Partie :06
Ecrit par Malachie officiel
Dans ma tête tout était logique. Tourner la page, passer à autre chose comme si Daniel n'avais jamais existé. Tout paraissait facile. Ma secrétaire a trouvé un homme qui a accepté de jouer le rôle du Père de ma fille. Il venait chaque matin et ils passaient la journée ensemble. Ils allaient au manège, il l'apprenait en même temps. J'Espérait au moins qu’elle passe de merveilleux vacances même si c’était loin de ce qu’elle désirait.
Ainsi Gislain comme il se nommait prenait très au sérieux son travail de Père de ma fille. On aurait dit que ce travail existait depuis toujours alors que c'est moi qui l'avait créé. En guise de sécurité, lui et moi avions signé un contrat qui se résumait à la confidentialité, la sécurité de ma fille et sa limitation à ce travail.
Je me disais qu'il n'allait pas tenir, mais au contraire il se plaisait bien a toujours gardé le calme et à ne répondre qu'aux question qui lui sont posées.
Daniel ne m'avait pas totalement lâché, il appelait presque tout les jours jusqu’à ce qu'il comprenne que je ne voulais plus entendre parler de lui.
Un mois déjà venait de s’écrouler, j'avais mis sur pied une nouvelle entreprise pour l'accompagnement des jeunes dans leurs rêves, c’était un projet assez lourd parce qu’il fallait trouver les sources de financement et tout le reste, j’étais stressée, j'avais besoin de réconfort. Pas une journée ne passait sans que je ne pense à Daniel, j'en étais tombé amoureuse, dans mes moments de stress, je ressentais un besoin profond d’être avec lui, d’être dans ses bras, mais je résistais toujours parce que je ne voulais pas avoir à faire au mort. Ma vie était assez compliqué.
Un beau matin je me suis levée et comme d'habitude j'ai pris la route du bureau, seulement, je n'avais pas la santé. J'avais de très violent maux de tête certainement dû à l’excès de travail. Je marchais à peine.
- Madame vous allez bien ?
- Oui. Ça va merci.
- Vous n'arrivez même pas à marcher. Vous voulez que je vous conduise à l'hôpital ?
- Non. C’est rien. Ça ira.
J'ai marché tant bien que mal jusqu’à mon bureau, je me suis assise et malgré tout le travail que j'avais à faire, je n'ai rien fait. Je n'arrivais à rien faire. J'avais envie de voir Daniel. Plus la maladie s'aggravait, plus mon envie d’être avec lui augmentait.
- Madame vous n'allez pas bien, vous voulez que j'appelle un médecin ?
- Non. Ça ira.
- Madame vous n’allez vraiment pas bien.
- T'inquiètes pas.
Je suis resté assise au bureau jusqu’au environ de 15h. Je n'avais rien fait d'autre que de penser à Daniel. J'avais envie de le voir, je voulais qu’il me prenne dans ces bras et qu’il me dise que ça ira. Mais je ne pouvais pas l'appeler puisque je m’étais déjà comporté plusieurs fois de façon désagréable avec lui.
A ce moment, j'avais oublié mon feue mari qui ne voulait pas que je sorte avec un autre homme. Je ne pensais qu’à une chose, comment me retrouver dans les bras de mon homme.
- Madame j'ai annulé tout les rendez-vous d’aujourd’hui. Vous feriez mieux de rentrer chez vous
- Je n'ai rien .
- Vous avez rougis.
- C'est le paludisme. Ça ira.
- Depuis ce matin, vous me dites que ça ira. Et moi je n'ai rien vu de mélioratif sur votre état de santé. Au contraire ça s'empire.
- Je sais ce que je fais.
- Madame…
- S'il te plaît, je ne veux plus de bruit. Merci de fermer la porte derrière toi.
- Ok.
Quand elle est sorti, j'ai pris mon téléphone et j'ai composé le numéro de Daniel puisque je l'avais retenue. Mais je n'arrivais pas à lancer l'appel, mes mains tremblaient. J'AI appelé ma fille à la maison.
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- Bonsoir maman.
- Comment tu vas chérie ?
- Bien maman. Tu parles doucement. Tu as une petite voix.
- J'AI les maux de têtes.
- Asia mam. Je ne t'ai pas vu sortir ce matin.
- Je suis sortie très tôt. Où es Danie ?
- Dans la cuisine. Elle prépare.
- Dis lui que si je ne rentre pas tôt qu'elle ne s’inquiète pas.
- Tu as trop de travail au bureau ?
- Non je vais aller quelque part.
- Ok maman. Je lui dirai.
Quand j'ai raccroché, je n'ai pas réfléchi deux secondes, j’ai rapidement rangé mes affaires, j’ai pris mon sac et je suis sortie. Une fois à l'extérieur, je me suis rendu compte que je ne connaissais pas véritablement la route de sa maison. Lorsque j'ai vu ma secrétaire, je l'ai posé mon problème
- S'il te plaît tu sais comment se rendre quelque part quand on ne connait pas exactement le chemin ?
- Si tu connais la destination c'est suffisant. Tu te connectes à Map et il t'indique la voie à suivre.
- Merci.
Je me suis connecté et grâce à internet, j'ai pris le chemin. J'ai roulé pendant plus de deux heures et l'application m'indiquait que j’étais presque. Une fois arrivé dans son quartier, j’ai utilisé mon cerveau pour repérer sa maison et j'ai garé à mètres. Je suis sortie de la voiture, j'avais de la peine à marcher, la maladie avait eu raison de moi. J'AI porté un pull au dessus de ma robe puisque je mourais de froid. Une fois devant sa maison, j'ai d'abord observé un bon moment avant d'entrer. Je n'arrivais pas à parler, alors je me suis dirigé vers sa chambre dans l'espoir qu’il y soit , mais malheureusement il n’était pas là. Épuisé et sous l'effet de la maladie, je me suis assise à même le sol sur les escaliers quand j'ai entendu un bruit dans la chambre d'à côté.
C’était la chambre où j'avais aménagé la dernière fois. Je me suis levée avec beaucoup d'efforts et je me suis dirigé vers la chambre.
A l'entrée, j'ai entendu des cris qui ressemblaient au gémissement d'une femme. J'AI calmé mes esprits et j'ai toqué une fois. Puisque personne ne répondais, je suis entré.
Une fois à l'intérieur, j'ai vu le pire, Daniel était en pleine séance sexuelle avec une autre femme. Mon cœur a cessé de battre. Donc chaque fois qu'il parlait de ses copines il ne blaguait pas.
- Mon dieu , Maria Qu’es ce que tu fais là.
- Daniel…
Il a rapidement enfilé ses vêtements.
- Chérie qui es ce ? A demandé la fille carrément allongée dans le lit .
- Habille toi tu pars rapidement. Avait il ordonné à la fille.
Elle m'a malheureusement reconnu. Le malheur qu'il y'a à être personnalité publique.
- Hummmmmm, la grande Maria , comment je ne t'ai pas reconnu ? Qui aurait su ? A-t-elle dit.
N'ayant plus de force pour tenir debout, je me suis assise au sol.
Elle a pris ses vêtements et a quitté la chambre.
Daniel m'approchait peu à peu et à ma hauteur, il s'est courbé et a essayé de me touché avec les mains qu'il venaient d'utiliser pour caresser une autre femme que moi
- Tu es malade Maria…
- Ne me touche pas. L'avais je dis en colère.
.....À SUIVRE...