protéger me hait, maintenant. En plus, mes affaires, j’ai presque tout perdu. La société civile a apparemment pillé mes magasins, la justice a saisi tous mes biens pour une enquête, j’ai tout perdu. Tout ce pour quoi j’ai vécu cette ignoble vie est partie. Il ne me reste que la résidence et aussi ma maison ou j’avais laissé Hélène et sa fille y vivre.
Je mérite tout cela ? (mes larmes coulèrent) même pendant mes interrogatoires les inspecteurs me brutalisent et on me dit que si je ne plaide pas coupable, ma sentence sera la prison à vie. Mais je n’ai rien fait. Le procès avait été interrompu car je n’avais plus d’avocat. Mais j’ai entendu dire qu’il reprenait demain, cela veut-il dire que la cour m’a elle-même donner un avocat ?
******
Moi : (entrant et le voyant) tu viens ici presque chaque jour, tu n’es pas fatigué ?
Lui : (se levant) ma fille que t’ont-ils fait au visage (voyant des cicatrices)
Moi : (refusant qu’il me touche) je vais bien, ce n’est rien. Dis-moi pourquoi fais-tu tout ceci ? Tu devrais te réjouir pour moi.
Lui : je ne peux pas tu es ma fille et te voir ici m’affecte
Moi : je t’en prie, je t’ai toujours renié. De quoi parles-tu donc ? Je mérite tout ce qui m’arrive, c’est ton Dieu qui me punit sans doute (le dépassant)
Lui : tu ne mérites rien, je te crois depuis toujours tu es innocente et je le sais. Yedmila, si tu penses qu’un parent devrait se réjouir à la vue de la souffrance de son enfant dont il connait l’innocence tu te trompes. Quand tu seras mère un jour tu comprendras, un enfant peut en vouloir à ses parents mais un parent ne peut rester fâcher contre son sang, ni sa chair encore moins lorsque celui-ci est dans de pareilles circonstances. Tu es ma fille et je t’aime d’un amour infini. (Me souriant)
Moi : (fondant en larmes) pourquoi alors ?
Lui : Dieu nous mets parfois à l’épreuve pour diverses raisons mais crois-moi, je suis sure qu’il te sortira d’ici car tu es innocente (venant vers moi)
Moi : non, pas cela. (Le repoussant) pourquoi tu m’as brisé et anéantie ? Tu étais ma raison de vivre, (le regardant avec des larmes) petite je ne jurais que par toi et tu nous (pleurant) tu as nous a humilier nous laissant dans la peine, ils sont morts et tu ne les a pas tué directement (fermant les yeux) mais tu es responsable. Je t’ai vraiment aimé et tu as fait que cet amour sait transformer en une haine immesurable, je n’arrivais pas à te regarder comme cet homme qui était pour moi, le meilleur des pères. Tu as tout détruit, tout gâcher (une larme coulant de mon œil, passant par mon nez et descendant jusqu’à mon menton pour se laisser descendre sur la table) je veux savoir pourquoi ? (le fixant avec des larmes) On t’aimait, on aurait tout abandonné pour toi, mais comme des indigènes tu nous as mis à la porte de ta maison (le pointant du doigt), de ta vie (fermant les yeux) et de ton monde. P-O-U-R-Q-U-O-I ?
Lui : (s’abaissant) je suis désolé ma fille, je suis vraiment navré. Je t’ai détruit et j’ai détruit leurs vies. Et rien je dis bien rien, n’excuse cela. J’ai pas eu les couilles de m’excuser avec eux, mais je me battrai pour obtenir toi ton pardon, Yedmila je suis vraiment désolé.
Moi : (pleurant) tout ce que j’ai fait tout ce que je suis devenue c’était juste pour que tu ressentes la douleur que nous avons pu ressentir. Le mal que j’avais lorsque je devais aller retirer mes bulletins sans un papa à mes côtés, la peine que je ressentais lorsque maman souffrait pour me scolariser et me mettais au dos avec ces maigres moyens pour m’accompagner à l’hôpital. Pendant que (fermant les yeux) pendant que mon père, lui avait tout et ne se rappelais même pas que nous existions.
Lui : (coulant des larmes) je suis si désolé
Moi : j’ai passé tourte mon enfance à attendre que tu viennes pour t’excuser, (continuant à pleurer) que tu viennes me voir et me dire que tu m’aimais, je te…..Snif, snif, je te jure que ça aurait suffi nous t’aurions pardonné. (Pleurant avec une voix tremblante) et si eux te refusait moi (me touchant ça m’aurait suffi). Même si tu n’aimais plus ma mère, nous n’y étions pour rien dans cette histoire. (Pleurant) toute mon enfance à t’attendre, tu n’es jamais venu
Lui : (tournant la tête) je suis désolé….
