Parce Que Je Peux!

Ecrit par Mabanabook

VENGEANCE VS AMOUR : page 8


*Parce que Je Peux ! 


JAMILA 


Ces temps-ci je suis toute en joie, lorsque je me réveille le matin et que quelque chose veut m’embêter je me regarde dans le miroir et répète je peux le faire. Et je me sens mieux. Même la mauvaise humeur de mon cher époux n’a  plus tellement d’effets sur moi, aujourd’hui j’ai fait les boutiques avec Andy et nous avons pris une belle robe de soirée idéale pour le diner de ce week-end. 


Andy s’est devenue comme mon best, nous ne nous quittons plus et en plus il m’aide à mieux me sentir. Je ne sais pas trop mais j’aime bien être en sa compagnie et lui aussi apparemment. 


Moi : (décrochant) allo 


Elle : wahoo tu es de bonne humeur


Moi : oui sœurette, comment tu vas ? 


Elle : j’irai mieux si tu me dis que tu as trouvé une belle tenue 


Moi : oui t’en fais pas Andy m’a vraiment aider sur ce coup là 


Elle : (me taquinant)  tant mieux alors, même si actuellement tu me zappe pour lui 


Moi : mais non ! (riant) 


Elle : mais si, (riant) mais bon pas grave je l’aime bien donc ça va. 


Moi : ok sinon et ton mec ? 


Elle : il va bien il m’appel même là 


Moi : ok vas-y donc, bye 


Elle : bisous ma belle 


Je raccrochais et je commençais à chanter  une chanson de beyoncé qui passait ‘’ If i were a boy’’. Puis quelqu’un vient arrêter la musique  je me retournai et je vis Maxime arrêter avec une mauvaise mine mieux faut que je le laisse seule là et partes en chambre 


Lui : (haussant le ton)  on ne peut pas avoir un peu de paix dans cette maison ? 


Moi : désolé 


Lui : (continuant à hurler) comme toujours désolé, désolé, désolé, on peut savoir d’où te vient cette stupide bonne humeur que tu as ces temps-ci ? On peut savoir ? 


Moi : (partant dans ma chambre) …..


Lui : ou tu crois que c’est juste parce que tu as eu une interview avec ce stupide candidat que tu es quelqu’un d’important ? (voix hautaine) 


Moi :……


Lui : (hurlant) je te parle non ? 


Moi :…..


Lui : (me saisissant fort le bras) tu me désobéis maintenant ? (serrant fort) Tu ne me réponds pas quand je te parle ? Suis-je ton égale Jamila ? Je sais comment t’aider à redevenir douce, obèse Jamila (hautain)


Il commença à se déshabiller et il me fixa bizarrement 


Lui : (me fixant et parlant avec autorité) parce que  madame se fait toute pimpante et deviens un peu belle elle se croit mon égale ? Sais-tu combien de femmes splendides pleurent là dehors espérant que je leur parle et toi la grosse tu me désobéis ? 


Moi : mais je me suis excuser Maxime (petite voix tremblante) 


Il vient sur moi et commença à me brutaliser pour m’embrasser, il força l’entrée de ma bouche et me touchai de partout en disant  « après ça tu t’assagiras ». Je ne comprenais pas son acte mais je n’avais pas envie de coucher avec lui et encore moins de cette manière. Je le suppliais de me laisser mais il devient  plus violent devant ma résistance. Il déchira une manche de mon haut et commença à me palper les seins. J’hurlais même mais pour me faire taire il me gifla et continua sa démarche en défaisant mon pagne si bien noué. 


Moi : (essayant de le raisonner)  arrête Maxime, je ne veux pas. Je n’en ai pas envie 


Lui : je ne  te demande pas ton avais c’est moi qui décide donc la ferme. Tu crois ou tu penses que quoi ? Parce que madame la grosse devient chic elle a le droit de se refuser à moi Maximle Bely et en plus moi qui suis ton mari, non mais tu n’es pas bien toi ? Tu es malade ou quoi ? (continuant à me brutaliser) 


Moi : je t’en prie Maxime 


Lui : la ferme (hurlant) 


Et là il me jeta à l’autre bord du lit et prit sa ceinture en disant qu’il m’attachera si fort que je resterai tranquille. Je ne voulais pas, puis sans réfléchir je frappai fort entre ces jambes il tomba en hurlant, je pris rapidement mon  pagne le noua  et je pris mes jambes à mon coup. 


