Le lendemain mardi, 05h45 le réveil, j’ai passer une nuit horrible entre cauchemar et mal de tête. Mais je me lève et met un pied devant l’autre pour aller au travail car c’est la seul chose qui donne un sens à ma vie. Si je m’écoutais je resterais au lit pour me laisser mourir de tristesse mais non je sais qu’il y’a au moins 3 personnes qui m’aiment encore et qui tiennent à moi alors je n’ai pas le droit de les faire souffrir. 

C’est le même type de journée qu’hier à l’exception que j’ai la réunion hebdomadaire avec mes 5 autres associés à 14h, tous des hommes. 

Umh je souris en pensant à ceux là, il m’a fallut me battre dès mon arrivée au cabinet et mettre les point sur les I pour leur montrer que c’est pas parce que je suis une femme qu’il fallait me prendre de haut. En effet je suis une féministe convaincue et il était hors de question que je me laisse marché sur les pieds par des matchos imbus de leurs personnes. Ils ont vite compris qu’il fallait pas me chercher et le plus important que j’étais douée dans mon domaine et ils ont fini par me respecter et m’accorder la place qui me revenait. Je possède donc 25% des parts du cabinet, ce n’est pas beaucoup mais j’ai tout de même mon mot à dire dans les grandes décisions. 

Enfin je dit qu’ils ont tous compris, à par un, Andy, un gosse de riche pourri gâté qui pense que tous lui est dû, mais lui je l’attend au tournant. 

Bref il est 15h30 quand je retourne à mon bureau, 10minute de pause et j’enchaîne avec mon dernier rendez-vous de la journée.

20h30 je pose mon sac et mon ordi sur mon canapé du salon, j’ai prévu de prendre un bain se soir et me relaxer.

Après mon bain, je mange et traîne un peu au salon, à vrai dire j’appréhende un peu d’aller au lit car je sais que la nuit va être un véritable calvaire pour moi. C’est comme ça depuis 4 ans maintenant quand la date de leur mort approche. Mais bon à minuit je ne tient plus je vais me coucher car trop fatigué.

Je désactive mon réveil, au bureau tout le monde sait que je n’irais plus travailler du reste de la semaine, je n’aurais pas le force de sortir de mon lit à plus forte raison allez travailler.

J’envoie un message à Vanessa, « Cc ma puce, n’oublie pas demain s’il te plaît, 8 roses blanche, pour lui et 4 pour elle, tu leurs fera écouter le message vocale que je vais t’envoyer après ce message. Je t’aime »

J’envoie le message écrit et après le message vocale qui dit « Cc mes amours, je n’ai pas pu me déplacer cette année pour venir vous voir mais promis dès que je peu viens vous voir. Mon Dani, mon amour dire que tu manque est un doux euphémisme, le vide dans mon cœur n’a pas de nom, je ne vit que pour vous retrouvez, que pour le jour où moi aussi je serais mise sous terre pour vous retrouver. Te connaissant je sais que tu n’approuverais pas ce que je dit mais c’est comme ça, j’ai cessé de vivre le jour où vous êtes partis et j’ai hâte de vous retrouvé. Je t’aime mon amour aujourd’hui et à jamais. Mon bébé Daniela je ne t’ai jamais tenue dans mes bras mais je t’aime comme je n’ai jamais aimé au paravant j’ai hâte aussi de te retrouver et te prouver combien de fois je t’aime mon ange. Je vous aiment mes amours et à très bientôt j’espère »

J’ai eu du mal à finir de parler car ma gorge est trop serrée par les larmes, mais je me suis promis d’arrêter de pleurer. J’envoie le vocal et ferme mon tel, je sais que Vanessa détestera ce message et qu’elle va essayer de m’appeler pour me gronder, mais je refuse de parler ou de discuter avec qui que ce soit aujourd’hui et pour le reste de la semaine. Ils le savent tous donc je ne recevrais que dès message demain.

Je pose mon tel et ferme les yeux, je sais que je vais revivre le même cauchemar comme chaque année et j’ai peur, j’ai vraiment très peur.

Vous vous demandez sûrement ce qui m’ait arrivé pour que je souhaite la mort aussi ardemment et bien je vais vous le raconter.