Partie 17 : comment expliques tu ça ?
Ecrit par Mayei
Partie 17 : comment expliques tu ça ?
...Ashley Kouyo épouse Ehui...
Moi : Nolan...
Nolan : quoi ?
Moi : tu comptes dormir comme ça ?
Nolan : comme ça c’est à dire ?
Moi : sans même me toucher ? C’est notre nuit de noces quand même
Nolan : Ashley qu’est-ce qu’on n’a jamais fait toi et moi qu’on fera aujourd’hui ? la journée a été assez éprouvante comme ça, physiquement et mentalement. Je suis fatigué j’ai un grand besoin de me reposer
Moi : j'ai mis cette tenue pour toi tu ne vas pas dormir comme ça ! Déjà qu'on reste dans notre pays pour la lune de miel, tu encore gâcher cette nuit. Je ne me laisserai pas faire. Tu me toucheras un point un trait
Nolan (se relevant) : qu'est-ce sur tu veux concrètement ?
Moi : je veux sentir MON MARI cette nuit.
Nolan : ok
Il a fait un tour dans la douche et est revenu vers moi. Ce moment intime sur nous avons partagé cette nuit-là n'avait rien de fougueux. Cette nuit n’était en aucun cas comparables à toutes ces autres fois où il m’avait fait grimper aux rideaux. On aurait dit un esclave sui accomplissait une corvée. Il m’a achevée en criant le nom de Lena au moment où il atteignait la jouissance. J’aurais bien aimé me plaindre et crier mais il avait aussi tôt roule sur le côté et s’était mis à ronfler.
Cette nuit encore j’ai verse des larmes, mais j’avais cette forte conviction que tout changerait bientôt. Il finira forcement par se faire à l’idée que nous soyons maries lui et moi. Il finira certainement par m’aimer
… … …
Yolande : oh madame Ehui tu as déjà repris le boulot ? je pensais que la lune de miel continuait
Moi (souriant) : tu ne connais pas Nolan ou bien ? monsieur travail. Je n’allais pas non plus rester à la maison pour me tourner les pouces
Yolande : je voulais te parler de quelque chose mais j’ai peur de te froisser
Moi : ah Yolande est-ce qu’il y a ça entre nous ?
Yolande : ok…en fait c’est par rapport à ton problème
Moi : mon problème ?
Yolande : oui oui, du fait que tu ne puisses plus être a même de faire des enfants…
Je ne savais pas qu’elle voulait parler de ça du coup je me suis sentie mal à l’aise. Ce n’est pas un sujet que j’aime aborder quotidiennement. C’est vraiment difficile d’en parler.
Moi : Yolande…
Yolande : non écoute moi ! j’ai entendu parler d’un prophète qui fait de grands miracles et a ce qu’il parait il est très bon dans les histoires de femmes qui n’arrivent pas à enfanter
Moi : Yolande je sais que tu veux vraiment m’aider mais je ne pense pas que je passe dans cette catégorie. Il doit surement s’agir des femmes qui ont des troubles de fécondité mais moi on m’a carrément retiré l’utérus.
Yolande : Ashley qu’est ce qui est impossible à Dieu ? qu’est ce qu’on n’a jamais vu ?
Moi : ce n’est pas faux ! qui ne tente rien n’a rien. Quand tu es prête dis-moi on va y aller
Yolande : il n’y a pas de soucis
C’est touchant de savoir qu’on a une amie qui s’inquiète pour nous et qui cherche les solutions un peu partout. Néanmoins ça me gêne un peu
... Léna Hamza...
Olivier m’a ramenée chez moi à cinq heures du matin après m'avoir vidée de toutes mes forces. Dès que je me suis installée dans sa voiture, j'ai tourné la tête faisant mine de dormir. C’est à ce moment précis que mon cerveau se mit en marcher et que je réalisais brusquement ce qui venait de se passer, la connerie que je venais de faire de façon consentante. Qu'est-ce qui m'est passé par la tête pour que je fasse ce ? Bien que j’aie vraiment aimé cette nuit, bien que ce soit la première fois qu’on me chauffe comme ça, j'en avais des remords...je me suis donnée à lui comme ça sur un coup de tête et sans que les bases ne soient établies de plus c’est mon patron tout de même et je suis sûre que cela aura des répercussions sur le boulot. Etait-ce un coup d’un soir ou le début de quelque chose de sérieux ? je ne saurais le dire et c’est la toute ma bêtise.
