VENGEANCE VS AMOUR : page 18

*Parce Que Je Veux !

NESLIE 

Lui : salut ma beauté (souriant)

Moi : (l’embrassant) chut elle dort ta fille 

Lui : elle est si belle comme toi (la regardant) 

Moi : tu veux plutôt dire comme nous mon amour 

Lui : je t’aime tant, tous te demande aux différentes réunions, il trouve que je suis trop mou 

Moi : (souriant) tu es trop pacifique je dois dire, par exemple ce qui se passe actuellement à Lomé je trouve que l’on doit mettre en place une façon forte et insistante afin de faire céder ce président-là, il ne fait plus notre affaire. 

Lui : et comment si on le fait tous penserons que la France continue de dominer les pays africains indépendants, pourtant le président ne veut pas de cela 

Moi : (sereine) qui de parle de le faire partir de nous-mêmes. Il a tellement de biens ici et ailleurs on peut tout simplement mettre la main dessus et aussi empêcher son enfant adultérin de voyager comme bon lui semble et avec toute cette pression il déposera lui-même sa lettre de démission. Il l’a rendra publique aux yeux de tous. Certes ils diront et rediront mais…Boff c’est sortie de lui-même sa bouche. Active des moyens de pressions derrière et laissons le faire et si il continue on verra ce que l’on fera de lui. 

Lui : (ahuri)  ça ne m’étonne pas que tous te demandent là-bas. Mais non tu me connais s’il ne veut pas partir on le laisse faire son mandat en plus il a vraiment gagné. Je remercie Dieu que tu sois nourrice et donc tu restes loin de ce monde, non mais tu t’entends parler, tu fais peur maintenant. 

Moi : désolé chéri, je voulais juste t’aider 

Lui : (caressant ma joue) ma beauté tout ne s’arrange pas par la force, violence ou pression (m’embrassant) bon je vais me doucher 

Hum mon mari était comme ça. Quoi ?  Oui je sais qu’assez pensaient que j’étais célibataire mais non je me suis marié très tôt avec Edouard Valls un français vraiment riche et influent bien qu’il fait tout pour rester dans l’ombre. 

Ce n’était pas un mariage à la Roméo et Juliette mais comment vous dire après avoir fini mes études en politique et ma formation en tant que agent secret, j’ai su que je devais m’accrocher à un homme influent et doux qui me laisserait une partie de son pouvoir afin que je décide des choses du monde. (Sourire) 

Le clan de mon mari et dont j’en suis membre à cause de mes idées très apprécies est un clan d’homme puissant qui décide de la gestion de certains pays africains qui nous rapporte assez donc nous nous asseyons prenons les décisions et les mettant en place en nous assurant d’éliminer tous ceux qui nous feront obstacle. 

Mon mari assiste à ces réunions car il est puissant et finance souvent sinon il n’a en rien nos esprits il est plutôt pacifique, pourtant moi, on me surnomme le génie, j’ai pleins d’idées pour nous permettre d’arrivés là ou là on veut. Certes je suis ivoirienne d’origine, je n’y suis pas née et encore moins n’y est grandi. J’y retournais souvent pour le tourisme histoire de connaitre le pays de ma mère, mais j’y suis plus aller pour les élections ou là encore grâce à mes idées nous avons gagné. 

Mon homme ignore cela, mais bon je me garde de tout lui dire. Oui je sais j’y suis allé car j’avais Maxime, comment vous dire Maxime je l’adore bien, il sait se servir de son membre et je l’apprécie bien. Il est bien aussi en affaire, nous avons parfois les même idées. Donc c’est bon alors. 

Mais mon mari avec sa douceur, sa patience et sa tendresse j’ai appris à l’aimer. Il a su que je couchais avec Maxime vu que peu à peu Maxime rentre dans notre clan. Il m’a boudé des semaines et est revenue me demandant de lui laisser du temps et de quitter Maxime. Moi qui m’attendais au divorce, comme on le dit quand un blanc aime il aime vraiment, j’en ai eu la preuve avec lui. Certes je n’ai pas arrêter car avec Maxime c’est vraiment inexplicable mais je me suis plus dévouée à lui alors quand il voulut un bébé, je lui est donnée un sans hésiter et donc plus de Maxime. Il m’envoi des messages qui me donnent envie d’aller le retrouver mais mon mari et mon bébé comptent aussi avec Maxime je verrai,  en plus il a l’autre maboule de Julie (sourire) oui une maboule car elle a beau se jouer les dures pour moi elle reste une petite qui a eu peur lorsqu’elle a servi un café empoisonné par moi. 

Max aurait du tout faire pour rester avec Jamila une bonne femme pour qui j’aurais toujours du respect et de l’admiration. Elle était bien mais l’idiot n’a fait que la pousser à bout et la pauvre est morte. Lorsqu’on a une personne qui nous pardonne tout même nos pires erreurs croyez-moi on doit tout faire pour la garder. Mais bon Max reste Max. 

