Partie 1
Ecrit par Jordan
Cela fait environ trois
mois qu’il est arrivé au service rééducation et c’est bien la première fois que
je le vois dormir. Il est si beau avec ses cheveux courts en bataille
gracieuse, une mèche rebelle qui lui tombe sur le front. Les traits de son
visage sont si doux rien avoir avec son expression sauvage et charmeuse quand
il est en éveil. Je me demande laquelle des deux visions je préfère, l’apollon
endormi ou le charmeur sûr de lui. J’en étais là dans mes réflexions et ma
contemplation quand :
-
Le spectacle vous plait infirmière Marlene ?
-
Euh…pardon ? Dis-je prise au dépourvu.
-
Je vous pardonne ! Je me demandais si
me regarder dormir était un spectacle agréable ?
Il
avait dit cela en se redressant dans son lit. Il passa sa main dans ses cheveux
pour les ramener en arrière ce geste effectuer avec flegme me troubla
étrangement. Il était encore plus beau éveillé avec les cheveux en bataille.
-
Alors ?
-
Quoi alors ?
-
Le spectacle
vous plait ?
-
Quel spectacle ? Bonjour Mr Adams !
-
Combien de fois devrais-je vous dire de
m’appeler Ken ?
-
Vu que vous êtes réveillé je vous laisse
faire votre toilette je reviendrai pour vos médicaments et votre petit-déjeuner ?
-
Oh vous me quittez déjà ? Dit-il en
posant son regard doucereux sur moi.
Je
ne parvins pas à me détacher de son regard gris argent il est si captivant tout
en lui était objet de séduction son regard, son sourire, ses lèvres si bien
dessinées et même cette barbe de deux jours. Quand je revins enfin à moi il se
tenait debout devant moi vêtu uniquement de son bas de pyjama et me souriait
l’air triomphant.
-
Je vois clairement que je ne vous laisse
pas indiffèrent, je sors dans trois (03) jours et je vous ferai mienne, bien
avant. A plus tard Marlie.
Je
me suis précipité hors de la chambre pour ne pas le laisser voir que je
rougissais. Une fois dans le couloir je pris une grande inspiration pour
essayer de retrouver mon état normal avant de poursuivre ma tournée matinale.
Ce
n’est que vers 10h que je finis ma tournée. Je devais alors lui apporter ses
médicaments, mais ne pouvant me résoudre à affronter son regard terriblement séducteur,
je parvins à convaincre non sans mal une autre interne de s’en charger à ma
place. Elle revint avec un message de lui écrit sur une serviette en papier.
« J’espère que tu ne tentes pas de me fuir
bb !»
Mes
joues s’empourpraient instantanément et pour ne rien arranger la messagère
rajoutait
-
Je crois que tu lui plais beaucoup !
-
Oui bien sûr comme toutes les infirmières
de cet hôpital répondis je prise au dépourvu par sa remarque.
-
Je ne pense pas parce que moi il ne me
regarde pas ou ne me fait pas d’avance. Je pense que s’il le faisait
j’accepterai de le revoir en dehors de l’hôpital. Sur ces mots elle rougit en
s’éloignant.
Décidément
je ne suis pas la seule à qui il fait cet effet. Mais j’ai du mal à croire
qu’il ne s’intéresse qu’à moi. Sûrement un de ses patients dont le fantasme est
de s’envoyer en l’air avec une jeune et jolie infirmière. Je me suis fait
violence pour ne pas penser à lui le reste de la journée. Ce n’est qu’en fin
d’après-midi lors de ma pause que je l’aperçue, la fenêtre de mon bureau
donnait vue sur sa chambre. Il faisait quelques exercices de musculation, il
transpirait tellement que son t-shirt noir lui collait à la peau laissant
deviné ses muscles congestionnés par l’effort. Je commençais à l’imaginer sans
son haut quand comme pour satisfaire mes fantasmes il le retira d’un geste lent
et sobrement désinvolte. Une bouffé de chaleur me traversa. Je l’observais à la
dérober avant de tirer les rideaux afin de me calmer.