Olivier : Murielle nous sommes arrivés
Moi (reconnaissant ma maison) : merci.
Je suis descendue sans un regard pour lui. J'étais fatiguée, j’avais mal au corps. J'ai essayé de joindre plusieurs fois Sarata pour qu'elle vienne m'ouvrir la porte mais je pense que son sommeil était bien plus profond. Pourtant j’avais été claire avec elle. C’est elle qui devait m’ouvrir le portail pour ne pas avoir à déranger le gardien. J’ai essayé une nouvelle fois mais toujours pas de réponses.
Olivier est descendu
Olivier : qu'est-ce qui de passe ?
Moi : je crois que j’ai oublié ma clé, enfin je ne suis pas sortie avec ma clé
Olivier : Dans ce cas on retourne chez moi. Je ne vais pas te laisser comme ça devant ton portail, demain on verra le serrurier
Moi : noooooon...je vais taper…il y a un gardien
Olivier : ok je reste la
J'ai tapé de petits coups en portail en priant très fort que le gardien vienne ouvrir. Je ne pouvais pas utiliser la sonnerie au risque de réveiller mes parents Je me m'imagine pas retourner dans la maison d'Olivier vie comment mon corps souffre actuellement.
C'est toute soulagée que j'ai vu le portail s'ouvrir. Le pauvre gardien, il était déjà très loin dans le sommeil
Olivier : dors bien ! Fais-moi signe quand tu te réveilles
Moi : ok
À cinq heures du matin toute la maison était endormie alors je marchais sur la pointe des pieds pour ne pas faire de bruit. Je passais par le salon pour prendre les escaliers
"Lena ?"
Et merde !!! j’ai tout de suite reconnu la voix de maman. Mais qu’est-ce qu’elle fait quoi debout à cette heure ? j’ai caché mes chaussures dans mon dos et j’ai affiché un sourire.
Maman : Léna tu fais quoi comme ça ?
Moi : bonjour maman
Maman (s'approchant ) : je ne suis pas en train de te saluer mais je te demande plutôt d’où tu sors comme ça à cette heure ?
Moi : chuuuut maman parle doucement tu vas réveiller papa
Maman (me touchant) : tu peux m’expliquer pourquoi il ne doit pas se réveiller ?
Moi : aaaiiiie maman ça fait mal
Maman : quoi ? Qu'est-ce qui fait mal ?
Moi : ma peauuu
J’avais l'impression qu'elle me brûlait. Un peu comme les sensations de bouffées de chaleur. J’ai même reculé quand elle m’avait touchée.
Moi : je vais dormir maman à mon réveil je t'explique
Maman (me regardant bizarrement) : ok on en reparle à ton réveil
J’ai regagné ma chambre le plus vite possible et mon lit m’a accueillie confortablement. J'ai dormi lourdement, je n'ai même pas eu de problème à trouver le sommeil.
Un peu plus tard c’est Sarata qui m’a réveillée
Sarata : tu es brûlante Léna
Je la regardais sans pouvoir répondre. Je me sentais faible et arrivais difficilement à ouvrir les yeux. J'ai ramené moi-même ma main sur mon front et effectivement je chauffais. Mon lit même était plus que chaud.
Sarata : je vais chercher ta mère
J’avais mal rien qu'en essayant de me retourner dans mon lit. C'était pénible. Je crois qu’aujourd’hui j’ai parfaitement compris le sens de l'expression "vouloir mourir de plaisir". N'est-ce pas que c’est le plaisir qui m’a mise dans cet état ?
Maman : Lena qu'est-ce qui se passe ?
Moi : je suis fatiguée maman
Maman : donc lèves toi et va prendre une douche ça va surement te faire du bien
J’ai essayé de suivre son conseil mais dès que j’ai essayé de me mettre debout, ma tête s’est mise à tourner m’obligeant à me rasseoir immédiatement
Maman : Léna tu es sûre que c’est seulement que la fatigue ?
Moi : oui maman
Elle veut que je lui dise quoi ? qu’on m’a malmenée la veille ?
Maman : quelle est cette fatigue qui te paralyse comme ça (touchant mon front) tu es brûlante. Tu veux qu'on aille à l'hôpital ?
