Partie 15 : Mon chéri

Ecrit par Mayei

Partie 15 : Mon chéri 


...Mathilde Obrou...


Je suis rentrée depuis et Hélène est en train de tout faire pour qu'on aille un peu s'amuser. 

Moi : je ne sais pas si c'est une bonne idée Hélène 

Hélène : Mathilde tu exagères ! Tu n'es jamais allée en boîte comment tu peux savoir si c’est une bonne idée ou pas ? Tu ne bouge jamais plus loin que la maison du père d'Olivier ou encore jusqu'à l'école. Aujourd'hui seulement tu iras avec moi 

Moi : hum...ok mais j'espère que ce sera seulement que nous deux

Hélène : tu es folle ! Tu as vu ça ou qu'on sort à deux ? La boisson et le salon là tu penses que deux personnes seulement peuvent assurer ? je te signale qu’on s'en va dans une grande boite de la place hein. Léo sera là avec des amis à lui on ne sait jamais si tu trouveras quelqu'un 

Je savais que ça allait arriver dans cette affaire de trouver quelqu'un. Contrairement à moi, Hélène a une situation familiale et financière assez stable. Elle ne provient pas d'une famille super ou immensément riche mais ils sont quand même assis. Ça m'étonne même qu'on puisse être amie elle et moi. Son petit ami Léo aussi vient d'une même famille. Ne dit-on pas que les oiseaux de même plumage volent ensemble ? Sûrement que les amis de son copain seront de la même classe sociale. Je n'ai pas envie de faire tâche car ce genre de personnes aiment beaucoup demander ce que tes parents font dans la vie et d’autres questions de ce genre. 

Hélène : je t'ai pris quatre robes comme ça tu pourras choisir ce qui te plaît. Je vais m’apprêter ici, retourner à la maison sera trop long.

Moi : pas de soucis. Elles sont belles Hélène mais je les trouve toutes courtes. 

Hélène : parce qu'en boite on porte les robes de bonnes sœurs ? 

Moi : la dernière fois que j'ai mis quelque chose de court, Olivier n'a pas aimé et m'a grondée. 

Hélène : tu t'entends parler Mathilde ? Est-ce que tu t'entends parler ? Ses gos que tu as pour habitude de croiser la ce sont les longs vêtements qu'elles portent ?

Moi : ... ... …

Hélène : pardon je vais me laver avant que tu ne me sortes une autre bêtise encore. Il faut en profiter pour choisir celle qui te plaît plus 

J'ai fini par choisir la petite robe noire. Dès que je l'ai mise, j'ai eu l'envie de la retirer. J’ai l’impression d'être complément nue. Comment les filles font elles pour se sentir à l’aise dans ce genre de vêtements ? J’ai voulu prendre une écharpe que je me passerais sur les jambes mais Hélène me l’a confisquée. 

Comme convenu Léo nous a prises à bord de sa voiture et nous avons fini dans cette boite qu’apparemment tout le monde fréquentait. Il y avait du monde comme pas possible. 

La musique était à fond, les gens se trémoussaient mais franchement je m'ennuyais. 

Hélène : décoince toi un peu Mathilde. Tu es dans ton coin comme ça c’est comment ?

Je lui ai fais un sourire en continuant de tirer sur la paille qui était dans mon verre de jus. Oui je ne consomme pas l’alcool donc le jus qui accompagne me suffit largement. 

Las d'essayer de me convaincre elle a fini par retrouver Léo sur la piste de danse. Je me suis constitué une petite bulle silencieuse dans laquelle je me suis renfermée. Un des amis de Leo a essaye de faire la causette avec moi mais je crois que très vite il s’est ennuyé car je ne répondais que par des oui ou des non. 

"je suppose que l'examen a marché "

Moi (sortant de ma bulle) : Mickaël ? Tu fais quoi ici ?

Mickaël : Les résultats ne sont pas encore sortis ?

À cet instant je me suis sentie mal à l'aise d'avoir oublié de lui dire pour l'examen pourtant il n’avait fait que prendre de mes nouvelles durant toute cette journée.  

Moi : je suis désolée Mickaël 

Mickaël : désolée pour quoi en fait ? C’est ta vie tu es libre de me dire ce qui s'y passe ou pas 

Moi : Mickaël ...