ANDY 


Je l’aimais bien cette femme, je suis sure que je l’aime même. Elle est si bonne et si douce. Comment son mari fait-il pour ne voir que son poids et la traiter de tous les noms ? Moi une telle femme près de moi je la traiterai seulement de reine et rien d’autres. 


Je suis fou amoureux d’elle, je m’endors en ne pensant qu’à elle, je me réveille en pensant à son beau sourire qu’elle affiche toujours lorsqu’elle est heureuse ou surprise. Je l’aime cette femme, je l’aime bien. Mais  elle est mariée et ce genre de situation c’est trop compliqué.  Je n’ai pas envie de lui dire cela et ensuite qui sait peut-être qu’elle me fuira pour de bon.  


Pourtant je préfère tout sauf qu’elle parte, je l’aime trop pour cela. Je vais donc faire tout mon possible pour qu’elle reste à mes côtés au moins mon amie, jusqu’à quand ? Je ne sais pas trop.


BOUM BOUM BOUM. On frappe à la porte qui ca peut bien être à cette heure de la nuit ? 


Moi : (ouvrant) Jami ? Dis-moi qu’est-ce qu’il y’a ? (inquiet vu sa mine) 


Elle : (entrant toute essoufflée et mal mise) Il …Il….il


Moi : (la faisant asseoir) calme toi et dis-moi ce qui se passe ? Jami tu peux avoir confiance dis-moi ? (perdant patience) 


Elle : (pleurant) mon mari il a essayé de me violer cette nuit


Moi : (me levant d’un bond) QUOI ? COMMENT ? 


Elle : (me rattrapent) non reste près de moi (tremblant) je t’en prie Andy reste près de moi. (Je m’assis)  Il est devenue violent se plein que je me fasse belle et lui manque de respect et il a commencé à me brutaliser puis me déshabiller (fermant les yeux) c’est mon mari je sais et c’est mon devoir mais je ne voulais pas du tout, je n’ai pas envie (pleurant) et là il a promis m’attacher pour que je reste bien sage et je l’ai tapé entre ces cuisses pris mon pagne qu’il avait enlevé et pris mes jambes à mon coup. (Pleurant)


Moi : (la prenant dans mes bras) chut, n’en parle plus. Je suis là maintenant oublie cela (elle était si fragile et avait l’air toute bouleversée) 


Elle : (se justifiant en larmes)  je n’avais pas du tout envie je ne savais pas qu’il allait être si violent ensuite. Je ne veux pas effrayer ma sœur voilà pourquoi je suis venue ici, en plus tu es le seul ami  que j’ai ici après Marysa désolé d’être venue sans prévenir et si tard. (Pleurant)  


Moi : (la réconfortant)  chut Jami, ne pleure pas je suis là, je suis avec toi. Et tu as bien fait de venir, viens tu vas te doucher ou te rincer et porter un de mes gros T-shirt et tu vas dormir dans la chambre ok ? Moi je vais rester ici au salon 


Elle : non je vais dormir dans le canapé, ne te dérange pas (essuyant ces larmes) 


Moi : non, non. J’insiste (ferme) 


Elle partit donc prendre une douche et je lui fis un thé qui lui permettra de vite dormir et de ne plus trop penser à quoi que ce soit.  Elle revient avec un de mes gros T-shirt et se coucha au salon. Ce T-shirt lui allait bien, moi il me flottait, les habits des séminaires sont toujours de grande taille.  J’ai tout essayé  pour qu’elle regagne la chambre, mais elle ne voulait pas.  Alors je réussi à lui faire boire son thé et elle s’endormit sous mon regard. Je mis une couette sur elle tout en allumant la clim et je me coucha dans le canapé en face d’elle, je la regardais et me demandais comment son mari pouvait être si con. 


****


Elle : tu as vraiment payé tout ça ? 


Moi : oui, oui (sourire en coin) 


Elle : merci bien 


Moi : c’est ta taille non ? 


Elle : oui, je pense bien, mais ça ne t’a pas gênée de les prendre ? 


Moi : non, non pourquoi ca me gênerai ? 


Elle : ils sont si gros mes dessous (toute gênée) 


Moi : rassure-toi, ça ne m’a pas gêné. Et crois-moi il y’en avais de plus gros dans ce rayon (lui souriant) 


Elle : ok et personne ne me demande au travail ? (souriant) 


Moi : non, je leur ai dit que tu avais la grippe et ne voulais nous contaminer donc tu reviendras après va. Ils ont accepté t’en fais pas 


Elle : merci et Marysa ? 


