Page 28: * Nous Reviendrons !

Ecrit par Mabanabook

MA DECISION FINALE : Page 28


*Nous Reviendrons !


MONA


Moi : (l’aidant à descendre de la voiture)  allez Célianthe respire ça va allez 


Elle : (attrapant son ventre)  j’ai mal, appelle Sam je t’en prie. Dis à Luc de l’appeler 


Moi : ok, mais respire on y est presque (criant) on peut avoir un lit


Elle : (pleurant)  je l’aime Mona, je l’aime de toutes mes forces et il est partit. Pour de bon il a quitté le pays, personne ne veut me dire où il est. S’il sait que j’ai mal et que je souffre il viendra tu verras. 


Les sages venaient et la mettait sur le lit, j’étais derrière en la suivant et tenant sa  main. 


Elle : (pleurant) je l’aime et est besoin de lui 


Moi : (la rassurant) t’en fais pas, concentre et fais sortir le bébé, le reste sera réglé 


Elle : (criant) Sammm


La sage : si c’est son mari appelez le vite vu comment elle crie son nom 


Moi : (regardant ma sœur) Céli, concentre toi et pousse bien


Elle : (tenant ma main) ne me laisse pas Mona, (pleurant)  ne me laisse pas 


Moi : (la réconfortant)  ma chérie je suis là 


Le gynéco arriva. 


Lui : elle est déjà en travail, l’enfant n’est pas loin 


Moi : on va le faire ensemble, je suis là, pousse Céli 


Elle : ok (poussant) 


Lui : encore un peu, vous faites bien, allez poussez 


Elle : (poussant et pleurant) tu vas lui dire que je pousse bien non ? (pleurant) Mona tu lui diras non ? 


Moi : je lui dirais


Lui : nous y sommes presque, allez on continue 


Elle serra ma main et poussa de toutes ces forces en criant le prénom de Sam des fois, je me retenais pour ne pas pleurer, elle avait besoin de lui, elle avait vraiment besoin de lui. 


Elle : (hurlant) Aïïieeee, pardonne moi Sam


Lui : (applaudissant)  félicitations le bébé est là  


Moi : (l’embrassant sur son front) bravo ma grande 


Lui : c’est un garçon 


Elle : (souriant) pourvue qu’il lui ressemble un peu vu que j’étais plus avec lui 


Le boud’chou était tout beau et lorsqu’elle le prit elle pleura encore plus. Ils partirent nettoyer l’enfant et moi je devais aller chercher des vêtements et autre pour lui. 


Luc : (pressé)  je viens d’arriver, l’accouchement était bien ? 


Moi : oui merci, ça l’était, elle a fait un beau garçon et le gynéco était parfait ! Merci 


Luc : (souriant)  félicitations 


Moi : et Sam ? 


Luc : (remuant la tête)  il est partit loin pour l’oublier il me semble, et il m’a juste dit au revoir quand il embarquait. Il ne m’a pas encore appelé mais j’attends. 


Moi : d’accord, je vais prendre des affaires 


Je partis chercher vers ma voiture  et appela Richard pour voir s’il avait pu aller récupérer les enfants que j’avais laissé chez Céli, vu l’urgence, il me le confirma. 


Elle : (s’approchant de moi)  tantie c’est comment ? 


Moi : Maï ?  ça va elle a fait un garçon. 


Je la vis avec Yaya qui avait une mine assez bizarre et Aïcha qui sautait et appelait. 


Lui : (calmement)  Mona, j’ai l’impression que je ma tête tourne et ma femme ? Elle était enceinte ? 


Avait-il toute sa tête ou pas ? Je ne sais pas 


Moi : Yaya, ta femme Célianthe  a donné naissance à un beau garçon qui est de toi. Tu pourras la voir bientôt, la féliciter et les embrasser, je vais prendre des affaires 


Lui : (heureux) je j’ai tellement fait souffrir, elle a tellement souffert par ma faute. Et elle me rend heureux et me bénis aujourd’hui 


Moi : (souriant)  va la voir, elle t’a pardonné 


J’aurais aimé que Sam soit là aujourd’hui et qu’il soit aussi avec ma sœur, mais je vous jure que l’émotion que j’ai vu tout à l’heure dans les yeux de Yaya, est vraiment la meilleure réaction de la journée. Et j’en suis heureuse. 