Moi : non ça ne sera pas nécessaire
Maman : dans ce cas c’est que tu sais ce que tu as. Tu es enceinte et tu ne veux pas me le dire c’est ça ?
Sa réflexion m’a arraché un sourire même dans mon état actuel
Moi : Mais non maman. Si je suis enceinte tu seras la première à le savoir
Maman (s’énervant) : donc quoi alors ?
Moi : rien
Maman : c’est parce que je reste là à t’écouter que tu vas me sortir de ta vilaine bouche la « rien » ton visage comme rien
Elle est sortie de la pièce me laissant avec Sarata qui se marrait
Sara : Le gars ci voulait te tuer ou quoi ?
Moi : je ne sais mm pas. La correction qu'il m’a infligée de 23 heures à 5 heures nous étions dedans Sarata
Sara : tu ne pouvais pas dire non ?
Moi : j'ai essayé mais il y avait aussi le goût
Sara : voilà maintenant tu as Le goût à outrance. On va te faire passer dans l’émission le sexe m’a conduit aux urgences
Maman nous a interrompues en rentrant avec un sceau d'où de dégageait une fumée et un tabouret
Maman : déshabille-toi ! Ce n'est pas dans ma maison que tu vas tomber malade. L'argent de mon mari c’est pour qu'il me fasse faire des croisières et non pour acheter les médicaments à une vieille fille qui est allée chercher elle-même des problèmes je ne sais où. Hamza sois en sure, dès que ce coup de fatigue passera tu me diras exactement d'où tu sortais à cette heure comme une voleuse
Cette femme et son bavardage. Je suis sortie péniblement du lit et me suis assise dans la douche sur le tabouret. Elle a mis le menthol dans l’eau chaude et y à tremper la serviette. Elle se servait de la serviette pour me masser le corps c'était vraiment agréable.
Apres papa m’a ramené des pots de yaourt. J’attends de vois si demain ça ira mieux dans le cas contraire je n’irai pas au boulot. Ça me permettra aussi d’éviter Monsieur Thalmas.
...Cécile Kassoum...
Je me suis étirée en enlevant le drap. J’avais l'impression d'avoir super bien dormi...toute nue. Autour de moi le décor m'était totalement inconnu. J'ai hurlé en sortant du lit. J’angoissais comme pas possible.
La porte s'est ouvert sur Sidik portant uniquement qu’un boxer comme vêtement.
Moi : qu'est-ce que tu fais la toi ?
Sidik : après une si belle nuit tu me demandes ce sur je fais la ?
J’étais perdue. Comment cela se fait que je me sois endormie dans un lit qui appartenait sûrement à Sidik ?
Moi : tu veux dire sur toi et moi...
Sidik : oui nous avons couché ensemble et je dois avouer que tu es une experte. Je n'avais jamais autant pris mon pied
J'ai posé les mains sur la tête. Non non non je dois être en train de rêver. Comment cela peut-il m’arriver ? J’ai trompé mon mari ? J'ai eu des rapports avec une autre personne mais pourquoi je n'ai aucun souvenir ce cette nuit qu’il m’a dit décrite comme merveilleuse. Et si…
Moi : tu as profité de moi Sidik ? Tu m'as sûrement droguée sinon je n'aurais en aucun cas fait ce que tu dis
Sidik : je peux t'assurer que tu étais pleinement consentante…un peu avancée mais partante
Moi : où tu as vu que quelqu’un qui a un peu abusé de l’alcool peut prendre une décision réfléchie ?
J’ai fouillé partout pour trouver mes vêtements. Ils étaient éparpillés un peu de çà et là. Je me suis rhabiller nerveusement.
Sidik (me retenant par le bras) : tu vas où ?
Je me suis dégager vivement
Moi : ne me touches plus jamais ! PLUS JAMAIS
J'étais tellement en colère sur je suis revenue sur mes pas pour lui administrer une grosse gifle. Je suis sûre qu'il m’a droguée, il a dû glisser quelque chose dans mon verre sinon comment expliquer le fait que je ne me rappelle de rien.
J'ai emprunté un taxi jusqu'à Chez moi.
Kenny : mamaaaan
Moi : comment tu vas bébé ?
J’étais tellement préoccupée que je n’ai même pas eu ma séance câline avec mon fils
Kenny : mon bisous maman
Moi : attends maman va prendre une douche et je redescends
Il a un peu boudé mais je ne pouvais pas lui faire de bisous avec l'odeur d'un autre homme sur moi.