Moi : elle est sur le terrain avec la campagne 


Elle : ha ok merci encore de m’accepter chez toi. Je ne  veux pas sortir à cause de ce qui s’est passé, je réfléchis encore 


Moi : t’en fais pas je comprends et en plus ma maison reste là pour toi.  Prends ton temps (mettant ma main sur la tienne) 


Elle : tu es si bon avec moi, Andy c’est vraiment gentil de ta part 


Moi : c’est normal tu es une fille bien aussi 


On se fixa et elle baissa les yeux, je relevai son menton et je l’embrassai et contre toute attente elle ne me repoussa pas. Je l’embrassai donc ou du moins on s’embrassait donc car oui elle y participa et tout d’un coup elle arrêta. 


Elle : (troublée) je suis désolée (mettant sa main sur son visage) 


Et elle partit dans la douche surement pour se laver. Bon sang qu’est ce qui m’a pris ? Actuellement elle n’est pas elle-même et moi je fais cela, elle va se dire que je profite d’elle et elle voudra partir. Mais elle à participer, ou bien elle se dit qu’elle m’est redevable pour ma gentillesse. Et merde ! 


MARYSA 


Nous sommes à fond dans la campagne, j’adore être sur le terrain et ne rien rater. Ca me permettra de pouvoir m’exprimer non sur des suppositions ou des ‘’on dit’’ mais sur ce que j’ai vu et  entendu réellement.  Notre candidat aucun doute est le bon, si vous voyez le nombre de personnes qu’il réussit à rassembler partout où il passe, et si vous l’entendez parler vous saurez qu’il a quelque chose en lui qui le diffère des autres. Bon je vais prendre de l’eau à la boutique et revenir. 


Lui : (sortant de son véhicule) Marysa (toujours avec son air gonflé) 


Moi : que me veux-tu ? (le fixant) 


Lui : je vois que tu soutiens le même candidat que ta sœur 


Moi : Maxime ce que je fais ne te regarde pas donc laisse ces formalités inutiles et dis-moi ce que tu veux ? (il m’insupporte) 


Lui : je veux que tu me rendes ma femme (autoritaire) 


Moi : tu es malade ? (sourire ironique) 


Lui : écoutes moi petite ce qui se passe dans notre couple est bien trop fort pour toi alors j’exige que tu me la rendes. 


Moi : (me rapprochant)  écoutes bien vieil homme insignifiant que tu es,  que ma sœur est   fait la plus grande bêtise de son choix en te prenant pour époux est un  fait, que tu sois devenue mon beau-frère (froissant ma mine)  un autre fait mais de là à te croire si supérieur pour venir jusqu’ici pour me donner des ordres ou me menacer, je ne peux l’accepter. Alors continue ta route (ferme et sereine) 


Kevin : eh Chérie tu es là ? 


Moi : oui mon amour j’allais justement nous prendre de l’eau 


Lui : (montant dans sa voiture) dis-lui de revenir chez elle 


Puis il partit. Mais que c’était-il passé avec Jamila ?  Je ne l’avais pas vu car je suis moi-même sur le terrain ici. Il faut que je l’appelle.  

J’expliquais à Kevin que ce type n’était rien d’autre que mon beau-frère et que je devais joindre Jamila au plus vite


Moi : allô Jamila ça va ? 


Elle : oui ma belle, seulement une mauvaise grippe qui m’oblige à ne pas sortir de la maison 


Moi : ah bon ? 


Elle : oui 


Moi : j’aimerais bien savoir de quelle maison tu parles car ton mari m’a demander de te dire de rentrée pensant que tu vis chez moi 


Elle : il t’a fait mal ? (voix inquiète) 


Moi : (riant)  non, il ne peut pas tu le sais bien. Je veux que tu me dises ce qui se passe entre vous ? (sérieuse) 


Elle : nous nous sommes disputés et je suis partie


Moi : comment ? Non je suis ravie pour la dispute mais tu es ou ? Ne dis pas à l’hôtel pendant que tus ais que tu peux venir chez moi (inquiète) 


Elle : non, je suis, au fait c’est arrivé la nuit et je ne voulais pas te déranger. Donc je suis venue chez, tu sais il ne vit pas très loin de moi donc je suis venue chez lui et…. (Voix hésitante) 


Moi : (souriant) tu parles d’Andy ? 


Elle : (respirant fort) oui mais ne pense pas à des trucs bizarres, c’est juste qu’il se faisait tard 


Moi : pourquoi veux-tu que je pense à cela ou tu as fait des trucs bizarres que je dois savoir ? (la taquinant) 


Elle : non, non 


Moi : je suis rassurée que tu sois chez lui, j’arrive tout à l’heure. 


