Partie 16 : ça fait mal

Ecrit par Mayei

Partie 16 : ça fait mal 

...Nolan Ehui...

Kenzo : Nolan tu peux toujours te rétracter, il n’est pas encore trop tard

Moi : et qui va vouloir l'épouser dites moi ?

Laurent : donc c’est pour ça que tu vas aller t’enfermer dans ce mariage qui n’a de sens que pour elle ? tout ce que vous allez réussir à faire c’est de vous faire mal mais surtout de vous faire perdre un temps précieux. 

Moi : peut être que l’appétit viendra en mangeant.

Kenzo : sinon que depuis trois années l’appétit n’est toujours pas venu hein

Emmanuel : tu as gaffé mec ? Tu ne voulais pas faire du sérieux avec elle donc pourquoi ne pas te protéger ?

Moi : je faisais attention mec, je me suis toujours protégé c'est juste que le préservatif s'est cassé ce jour là 

Laurent : outch ! il fallait faire doucement avec la fille d’autrui toi aussi 

Moi : là n’est pas le problème. J’aurais dû prendre mes responsabilités au lieu de chercher à m’en débarrasser. 
J’ai pris peur car un enfant te lie à tout jamais à une personne. Je ne voulais en aucun cas avoir à partager la vie d’un enfant avec elle et me voilà en train de celer cette union. Ce n'est pas contradictoire ça ? 

Kenzo : mec annule 

Moi : Kenzo si je le pouvais j’allais le faire tout de suite. Mais laisse moi te poser cette question. Imagine que tu ais une fille et que tout ceci lui arrivait aimerais-tu que le salop responsable de son manque d'utérus la plaque ? 

Kenzo : ... ... ...

Moi : et toi Laurent ? 

Laurent : ... ... ...

Moi : tu as quelque chose à ajouter Emmanuel ?

Emmanuel : non 

Moi : c’est comme ça que j'ai perdu mes mots quand maman m’a demandé de voir Mia à travers Ashley.

L'ambiance est restée morose jusqu'à ce que nous arrivions à la mairie et que je tienne la main de ma mère jusque devant le maire. Ashley est rentrée, accompagnée par son père. Mia était devant, jetant les confettis. En voyant Mia je n'ai pu m'empêcher de repenser à Léna. C'est avec elle que je devais me retrouver aujourd'hui dans cette mairie. C'est elle qui devait porter cette robe blanche et c’est à elle que je devais dire oui pour la vie. En rentrant dans la salle, je l'ai cherché du regard mais ne l'ai vie nulle part. J'ai pensé qu'elle aurait été là avec Mia mais non. Sa présence m'aurait peut-être donné la force de dire non.

Ashley (me tapant) : Nolan le maire te parle 

Moi (regardant le maire) : pardon ?

Il y a eu des murmures dans l'assemblée 

Le maire : pour la troisième fois monsieur Ehui Pierre-Nolan voulez vous prendre pour épouse mademoiselle Kouyo Ashley ici présente comme épouse ?

Moi : oui je le veux 

Alors que tous les invités dans la salle applaudissaient et manifestaient leur joie, je venais de rendre mon avenir minable pas un simple oui. Je ne vous dis pas combien le « oui » de Ashley a été explosif et plein de joie. Il faut encore que je supporte la cérémonie de l'église puis celle du cocktail. J'espère que je tiendrai sans m'évanouir 

...Cécile Kassoum....

Vers 20 heures j'ai quitté la cérémonie de mariage avec Naomie. Samuel n’a pas pu assister parce que non seulement nous n’avions pas été averti vite mais il avait une mission de prévue. Heureusement que Naomie était libre et qu'elle a bien accepté de m'accompagner. C’est bizarre de voir Nolan se marier avec Ashley, j’aurais parier que Léna et lui réussiraient à mettre leur différents de cotés rien que pour Mia. Mais bon c’est la vie. 

Naomie : hummm...

Moi : qu'est-ce qu'il y a ?

Naomie : rien oh ! Mieux je garde ce que je pense dans mon cœur et une fois Chez moi je demanderai pardon à DIEU pour ce péché 

Moi : roooh parle non

Naomie : tu es sure sur Nolan voulait de ce mariage ??

Moi : aaaaah je croirais sur j'étais la seule à avoir remarquer ça. J'espère pour Ashley sur le mariage lui apportera ce bonheur qu'elle recherche tant. 

Naomie : je n'en suis pas si sure.

Moi : seule le temps nous le dira 

J'ai déposé Naomie chez elle et je suis rentrée chez moi. Rolande était devant la télé 

Moi : va va Rolande ?

Rolande : oui Madame

Moi : il est ou Kenny ? Il dort déjà !