Moi : (me levant et allant vers lui en larmes) même à leurs morts tu n’es pas venue
Lui : pardonne-moi (voulant essuyer mes larmes)
Moi : (le repoussant en tapant dans sa poitrine vu qu’il voulait me bloquer) non, dis-moi la vérité. Tu nous haïssais, tu avais honte de nous de moi ? Dis-moi ? Je veux savoir ? POURQUOI ? POURQUOI ? (le frappant en pleurant) Dis-moi ? JE VEUX SAVOIR ?
Lui : (essayant de me retenir) Yedmila je suis désolé
Moi : (le frappant encore plus fort) pas d’excuses, juste des réponses. Je veux juste savoir le pourquoi ? (le regardant avec des larmes qui pouvaient mouiller tous mes vêtements de prisonnière)
Lui : (craint presque) elle m’avait marabouté, ma famille m’avait marabouté. Lorsque je l’ai su, et que je les est confrontée, ils m’ont confier que ma femme et vous étaient un obstacle pour en finir avec ma vie, donc ils devaient vous éloigner et me faire vous oublier. C’est dans un moment de prière lorsque j’ai tout perdu que j’ai appris cela et depuis je ne marche qu’avec Dieu. Je ne voulais pas te le dire, car si j’avais fait de meilleurs choix comme Jésus tout cela ne serait arrivé, aujourd’hui j’ai perdu la seule femme qui ne jurait que par moi, mon seul garçon, je ne veux pas aussi perdre ma seule fille. (Coulant des larmes) Ma famille m’avait marabouté, je suis vraiment désolé Yedmila. Je sais que tu faisais tout ceci pour que je te remarque et t’arrêtes lorsque tu as commencé cette vie, mais je n’arrivais pas, mes mains étaient liés et ma bouche comme cousue. Au moment où j’ai fait ma repentance et obtenue la miséricorde de Dieu, tu n’avais plus besoin de moi, car tu t’étais dit que je t’avais tourné dos et abandonner, tu as pris gout au pouvoir que t’offrais cette vie et je ne représentais plus rien
Moi : (coulant des larmes et arrêtant de le taper, je me mis à genoux et abaissa ma tête, je coulais des larmes) pardonne moi (fermant les yeux et pleurant) je suis désolé papa, je croyais que tu ne m’aimais plus, et que tu voulais obtenir mon pardon juste parce que tu avais une sale maladie. Je ne savais pas (pleurant) j’ignorais que ce n’étais pas toi, je t’avais tellement attendu en vain, que j’ai commencé à te haïr, pourtant tu étais une victime comme moi, maman et Lionel. J’ai gâché (pleurant) ma vie pour rien en fait. Car ce n’était pas de ta faute, je suis désolé papa. (Pleurant)
Lui : (s’abaissant aussitôt et me soulevant) tu m’as appelé papa, (souriant avec des larmes aux yeux) tu m’as appelé papa ?
Moi : (coulant des larmes) oui, je l’ai fait. Tu es mon père (me jetant dans ces bras)
Il me serra et nous restions ainsi plusieurs minutes. A ce moment j’oubliais que j’étais en prison et je me sentais libre, en paix, en sécurité et en joie. Je le serai comme si je ne voulais plus jamais le laisser. Et lui aussi me serrait. Puis il me dit
Lui : (essuyant mes larmes) jamais, jamais plus je ne t’abandonnerai. Je resterai là à tes côtés pour toujours.
Moi : (prenant sa main et la mettant sur mon ventre) et nous ne te laisserons pas partir, nous avons besoin de toi à nos côtés (souriant avec des larmes sur mes joues)
Lui : (surpris) oh, tu es…. (J’acquiesçai en souriant et lui essuyant ces larmes) Seigneur je suis heureux
Moi : (pleurant) moi aussi, même si j’ai peur et je ne voulais pas dans ces circonstances
Lui : (essuyant ces larmes) t’en fais pas tout ira bien, je t’ai trouvé une avocate qui m’a été recommander par un très bon ami, elle te défendra demain (souriant)
Moi : (ahurie) mais comment as-tu fait ?