Mickael : profite bien de ta soirée je retourne avec mes amis 

Je l'ai regardé s'en allé. Depuis ce jour où il a failli me renverser il n’a pas cesse de prendre de mes nouvelles, de se préoccuper de moi. C’est une personne très ouverte et gentille. C’est l'ami parfait et voilà que je l'ai quelque peu chiffonné. Je paris qu’il a mal pris le fait que je ne lui dise pas pour les résultats alors qu’il me trouve tranquillement assise ici dans cette boite. Je me sens vraiment mal. J’ai juste envie de rentrer chez moi.  

...Nathalie N'dong...

Moi (dans un état second) : IL EST HORS DE QUESTION QUE MON FILS FASSE CELA. TU M'ENTENDS ? IL EN EST HORS DE QUESTION

Octave : Nathalie tu n'es pas obligée de crier à me casser les tympans 

Moi : si, si, je vais crier et pas qu'un peu. J'ai l'impression qu'on ne m'écoute plus dans cette maison et que tout part en fouille. Mon avis ne compte plus du tout 

Octave : tu en fais un peu trop Nathalie 

Moi : donc tu trouves ça normal que ton fils aille se convertir à l'islam à cause des fesses d'une fille ? Des fesses qu'on peut trouver ici partout dans les rues de Libreville ?

Octave : si ce n'était que les fesses je je t'aurais jamais épousé Nathalie parce que tu n’en as pas. Il y a bien plus important que les fesses Nathalie. Il y a ce qu'une a à l'intérieur d'elle même. Cette beauté qui retient son homme. Ce pourquoi je suis resté près de toi mais je vois que cette lumière est en train de s'éteindre. 

Moi (m'asseyant) : tu veux dire quoi par la ?

Octave : que tu as changé. Tu as des réactions qui m'étonnent de plus en plus. Dis-moi concrètement ce que cette jeune fille t'a fait ? Ou bien tu veux divorcer de moi et épouser Karl ?

Moi : ABOMINATION ! Comment peux tu dire de pareilles sottises ?

Octave : Mais c'est Toute l'impression que tu me donnes. Tu ne fais que crier, t'égosiller dans tous les sens. D'abord tu as manigancé pour que la fille de N'dong se retrouve chez Karl comme quoi elle passe y les vacances. Quand je partais t’épouser est-ce comme ça que ma mère t’a fatiguée ?

Moi : il n’est pas question de ça actuellement mais plutôt de l’erreur que va commettre mon fils. Une erreur que tu es entrain de cautionner.

Octave : Je demande Nathalie est-ce toi qui vas te marier ? Est-ce toi qui vas te convertir ? 

Moi : ... ... ...

Octave : je suis dans la cours. J’ai besoin de m’aérer un peu

Joignant le geste à la parole, il est sorti me laissant seule dans la chambre. Chaque jour qui passe ma colère envers cette fille grandit de jour en jour. Depuis ce jour où elle a porté main à Marjorie, sa mère est arrivée ici se plaignant du fait que j'ai exposé sa fille a des violences physiques. Elle voulait même que Marjorie porte plainte. J'étais d'accord, c'était ce qui était prévu jusqu'à ce qu’octave s'interpose et qu'il fasse taire l'affaire.

Aujourd'hui voilà qu'à cause d'elle et de ce foutu mariage non seulement mon fils doit devenir musulman mais aussi mon mari me parle n'importe comment. Tout le monde est tendu dans la maison à cause de cette petite sotte. Mais tant que j'aurai le souffle de vie je me battrai pour ne pas que cette union soit célébrée. 

...Karl Obame...

Je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'on me demande de me convertir pour pouvoir épouser Sarata. Je l'aime est-ce que je peux faire autrement. Je pensais tout de même que les mentalités avaient évolué. En quoi est ce que ma religion empêcherait Sarata de continuer dans la sienne ? Ils ont sorti l'argument selon lequel les enfants ne grandiraient pas selon les préceptes de l'islam et qu’ils seraient livrés au « vagabondage religieux ». Franchement je suis perdu 

Mais essaie de faire de mon mieux pour ne rien laisser paraître pour ne pas que Sarata en soit touchée. Depuis cette première tentative pour voir son père, elle n'a cessé de pleurer. Elle l’accuse de ne pas vouloir son bonheur. J’essaie tant bien que mal de lui remonter le moral. 

Je suis Abidjan et je loge à l'hôtel tandis que celle que j'aime est chez ses parents. On ne pouvait pas rester ensemble d'après son père. Si seulement il savait que nous vivions dans le même appartement ! 

