Partie 15 : Mr&Mrs Boussoun

Ecrit par Mayei

...kyriah...

On était en janvier et les jumeaux avaient maintenant 8 mois, mais le plus chic c’est que j’avais perdu tout mon poids de grossesse. Heureusement pour moi car je me marie demain. Je faisais les dernières courses en taxi car laya m’avait emprunté ma voiture pour une question de vie ou de mort m’avait-elle dit. Elle avait même loué le taxi pour qu’il m’accompagne partout. Est-ce que moi je savais qu’on faisait même ça dans Abidjan la !! Elles avaient tenu coute que coute à m’organiser une soirée de jeune fille malgré mes protestations. Je devais d’ailleurs les retrouver à 19heures à l’hôtel pullman.

 

Laeti s’occupait de la déco pendant que les autres, elles, jonglaient un peu partout. J’avais choisi un mélange de couleur doux. Je jetai un coup d’œil à ma montre qui affichait 17h. je passai rapidement à la maison histoire de prendre une douche bien froide pour me débarrasser de cette chaleur. Je fis de nombreux bisous à ma bande d’enfants et filai.

 

Je n’avais pas vu Melvin de toute la journée il y avait non seulement cette tradition qui disait qu’on ne devait pas se voir mais en plus Stephen et Christian lui avait organisé quelque chose. Cette idée ne m’enchantait pas du tout.

J’indiquais le chemin au taximètre mais celui-ci prenait un chemin carrément à l’opposé. Je commençais à paniquer car il ne m’écoutait même pas.

 

Moi : mon frère pardon ce n’est pas la route là hein ou bien c’est un raccourci que tu prends ?

 

Il ne me répondit même pas et continuais de rouler.

 

Moi : mon frère c’est à toi que je parle.

 

Il gara brusquement dans un endroit que je ne connaissais même pas et me fis sortir avec force. Eh qu’est-ce que je vais encore subir ? Il fit sortir un grand couteau

 

Lui : tu vois ce couteau si tu ouvres encore la bouche, si tu cries je te jure que tu vas mourir sur le champ.

 

Il me banda les yeux avec un vieux mouchoir tout sale et me jeta à l’intérieur à nouveau ! Il démarra et roula pendant longtemps

 

Moi : mon frère pardon dit moi tout ce que tu veux je te donne ! J’ai des enfants pardon aie pitié de moi.

 

Lui : je fais quoi avec ça moi ? On m’a payé je viens faire ce que je dois faire. Que tu aies des enfants ou pas ce n’est pas mon problème. Tu n’as jamais vu des orphelins toi ?

 

Dans mon fort intérieur je récitais toutes les prières possibles. Que Dieu vienne à mon secours, moi sa pauvre fille. Puis je sentis le taxi s’immobiliser. Il vint me prendre à nouveau

 

Lui : ça y est tu viens mourir maintenant

 

Je sentais le couteau qu’il faisait glisser sur mon corps ! Donc je vais mourir comme ça ? Non ce n’est pas possible ! Mes enfants ? Mon mari, mes parents ?

 

Il ouvrit une porte et me jeta à même le sol, je sentais le sol glacé tout contre moi. Je sentais aussi la présence de plusieurs personnes qui chuchotaient entre eux. Puis une voix masculine se fit entendre.

 

Voix : alors comme ça ma petite Kyriah tu penses que la vie est aussi facile comme dans un compte de fée ? Tu penses pouvoir te marier aussi facilement ?

 

Moi : pardonnez laissez-moi partir s’il vous plait je n’ai rien fait à personne

 

Voix : non tu ne t’en iras nulle part. Tu vas devoir choisir entre une mort douce ou grave. Alors qu’est-ce que tu décides ? On te découpe les membres un à un ou on t’égorge juste un petit peu et on te regarde te vider de ton sang ?

 

Moi : sniff pardonnez je ne veux pas mourir ayoooo. Sniff, sniff. Mes enfants oh ma wou ohhhh ehhh pardonnez laissez moi

 

Voix : enlevez-lui ce bandeau qu’elle puisse voir qui lui ôte la vie aujourd’hui

 

Moi : maman eeeeeeeh yaki laissez-moi sniiiif

 

On m’enleva le bandeau et la…..

 

… … …

… … …

… … …

… … …

 

Tout autour de moi respirait le luxe. Laya, océane, Laetitia, mes cousines se trouvaient la dans cette chambre d’hôtel en plus d’un homme que je ne connaissais pas !

 

Moi : sniff sniff pourquoi vous me faites ça ? vous voulez me tuer ou quoi ?