Rolande : oui il a tellement joué aujourd'hui que même quand je lui donnais le bain, il somnolait 

Moi : il a mangé au moins ?

Rolande : oui madame 

Moi : ok ! il faut ranger le reste de la nourriture j'ai déjà mangé. Je vais me laver et dormir 

Rolande : c’est compris madame 

Je l'ai laissée et comme convenu j'ai pris ma douche avant de me coucher toute nue sous les draps. J’avais envie de mon homme mais manque de bol il n'était pas là. J’ai eu l'idée de l'appeler via Face Time histoire de lui communiquer cette envie en lui faisant voir moi corps dénudé à travers la caméra. 

J'ai essayé une première fois il n’a pas décroché, une deuxième fois non plus. La troisième fois j'ai essayé l’appel sans vidéo et il a enfin répondu 

"Oui que puis-je faite pour toi ?"

J'ai éloigné le téléphone de mon oreille pour vérifier que j’avais bien composé le numéro de mon mari car cette voix de femme me dérangeait 

Moi : c’est qui ?

Elle : c’est qui comment ? Pourquoi vous êtes si égoïstes vous les femmes mariées ? Il passe tout son temps avec toi mais le peu de temps, les missions qu'il invente pour être avec moi tu veux encore écourter cela ? 

J'étais abasourdie par ce sur j'étais entrain d’entendre. Une partie de moi refusait de traduire l'information

Moi : je ne sais pas qui vous êtes je veux juste parler à mon mari 

Elle : Samuel est sous la douche, attends à son retour tu parleras avec lui. Ce week-end il est à moi 

Clic,

Non, non ce n’est pas vrai ce n’est pas possible. Samuel ne peut pas me faire ça. J’ai tenté plusieurs fois de le joindre mais rien. Ça ne passait plus. 

Samuel ! Samuel me trompe ? Toutes ces missions étaient fausses. Je suis restée assise toute nue sur le lit à réfléchir à je ne sais quoi. J’avais tellement mal. Mon cœur saignait et le comble dans tout ça c’est qu'il a fermé son téléphone puisque j’ai essayé à nouveau et il n'y a même plus de tonalité. 

Jamais je n'aurais cru air Samuel capable de me tromper. Si ça se trouve il a même une autre famille avec cette femme. Comme quoi on me fini jamais de connaître une personne. L'homme a cette capacité à tromper la vigilance de son prochain 

Dring, dring, dring,  

Moi : allo ?

"Comment vas-tu ?"

Moi : Sidik c’est quoi le problème ?

Sidik : j'ai une folle envie de vous voir ce soir 

J’avais envie de l’envoyer bouler mais pourquoi devrais-je le faire alors que Samuel est en train de rompre les vœux de notre mariage ?

Moi : tu es où ? 

Sidik : pardon ?

Moi : je demande tu es où Sidik ? Tu as passé ton temps à me chercher partout maintenant que je veux en profiter pour me changer les idées tu joues aux étonnés 

Sidik : je passe te chercher et on va dans le même coin que la dernière fois 

Moi : ok !

J’ai besoin de me défouler un bon coup avant de venir affronter ce qui m'attends 

...Léna Hamza...

Je ne sais vraiment pas ce qui m’a pris mais quand j’ai vu mon patron rentrer avec cette fille, une jalousie extrême s’est éveillée en moi. Je sais qu’il n’est pas marié alors si cette fille est sa copine tant pis pour lui. Mais ce qui m’a le plus étonné a été le fait que monsieur Thalmas se prête à ce petit jeu. J'ai retrouvé les filles qui me regardaient dépassées.

Didi : Léna ce n'est pas ton patron ?

Moi : si 

Sarata : depuis quand tu as autant de toupet ?

Moi : je ne sais même pas comment justifier cela. Il réveille ce côté en moi que je ne savais même pas existant. 

Didi : ma Chérie c'est à nous que sors les paroles douces comme ça ? Attends, tu le lui diras à lui comme il est entrain d'approcher vers ici la. 

Moi (perturbée) : il arrive ?

Didi : oui il vient vers nous 

Je me suis assise, le cou bien haut et droit. Mon cœur battait tellement fort dans ma poitrine. 

Olivier : bonsoir mesdames 

Didi/ Sarata : bonsoir monsieur 

Il leur a fait à chacune un baise main. Je ne savais pas que ce goujat pouvait se montrer aussi galant. Ces deux filles avaient toutes leurs dents dehors. Elles étaient sous son charme. Elles m’ont charrié sur cette histoire jusqu’a ce qu’on retourne chez moi.

Moi : Mais ton mari est au mariage, je n'arrive pas à croire que tu aies refusé d'y participer 

Didi : je n'ai pas refusé non ! C’est seulement à deux jours du mariage que Nolan en a parlé à Kenzo. Kenzo même ne voulait pas y aller j’ai dû le supplier de le faire. 