Rolande : madame monsieur a appelé sur le fixe
Moi (mon cœur s'est coupé) : et il a dit quoi ?
Rolande : il a demandé à vous parler. J’ai frappé à la porte mais elle était bouclée. La voiture était la donc je lui ai dis que vous dormiez sûrement profondément
Moi : c'était à quelle heure ?
Rolande : 8heures pas là
Moi : ok j'étais déjà sortie pour la messe
Elle m’a regardée étrangement avant de faire un ok de la tête et de retourner vaquer à ses occupations. Quant à moi, j’ai filé tout droit sous la douche. En pleurant je me frottais autant que je pouvais pour enlever cette souillure de moi. J’ai peut-être mené une mauvaise vie par le passé mais jamais je n'aurais trompé Sébastien en toute conscience.
...Olivier Thalmas...
J'ai essayé de la joindre durant toute la journée et également dans la soirée mais rien, elle ne répondait pas à mes appels. J'avais eu l'envie de retourner chez elle mais me suis retenu. Elle penserait surement que je n’arrive plus à me passer d'elle. Je suis arrivé au boulot depuis 7 heures et ne fais que regarder dehors à travers de la fenêtre en espérant la voir arriver.
À chaque bruit de voiture je devenais un peu plus curieux. Jusqu'à ce que je vois cette voiture garer sur le cote de la route. Le fils Adjoumani en descendre. Il a ouvert la portière et j'ai vu Murielle en descendre. Elle marchait plutôt lentement à mon gout.
Cette remarque n’a pas pu prendre le pas sur cette autre remarque qui était qu’au fait je les avais vu ensemble au gala de l'association. Les deux seraient-ils ensemble ? le trompe-t-elle avec moi ? Je sentais mon sang bouillir.
J’ai décroché de téléphone avec colère
Moi : dites à mademoiselle Hamza de venir immédiatement dans mon bureau
Murielle : vous m'avez demandée ?
Moi : c'était qui celui qui t’a déposée tout de suite ?
Murielle : monsieur Thalmas je ne savais pas qu’on devait rendre des comptes à nos employeurs quant à ceux qui nous déposent au travail.
Moi (me levant) : tu n’as pas répondu à ma question. C'était qui ce monsieur ?
Murielle : je peux vous signaler pour harcèlement monsieur Thalmas. Vous abusez de votre position.
Moi : je peux savoir à quoi tu joues ? J'ai passé tout mon temps à essayer de te joindre mais rien
Murielle : monsieur Thalmas un peu te tenu s'il vous plait. Soyez professionnel nous sommes sur notre lieu de travail
Il doit avoir surement quelque chose qui ne tourne pas rond chez elle. Elle m’appelait olivier et maintenant c’est monsieur Thalmas…
Moi (m'approchant d'elle) : après cette nuit...
Murielle : de quelle nuit parlez-vous ? Monsieur Thalmas j’ai du boulot à faire il va falloir que je retourne à mon bureau. Si vous n'avez rien d'autre à me dire je préfère partir
Elle joignait le geste au mot quand je l’ai retournée et collée contre moi.
Moi : tu veux me dire que tu ne te rappelles pas de ces caresses (lui caressant le dos) ou encore de ces gémissements que tu poussais
Murielle : Monsieur Thalmas...
J'ai levé son menton et mes yeux ont plongé dans les sien. À ce moment-là j'étais déstabilisé moi-même. Je réalisais à quel point je mettais fait avoir. Je l'ai dans la peau au point de laisser tomber tous mes principes. Au point d'être là dans mon bureau à caresser mon employé. Sa simplicité a eu raison de moi. Son regard délicat combiné à ce geste qu’elle fait avec ses lèvres ont fini de m'achever. Depuis Aline je ne me suis jamais senti aussi bien dans les bras d'une autre femme à part ceux de Murielle.
Moi : j’ai envie de t'embrasser Murielle... et je vais t’embrasser
Murielle (me repoussant) : monsieur Thalmas, la prochaine fois que vous essaierai un geste aussi déplacé, je ne vais pas me gêner pour vous administrer une belle gifle et ensuite je poserai ma lettre de démission sur votre bureau.