 

Elles : bienvenue à ton enterrement de jeune fille

 

Laeti : alors tu as aimé l’introduction ? krkrkrkkrkrkrkrk

 

Océane : ma chérie tu pleures deh Tchieeeee je ne savais pas ça hein Krkrkrkrkr

 

Elles étaient toutes mortes de rire tandis que je me remettais de mes émotions

 

Laya : je ne veux pas mourir oh pardon. Toi tu peux tourner film même Tchieeeee Krkrkrkrkr

 

Moi : ce n’est pas drôle regardez comment vous m’avez rendue ? Et si j’étais cardiaque ?

 

Laya : bon voilà le programme. Spa massage et tout, petite soirée coquine et surtout le petit gasoil (show).

 

A la fin j’étais super contente. On fit toutes sortes d’activités, elles me remirent des cadeaux tous aussi drôles les uns des autres. D’après elles je devais les utiliser pour la lune de miel. 

On finit par aller se coucher calmement le grand jour c’est demain

… … …

 

« Monsieur Melvin Boussoun, consentez-vous à prendre pour épouse mademoiselle Kyriah M’Bouadan ici présente ? »

 

Melvin : Oui je le veux.

 

Les cris et les applaudissements se soulevèrent dans la salle.

 

Le maire : Mademoiselle Kyriah M’Bouadan, consentez-vous a prendre pour époux Monsieur Melvin Boussoun ici présent ?

 

Moi : Oui je le veux.

 

Une voix : Ma chérie crie hein nous on a rien entendu la.

 

C’était cette folle de Laya qui faisait encore plus sa folle.

 

Moi : OUUUIIIIII je le veux.

 

Le maire : Je vous déclare donc, en mesure des pouvoirs qui me sont conférés, mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.

 

Melvin releva mon voile et m’embrassa devant toute cette foule. Le baiser était tellement bon.

 

Donc mes ami(e)s nous sommes comme ça à l'hôtel communal de Cocody où a lieu mon mariage avec l’homme que j’aime. Le maire nous fit signer les documents à nous ainsi qu’a nos témoins puis nous remit le livret de famille. Après quoi ce fit une courte séance photo avant de prendre la route pour l'Église catholique Saint Jacques des deux plateaux pour la bénédiction. Là encore les cris avaient été encore présents mais ce qui m’avait le plus touché étaient les mots du curé, les conseils qu’il nous avait prodigués ! On se dirigea ensuite vers l'hôtel Ivoire où la fête même devait se passer. Melvin et moi avions été dans la même voiture pour cette étape-là. Christian était au micro et c’est lui qui faisait l’animation.

 

Christian : Veuillez accueillir Monsieur et Madame Boussoun.

 

Les filles avaient fait du beau travail. La salle était tout simplement parfaite. On se serait cru dans un endroit exotique. Les couleurs corail et blanc étaient parfaites et donnaient assez bien. On s’installa sur les plus grandes chaises de la salle puis l’ouverture du bal arriva. Melvin me prit la main et me traîna sur la piste de danse. La chanson qu’on avait choisie était “On jou” de Sonia Dersion. On évoluait paisiblement au son de la musique puis Melvin me serra plus fort contre lui et se mit à me chuchoter à l’oreille.

 

Melvin : Tu ne sais pas à quel point j’ai envie de toi la maintenant.

 

Eyiiiiiii, pourquoi l’enfant la veut me faire ça là maintenant alors que la fête ne fait que commencer ? Je m'apprêtais à répondre quand mon père vint demander à m’avoir à son tour. La fête battait son plein, il y avait même les concours de danse hein, dont moi même je n'étais même pas au courant. Je devais aller me changer pour enfiler cette robe corail que j’avais gardé de cote.

 

Moi : Je reviens mon amour, je vais me changer.

 

Melvin : Attend je t’accompagne.

 

Ekieeee c’est comme ça le mariage ? M’accompagner pour me changer ?

 

On s’en alla tous les deux puis un moment dans les escaliers Monsieur me coinça au mur et commença à m’embrasser à pleine bouche.

Eh Seigneur le goût va me tuer mais où on est la tout le monde peut nous voir.

 

Moi : Melvin arrête, quelqu’un peut arriver à tout moment.

 

Melvin : Est-ce mon problème ? Il passera son chemin.

 

Il continua à m’embrasser et la situation commençait à m’exciter. Il remonta ma robe et se mit à genou, non ! Il ne va tout de même pas faire ça ? Il fit descendre mon dessous et commença à me caresser le clitoris de ses doigts. Puis ce fut autour de sa langue. Je fermais les yeux pour savourer. C’était tellement bon. Je me laissais aller. Je commençais à m’en aller quand il arrêta brusquement, me faisant ouvrir les yeux aussitôt. Il se tenait la, les yeux rieurs face à mon expression de désarroi.