Lui : (me soulevant le menton) ce qui compte pour moi actuellement c’est ta libération et que tu accueilles ce petit ange dans de bonnes conditions. Le reste laisse-moi gérer (touchant encore mon ventre)
Moi : merci papa
Lui : j’ai demandé à ta servante de venir vivre chez moi avec sa fille, vu que les gens rodent trop autour de ta maison, ce n’est pas prudent
Moi : merci beaucoup, et Sophie elle se remet de tout ça ?
Lui : oui, c’est une bonne amie. Crois-moi.
Moi : je sais (souriant)
Lui : (tout content) alors raconte-moi tout. Il te donne déjà tes tapes ? Tu le sens ? Comment tu te sens dans cet état ? Tu as des envies particulières ? Je veux tout savoir….
Gardienne : c’est la fin des visites
J’ai eu mal au cœur, je voulais rester avec lui encore un peu. Je crois qu’il a compris car il m’a serré fort contre lui et m’a fait une bise sur le front puis m’a dit :
Lui : t’en fais pas je reviendrai. Je t’aime
Je souris et le serrai aussi, j’avais même du mal à lâcher sa main. Sa me rappela que je le faisais lorsque j’étais encore petite. C’est fou comme je me sentais bien. J’oubliais même que j’étais encore en prison.
MARC
Moi : (regardant l’avocat surpris) non, je ne savais pas qu’elle était enceinte et je ne suis pas le père car nous ne couchions plus ensemble depuis longtemps
Mira : (reprenant avec un ton bizarre) on va dire que tu couchais avec elle et que l’enfant était belle et bien de toi. Et que tu devais laisser l’autre pour elle, c’est donc ce qui a pousser l’autre à agir
Moi : mais c’est faux cela
Mira : (s’emportant) ce qui est faux c’est que cette fille est innocente. Et en plus je suis sure que c’est ce que papa a voulu lui expliquer avec Yasmina à ces côtes et elle les a tués
Je fermais les yeux lorsqu’elle prononçait cela. Oui ça me faisait toujours mal de savoir que Yedmila avait fait cela
Mira : tu dois le dire, c’est notre chance et tu le dois (me tapant)
Moi : mais pourquoi mentir ? Je serais vu comme un infidèle
Mira : (s’énervant) infidèle à qui une meurtrière ? Tu te préoccupes encore de ce que cette pétase peut penser. Elle a tué des gens innocents par ta faute, oui car c’est toi qui l’a emmené ici.
Louis : (se levant) Mira tu vas arrêter oui, tu veux qu’elle paie oui, mais joue franc jeu
Mira : toi tu parles. Depuis le décès de papa, tu n’as fait que te taire et te refugier dans l’alcool. Nous devons saisir notre chance et venger papa, et aussi Yasmina. Car même si elle a menti je suis sure que c’était une stratégie pour avoir Marc, donc qu’il en profite. (Avec assurance)
Louis : en mentant sous serment
Mira : faudrait pas que tu viennes nous faire la morale, pendant que toi-même tu refuses de témoigner
Louis : sommes-nous seulement sures que c’est elle ?
Mira : tu veux quel genre de preuves encore ? (énervée)
Louis : des preuves qui l’incriminent vraiment
Mira : elle était sur les lieux du crime, les gardes l’ont laissés passer, avant Yasmina. Il y’a ces empreintes sur l’arme, et en plus de cela Yasmina était enceinte et je suis sure que c’est de là que tout est partie
Louis : que des hypothèses
Miar : eh bien on verra avec, cette fille a détruit la famille. Et je compte lui faire payer par tous les moyens, Marc pense à papa il t’a toujours soutenu contre tout et tous. Même pour le foot, il a été le premier à croire en toi, même maman ne voulais pas, mais il l’a convaincue. Et Yasmina aussi tordue qu’elle était méritait-elle la mort pour toi ? Non, je ne pense pas.
L’avocat : votre sœur a raison, au procès toutes les armes sont utiles. Demain vous, Mira et l’autre fille là témoignerez et on la fera encore plus coulez
Moi : (difficilement) ok d’accord
Mira : j’ai pu avoir la fille que l’on recherchait depuis peu, on peut la faire témoigner aussi ?
L’avocat : c’est une possibilité envisageable
Mira : ok et sa nouvelle avocate ?
L’avocat : (souriant) j’en fais mon affaire, elle a de petits vilains secrets dans son placard, comme par exemple l’adultère. Elle trompe son mari avec son coursier, ce sera un autre moyen pour qu’elle abandonne
Moi : mais qui la défendra ? (un peu inquiet)
Mira : la justice lui imposera un, et elle perdra. Et donc ce sera la prison à vie (souriant)
L’avocat : mais si elle plaide coupable, ils peuvent réduire sa peine
Mira : pourvue qu’elle ne le fasse pas
Louis : (se levant) franchement Mira
**********
Lui : M.Tiacoh connaissez-vous la défunte Yasmina Beugré ?