Aujourd'hui comme tous les matins depuis une semaine, je vais m'habiller et passer récupérer Sarata. Les embouteillages de Libreville ne sont rien comparés à ceux d'Abidjan. C’est tellement fatiguant que lorsque tu arrives à destination tu as l'impression d'avoir marché plutôt que d'avoir conduit. 

J’ai garé bien loin de sa maison et l'ai appelée pour qu'elle vienne me retrouver.

Moi : tu es toute belle 

Sarata : merci mon cœur

Moi : et mon bisou alors ?

Sarata : pardon sort déjà du quartier et on le fait tranquillement. Il ne faut pas que mon père frappe à ta vitre alors que je serais entrain de t'embrasser 

Moi : lol donc tu te dis que ton père ne sait pas que tu embrasses les gars ?

Sarata : une chose est de savoir et ça en est toute autre de voir 

Moi : on va où ?

Sarata : je veux passer au super marche d'abord 

Moi : c’est comme vous voulez madame 

Nous avons passé Toute la journée ensemble. Ce n'est pas la première journée que je passe avec elle pourtant c'était comme si c'était la première fois. Je me m'en lasse pas. Je l'aime de tout mon être. Je n'arrive pas à me projeter dans le futur sans elle. Je vis à travers elle, je respire à travers elle. Si pour faire d'elle ma femme à tout jamais je dois me convertir en une autre religion et ben je le ferai.

...Sarata...

Chacun connaît sa place dans la maison depuis que le père de Karl et son oncle sont passés demander les éléments de la dote. Papa passe son temps à ruminer sous sa barbe, c’est à dire qu'au moindre faux pas il déchargera tout. Aujourd'hui je suis encore plus tendue car tantes Djénéba et Maïmouna sont venues rendre visite.

Ces deux femmes sont plus que des teignes. Elles ont mené la vie dure à ma mère depuis que celle-ci est rentrée dans ce mariage. Elles habitaient ici avec nous quand elles n’étaient pas encore mariées. Il y avait toujours des histoires avec elles. Aujourd'hui encore elles continuent de le faire Mais à petite échelle. 

Moi : maman ?

Maman : oui ?

Moi : elles ne sont pas encore parties ?

Maman : non oh toujours dans l'autre salon avec ton père. Elles vont finir de jouer les lèches bottes et ensuite réclamer un peu d'argent 

Moi : lol c'est ça même. On les connaît maintenant. 

Maman : tiens va déposer ce plateau...c’est du dêguê

Moi : dac

J’ai pris le plateau et me suis dirigée vers le salon. 

Djénéba : je t'ai toujours dit que cette femme était mauvaise et qu'elle ne te causerait que des ennuis. Voilà aujourd’hui. 

Je me suis arrêtée pour bien écouter ce qui se disait. J’avais toujours le plateau en main et cela m’importait peu. 

Maï : on a eu à te parler plusieurs fois ici, tu n'as rien voulu savoir. On a essayé de te faire voir que Fatou n'était pas bonne mais tu n'en as fait qu'à ta tête comme quoi nous sommes tes petites sœurs on ne connait rien à la vie. 
Les filles sont très proches de leurs mères. C’est sûre et je peux même mettre ma main au feu que Fatou était au courant de cette relation et l’a encouragée juste pour te foutre la honte, que tu sois la risée de la communauté 

Djénéba : si tu es malin cherche lui un mari au plus vite. D'ailleurs il y a même le neveu de mon mari à qui on cherche une femme 

J'avais envie de hurler mais j’ai pris sur moi même. Doucement j’ai marché jusqu'à eux avec le plateau que j'ai déposé sur la table. 

Djénéba : ah c’est une bonne fille ça ! Regarde comment elle fait bien Le service !

Mai : c’est son futur mari qui aura de la chance 

Cette fois ci, avec leurs airs hypocrites, je n'ai pas pu me retenir 

Moi : mari que vous allez me trouver n'est-ce pas ? Laissez moi vous dire que votre sorcellerie ce n'est pas sur moi que vous allez la faire. La personne que j'aime et qui m'aime aussi est déjà venue se présenter ici. Vous avez posé vos conditions laissez le temps que la réponse vous vienne 

Papa (grondant) : tu crois parler à qui comme ça ?

Djénéba : hum...pourquoi je ne suis pas étonnée par ce comportement irrespectueux ? C’est ce genre d'éducation que Fatou lui a donnée. Une éducation ratée depuis la base jusqu'à elle se permet de répondre à ses tantes. 