 

Moi : Mais qu’est-ce que tu fais ça Melvin ?

 

Il se contenta de faire un bisou sur la joue. Il me regarda, renifla mon dessous puis le fourra dans sa poche.

 

Melvin : J’ai hâte d'être à ce soir.

 

Je vous dis que l’enfant là va me tuer. Il me laissa la comme ça ! Je m’empressais d’aller rejoindre les filles pour me changer.

 

Laya : Ahiii tu étais perdue ou quoi ? Depuis on t’attend la tu faisais quoi ?

 

Moi : Ma chérie laisse, je te dis que l'hôtel la est assez grand quand même hein, on peut facilement se perdre.

 

La fête se prolongea jusque tard dans la soirée et après les cadeaux, on fit les au revoir et encore quelques photos avant de regagner notre suite nuptiale. Elle était tellement belle cette chambre avec les fleurs rouges recouvrant le sol et ces grands oreillers en cœur de couleur rouge. Melvin m’y avait emmenée en me portant.

 

*** Melvin ***

 

Depuis que j’ai vu ma femme dans cette robe qui lui prenait aussi bien les formes, je ne pense qu’a une seule chose : pouvoir la lui retirer. Et nous y voila. Je la prends dans mes bras et une fois dans la chambre, nous nous embrassons comme si c’était notre dernière fois. Je prends soin de la déshabiller tout doucement. Je découvre ce soutien blanc qui surtout met sa poitrine en relief. Je descends un peu pour tomber sur ces rangées de perles aux reins qui me plaisent tellement. Je la laisse la un moment puis reviens la prendre pour l’emmener à la douche où j’ai fait couler un bain.

 

Kyriah : Mon amour, tu me fais me sentir comme une princesse la.

 

Elle ajoute quelque chose à l’eau qui lui donne une couleur orangée et une bonne odeur. On rejoint l’eau et elle vient entre mes jambes. Je m’octroie tout son corps, de la nuque jusqu’aux orteils. Personne ne parle. Ces moments-là, les mots sont de trop. Elle a un regard tellement profond, je m’approche et continue à l’embrasser, son bassin se soulève et elle colle son corps contre moi. Je serre ses seins. Putain ça fait du bien. Une fois encore je la laisse dans le bain pour revenir deux minutes après la faire sortir comme un bébé.

 

Kyriah : Qu’est-ce que tu mijotes encore ?

 

Moi : chut ! Tais-toi et regarde seulement.

 

J’avais étalé une serviette sur le lit pour pouvoir lui faire un massage des plus érotiques. Ses gémissements commencent à se faire entendre. Elle me fait encore son regard de braise puis s’allonge sur le ventre. Là je lui donne une bonne fessée, j’aime trop ses fesses rebondies.

 

Kyriah : Melviiiiiiiiiin

 

Je ris face a l’expression de surprise qui se lit sur son visage. Je la retourne violemment et lui écarte les jambes avant d’y plonger ma tête. Elle bouge dans tous les sens, s’agrippe aux draps. J’adore l’odeur de son sexe et ce petit goût salé.

 

Kyriah : putain comment tu fais ça ?

 

Moi : Pas de gros mots Madame ma femme.

 

Elle glisse sa main sur mon sexe tout dur et pourtant bien loin déjà. Elle s'éloigne et revient. Elle me fait des baisers partout sur le corps et descend vers mon membre. Elle fait des contours avec sa langue de façon sensuelle, ce qui me fait lâcher mon premier soupir. Elle glisse un glaçon dans sa bouche et engloutit mon sexe totalement.

 

Moi : Ooooh

Cette sensation est plus qu’exquise. Elle me regarde tout en continuant sa besogne. Là je n’en peux plus tout simplement plus. Je la jette sur le lit où elle se retrouve à quatre pattes. Je lui écarte les fesses et glisse le bout de mon sexe contre son clitoris.

 

Kyriah : Je t’en supplie pénètre moi.

 

Je la pénètre de toutes mes forces, putain que c’est bon. Je vais de plus en plus fort. Elle essaie de me stopper avec sa main mais je l’en empêche.

 

Kyriah : Hummm je te sens super profond la Melvin.

 

Je lui donne encore des fessées tout y allant toujours plus fort. Je la sens se raidir, je sais qu’elle va jouir, je n’y suis plus trop loin moi aussi. C’est dans l’extase totale qu’on atteint le septième ciel tous les deux avant de se retrouver collés l’un contre l’autre.

 

Moi : Je vous aime Madame ma femme.

 

Kyriah : Je vous aime aussi Monsieur mon mari.

 
Pour Le Bonheur De K...