Partie 14 : Coup foireux
Ecrit par Mayei
***Kyriah***
On avait regagné la maison et les enfants
faisaient leur petit malin. Prunelle était plutôt du genre calme tandis que
Liam lui c’était tout le contraire. Quand Monsieur se mettait à pleurer toute
la terre tremblait, il devenait tout rouge. Heureusement je pouvais compter sur
tout un chacun pour m’aider avec eux. Je priais tous les soirs pour remercier
le Seigneur de m’avoir fait grâce d’voir ces enfants complètement en pleine
forme. Maman, elle, la première chose à laquelle elle avait pensé était de me
faire l’eau chaude. Je pensais qu’avec la période Momo je m’y serais habituée,
mais je vous dis que la chose la fait toujours autant mal.
Je venais de nourrir les enfants, ils ont
fait leur rot et étaient donc prêts pour faire dodo. Ils étaient formidables
mes anges, ils se réveillaient rarement au milieu de la nuit. C’est étrange
pour des bébés de cet âge mais je ne m’en plains pas.
Je filais m’occuper de ma grande Momo. Je
lui lu une histoire, lui fis plein de bisous et regagnai ma chambre où mon
futur mari était en plein dans ses documents. Je fis des petits pas pour le
surprendre. Je me jetai sur lui et il me rattrapa aussitôt.
Melvin : Tu ne peux pas me faire peur tu
sais, dès que tu pénètres dans une chambre je reconnais ton odeur.
Moi : C’est moche, je ne peux même pas
faire de surprise. Au fait depuis quand on ramène le travail à la maison ?
Melvin : Si je veux profiter de ma famille
et aider un peu il faut bien que je le fasse hein.
Moi : Si tu le dis ! fis-je en tirant la
bouche.
Il se débarrassa de ses lunettes, rangea toute
la paperasse et m’attira contre lui.
Melvin : Ne boude pas mon amour, je suis là
pour toi tu le sais en plus tu es toute vilaine quand tu le fais krkrkrkrk.
Il commença à m’embrasser et à me faire des
bisous dans le cou. Je sentais déjà son membre durcir contre mes fesses.
Moi : Tu sais qu’on n’y a pas droit hein.
Melvin : Qui a dit ça ?
Moi : Il en va de la santé des bébés.
Melvin : Pfff vraiment ! L’Afrique et ses mystères
!
Moi : Krkrkrkr! C’est mieux on ne tente
rien.
Il m’attira de nouveau contre lui et me serra
tellement fort.
Moi : Je ne vais pas fuir, je suis la!
On s’endormit dans cette position.
Je me réveillai en sursaut et regardai
l’horloge qui affichait 4 heures 53 minutes. Pourquoi je me réveille moi à
cette heure là ? Je jetai un coup d’œil à coté de moi. Ma moitie, il dormait
paisiblement avec sa main toujours m’entourant. Je fermai les yeux et cherchai
le sommeil mais rien. Je décidai donc d’aller voir du côté des bébés. Je me
dégageai de l'étreinte de Monsieur.
Je poussai la porte de leur chambre et
allumai la lumière. Je me frottai encore les yeux, je devais sûrement être en
train de dormir éveillée. Les berceaux étaient complètement vides. Liam n’était
pas la, Prunelle non plus. Je crois que je deviens folle la. Je commençais à
courir jusqu'à la chambre de Sophie qui se réveilla en sursaut.
Sophie : Tantie qu’est-ce qui se passe ?
Moi : Sophie où sont mes enfants ? Je les
ai couchés tout à l’heure, pourquoi tu les déplaces ?
Sophie : Tantie je ne les ai pas touchés
hein.
Je tournai dans sa chambre avant d’aller
inspecter dans celle de Momo mais le constat était le même. Momo dormait mais
les enfants n’y étaient pas non plus.
Moi : Melvin, MELVIN, mes enfants sont où ?
Ou sont mes enfants ?
Melvin : Kyriah qu’est-ce qui se passe ?
Pourquoi tu cries ?
Moi : Melvin, les enfants ne sont plus là !
Ils ont disparu.
Melvin : Tu es sûre que tu as bien regardé ?
Moi : Je ne suis pas folle Melvin.
***Melvin***
Je cherchais en vain dans la maison,
c’était comme si les enfants s'étaient volatilisés !
Moi : il Faut que j’appelle tout le monde
pour savoir.
Chose que je fis immédiatement. La maman de
Kyriah était complètement alarmée mais je lui dis d’attendre jusqu’au levé du
jour.
Moi : Kyriah arrête de pleurer, ça ne va
pas les ramener et tu vas te rendre malade.
Kyriah : Sniff …. Je serai quoi moi sans
mes enfants ?
Moi : Sophie ! Sophie !
Sophie : Oui tonton ?
Moi : Appelle-moi le gardien et venez ici !
J’ai attendu calmement qu’ils se pointent.
Moi : Bon il y a quelque chose qui ne va
pas. Comment ça se fait que les enfants aient disparus ?
Sophie : tonton moi même je dormais
quand Madame est venue me le dire.
Moi : Moussa personne ne peut rentrer ni
sortir sans que tu ne vois. Qui est venu prendre mes enfants pour sortir ?
Moussa : Patron depuis on a tout fermé dans
la maison la personne n’est sorti encore oh.
Moi : Donc vous voulez me dire que comme
par magie mes enfants se sont envolés ?
Kyriah : Mes enfants eeeeh, sniff sniff !
Seigneur aide moi ! Que vais-je devenir ?
Moi : Que personne ne sorte de cette maison
vous m’avez compris ?
Eux : Oui patron.
Peu après, tout le monde était là. Le papa
de Kyriah fit appel à la police, ils étaient donc en route. Je tournais en rond
tout anxieux. Je paraissais peut-être calme mais au fond de moi je paniquais
grave.
Dring, dring, dring … Ça devait sûrement
être la police. Dring, dring, dring …
Moi : Mais Moussa tu n’entends pas sonner ?
Dring, dring, dring …
Moi : Moussa ! Moussa ! Mais qu’est-ce
qu’il fait ?
Sophie : Tonton il y a la police devant qui
demande après vous.
Moi : Merci Sophie ! Mais et Moussa ?
Sophie : Tonton je ne l’ai pas vu hein.
Moi : Comment ça ? Attends…
Je me précipitai dehors et mon gardien
avait vraiment disparu. J’ouvris le portail.
La police : Monsieur Boussoun ?
Je regardais aux alentours, pas de Moussa.
Moi : Le gardien, il a disparu. Je crois
qu’il est mêlé à ça.
La police : Vous connaissez chez lui ?
Moi : Je l’ai déposé une fois, je crois que
je m’en souviens.