Lui : (me prenant par la taille) elle dort toujours ? 

Moi : oui elle dort comme toi (le taquinant) 

Lui : méchante !

Moi : (l’embrassant) pardon 

Lui : arrête tu vas me donner envie pourtant tu es encore interdit de sexe 

Moi : (souriant)  interdit de sexe mais pas de faire plaisir à mon homme. S’il se lève je sais comment le faire descendre crois moi

Bon à plus tard. 

JAMILA 

Lui : donc je dois dire plutôt nous devons mettre ceci au frigo et nous nous devions. 

Moi : oui c’est cela mon amour, nous le faisons maintenant à cet instant même donc c’est le présent 

Lui : d’accord maman 

Majid : (entrant) Ethan arpète de fatiguer ma femme 

Lui : mais c’est aussi ma maman non ? (riant) 

Moi : bien sûr que oui je suis ta maman aussi, allez va te laver les mains, le repas est prêt. 

Lui : où sont les servantes ? qui a cuisiner ? 

Ethan :  (sérieux) c’est maman papa, de la bonne banane plantain pilé et disposer en rond avec une bonne sauce faites de graines piler et préparer avec de la viande de bœuf et des condiments 

Lui : (éclatant de rire) le repas là a un nom lourd 

Moi : (riant) c’est du foutou à la sauce graine mon chéri 

Ethan : voilà c’est cela foutou accompagné de sauce graine 

Lui : ok d’accord (venant m’embrasser) merci maman pour ce mets. Rassure toi tu n’as pas abimés tes doigts ? 

Moi : mais non, allez on passe à table (riant) 

Lui : Lizzie a pris contact avec les différentes personnes pour ton sport et ta nourriture, elle m’a envoyé le programme 

Moi : ok c’est parfait 

Lui : tu sais je te sens plus crispée ces temps-ci tu es toujours en train de penser 

Moi : quand je pense à ces innocent Majid, je dois me venger pour eux. 

Lui : Luvie je sais mais sois plus calme. Tu as comme perdue tout ton calme tu comptes les jours pour pouvoir enfin d’entrainer et te métamorphosé 

Moi : mais bien sûr que oui 

Lui : mais tu es bien ainsi, mais si c’est ce que tu veux  (haussant les épaules) 

Moi : j’ai comme l’impression que tu ne veux pas de cette vengeance ? 

Lui : si mais Luvie, ma femme, sache que nous tous ici espérons nous venger un jour de quelqu’un mais à quel prix ? Aussi nous apportera-t-elle toute cette satisfaction que l’on désire ? (serein) 

Moi : (ne le comprenant pas) tu dis cela juste parce que tu n’as perdue personne 

Lui : non ce n’est pas ca 

Moi : mais quoi alors ? (m’emportant)

Lui : ne t’énerve pas 

Moi : écoutes Majid tu n’as pas idée de toute la douleur tout le mal que cet homme m’a fait endurer. Des paroles qui étaient mieux si elles étaient des coups, mais je suis restée et est supporter et juste au moment où je voulais partir il a tué ma sœur et mon beau-frère et l’autre idiot à qui je me suis donner m’a trahie avec une folle qui se tapait mon mari s’en vantait et me narguait sans cesse (voix tremblante) 

Lui : (me fixant)  c’est à se demander si c’est seulement contre ton mari cette vengeance Luvie ? 

Moi : que veux-tu dire ? 

Lui : (se rapprochant) cet homme qui t’avait engrossé tu lui en veux aussi, tu veux lui faire payer de t’avoir trompé, chaque fois que tu parles de lui ton visage change automatiquement. Tu l’aimes toujours ? 

Moi : tu racontes n’importe quoi (tournant mon visage) 

Lui : réponds alors (venant en face de moi) 

Moi : tu sais quoi Majid je pensais que tu allais me soutenir mais apparemment non tu veux tourner cela en ton avantage et te faire passer pour la victime. Certes je dors avec cette idée d’un jour voir toutes ces personnes payer mais suis-je une mauvaise épouse ou une mauvaise mère ? 

Lui : je suis désolé (voix douce) 

Moi : non réponds moi,  le suis-je vraiment ? 

Lui : pardonne-moi 

Moi : (déçue) tu vois tu fais pareil comme Maxime, me traiter comme si je ne suis rien. Tu veux que je culpabilise parce que je veux me venger 

Lui : (s’emportant) ne me compare pas à cet énergumène qui n’a fait que mal de faire sentir jusqu’à vouloir te faire faire un Revenge body (avec un ton) 

Moi : (énervée)  et tu crois que tu me fais bien sentir quand tu ne peux même pas avouer si oui ou non je suis une bonne femme ou une bonne mère pour ton fils ? 