CELIANTHE 


Moi : Yaya ? 


Lui : (s’agenouillant) pardon Célianthe, pardon pour tout. C’est comme si je viens de me réveiller, j’ai vu le bébé, je l’ai tenue et j’ai eu comme des flashs, je t’ai trahie Célianthe, je t’ai trompée, chassée et aujourd’hui c’est toi qui me rend homme, c’est toi qui est restée à mes côtés. Pardonne moi (pleurant) pardonne moi, ma mère m’a quitté et je m’en rends compte aujourd’hui, je devenais fou c’est toi qui m’a sauvé, merci (pleurant) merci pour tout. 


Moi : non relève toi Yaya, je t’ai déjà tout pardonné en plus tu ne savais pas. Beaucoup de choses ne seront plus comme avant et se feront lentement mais tu as déjà mon pardon. Nous devons plutôt rendre gloire à Dieu car tu vas mieux. (Émue) tu as des souvenirs…


Lui : (voix tremblante)  le bébé, cette nouvelle, je ne sais comment c’est arrivé mais je sais que c’est toi, tu es mon étoile et chérie je te promets que je ferai tout, je dis bien tout pour que tout redevienne comme avant. Je jure de te bénir, t’honorer et t’offrir tout ce que tu voudras, merci. 


Moi : (pleurant) ta santé et mon fils me suffissent 


Lui : (essuyant mes larmes) je t’offrirai plus 


Yaya, comment pourra tu ? Le seul que je veuille est Sam et personne ne sait où il est ? Tu auras beau tout faire mais je suis convaincue au fond de moi-même que je ne t’aime plus, je le sais. Tu pleures car tu regrettes et est en joie, je suis aussi en joie pour ta santé, et pour tout mais pleure car la seule personne qui m’ai vraiment aimé et que j’aime est partie loin de tous juste par ma faute. 


YAYA


La sensation que je ressens aujourd’hui est énorme. C’est comme si j’avais dormie longtemps et m’étais réveiller d’un affreux rêve, j’ai des souvenirs du mal que j’ai fait à Célianthe et de tout ce qui s’est passé, je suis ravie qu’elle soit revenue et est même accouchée de mon enfant. 


Ne dit-on pas que ce genres de personnes sont rares à trouver sur la terre des hommes et bien moi je l’ai trouvé et ne compte plus la laisser ? Par ma faute elle a fait des choses qu’elle n’aurait jamais fait avant d’où sa relation avec cet homme mais aujourd’hui elle est revenue vers moi ce qui prouve que c’est moi qu’elle aime. J’en suis ravie maintenant c’est à moi de tout faire pour panser toutes plaies qu’elle a au fond d’elle, je vais l’élever au rang et au titre de reine. 


Moi et ma défunte mère lui avons fait terriblement de mal, mais aujourd’hui je vais tout effacer. Je vous le promets. 


*****


Moi : (souriant à sa vue) bonsoir à vous 


Elle : (me rendant mon sourire)  bonne arrivée 


Moi : et mon bébé ? 


Elle : il dort 


Moi : j’ai été à la banque et le prêt est plus consistant, ils vont me donner assez et promis l’entreprise sera sur pieds dans peu 


Elle : je suis fier de toi 


Moi : merci car tout cela est grâce à toi, tu m’as aidé Célianthe, le médecin dit que je déprimais et que ta présence m’a été bénéfique 


Elle : ne parlons plus de tout cela 


Moi : si je vais mieux je retrouverais Barakissa et sa famille et ils payeront 


Elle : (me regardant) pourquoi ? 


Moi : pour tout le mal qu’ils nous ont fait 


Elle : est-ce que je t’ai fait payer quoi que ce soit ? Aujourd’hui je suis là, pourtant tu m’as fait assez de choses


Moi : oui 


Elle : donc laisse tombé, Dieu se charge toujours de tout 


Moi : comme il s’en est charger pour ma mère 


Elle : (me fixant)  je n’ai jamais voulu dire cela, et n’y est jamais penser. Si tu veux retrouver Barakissa pour lui faire payer ok vas-y mais ne dis pas ce que je n’ai pas dit 


Elle  me dépassa et alla se couchée sur son matelas, je partis me douchée et manger, puis aller regarder mon enfant dormir, ça fait trop de bien d’être père, le simple fait de sentir que ton enfant dors te rend fier. Je retournais en chambre tout heureux. 