La porte s'est soudainement ouverte et le temps qu'on se détache l'un de l'autre, Richard était déjà dans mon bureau
Murielle : excusez moi…
Nous sommes restés silencieux jusqu’à ce quelle sorte vraiment du bureau
Richard : c’était quoi ça ?
Moi : man je n’en sais rien…elle est étrange je te dis…je ne sais plus sur quel pied danser avec elle
***deux semaines plus tard***
…Cécile Kassoum…
Ça fait deux semaines que je n'arrive pas à me regarder dans la glace et aussi que j'empêche mon mari de me toucher. À chaque fois qu'il essaie je sors un prétexte et il finit par abandonner. Je ne sais pas jusqu'à quand ce manège pourra continuer mais bon.
Je me sens tellement mal que chaque soir avant de prendre mon bain je ne fais que pleurer. Je n'ai même pas fait d’histoires par rapport à la maîtresse car moi-même je ne suis plus blanche comme neige.
Je regrette tellement cette nuit. Pourquoi ai-je voulu faire la folle ? Pourquoi ? J'aurais dû me calmer et attendre mon mari tranquillement pour en parler entre quatre murs.
Le fil de mes pensées s’est rompu quand j’ai klaxonné. Je suis rentrée plus tôt que d'habitude pour bien me reposer. J'ai accumulé trop de fatigue. Mais chose étonnante Samuel était aussi présent si je m'en tiens à la présence de son véhicule
Je n'ai trouvé ni Rolande ni mon fils. D’habitude dès qu’il entend le ronflement du moteur il se précipite vers le garage
Je suis montée directement dans ma chambre
Moi : il y'a longtemps que tu es là ?
Samuel : oui oui depuis midi
Moi : je n'ai vu ni Kenny ni Rolande !
Samuel : je les ai déposés chez Audrey
Moi : ok...laisse-moi me changer, mettre quelque chose de confortable et je descends te cuisiner un bon plat
Samuel : non non t’inquiète, viens plutôt t'asseoir ici
Mes sens se sont mis en éveil tout à coup. Il avait l'air tellement sérieux et calme. Mon cœur battait très fort
Moi : oui ?
Samuel : Cécile ?
Il m’a appelée par mon prénom ça ne présage rien de bon
Moi : oui ?
Samuel : t'ai-je déjà mal traitée depuis que nous sommes dans ce mariage ?
Moi : non
Samuel : est-ce que tu manques de quoi que ce soit ?
Moi : non plus
Samuel : je ne te montre pas assez sur je suis fou te toi et que je peux faire tout pour toi ?
Moi : si
Samuel : alors comment tu expliques ça ?
J'ai pris l'enveloppe qu'il me tendait en tremblant. Il y avait des photos à l'intérieur. À la vue de la première, j'ai laissé tomber tout le reste.
Moi : nooooon
J'ai mis la main sur la bouche. La photo que je tenais en main me montrais, de dos, chevauchant Sidik. J’étais terrifiée au point de trembler des doigts. Je n’arrivais plus à lever la tête ni à regarder mon mari
Samuel : depuis quand me trompes-tu Cécile ?
Moi : je ne te trompe...
Samuel : ne te fous pas de moi Cécile ! Ne te fous pas de moi. D'abord tu étais la croqueuse de diamant par excellence maintenant une couche toi-là qui écartes ses jambes à qui le veut bien ?
Moi : Ne me traites pas de catin Samuel noooon. C'est de ta faute si tout ceci est arrivé
Samuel : ben voyons. Ce n'est pas drôle ça ? C’est moi qui t'ai traînée jusque dans le lit de cet individu ?
Moi : Non mais si ta maîtresse n’avais pas décroché ton téléphone pendant que tu étais sous la douche, je n’allais pas avoir des envies de meurtre.
Samuel : moi ? Samuel Kassoum ? Une maîtresse ? Tu es tombée bien bas au point d'inventer de telles bêtises pour te sortir d’affaires
Moi : je n'invente rien
Je lui ai tout expliquer de ma conversation téléphonique avec sa maitresse
Samuel : j'ai perdu mon téléphone Cécile tu n'as même pas remarqué sur j'en avait un de différent depuis mon retour...tu m'envoies désolé mais je vais devoir faire un test de paternité à Kenny pour avoir le cœur net, je te laisse cette maison, je ne sais pas combien d’hommes ont dormi dans ce lit. je m'en vais. Mes valises sont déjà dans mon coffre