Moi : oui
Lui : depuis longtemps
Moi ; oui, c’était mon Ex
Lui : et l’avez-vous fréquentez depuis votre mariage ?
Moi : oui, plusieurs fois
Je sentis le regard de Yedmila.
Lui : pour juste discutez entre Ex ?
Moi : non, nous avions aussi des relations sexuelles (mentant)
Lui : pourquoi ?
Moi : faut dire que ma fe….Yedmila n’était pas comme je le pensais
Lui : comment ?
Lui : elle était imbue de sa personne parfois, autoritaire, irrespectueuse et me trompait, c’était son ancien métier
Lui : son ancien métier ?
Moi : oui, elle était une prostituée avant moi (évitant son regard)
Lui : ok, dites-moi saviez-vous que Yasmina était enceinte ? (Je pouvais lire la surprise dans les yeux de Yedmila)
Moi : non, mais elle m’avait dit que lorsqu’elle serait mieux située elle m’annoncerait une bonne nouvelle. (Mentant encore) vu qu’elle savait que je voulais un enfant. Mais je ne savais pas que c’était cela.
Lui : pensez-vous M. que la femme que vous avez épousé et avec qui vous avez vécu pendant près d’un an aurait pu tuer Yasmina ?
Moi : (la regardant) oui je le pense
Lui : et croyez-vous qu’elle aurait pu tuer votre père ?
Moi : (fermant les yeux) elle le peut
Lui : merci beaucoup M., votre honneur je voudrais maintenant appelez à la barre Mlle Mirabelle Tiacoh.
Je quittais la barre, le cœur lourd. J’avais menti et affirmer des choses dont je doute un peu. Mais des innocents sont morts et toutes les preuves l’incriminent, je les vu baisser la tête, son visage était pleins de cicatrices, je suis sure que même en prison elle veut dominer.
Ce qui m’a paru bizarre c’était le fait qu’à chaque instant elle regardait son papa, comme-ci elle cherchait le réconfort dans ces yeux et celui-ci ne faisait que lui sourire, je croyais qu’elle le haïssait ou bien elle le manipule juste vu qu’actuellement, elle est seule.
Mirabelle, était très sereine dans son interrogatoire, ces propos ne ferai que plus enfoncez Yedmila, elle disait tout je dis bien tout ce qui se passait entre elle et Yedmila, sans oublier de répéter certaines menaces que Yedmila lui a dites.
Lui : Mlle Mirabelle merci beaucoup, je voudrais appeler à la barre Mlle Sandra Ouraga.
Quoi ? J’étais dépassée et apparemment le camp de Yedmila aussi. Sandra passa et jura sur la bible puis prit place :
Lui : bonjour Mlle
Elle : bonjour Mr
Lui : connaissez-vous Yedmila Meledje ?
Elle : oui, c’est mon amie
Lui : et vous témoignez contre elle ?
Elle : oui car je suis pour la vérité (baissant la tête)
Lui : d’accord
Il lui posa des questions pièges, comme quoi comment décrivait-elle Yedmila et elle répondait. Mais ces réponses ne pouvaient qu’enfoncer yedmila.
Lui : pour finir Mlle je voudrais vous demandez une dernière chose
Elle : oui
Lui : croyez-vous qu’elle les a tués ?
Elle : (fuyant tous nos regards) euh je ne suis pas du tout sûr d’avoir la bonne réponse
Lui : non je ne vous demande pas la vraie réponse, mais juste votre pensée. Vous êtes son amie non ? Alors dites-nous ce que vous en penser ?
Elle : oui je le pense (baissant la tête)
Ce fut la surprise totale pour moi, même son amie. C’est que je ne me trompe pas du tout, la deuxième surprise fut lorsque l’avocat appela Steve son manageur
Lui : M. Steve vous êtes son manageur et vous témoignez contre elle ?
Steve : (avec fermeté) oui car je connais cette femme, elle a de l’audace, de la poigne et du pouvoir et ce genre de personnes ne tardent pas à éliminer ce qui se mettront sur leur chemins.
Cette fois-ci je pouvais bien lire la surprise dans les yeux de Yedmila, même le témoignage de Sandra ne lui avait pas fait tant d’effets.