Moi : VOUS LAISSEZ MA MÈRE EN DEHORS DE ÇA. En plus de quelle tantes parlez-vous ? Des tantes ne se comportent pas comme vous le faites avec votre méchanceté gratuite que vous distribuez 

Papa : Sarata si j'entends encore ta voix la correction que je vais t’infliger tu vas t'en rappeler toute ta vie. Disparais d'ici tout de suite

Au moins je leur ai dis un peu le fond de ma pensée. Elles sont trop mauvaises ces femmes et je suis sûre qu'elles vont mettre d'autres idées encore plus farfelues dans la tête de mon Père. J’ai tout expliqué à ma mère 

Maman : il ne fallait pas répondre 

Moi : et les écouter jacasser ? Parler mal de toi ?

Maman : c'est un bâton que tu leur as tendu comme ça. Elles peuvent utiliser cela comme argument 

Moi : je les attends en tout cas, j'attends celui qu'ils vont aller soulever pour moi la. Je comprends pourquoi lamine s'est éloigné de papa.

Maman : ... ... ...

Moi : je vais dormir chez Léna 

J'ai pris les affaires sans dire quoi que ce soir à mon père et je suis sortie. Karl m’a accompagnée jusqu'à chez Léna 

Léna : oh ça fait du bien de te voir en chair et en os. J'étais fatiguée de te voir à travers l'écran 

Karl : c'est un plaisir partagé...bon je vais vous laisser entre femmes. 

Nous nous sommes embrassés et il est parti. 

Moi : et si nous allions quelque part ? J'ai envie de me changer les idées. 

Léna : laisse-moi appeler Didi et on trace quelque chose. 

Moi : ok 

...Olivier Thalmas...

J'ai dû ramener du boulot à la maison car je n'aime pas accuser du retard. J'ai horreur de ça. Donc au lieu de me reposer aujourd'hui samedi me voilà entrain de lire de tonnes de pages. J'ai un petit rafraîchissement à côté. J'étais en plein dedans quand le gardien s'est présenté à moi.

Le gardien : monsieur ?

Moi : oui ?

Lui : il y a la femme métisse qui est là et qui demande après vous 

Moi : la femme métisse ? Elle n’a pas de noms ?

Lui : ... ... ...

Moi : pars lui demander son nom et reviens 

Lui : bien patron 

Je savais que c'était Margot. Qu'est-ce qu'elle peut bien venir faire ici ? On a pourtant été clair elle et moi. Il n'y a plus rien entre nous donc à quoi est-ce qu'elle joue ?

Lui : patron elle a dit qu'elle s'appelait Margot 

Moi : bien fais la venir 

J'ai rangé les documents et je me suis levé pour l'attendre. Elle est rentrée dans le salon toujours aussi belle et excitante. 

Margot : bonjour Olivier 

Moi : bonjour Margot 

Elle portait une petite robe dont le tissus était super léger. 

Margot : tu ne me demandes pas de prendre place ? Tu ne me sers pas à boire ?

Moi : Margot et si tu allais tout droit au but et me disais pourquoi tu es la ? 

Margot : tu veux que j'aille droit au but 

Moi : fais donc ça sil te plait je n'ai pas assez de t...

Sa robe s'est retrouvée à ses pieds et j'étais surpris de constater qu'elle a traversé toute la ville sans rien sous cette robe 

Moi : merde...qu'est-ce que tu fais Margot ?

Margot : tu m'as demandé d'aller droit au but Olivier. 

Moi : attends-moi une seconde 

Margot : ramène autant de préservatif que tu veux 

La voir nue comme ça ne m'a pas laissé indifférent. Je sentais Thor devenir dur. Je suis monté dans ma chambre et me suis enfermé. Je sais que si je la touche ce sont des problèmes inutiles que je m'ajoute sur la tête. Cependant Thor ne peut pas rester aussi tendu. 
Excusez-moi mais j'ai sorti la lotion et avec ma main j'ai commencé à me donner du plaisir. En fermant les yeux c'est l'image de mademoiselle Hamza qui se présentait à moi. Bien que surpris, je n'ai pas refoulé cette vision, ses lèvres, ses cheveux, son odeur. C'est en pensant à tout ceci que je me suis vider. J'ai pris une douche me suis vêtu pour sortir puis je suis descendu retrouver Margot.

Margot : Mais depuis que je t'attendais (me regardant) mais tu es habillé ? Tu sors ? 

Moi : rhabille toi Margot on part parler ailleurs 

Margot : Mais...