Elle : ok 


Moi : je t’aime sista 


Elle : moi aussi 


JAMILA 


Je rentre chez moi demain, je voulais rentrée ce soir vu ce qui s’est produit entre moi et Andy mais ma sœur devait passer. Elle a posé assez de questions, mais je me suis abstenue de lui dire assez de choses. Je ne veux pas qu’elle s’inquiète encore plus pour moi. 


Quant à Andy je lui suis infiniment reconnaissant de m’avoir aidé. Il  est tellement bien avec moi, mais ce baiser qui s’est produit entre nous, vraiment je ne sais pas quoi dire. A part que je suis toujours une femme marié et que la peine que me cause Maxime ne doit pas m’emmener à faire des choses que je pourrai regretter un jour. 


Lui : on peut parler s’il te plait ? 


Moi : euh, oui


Lui : Jamila la logique et le bon sens voudrait que je m’excuse pour ce baiser 


Je baissai la tête toute honteuse. 


Lui : et crois moi je m’en excuse, mais dire que je n’ai pas aimé cela serait te mentir. J’ai profondément aimé ce baiser et je suis sure d’une chose est que je ressens au-delà de l’amitié pour toi et…


Moi : (le coupant) mais je  suis une femme mariée 


Lui : je le sais mais crois-tu que cet homme te mérite ? 


Moi : il est mon mari et donc oui nous nous méritons et même si ce n’est plus le cas, pourquoi ce serait différent avec toi ? 


Lui : parce que je suis différent et que je connais ta valeur 


Moi : (soufflant) Andy je t’en suis vraiment reconnaissante pour tout mais vouloir que l’on sorte ensemble, en étant moi une femme marié et une collaboratrice pour toi reste une chose impossible. Je m’excuse car je t’ai laissé approfondir ce baiser mais je ne veux pas que tu penses trop loin. 


Lui : je t’aime Jami (me fixant) 


Moi : (confuse) je rentre demain 


Lui : à cause de cela ? 


Moi : non mais il y’a la cérémonie demain et je dois y être. Pourtant tous mes effets sont chez moi, je dois rentrer et merci pour tout 


Lui : tu me fuis et tu retournes vers celui-là même qui n’hésite pas à te faire mal juste pour me fuir 


Moi : il est mon mari (petite voix) 


Lui : je vois cela (se levant) 


Puis il partit. Mais pourquoi s’énerve-t-il donc ? Je ne veux pas entamer une chose qui ne me mènera nulle part. Je n’ai pas envie de vivre encore ce que j’ai déjà vécu avec Majid. Non, je vais rentrer chez moi et supporter les injures de Maxime, au moins avec lui je suis habitué.  Même si ce baiser restera gravé dans ma mémoire j’en suis sure. 


ANDY 


Je suis assis avec Marysa et son chéri sur une table non loin de celle des invités de marque. Ce gala est franchement réussi, tout le monde est bien installé. Des personnalités influentes du pays sont là et plusieurs autres journalistes. 


Moi : (la taquinant) Marysa tu as une chaise pour toi et une autre pour ton sac ? 


Elle : non, celle-ci est réservée 


Kevin : pour qui ma poupée ? 


Elle : pour ma sœur, elle va venir tout à l’heure 


Je me suis senti soulager après cela. Elle est partie aujourd’hui très tôt. Je me douchais lorsqu’elle quittait la maison, elle me laissa un mot « merci ». J’ai eu mal qu’elle soit partie, j’aurais voulu qu’elle reste et que l’on parle plus mais comment ? Hier nuit la croyant endormie je me suis mis un peu à l’aise en restant en chocoto seulement. Et peu après j’ai senti une présence dans la pièce, je l’ai vu entrain de m’observer. Elle se sentit tout de suite gênée et me dis qu’elle était venue pour que l’on parle, mais commençait à avoir sommeil. J’ai tout essayé pour essayer de la rattraper mais elle ne voulait plus parler, je ne sais si c‘est cela qui l’a frustrer à tel point qu’elle soit partit de bonne heure. 


Elle : merci encore de l’avoir hébergé, je suis sure que ce con  lui a fait mal, mais elle ne veut pas me le dire 


Moi : ne t’en fais pas (essayant de la rassurée) elle va mieux. 