Enfin il appela une petite bloggeuse qui expliqua comment à cause de Yedmila, elle avait dû fermer sa page temporairement et comment elle la menaçait nuit et jour quand elle ne faisait pas ce qu’elle voulait. J’étais vraiment dépassée. Yedmila était selon-moi coupable, car tout et tous l’incriminaient. J’ai épousé le diable, Mira avait raison.
YEDMILA
Sophie : je crois qu’il faut que tu lui dises ?
Papa : oui ma fille, informe le sur ton état
Moi : hum, je ne veux pas qu’il pense que je me sers de cela. Je suis vraiment innocente
Angie : non, peut-être que ça l’adoucira. Sinon actuellement avec toutes ces trahissons de Sandra et de Steve, je ne pense pas que la cour te croira
Moi : pourtant je vous jure que je suis innocente
Sophie : quand je pense à eux je veux juste les tuer.
Moi : (touchant sa main) hum laisse-les, ils ont raison. Je me prenais pour le centre du monde et aimait effrayer les autres en les laissant croire que j’agissais pourtant c’était faux. Mais eux l’ont toujours cru et aujourd’hui ça me retombe dessus.
Angie : non ils sont juste des traites
Moi : Angie, j’en profite pour m’excuser encore une fois. J’ai été vraiment désagréable avec toi, je t’en supplie pardonne moi
Elle : (me souriant) mais je t’ai déjà pardonné et arrêtes de t’excuser toujours. Je suis là et je ne te lâcherai pas (serrant ma main)
Papa : nous tous même (me souriant)
Moi : merci dis-moi Sophie, Lydia va bien ?
Sophoie : oui, elle était un peu souffrante mais ça va mieux
Angie : je vais essayer de tout faire pour que Tiacoh vienne te voir et tu lui diras pour le bébé
Sophie : oui tu dois le lui dire
Moi : ok
Ils restèrent un peu avec moi et papa me donna des versets à lire. Puis ils prirent congés. J’avais mal pour ce que Sandra et Steve avait dit. Pour la petite bloggeuse je vois cela comme une vengeance qu’elle m’a faite, mais j’avais plus mal pour mon mari, il était vraiment mal en point, je le sentais. Et tout ce qu’il a dit, sa relation avec Yasmina, penser que je l’ai tué pour le bébé, penser même que je les ai tué et l’affirmer. Ces mots m’ont vraiment détruit.
Je priais, et m’endormis sans répondre aux piques des autres. Je fermais les yeux en espèrent des meilleurs jours.
*****
Moi : (entrant) oh chéri tu es venu
Lui : (me regardant à peine) pourquoi me demandes-tu ?
Moi : (allant vers lui) Marc, je suis innocente, je te promets.
Lui : (se levant) c’est pour cela que tu m’as fait appel
Moi : regardes moi, tu sais que je ne suis pas une meurtrière
Lui : ok, je pars.
Moi : (attrapant sa main) marc je t’en prie. (Au bord des larmes) nous avons besoin de toi (mettant sa main sur mon ventre)
Lui : (surpris) Quoi ?
Moi : oui, je suis enceinte chéri. (Souriant)
Lui : (se rapprochant) tu en sure Yedmi ?
Moi : oui, oui. (Souriant)
Lui : (à mon oreille) connais-tu au moins le père ?
Moi : mais marc, il est de toi (surprise)
Lui : (souriant nerveusement) oh même avec la pilule ?
Moi : (voulant lui faire entendre raison) non je n’ai pas pu la prendre l’autre fois, marc je te jure qu’il est de toi. Avant toi j’utilisais des préservatifs et avec toi je me suis mise à la pilule. Je te jure qu’il est ton enfant.
Lui : tu es pathétique Yedmila tu veux m’attribuer une paternité pour que j’oublie le meurtre de mon père et de Yasmina qui était enceinte
Moi : (m’agenouillant) je te jure sur tout Marc il est de toi
Lui : (quittant devant moi) plaide coupable pour que cet innocent qui vit en toi, naisse dans un hôpital et non en prison.
Moi : mais marc (dépassée)
Lui : j’en ai fini, je ne fais pas reconnaitre un bâtard.
Il me laissa là en larmes et il partit. Je retournais en cellule le cœur gros et lourd, je pleurais sur le regard moqueur des autres et je m’endormis.
TU AS AIMER ALORS NE TE GENE PAS DU TOUT AIME COMMENTE ET TAGUE DES AMIS AMOUREUX DE LECTURE COMME TOI……MERCI ET BONNE SOIREE BISOUS !!!