Ethan : (rentrant) tu es une bonne maman pour moi, je t’en prie ne crie plus. Je n’aime pas quand tu cris faudrait pas que tu te sentes mal encore et que l’on soit censé tout te réexpliquer. Je t’en prie (avec une certaine douceur dans sa voix) 

C’est à ce moment-là que l’on se rendit compte qu’Ethan était juste allé laver ces mains. Je m’abaissais à son niveau l’embrassait et m’excusait. Il a dû entendre tout ceci, mon pauvre garçon.  Majid voulu venir mais mon regard lui prouvait que oui il devait en quelque sorte s’éloigner de nous, je voulais rester seule avec Ethan. M’expliquer près de lui et lui promettre de ne plus recommencer. 

Moi : (entrant) il s’est calmé et il dort 

Lui : (étendue sur le lit et se redressant aussitôt à ma vue) merci beaucoup Luvie 

Moi : hum ne t’en fais pas 

Lui : je suis désolé de t’avoir crié dessus et de t’avoir dit tout ceci. Je suis désolé 

Moi : pas grave 

Lui : (se mettant en genoux) crois-moi, je le suis certes j’ai peur car je ne sais pas quand tu reverras ces gens comment tout ceci se passera, mais sache que je t’aime. Et respecte ta vengeance ainsi que la mémoire de tous les disparus. (Me fixant) et oui tu es une bonne femme et mère. 

Moi : (me mettant à son niveau) hey regardes moi 

Lui : (baissant la tête) je suis désolé 

Moi : allez regarde moi 

Lui : (me fixant) je t’aime 

Moi : et je t’aime aussi, certes je suis emballé par tout ceci car il y’a encore assez d’émotions et de choses que je n’arrive pas à différencier mais sache que je t’aime et actuellement et pour toujours tu es et resteras dans ma vie. Tu m’as toujours pris et apprécier tel que je suis et cela Majid ça reste la meilleure définition du mot amour pour moi. (L’embrassant) je t’aime aussi, allez relève toi. Nous serons mieux dans mon lit

Lui : (m’embrassant et me poussant sur le lit) laisse-moi donc honorer ce corps avant qu’il ne devienne un autre corps bientôt (riant) 

Moi : (enlevant ma robe) il est tout à toi ce corps 

Lui : (m’embrassant) je t’aime tellement Luvie, je t’aime vraiment (me caressant et soufflant dans mon coup 

Moi : (gémissant) et moi donc Majid ? Je t’aime…….

Le lendemain matin nous avons eu droit à la visite d’un professeur de Psychologie, Majid me disait qu’il allait m’aider. Je partis donc avec lui au bureau. 

Il me dit de lui parler et de me vider. Je parlais de tout alors, il avait dans son regard un truc qui inspirait la confiance. Je lui confiai donc ma vie, en passant par mon enfance, par la perte de mes parents, ma vie sentimentale, la perte de ma sœur et les autres et a aujourd’hui ce que je suis devenue 

Lui : (me tendant un mouchoir) merci ce n’est pas facile de parler de tout. Cependant j’aimerais vous poser une question ? 

Moi : (essuyant mes larmes) d’accord 

Lui : pourquoi désirez-vous vous vengez ? (serein) 

Moi : pour tous ces morts 

Lui : non vous ne feriez pas tout ceci pour tous ces morts ou juste parce qu’ils vous manquent. Oui c’est exact mais il y’a au fond de vous la vraie réponse 

Moi : désolé je ne vois pas (perdue) 

Lui : vous voyez mais hésité, car vous avez honte ou peur que cela vienne de vous. Mais sachez que pour se venger il faut faire de la peur à son ennemie. Vous êtes sûr que vous vous vengiez seulement contre ceux qui vous ont humilié, violenter, trompés, juste pour ces morts ? 

Moi :……

Lui : vous voulez donc que je crois que tout ce poids que vous voulez faire disparaitre car c’est votre identité remarquable et toute cette apparence que vous voulez métamorphosée c’est juste parce que des gens que vous aimiez sont morts. 

Moi : (hochant la tête) ……

Lui : certes leur mort à un été un déclic en vous mais êtes-vous sûres que c’est juste parce qu’ils sont morts que vous voulez  montrer au monde et à votre mari ivoirien que vous êtes une autre personne ? Et aussi à votre collègue qui vous narguait que vous pouvez avoir la même forme qu’elle,  à votre amant que vous pouvez être celle avec qui il vous a trompé ? 

Moi : arrêtez je vous prie (le suppliant) 

Lui : (autoritaire) non répondez !

Moi : je ne suis pas obliger 

Lui : vous l’êtes car sans cela vous ne pourrez assouvir ce désir de vengeance qui vous brule à l’intérieur de vous, cette envie de vous changer, d’effacer de la mémoire de tous la grosse, naïve, douce JAMILA !

Moi : (haussant le ton) vous allez arrêter oui ? 

Lui : (criant) dites-moi donc pourquoi ? 

Moi : (hurlant sans m’en rendre compte) PARCE QUE JE VEUX ET J’AI VRAIMENT ENVIE DE ME VENGER 

Lui : (applaudissant)  parfait c’est cette réponse que je voulais. Parce que vous voulez, car sans la volonté chère madame l’envie n’a pas sa place 

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