Elle : au moins si elle arrive à toi te parler c’est bon, je suis sure que cet idiot la maltraite et y va plus fort avec des mots, mais Jami préfère rester avec lui sous prétexte que personne ne pourra l’aimer à son âge, elle ainsi que son poids. Ce sont des bêtises, c’est une belle et je t’assure qu’elle n’a pas été toujours en forme, elle était fine même avant, mais l’âge et sa grossesse, et aussi les paroles de cet homme agissent négativement sur ma sœur.  Du coup elle s’est laisser aller et voilà. Il n’était jamasi là, il lui faisait toujours des histoires et vu que je ne l’appréciais pas elle préférait se consoler en mangeant, c’était un moyen de réconfort assez bizarre. 


Moi : elle se minimise trop, elle est une belle femme avec assez de qualités qui pourraient rendre tous dingues ! Mais on espère que ça ira toujours 


Julie : (s’approchant)  salut, ça va ? (me souriant) 


Moi : oui merci Julie 


Eux : oui 


Julie : dis-moi Andy si tu veux changer de place tu n’as qu’à me dire au lieu de rester avec des stagiaires 


Bof celle-là !


Moi : je préfère rester ici 


Elle : loin des croqueuses d’hommes sans scrupule (la fixant) 


Kevin : qui ont une approche plus  respectable et moins  tape à l’œil (lui souriant) 


Vraiment ces deux-là entaient fait l’un pour l’autre 


Moi : c’est cela même (les regardant) 


Bon oui nous trois sommes pareils, je l’avoue 


Elle : ok 


Marysa se mit à rire et son chéri l’accompagnait là-dedans. Nous parlions un peu de politique et de la campagne qui prendrait bientôt fin et ensuite je vis Jami arrivée en compagnie de son mari. Elle était vraiment belle. Je pensais qu’elle allait s’assoir avec lui mais elle le laissa et vient s’asseoir avec nous 


Elle : bonsoir 


Kevin : wahoo tu es ravissante Jamila 


Elle : (gênée) vraiment ?  Je suis pressée de m’asseoir, le regard des gens me fait fuir 


Marysa : y’a pas de quoi tu es juste sublime 


Elle : pas plus que toi ma mignonne 


Marysa : (toussant) humhum, ici la terre Andy tu es avec nous ? 


Moi : euh oui, oui 


C’était faux depuis je n’arrêtais pas de la regarder. Elle était vraiment belle et son mari ne méritait pas une telle femme. 

Nous parlions de tout sans pour autant nous adresser la parole. Puis Marysa lança un juron 


Kevin : qu’est- ce qu’il y’a ma poupée ? 


Elle : (regardant une femme dont le visage me semble peu familier) cette femme est venue ici. C’est ton mari qui l’a invité ? 


Jamlila : hum je ne sais pas, franchement. Ne penses pas à cela, l’essentiel est que l’on soit ensemble et l’on passe un bon moment 


Elle : il n’est pas obliger d’envoyer ces trainés partout où il va. Ça s’appelle le respect ça 


Elle : (essayant de la calmée) arrête de les regarder, va plutôt me prendre une bonne assiette de crudités s’il te plait 


Marysa continua à lorgner l’autre et lui lancer des jurons, ce n’est que Kevin qui réussît à lui faire entendre raison en allant avec elle pour prendre nos plats. La femme en question était une belle femme, avec un beau teint ébène et de belles formes, tous les hommes la regardaient, mais elle s’assit près du mari de Jamila en maintenant un sourire vraiment sûr. 


Moi elle ne me faisait d’effets, elle était certes belle, mais bon elle ne me disait pas. 


Jamila : je l’admets, elle est belle cette femme (me regardant) 


Moi : oui, une beauté normal. Rien de plus 


Jamila : et en plus elle le sait 


Moi : exact


Jamila : au fait Andy je suis désolé pour mon départ précipitée mais comme je te l’ai expliqué c’est juste difficile et c’est mieux ainsi 


Moi : (serein) tu ne m’as rien expliqué à part parler de ta situation encore et encore. Et je l’accepte, si tu es heureuse, si tu penses méritée cela juste à cause de ton poids ou de la peur de t’affirmer c’est l’essentiel. Si tu dois le quitter ce ne sera pas pour moi ni pour un autre mais parce qu’au fond de toi tu sais qu’il ne te mérite et que tu vaux donc tu dois arrêter de te laisser malmener juste par manque d’assurance de ta part. Et tu le feras parce que tu le peux, mais si tu es heureuse reste aussi parce que tu le peux. 


