Partie 7
Ecrit par Malachie officiel
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J’étais à fois déçu et coupable. A cause de ma restriction, il s’était pencher sur une autre Femme.
Je voulais ordonné les choses dans ma tête, je voulais oublier la fille et faire comment si je n'avais rien vu, mais je n'arrivais pas. Ce que mon œil venait de voir avait tout bouleversé. J'avais mal, ma douleur était d'une profondeur hors du commun.
Lui près de moi ne savais quoi faire. Il se désolait de part ses gestes et son regard, mais ce n'était pas aussi facile.
Je l'aimais tellement, il me plaisait tellement, je le désirais profondément, au fond de moi je n'avais qu’une envie, être dans ses bras, mais quelque chose me retenait, quelque chose que mon œil venait de voir et qui me perturbais.
En même temps je tremblais, la maladie s'aggravait.
- Tu as le paludisme.
Il a essayé de me toucher le cou avec sa main.
- Je t'ai dit de ne pas me touché avec ses mains
- Je sais que tu es en colère contre moi, je suis désolé. Même comme je sais que m'excuser ne doit rien changer. Le plus important maintenant c'est ta santé… il faut que je t’observer de plus près.
- Je n'ai pas besoin de ton observation. Tu m'entends ? Va plutôt l'observer elle…
- Je suis avec toi maintenant… elle n’est pas là…je suis désolé
- Mais elle était là tout à l'heure. Tu étais avec elle…
- Parce que tu n’étais pas là.
- Comme si je n’ai jamais été là. Tu n'ai pas sérieux..
- Maria s'il te plaît… tu sais que ce qu'il y'a entre toi et moi ce n'est pas la même chose qu'il y'a entre elle et moi…
- Sauf que tu apparaît deux fois dans les deux cas. …
- Je t'aime …
- Mais ce n'est pas avec moi que tu faisais Amour il y'a moins de 5 minutes. Donc arrête de me raconter les foutaises
- Comment me racheter ?
- Il y'a pas un moyen. Il y'a aucun.
- Tu oublies que c'est toi qui m'a abandonné sous prétexte que tu aimes ton ancien mari ?
- Je n'ai jamais dit cela…
- Pourtant c'est de lui que tu rêves et pas de moi. C'EST a lui que tu penses…
- Tu veux remettre mon amour pour toi en question ?
- Oui. De la même manière que tu as remis le mien en question.
- Parce que je t'ai trouvé avec une autre que moi...
- Toi et moi ça n'a jamais vraiment été une relation.
- Je vois… c’est pour cela que tu as transformé la chambre en auberge..
- Écoute…
- Non toi tu m’écoute… je veux que tu m'expliques pourquoi tu l'as fait, je veux digérer, mais je n'arrive pas. J'ai 1000 choses en tête. Attend un peu… ne me dis pas que je ne suis pas différentes d'elles…
- Elles n'existent pas…
- Alors dis moi ce qu'elle faisait dans le même lit que moi et que…
- Ne complique pas les choses… c’était le hasard.
- Tu es méchant, tu es méchant, tu ne m'aimes pas…
- Laisse moi au moins te toucher.
- J'ai dis non. Et je ne veux pas que tu le fasses par surprise.
- Je suis désolé…
- Je veux rentrer chez moi.
- Tu es malade Maria, tu ne vas pas bien, même pas un peu…
- Ne me touche pas.
Je me suis levée avec beaucoup d'efforts, et une fois debout, je me suis a nouveau écroulé au Sol. Il n'a donc pas eu le choix , malgré mon refus, il m'a porté et a quitté la chambre. Je n’avais plus de force pour me défendre, alors je me suis laissée faire.
Une fois au Salon, la fille n’était pas encore parti, elle s’était installé sur le canapé.
- Qu'est-ce que tu fais encore ici.
- Daniel… je ne savais pas que tu m'avais demandé de rentrer.
- S'il te plaît va t'en.
- Okay. J'AI compris. Je connais ma place.
- Merci.
Daniel m'a porté jusqu’à sa chambre et m'a allongée dans son lit. Il a entrepris les soins médicaux.
- Tu as une forte fièvre. C’est depuis quand ?
- Ce matin…
- La maladie est profonde. Hier en dormant tu n’as rien ressenti ?
- Juste un peu…
- Dis moi depuis quand exactement es ce que tu ne vas pas bien.
- Je ne sais pas… je suis fatiguée…
- Maria, parle moi s'il te plaît…
- Laisse moi tranquille monsieur le docteur.
J'AI passé la nuit chez lui, toute la nuit, il se rassurait que je me porte bien et malgré que j'étais endormie, je pouvais ressenti sa présence , sa main sur ma peau, quel bonheur… le matin, il m'a apporté mon déjeuner au lit, un peu comme dans les films…
- Ma petite princesse…
- Tu m'as fait le déjeuner…
- Oui. Tu me pardonnes pour hier alors ??
- Non.
- Mon cœur je suis désolé. Je te jure que je ne suis pas comme tu penses.
- Non. Ne te désole pas…
- Ça veut dire quoi ?