Moi : je suis désolé 


Elle : je ne t’en veut pas 


Moi : c’est que par sa faute j’ai perdu du temps nous deux et nous l’avons gaspillé avec des gens qui ne le méritaient pas 


Elle : Yaya ce qui est arrivé devais arriver, l’essentiel est que quoi je sois revenue non ? 


Moi : oui mais tout a changé 


Elle : c’est normal, je n’ai rien contre toi mais beaucoup de choses ont changés 


Moi : je te promets que je me battrai pour que tout redevienne pareil 


Elle : ok 


Moi : tu ne crois pas qu’il serait tant que tu remontes sur le lit et laisse ce matelas


Elle : le bébé est encore trop bébé pour que l’on fasse l’amour 


Moi : chérie, je ne parle pas de cela je peux attendre mais ta place est avec moi sur le lit conjugal et non sur un matelas 


Elle : je m’y sent bien 


Moi : mais moi non


Elle : (comme si je l’agaçais)  Yaya ne commence pas je t’en prie 


Moi : (ne la comprenant pas) Célianthe même dormir avec moi tu refuse, un simple sommeil. Je me demande ce qui se passe, c’est comme si tout ici t’étouffais et que tu ne voulais rien avoir à faire avec moi et que tu étais là juste pour le bébé j’ai aussi besoin de toi moi 


Elle : mais Yaya je suis ici avec toi, j’ai tout laissé pour toi revenir t’aider et le bébé est là que depuis quelques semaines, alors de quoi tu parles, (levant le ton)  j’ai sacrifié ma vie pour toi Yaya 


Moi : (choqué)  ta vie ? Ou ta vie avec cet homme ? Tu le regrettes ou le préfère à moi ? 


Elle : (m’arrêtant)  ne parle pas de lui 


Moi : (énervée)  pourquoi ? Car j’ai l’impression que toi tu penses à lui. 


Elle : (se levant)  je vais dormir avec mon  bébé 


Moi : (voulant la retenir) non chérie ne fais pas ça, je suis désolé 


Elle : c’est mieux ainsi 


Elle  me dépassa et partit. Célianthe est un amour et a fait beaucoup pour moi mais m’évite, même des simples câlins, c’est dur de les avoir c’est comme si je la répugnais et comme si elle regrettais d’être revenue avec moi, certes je sais qu’elle m’aime car j’ai été son premier mais ça m’énerve de savoir qu’elle a été avec un autre même si c’était juste pour me rendre jaloux et ça m’énerve encore plus lorsqu’elle ne me rassure pas que lui ce n’était qu’une stratégie pour me faire réagir et rien d’autre. 


Je partis vers la chambre et je vis qu’elle l’avait bouclée, je retournais me couchée avec une douleur au cœur, je ne veux pas qu’elle s’énerve. 


Nous allons à l’hôpital aujourd’hui, et j’attends ma femme au salon, Aicha et une de mes tantes sont là depuis hier elles rentrent demain.  Célianthe me rejoint avec le bébé, dans une belle robe et des compensés, je l’aidai avec son sac et on voulut prendre la porte. 


Ma tante : (nous arrêtant)  ma fille pourquoi ne portes tu pas des habits en pagne, tu es mariée et mère


Elle : (souriant) maman je me sens bien ainsi et ça ne me fatigue pas merci 


Ma tante : oui mais c’est l’image de notre fils en plus tu es d’une famille musulmane 


Elle : je ne suis pas musulmane maman 


Ma tante : (comme un ordre)  oui mais tu es notre femme, va donc te changer s’il te plait 


Célianthe me regarda. 


Moi : ma tante laisse c’est moi qui est voulue qu’elle se mette ainsi 


Ma tante : (ahurie) ah bon ? 


Moi : exactement 


Aicha : en plus maman maintenant les femmes sont de plus en plus civilisées tu es belle Céli et notre prince aussi 


Ma tante : (souriant)  oui elle est belle, on veut juste être les seules à voir cette beauté 


Elle : merci à ce soir 


Moi : à ce soir 


On monta dans le véhicule et je la regardais. 


Moi : pour le baptême du bébé on fera un uniforme en Bazin non ? 