Elle : (troublée) oh


Puis la soirée continua son cours, le mari de Jami nous lançait parfois des regards puis continua sa conversation avec les grands du pays, conversation à laquelle l’autre participait vraiment. Enfin de compte elle ne lui sert pas qu’à coucher apparemment, vu comment elle débat  avec les autres, elle doit être intelligente. 


Marysa et son copain eux partaient danser, moi je ne faisais que dévisager Jamila qui n’osait plus me regarder depuis notre petite conversation de tout à l’heure. Ai-je mal parlé ? Je n’ai fait que dire ce que je pensais. Même si parfois le fait d’être impulsif me fait dire tout ce que je pense. 


Marysa : (revenant essoufflée) a votre tour de danser maintenant 


Elle : non tu sais que je suis nulle en danse 


Marysa : tant mieux car ce n’est pas un concours, défoule toi amusons nous 


Elle : non, non


Marysa : tu ne veux quand même pas que je parte remettre cette pétasse de Neslie là à sa place non ? 


Kevin : marysa ! 


Marysa : alors qu’ils partent danser elle et mon copain 


Elle se leva toute gênée et me suivis. L’on commença à danser sur le slow « Goodbye my lovers », mais sa tête était toujours baissée. Je me disais donc que je l’avais sans doute blessée.


Moi : je suis désolé pour tout à l’heure si mes dires ont été un peu durs 


Elle : (tête baissée) humhum 


Moi : je ne voulais pas te faire mal Jami (voix douce) 


Elle : (relevant sa tête)  non au fait tu as parfaitement rai….


Lui : (poussant ma main et la tenant par la hanche) Jamila combien de fois dois-je te montrer les manières d’une femme marié en public. En plus marié à un grand homme (hautain) 


Elle : (toute petite) oh Maxime,  (cet homme la traumatisait vraiment) je ne faisais que danser avec mon collaborateur que je te présente, il s’appelle Andy….


Lui : (la coupant) ok tu viens t’asseoir avec moi maintenant (autoritaire) 


Elle : mais je suis déjà installée là-bas (tout doucement tels des chuchotements) 


Lui : (riant) à cette table-là ? (autoritaire) j’ai dit tu viens avec moi maintenant


Il serrait fort sa hanche et je senti qu’elle avait mal car elle avait fait une grimace sur son visage 


Moi : Elle peut vous suivre sans que…. (Vraiment énervé par ce manque de respect) 


Elle : (me coupant) non ca va Andy, je vais bien, je vais rejoindre sa table 


Elle partit avec lui et je ne la comprenais pas. Laisser un homme te traiter de la sorte qui plus est devant sa ou ses maitresses. Non mais pourquoi ? 


Marysa : non mais elle va ou ? 


Moi : avec son mari 


Marysa : je vais aller la chercher (énervée) 


Moi : tu sais ce n’est plus une enfant et il est temps qu’elle décide elle-même de son propre bien être et bonheur 


Kevin : oui ma poupée il a raison, ta sœur n’est pas un bébé 


Moi : bon je vais rentrer les gars à demain 


Marysa : on rentre ensemble alors, sans toi ce gala sera ennuyant 


Moi : non rester encire un peu, profitez de la fête. Moi je vais quelque part me ressourcez (souriant) 


Marysa : tu sais que s’il t’a dit un truc déplaisant tu peux me dire ? (avec une certaine douceur) 


Moi : (l’embrassant sur son front) merci ma copine mais ne t’en fais pas


Kevin : rentre bien alors 


Moi : merci 


Je ne supportais plus ce gala, je devais partir. Je vis le regard triste de Jamila mais je n’y prêtais attention, je pris mon véhicule et je partis. 


JAMILA 


Je le trouvais assis face à cette mer. Je soupirais et allait vers lui. 


Oui j’ai suivi Andy, lorsqu’il est partit ces paroles ne me quittaient pas, en plus Maxime m’énervait avec ces discussions de politiques ou lui seul devait avoir raison alors je me levai et lui dis  à l’oreille : 


Moi : je retourne voir ma sœur pour que l’on rentre 


Lui : comment ? Tu rentres avec moi, ne fais pas l’idiote 


Moi : désolé mais je n’ai pas envie que tu abuses de moi 


Lui : (me saisissant fort le bras) ne me tente pas 


Moi : il y’a ici mille personnes si tu me brutalise d’une quelconque manière ton nom sera partout. Je veux aller avec ma sœur alors s’il te plait laisse-moi partir (poliment) 


Lui : je t’appelle demain et tu as intérêt à me répondre (soupirant avec un visage ferme) 


Je partis vers ma sœur qui avait la mine serrée. Je m’excusais et lui demandais de me déposer dans un lieu où je pourrais parler avec Andy car j’étais sûr qu’il y était. Elle ne me comprit pas mais elle m’avoua vouloir quitter cette fête, alors elle et son chéri me déposai à cette plage et lorsque je vis sa voiture je leur demandai de partir. 