- C'est en partie ma faute… je t'ai laissé tomber.
- Je n'aurai pas dû te faire ça…
- C’est passé. Pensons a autre chose…
- Mon amour…
Il s’est penché vers moi et m'a donné un baisé.
- Tu as bien dormi ?
- Comme un bébé.
- Et ton mari…
- Non. Il n’est pas venu aujourd’hui.
Nous avons éclaté de rire. J’étais heureuse.
- Es-ce que tu sais qu'il n'est jamais venu ?
- Comment ça ?
- Ce n'est qu’un refoulement de ton être…
- Je l'espère.
A ce moment, mon téléphone a sonné, c’était ma fille.
- Allô, mon bébé…
- Bonjour maman. Où es ce que tu es ?
- Je… mon cœur, comment tu vas ?
- Je m'inquiète pour toi.
Daniel a pris le téléphone entre mes mains.
- Bonjour Chloé, comment tu vas ?
- Papa… tu m'as abandonné.
- Je vais me rattraper.
- Ok.
- Ne t'inquiètes plus pour maman, elle est avec moi.
- Ok .
Deux jours plus tard, le Père que ma secrétaire avait trouvé pour ma fille, Gislain est sorti avec elle pour se rendre au manège. Seulement, il n'est pas rentré et son téléphone portable était éteint.
Dépression, dépression, j’étais totalement envahi par la dépression. Ma fille, toute ma vie venait de disparaitre entre les mains d'un pur inconnu. Malgré tout je gardais espoir et j’espérais amèrement qu’il rentre, mais rien. Il n'avait pas le droit de faire plus de 4h de temps dehors avec ma fille pourtant il était 20 h et c’était depuis 12 h qu'ils étaient sortis.
- Maria calme toi s’il te plaît. Tu risques de faire une crise.
- Il ne répond pas au téléphone. Ma fille a disparue et toi tu me parles de faire une crise ? Je n’ai pas mon enfant avec moi. Ma petite princesse, comment j'ai pu faire confiance à un inconnu ?
- Prions Dieu. C'est l'unique solution.
- Pendant que tu pries dieu je vais sortir à sa recherche.
- Non. Ce n’est pas une bonne idée.
- Tant mieux. Tu m'appelles si jamais ils rentrent.
Je suis sortie et j’ai commencé par les manèges et les salles de jeux, mais soit c’était fermé , soit ils n’étaient pas là.
- Madame je suis à la recherche d’une petite fille de 6 ans. Ma fille… regardé voici une photo…
- Non. Elle n'est pas ici…
- S’il vous plaît laissez moi fouillé..
- D'accord, je vous ai dit qu'elle n'est pas ici, mais si vous voulez fouiller, tant mieux.
- Elle n'est pas seul, elle est en compagnie d'un monsieur donc voici la photo
- Ils ne sont pas là…
Je pensais à mille choses dans ma tête, j'imaginais le pire et je pleurais. Je marchais dans les rues et je n’avais toujours rien, pas même un indice. A 22h, j'ai rappelé Gislain et son téléphone était toujours éteint. Mon cœur ne battait plus, je mourai. Je me suis assise au sol dans une rue et j'ai pleuré, quelques personnes venait à ma rencontre pour savoir le motif de mes pleurs. J'arrivais à peine à expliquer.
- Ma fille…
- Qu'est-ce ce qui arrive à votre fille madame ?
- Elle a disparue. …
Quelque minutes ont suffis pour que l'information pollue le net, mon téléphone sonnait dans tous les sens.
. trente minutes plus tard, mon manager est arrivé où j’étais et m'a enlevé des mains de la foule et des journalistes qui n’avaient à faire de ma douleur, mais qui cherchaient plutôt comment pigmenté l'information …
J’étais sidéré, mon cœur saignait, la police a directement pris en charge l'affaire et pour cela je devais faire une déposition, un acte qui concourra certainement à la destruction de mon image publique. je m'en foutais, ce que je voulais était de retrouver ma fille.
- Madame comment s'appelle votre fille
- Fonda Chloé.
- Quel âge a-t-elle ?
- 6ans et Demi.
- Comment s'appelle ce monsieur ?
- Gislain Kim, il a environ 35ans.
- Qui es t'il pour votre fille ?
- Son Père.
- Vous vous êtes remarié ?
- Non. C'est un Père adoptif.
- Madame, s'il vous plaît expliquez brièvement.
- Il joue le rôle de Père pour ma fille. Je le paye pour cela. Ma fille avait besoin d’un Père et puisque je ne peux pas me marier, j'ai payé ce jeune homme pour qu’il joue le rôle.
- Ce que vous racontez n'a pas de sens madame Maria.
- C’est la vérité.
- Il y'a de cela deux jours que vous étiez avec un jeune docteur avec qui vous entretenez une relation amoureuse, quel est le rapport avec ça ? Pourquoi payer un Père pour votre fille alors que vous avez un homme.
J’étais coincé, je ne disais que ma vérité, rien que ma vérité, mais personne ne me croyais.
.......À SUIVRE......