J’étais
de garde ce soir-là, les autres infirmières dînaient à la cafétéria à mon
arrivée toutes les discussions furent interrompues.
-
Ne vous arrêter pas pour moi. Leur dis-je
agacé.
-
Oh excuse nous, nous ne disions pas de mal
de toi.
-
Encore heureuse et de quoi
parliez-vous ?
-
Du patient de la chambre 503.
-
Mr Adams ?
-
Qu’a-t-il fait ? Dis-je sans savoir
pourquoi.
-
Il n’a rien fait enfin pas pour le moment
en tout cas.
-
Pour le moment ?
-
Fait pas l’innocente nous savons toutes
qu’il tente désespérément de te séduire.
-
Mais…
-
On se demande pourquoi c’est elle qu’il
veut hein les filles ? Me coupa une voix dans mon dos.
C’était
Amanda l’infirmière en chef avant que je ne puisse dire mot elle me plaqua dos
au mur le plus proche. Moi je dirais que ce sont ses yeux et son regard noir et
fuyant. Ou peut-être cette petite bouche sensuelle à souhait, dit-elle en
posant un baiser sur ma bouche, surprise je ne pus réagir. Ah non je sais, ce
sont c’est courbe généreuse et proportionné qui excite ce bel étalon. Elle me
caressa le long des cuisses puis de la taille jusqu’à ma poitrine. La sensation
était grisante non pas parce que les autres infirmières observaient la scène,
mais parce que j’imaginais Ken Adams me caresser ainsi. Retrouvant mes esprits
je pris la fuite en direction de mon bureau. Une fois seule je verrouille la
porte.
Je
suis toute excité, je ne peux le nier plus longtemps j’ai envie de lui, peu
importe le moment et l’endroit je voudrais qu’il me prenne sur mon bureau là
maintenant ou dans son lit. Mais je ne peux décemment pas me le permettre. Me
rapprochant de ma fenêtre j’écarte juste assez le rideau afin de l’apercevoir
il est assis près de sa fenêtre il est vêtu cette fois d’un t-shirt manche
longue un peu moins moulant, ses cheveux impeccablement peigner sur le côté et sa
barbe tailler plus convenablement. Il lisait. A chaque fois qu’il portait ses
doigts à sa bouche pour les humidifier afin de tourner les pages un frison me
parcourait l’échine. Je voudrais qu’il joue ainsi avec mon clitoris. Mon corps
réagis à cette pensée ma main s’introduisit dans ma petite culotte je me mis
aussitôt a joué avec mon clitoris puis avec mon vagin tout humide puis, je me suis
doigté, en étouffant mes gémissements, m’imaginant ses doigts en moi, très vite
je jouis bien qu’insatisfaite.
N’avait-il
pas dit qu’il me ferait sienne avant son départ ? Qu’attend-il je suis ici
je l’attends, je le désire ardemment, vient et prend moi sans retenue, je suis
tienne Ken. Il ne pouvait m’entendre que faire m’offrir à lui en oubliant toute
éthique ? Je ne pourrais tenir plus longtemps c’est décidé je vais me
faire Ken Adams maintenant !
J’arrange
ma blouse et m’élance dans le couloir en direction de sa chambre. Arrivée
devant la porte je suis paralysé je ne peux faire un pas de plus. L’homme que
je désire est derrière cette porte et je sais qu’il me désire tout autant.
Après cinq minutes de réflexion, je pousse la porte et j’entre, cette fois il
est pratiquement tout nu il n’a qu’un boxer sur les hanches tenant son pyjama
dans une main. Sans comprendre ce qui m’arrivait je me suis retourné pour
verrouiller la porte derrière moi quand je lui fis face à nouveau, il n’avait
pas bougé d’un poil et m’observait avec une telle intensité que je fus obligé
de baisser les yeux
A
suivre….