Moi : (le touchant avec mon écharpe de robe que je mis rapidement sur moi car je commençais à avoir froid) Andy 


Lui : (se retournant) Jamila !


Moi : je suis désolé pour tout (petite voix) 


Lui : (ahuri et inquiet) mais que fais-tu ici toute seule ? Il se fait tard 


Moi : Marysa et Kevin m’ont déposé en rentrant. Je devais te voir 


Lui : mais comment as-tu su ? 


Moi : tu avais l’air énerver en partant alors je me suis dit que tu viendrais ici ou irais chez toi rapidement 


Lui : ah ça tu me connais un peu (ahuri)


Moi : oui, tu sais je suis désolé pour tout. Mais tu n’es pas à ma place alors je comprends que tu me juges, quand Majid m’a quitter j’ai été dévasté et j’ai peur que cela se reproduise avec un autre 


Lui : tu ne l’aimes donc plus ? (me fixant) 


Moi : ce n’est pas ça mais …..


Lui : tu ne l’aimes plus mais tu te dis que c’est ton mari.vu tout ce qu’il te fait pour ma part tu mérites mieux et je ne dis pas que c’est moi mais ce mieux c’est d’abord toi et comment tu veux vivre (serein) 


Moi : j’aimerais tant que tout soit si simple (soufflant) 


Lui : (mettant sa main sur la mienne) si tu le veux tout peux l’être, seulement si tu le veux et le décide 


Et là je pris sa main et on commença à marcher, je ne voulais plus parler il l’a compris et il s’est tu. L’on marcha longtemps au bord de la mer seulement les vagues chantaient sinon nous étions silencieux. Je lui volais des regards parfois et me demanda ce qu’il avait de si beau et spécial pour que je mente à mon mari, le quitte en plein gala et vienne le retrouver ici. 


Lui : (s’arrêtant) on risque de trop s’éloigner 


Moi : oui (souriant) 


Et pour la première fois je le fixais vraiment. Il était vraiment beau ces yeux, sa bouche, ses lèvres, son teint et surtout ces abdos que j’ai eu la chance de voir hier nuit, non ce mec était beau comme un rêve, dont on n’a pas envie de se réveiller. Attends c’est moi qui parle là ? 


Il me regardait aussi, si intensément qu’on aurait dit qu’il m’enlevait du regard cette longue écharpe qui cachait ma robe et qu’ensuite il me déshabillait et me couvrais de baisers et de câlins. Et comme si l’on pensait à la même chose, il s’approcha mais je ne reculais pas, il dit juste de manière sensuelle « Jamila » et il prit mes lèvres dabs les siennes et plus rien n’existait. 


Ce baiser était comment dire, doux. C’est le seul mot que je trouve à dire doux. Il jeta mon écharpe, toucha chaque partie de mon corps que je n’aimais plus mais je me surprenais à ressentir un effet. Je sentais le désir monter en moi, je ne voulais pas tromper  Maxime mais je voulais aussi être avec Andy cette nuit et tout oublier. 


J’arrêtai donc et me coucha sur mon écharpe il me rejoint et continua ces baisers et ces caresses qui me faisaient vraiment ressentir une telle chaleur que j’avais l’impression que ma température montait. Et là je moins la timide et j’enlevais sa veste, puis commença à le déboutonner et enlever sa ceinture. Je le voulais cette nuit j’en étais sure. 


Lui : (se stoppant)  tu en sure ? Ne te sens pas pressé


Moi : oui j’en suis sure


Lui : (me fixant) sûr ?


 Moi : oui, parce que je peux. (Avec audace) 


Et je l’embrassai moi-même et continua à le déshabiller. Normalement je devrais avoir honte ou même me cacher avec cette longue écharpe qui nous sert de drap de couverture,  mais non je ne me cachais pas le moins du monde. Je le laissai explorer chaque centimètre de  mon corps, pas que je n’avais honte, mais j’étais rassurer car il faisait noir au bord de cette plage et seule la lune pouvait nous éclairer pourtant  nous savons tous que sa lumière n’est pas assez forte. 


Lorsqu’il me déshabilla complétement je ressenti comme des éclairs ou des spasmes. Je ne voulais pas le regarder en face alors je fermais mes yeux pour apprécier le moment mais plus pour cacher ma gêne. 