Sarata : aaah quel est ce genre de mariage ? J'espère que le mien ne sera pas pareil 

Didi : jamais de la vie. Karl t'aime contrairement à Nolan qui n'aime pas Ashley 

Moi : qu'est-ce que tu en sais ? 

Didi : ma chérie ça saute au yeux 

La causerie allait bon train jusqu'à ce que mon téléphone se mette à sonner. Le numéro m'était inconnu Mais j’ai quand même décroché 

Moi : allo !

"Murielle ?"

J’ai tout de suite reconnu cette voix bien qu'elle soit plus grave. 

Moi : o...Olivier 

Olivier : tu habites où ? 

Moi : comment ?

Olivier : Murielle je te demande ton adresse. 

Moi : je te l'envoie par message 

Olivier : ok sois prête dans les minutes qui suivront l’envoie de ton message. Mets tes escarpins 

Moi : ok 

C'est tout ce que je pouvais lui répondre. Je ne sais pas pourquoi mais je me sentais tout à coup vulnérable rien qu'au timbre de sa voix.

Didi : c’était qui ?

Moi : mon patron !

Sarata : qu'est-ce qu'il veut à cette heure ? Il est 22 heures. Le travail ne fini pas ?

Moi : Il passe me chercher 

Didi : ooooh 

Sarata : comment ça ?

Moi : on en reparle, je dois être prête le plus vite possible. 

Je ne sais pas pourquoi j'étais excitée comme une puce. J’ai filé sous la douche me rafraîchir rapidement. Je ne me suis même pas pommadée. J'ai mis une robe droite de couleur rouge sans oublier les escarpins comme il me l'avait demandé. 

Sarata (amusée) : Le genre de travail que tu fais pour ton patron doit être assez divertissant 

Moi : laisse ! Pardonnez ne fermez pas vos téléphones. C’est vous que je vais appeler à mon retour

Didi : tu ne me trouveras pas ici, je dois rentrer m’occuper de mon mari

Moi : donc Sarata je compte sur toi

Sarata : tu seras surprise quand ton père sera devant le portail à t'attendre 

Moi : ta parole est vaincue 

Au coup de fil de Olivier je suis sortie à petits pas jusqu'à être hors de la concession. Il conduisait lui même aujourd'hui, pas de chauffeur. 

Je n'avais même pas refermé la portière qu'il démarrait. Personne ne parlait, la voiture était silencieuse. De temps à autre je lui jetais un coup d'œil. Il était concentré sur sa conduite pourtant on pouvait sentir toute cette électricité qui envahissait l'atmosphère. Quelques minutes plus tard il klaxonnait devant le portail d'une belle maison et celui ci s'ouvrait. 

Il est descendu et j'en ai fait de même. 

Olivier : suis-moi. 

Je crois qu'il se dirigeait vers l'arrière cours mais a subitement changé de direction pour celle qui menait à la maison principale. Je le suivais toujours jusqu'à me retrouver dans cette pièce qui devrait sûrement être sa chambre. 

Olivier (me regardant dans les yeux) : comment tu t'es présentée à ma table cet après midi ? 

le fait qu'il me regarde aussi intensément et qu'il soit proche de moi me faisait perdre tous mes moyens. 

Moi : ta fiancee...comme ta fiancée 

Olivier : et pourquoi ?

Je ne savais que répondre, je me suis contentée de me sucer la lèvre. C’est un tic que j’ai quand je stresse

Olivier : arrête ce que tu fais avec tes lèvres et réponds à ma question

J’ai continué à me sucer la lèvre, ignorant cet ordre qu’il venait de me donner. 

Olivier : Murielle, arrête ce que tu fais. Est-ce que tu sais ce que cela implique d'être ma fiancée ? 

Sa question était plein de sous entendus. Il ne me laissa ce pendant pas l'aisance d'accorder une quelconque réponse à sa question. Il se saisi de mes lèvres et les hostilités débutèrent. Il détacha mes cheveux et y passa ses mains, les saisi et ramena ma tête en arrière. Il posa ses lèvres dans mon cou et fi monter la température en moi. Cette partie de mon corps étant sensible, je me mis à me tortiller dans tous les sens. 

Il tira sur mon bras et me Jeta violemment sur le lit. J'essayais de me coller contre le dossier du lit mais il me rattrapa par le pied et tira là dessus, me rapprochant à lui. Il se mit à genou et retira soigneusement mes chaussures chacune à son tour. Des baiser pleuvaient sur mes pieds, il me suça chaque orteil. C'était la première fois qu'on me sortait cette phase, c’est super relaxant. Je me suis surprise moi même à fermer les yeux et pousser des soupirs sous cette caresse. 