Moi : Margot rhabille toi (sortant) suis moi avec ta voiture. 

Le gardien m’a ouvert la porte et j'ai attendu qu'elle soit dans sa voiture pour démarrer. Tout le long du trajet je n'ai fait que penser à Léna. Depuis Aline, aucune autre fille ou femme ne m'a fait cet effet. Je ne sais pas comment me l'expliquer alors que des le premier jour où j'ai posé mes yeux sur elle, son attitude irrespectueuse m’a repoussé, et sa personne, complètement énervé. 

Je suis rentré dans ce restaurant avec Margot, nous avons pris une table et passé notre commande. 

Margot (Les yeux doux) : j'adore cet endroit 

Moi : hum...

Elle a essayé de me caresser la main que j’ai enlevé de la table 

Moi : Margot je croyais que j'avais été clair avec toi. L'argent que je t'ai remis c'était pour que tu me lâches.

Margot : si tu veux je te rembourse. L'argent ne peut pas rivaliser avec l'amour que j'ai pour toi 

Moi : l'amour ? Toi Margot tu m'aimes ?

Margot : bien sûr que je t'aime Olivier. 

Moi : eh ben moi je ne t'aime pas. Je te dis en même temps que tu n'as aucun avenir avec moi. Tout ce que j'aurais pu t'offrir c'est du sexe et de l'argent. Je dis j'aurais, je parle au passé, parce que là encore je ne suis même plus prêt à le faire. Alors ne perds pas ton temps à essayer de me reconquérir, c'est M-O-R-T. 

Le serveur a déposé nos plats devant nous et nous avons dégusté ces délicieux mets dans le silence. Je ne sais pas pourquoi les femmes aiment se mettre dans des problèmes elles même. 

Margot : c'était super bon

Moi : je confirme 

Margot : Olivier...

Moi : oui Margot 

Moi : tu ne trouves pas que tu es un peu dur avec moi ?

Moi : Margot comme je dis, laisse tomber. Tu es belle, tu es métisse en plus il y a des hommes qui tueraient pour t'avoir mais désolée je n'en fais pas partir. S'il te plaît ne vient plus chez moi pour ce genre de choses. Aujourd'hui j'ai été doux et je t'ai même invitée à manger. La prochaine fois que tu te tromperas pour le faire je ne sais pas ce qu'il adviendra. (Levant la main) garçon 

Lui : oui monsieur ?

Moi : pouvons nous avoir l'addition s'il vous plaît ?

Lui : euh il y a une femme qui a déjà réglé pour vous 

Moi : une femme ?

Lui : oui ! Elle a dit être votre fiancée 

Margot : tu as une fiancée Olivier ? C'est pour ça que tu me rejettes ?

Moi : Margot un peu de tenue (au gars) elle est où ?

Lui : juste derrière vous 

J’ai tourné la tête et je suis tombée sur Mademoiselle Hamza avec d'autres filles. Nos regards se sont croisés et elle a souri. Elle est folle cette fille. Je me suis surprise à en faire de même. Elle s'est levée en venant vers ma table. Aujourd’hui elle avait une jupe droite qui lui collait à la peau. Sa jupe était de couleur verte et un haut plongeant de couleur blanche. J’ai fais attention à ses pieds et elle portait encore des escarpins. J’adore quand elle les porte. Plus elle approchait plus je m’imaginais lui déchirer cette jupe. 

Mademoiselle Hamza (souriant) : comment tu vas chéri ? 

Je confirme elle est folle 

Moi (jouant son jeu): bien 

Léna (se tournant vers Margot) : il est beau mon chéri n'est-ce pas ? Mais c'est tellement dommage qui soit déjà occupé 

Encore une fois elle est folle. Margot était crispée mais on sentait la rage Dans ses yeux. 

Mlle Hamza : j’ai déposé la petite et là je suis avec des amies. 

Moi : je peux voir ça

Mlle Hamza : bon je retourne à ma table mais d’abord il me faut mon bisou 

Elle s'est penchée et m’a posé un doux baiser sur les lèvres. Elle voulait y mettre fin mais je l'ai retenue pour approfondir le baiser. 

Margot : je ne vais pas rester là pour me faire humilier de la sorte. 

Margot s'est levée et est partie du restaurant 

Léna : rentrez bien monsieur Thalmas.

…quelque part…

« consentez vous a prendre pour épouse mademoiselle Kouyo Ashley ici présente…

Monsieur Grognon