Lui : (en soufflant dans mon coup)  tu peux me regarder tu sais c’est plus aisé de faire l’amour en se fixant droit dans les yeux 


Moi : (souriant) je n’y arriverai pas 


Lui : si tu peux. (Mettant ma main sur son sexe que je sentais durcir et me fixant) tu n’as qu’à faire comme moi t’as pas à avoir honte 


Zut il a su, je le fixais donc. Il descendit ces lèvres plus bas, et là je ne pus retenir ce gémissement-là, il me fit un de ces cunnilingus que seul Majid aimait me faire.  Et d’un coup assez bizarre il me pénétra et me laissa pousser un de ces gémissements qui aurait pu réveiller des cadavres. Mon Dieu quel honte, il saura que l’on ne m’a pas touché depuis plusieurs mois.


Le fait qu’il soit en moi est comment vous dire agréable, je me découvrais sous un autre jour. Depuis quand n’avais-je  pas ressenti un tel plaisir depuis quand des mains si expertes et un membre si doux et sensuel ne s’était loger en moi. 


********


J’ouvrais les yeux petit à petit et remarquais que le ciel commençait à s’éclairer. On pouvait donner dans les 5h du matin, je regardais Andy couchée sur la même écharpe que moi et je lui dis à l’oreille : 


Moi : nous devrions rentrer le jour se lève 


Lui : bonjour ma belle (souriant) 


Moi : non reste le dos tourner je dois me rhabiller 


Lui : voyons, nous avons couchés ensemble y’a pas à avoir honte de moi 


Moi : je ne suis pas encore habituée alors s’il te plait 


Je m’habillais donc et nous rentrions, il me demandait de rester avec lui et moi j’acceptais. Je n’avais pas du tout envie de rentrée chez moi je voulais rester avec lui. 


Nous arrivons chez lui et je partis prendre une bonne douche. Lui il partit après moi, je me mis donc à chauffer de l’eau et dresser la table pour le petit déjeuner, j’imagine que nous aurons faim certainement.


Lui : tu n’as pas à faire cela, je te le dis toujours. Viens te reposer car j’imagine que le sable de la mer n’est pas très reposant (sourire en coin) 


Moi : je me disais que tu avais faim (souriant) 


Lui : non, allez viens te reposer (m’attirant dans ces bras) et si j’ai faim t’en fais je ferai à manger.


Moi : ok 


Il mit sa main sur ma taille et me traina jusqu’à la chambre. Je ne faisais que sourire, arrivée à la chambre je le jetai sur le lit et me mis à rire. 


Lui : parce que madame trouves cela drôle (sourire) 


Moi : (riant) mais oui 


Lui : (m’attirant à lui) tu sais ce qui est drôle, c’est cela 


Puis il se mit à me chatouiller


Moi : mais Andy, je t’en prie arrête 


Il continua et s’arrêta lorsque je caressai sa tête. Il me fixa et m’embrassa. On s’embrassa et là j’étais au-dessus de lui en train de le caresser ou du moins il me guidait. Je ne sais trop pourquoi mais j’avais envie de lui mais je n’osais le lui dire. Il approfondissait ces caresses et ma manière de respirer changea, je le voulais en moi, pas seulement ces doigts qui me faisaient un effet fou de partout où sa langue qui m’empêchai de faire autre chose à part gémir,  mais lui tout en entier. 


Lui : tu as envie ? (me fixant) 


Ohh zut mon teint clair me trahi car je rougis un peu 


Lui : c’est normal que tu es envie (me caressant la joue) 


Moi : et toi ? (voulant qu’on ne parle plus de moi) 


Lui : je me maintiens selon ton rythme pour ne pas te forcer 


Moi : alors ne te maintien plus (parlant la tête baissée) 


Lui : (souriant) tu es si maline et belle, tu veux monter ? 


Moi : (riant) je n’ai pas envie de te briser 


Lui : non, enlève ce genre d’idées de ta tête, tu ne briseras personne. Laisse-moi te guider et tu verras 


Moi : ok (honteuse) 


Lui : je t’aime Jaja


Moi : jaja ? (le regardant incomprise) 


Lui : oui c’est ton surnom, lol avoue qu’il est beau inh lol


Moi : bien sur Didi (lui rendant son humour) 


Lui : ca alors tu me triches (riant) 


Moi : je te copie comme une bonne élève (souriant) 


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VENGEANCE VS AMOUR