Olivier : lève toi Murielle 

J'obéis à son ordre 

Olivier : déshabille-toi 

J’ai pris tout le temps possible pour faire descendre cette petite robe. Et une fois qu'elle toucha le sol, Olivier se leva et me poussa jusque sur cette table qui donnait l'impression d'être un bureau. Il me pencha en avant et se plaça derrière moi, ayant accès à mon dos et mon fessier. Il me caressait les fesses, les malaxait, me donnait des claques sur chacune d’elles. Olivier s'occupait de moi d'une manière différente de tout ce que j'avais connu et j’en tirais un grand plaisir. 

Il passa à nouveau ses doigts dans mes cheveux et fis venir ma tête vers lui. Il me maintient par le cou comme s'il voulait m'étrangler. Ce geste en lui même traduisait cette domination qu’il exerçait sur moi à cet instant précis. Il me murmura à l'oreille : "je vais te faire oublier ce soir celui ou ceux qui sont passer avant moi"

Je me suis mordu la lèvres en l'entendant me dire ça. Il m’a encore penchée vers l’avant de telle sorte que mes seins rencontraient la surface lisse et glacée de la table. Au lieu de me retirer ce string que je portais, il tira là-dessus et le déchira d’un coup.

Moi : aaaaahhhh

Olivier (me tapant Les fesses) : chuuuut (me mettant une claque) ça c’est pour ton impolitesse au supermarché alors que je venais de trouver ta fille (une autre claque) ça c’est pour tes airs à l'entretien d'embauche (encore une claque) celle la c'est pour m'avoir laissé étroit dans mon pantalon ce jour la dans mon bureau (une claque) une autre pour m’espionner à travers ta fenêtre… 

Moi : pardon Olivier...je ne serai plus impolie...pardon 

Olivier : qui t'a donné le droit de m’appeler Olivier ? Reprends-moi cette phrase 

Moi : pardonnez moi monsieur Thalmas...je ne serai plus impolie 

Olivier : bien 

Je ne sais pas à quel moment il a retiré ses vêtements mais en un rien de temps je l'ai senti m'écarter et se glisser en moi. 

Je me suis sévèrement mordu la lèvre pour ne pas que tout le quartier m'entende crier. Je maintenais la table avec mes mains mais il les a retirées en les plaçant dans mon dos. Il ramena ma jambe droite sur la table formant un angle droit. Il ne me faisait pas de cadeau et me défonçait aussi rapidement et énergétiquement qu'il le pouvait

Moi : hummmm...doucement Olivier 

Olivier : chuuuut...tu veux une claque ? 

Il m’a placée dans tous les sens. Dire que j'e n’ai pas aimé serait me mentir à moi même car je mouillais abonnement. Il a fini par me placer sur le lit, les jambes levées et tendues. Quand il est allé en moi j'ai cru m'évanouir. J'ai reçu son truc jusque dans le bas-ventre. 

Moi : non oooh ça fait mal Olivier...

Olivier : tu n'aimes pas ?

Moi : non...si...mais ça fait mal nooon hummmm

Il a placé un oreiller sous mes hanches et a repris de plus bel. 

Je ne sais plus combien de fois j’ai jouis entre ses mains mais il semblait ne pas être rassasié. À un moment je n'arrivais même plus à mouiller comme au début 

Moi : je suis fatiguée Olivier...je veux faire pipi 

Olivier : attends juste un peu

Moi : je vais pisser sur les draps 

Il a fini par accepter de me laisser et j’ai filé tout droit dans la douche après qu'il m’ait indiqué bien sur. 

Je me suis regardée dans la miroir.

Moi : Léna qui t'a envoyée ici ?

Mes cheveux étaient dans un état pas possible. J'ai ressenti des picotement en urinant. C'est sur qu'il a tout détruit en moi. J’avais même peur de sortir de cette douche. 

Toc toc toc 

Moi : oui ?

Olivier : tu ne comptes plus sortir de cette douche ?

Moi : euh...

Olivier : tu veux que je rentre ? 

Moi : non...non je sors comme ça 

Dès que j'ai mis le pied dehors, il m’a attrapée et a recommencé ses caresses.

Moi (Le suppliant) : monsieur Thalmas je ne mouille même plus (prenant sa main et touchant mon intimité) vous voyez je suis toute sèche 

Olivier : tu n'as pas à t'en faire. Les lubrifiants existent pour ça et je n'en manque jamais 

Moi : il est quelle heure ?

Olivier : 2h35 pourquoi ?

Moi : nous sommes ici depuis 23 heures 

Olivier : oui et je ne compte pas dormir maintenant

Monsieur Grognon