Elle : oui 


Moi : ok 


Elle : je sais me vêtir pour les réceptions et encore plus pour le baptême de notre fils mais pour l’hôpital et mon travail j’aime aussi m’habiller comme je veux sans être vulgaire. 


Moi : (lui souriant)  je comprends c’est juste un peu nouveau encore 


Elle : hum


********


Moi : (rentrant) bonsoir 


Elle : bonne arrivée 


Je partis embrasser mon fils qui était couchée sur le lit et son sourire me fit un boom au cœur. Je jouais avec lui et oubliait tout. Un enfant c’est vraiment parfait. 


Elle : je vais boire de l’eau 


Moi : ok


C’est à ce moment que je vis qu’elle faisait des affaires. Voulait-elle ranger certaines de ces tenues ? 


Moi : (à son retour)  tu ranges un peu chérie ? 


Elle : oui, je range mes affaires à moi et le bébé car on ira chez Mona après son baptême après demain 


Moi : chez Mona ? 


Elle : (continuant son rangement)  oui, une femme qui accouche doit normalement aller en famille et donc c’est ce que je fais avec le bébé. On va juste après le baptême pour que le baptême se fasse ici et qu’on n’est pas trop d’affaires


Moi : (la regardant)  et pour faire combien de temps ? 


Elle : normalement 4 ou 3 mois


Moi : c’est une blague chérie


Elle : pas du tout je veux juste respecter les traditions 


Moi : (voulant comprendre) qu’est-ce que Mona fera que je ne peux faire ? Te chauffer de l’eau, te masser, te cuisiner des plats ? 


Elle : (me regardant)  c’est juste la tradition et en plus c’est la même ville tu pourras venir nous voir quand tu voudras 


Moi : chérie, je t’en prie ne me fais pas cela. Si tu veux tu peux rester dormir sur le matelas et aussi t’habiller comme tu veux même pour le baptême mais ne me quitte pas 


Elle : (doucement) Yaya je ne te quitte pas, je vais juste chez ma sœur qui est dans la même ville et même commune que toi 


Moi : (criant) pourquoi faire ? 


Elle : (automatiquement)  parce que c’est comme ça ? 


Moi : tu veux juste me fuir  vu que l’on se dispute assez 


Elle : (énervée)  pourquoi est tu si égocentrique parfois, nous sommes ici avec toi mais lorsque je décide d’aller juste quelques temps chez ma sœur moi je ne t’aime plus ou te fuis, tu oublies que si je n’ai pas fui ou je devais fuir ce n’est pas maintenant que je le ferai 


Moi : je ne veux pas que tu partes et aussi avec mon fils 


Elle : (soupirant)  nous ne fuit pas Yaya, je vais juste chez Mona afin qu’elle me traite sur certaines choses de femmes, c’est la tradition c’est comme ca 


Moi : reste ici, ma famille fera cela ou Mona peut venir te soigner et retourner chez elle 


Elle : tu n’es pas sérieux ?  J’ai ma sœur et c’est elle qui doit le faire et elle le fera. Maintenant concernant le fait qu’elle vienne le faire ici  tu oublies qu’elle aussi est nourrisse  et mariée 


Moi : comment une nourrisse peut s’occuper d’une autre 


Elle : parce que ce n’est pas son premier bébé et c’est pour lui faciliter la tâche que nous y allons 


Moi : (ferme)  je ne veux pas. 


Le bébé pleure. 


Elle : (soulevant le bébé) commence à t’y faire 


Elle sortit et je partis me douché pour me calmé. Comment cela partir ? Nous sommes si bien ici, c’est plaisant de rentrée et retrouvée ma petite femme et mon fils. Et elle veut aller pour au moins 3 mois c’est trop cela, je peux tout accepter sauf cela. 


Moi : (rentrant chez le bébé) coucou 


Elle : coucou, (regardant le bébé dormir)  il dort 


Moi : (me mettant derrière elle) désolé, (la serrant) je ne veux juste pas que tu partes 


Elle : Yaya, j’ai pris ma décision et c’est la coutume, en plus tu peux passer quand tu veux. Mais je t’en prie laisse-nous partir après le baptême 


Moi : (la serrant) pourquoi j’ai l’impression que c’est un au revoir ? 


Elle : (se retournant et me regardant) nous reviendrons


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MA DECISION FINALE