Partie 19 : Une amie Pourrie Gâtée

Ecrit par Mayei

Partie 19 : Une amie Pourrie Gatée

…Mathilde Obrou… 

Hélène : donne-lui une chance on ne sait jamais 

Moi : il faut bien que je l'aime pour pouvoir lui donner une chance 

Hélène : l'amour vient au fur et à mesure Mathilde. De plus c’est parce que tu te fermes dans une "potentielle relation" Avec Olivier que tu n'arrives pas à voir ailleurs  

Moi : hummm

Hélène : bon je vais te laisser j’ai un double appel 

Moi : ok bisous 

Hélène : bisou chérie 

Mon cœur et ma tête sont terriblement en conflit. Je ne sais pas quoi faire...mon cœur me dit d'attendre Olivier tandis que mon cerveau penche plus pour Mickaël. Qui choisir ? Qui laisser ?  

Je fais descendre la sauce arachide que j'étais en train de préparer pour le père de Olivier. J’ai aussi pris le foutou que j'avais pilé, le tout dans un panier et j’ai tout droit filé où je devais me rendre.

Aujourd'hui encore je le trouve à l'arrière-cour, couché dans son hamac. Depuis qu'il a arrêté de boire, il passe tout son temps à la maison. Je n'imagine même pas à quel point ses enfants peuvent lui manquer. La vieillesse n'est point facile 

Moi (me baissant légèrement) : bonsoir papa 

Lui : ah Mathilde ma fille c’est toi ?

Moi : oui je suis venue...

Lui (souriant) : me laisser la nourriture n'est-ce pas 

Moi : c’est cela même 

Lui : ah c'est gentil mais viens, assieds-toi un peu 

J’ai pris le tabouret que j'ai nettoyé avant de me poser. 

Lui : tu fais quoi maintenant ?

Moi : je fais un stage papa ! Peut-être que je vais chercher à faire un diplôme plus grand que le BTS

Lui : aaaah Les filles d'aujourd'hui ! Tu veux faire comme ma fille qui depuis ne finit pas avec l'école ? À quel moment allez-vous préparer le mariage et faire les enfants. Il y a tellement de maladies à votre temps-là et cette affaire de ménopause précoce  

J'étais vraiment gênée qu'il aborde ce sujet avec moi. Je ne savais pas où me mettre. Je me contentais uniquement de sourire timidement 

Lui : tu as au moins un copain parce que tout ça c'est la fierté d’un parent hein. Voir ses enfants réussir à l'école et aussi dans le mariage 

Moi (me grattant la tête) : eeeh papa, je n'ai pas la tête à ça oooh 

Lui : vous les jeunes filles on vous connaît vous êtes très sournoises. Tu veux dire que dans ce quartier ou même à l'école où tu pars là, aucun homme tu t’a plu ?

Je me suis mise à penser. Si seulement il savait combien de fois je mourrais d'envie d'avoir une relation avec Olivier...

Lui : Olivier ? Quel Olivier ?

Moi : pardon ?

Lui : tu as dit que tu veux être avec Olivier 

Moi : j’ai dit ?

Lui : mais oui nous ne sommes que deux ici 

Je me suis mordue la langue ! Je croyais penser or je l'ai fait tout haut 

Lui : c’est de mon fils dont il est question ?

Moi : ... ... ....

Lui : qui ne dis mot consent ! Mathilde tu es une belle jeune femme, très sérieuse, je peux dire même la plus sérieuse de ce maudît quartier. Il y a des filles de ton âge ici qui ont déjà trois enfants. Tu es très gentille et bien éduquée. Je te demande pardon ne perds pas ton temps derrière Olivier. Il ne pourra jamais se mettre avec toi. Il a honte de ce qu'il était. Tu ne vois pas qu'il a même abandonné son père ? 

Moi : non papa il ne t’a pas abandonné

Lui : vous les femmes toujours à défendre ce qui n'est pas défendable. Il ne m'a pas abandonné pourquoi est-ce toi qui m'envoie à manger et me fait même les courses dans ton petit argent ?

Moi : ... ... ....

Je ne savais quoi lui dire au risque de mettre le secret de Olivier en péril.

Lui : tu vois ! Un conseil trouve un autre homme qui t'aimera à ta juste valeur et n'aura pas honte de ta provenance sociale 

Moi : j'ai compris papa 

Lui : hum...

Je suis restée avec lui jusqu'à ce qu'il finisse de manger et j'ai ramassé le tout pour repartir à la maison laver et tout ranger. Les mots du père de Olivier ne cessent de me tourmenter. Pour la première fois je remettais en cause ce que je ressentais pour Olivier. Pour la première fois le souhait que je nourrissais en cachette n'avait plus autant d'ardeur. Et si en attendant désespérément qu'un jour Olivier s'intéresse à moi, je fermais la porte à des personnes qui m'auraient apporté bien plus ? 

Cette nuit-là avant de dormir j’ai fait un message à Mickaël, lui demandant de passer me chercher à ma descente du stage pour qu'on puisse parler tranquillement lui et moi. 

...Nolan Ehui...

En rentrant à la maison j'ai été surpris d'entendre des chants et des battements de mains. Cela ne pouvait être l'agissement d'une seule personne car c'était un vrai brouhaha. 

Au salon je trouve Ashley au centre d'un cercle formé par d'autre personnes que j'arriverais difficilement à identifier. D'autres chantaient, certains lançaient des paroles dans un langage que je ne comprenais pas non plus. 

Moi : Mais qu'est-ce qui se passe ici ?

Ma question a ramené le calme dans mon salon 

Ashley : oh chéri tu es déjà arrivé ? (Se tournant vers eux) mes frères et sœurs je vous présente mon mari Monsieur Ehui 

Ils m'ont tous salué gaiment. J’ai demandé à Ashley de venir un instant 

Moi : qu'est-ce que c'est que ça ?

Ashley : un groupe de prière 

Moi : groupe de prière ? Pourquoi ?

Ashley : pour mes problèmes dans mon couple...Le fait que mon mari ne m'aime pas et aussi ma stérilité. On m’a dit que DIEU n'oublie pas ses enfants et j'ai confiance qu'il ne m'oubliera pas 

Moi : ... ... ...

Ashley : tu nous rejoins ?

Moi : une prochaine fois peut être 

Ashley : pas de soucis 

Elle est retournée continuer sa séance. J'en ai profité pour passer rapidement sous la douche et me changer. Le temps pour moi d'être prête et opérationnel, les gens en bas étaient déjà tous partis 

Ashley : tu ressors ?

Moi : oui je dois retrouver Samuel et la bande 

Ashley : Mais tu n'as pas mangé 

Moi : c’est une soirée entre mec, il y aura de la bouffe et de la boisson. Si je mange ici je ne pourrai rien faire une fois là-bas.

Ashley : ok je t'attends pour dormir 

Moi : je vais sûrement rentrer tard ne te fatigues pas pour moi 

Ashley : ok 

J’ai filé tout droit à notre endroit habituel. J'étais Le dernier à arriver. J’ai salué tout le monde et j’ai pris place

Moi (regardant Samuel) : ça va mec ?

Samuel : doucement doucement 

Kenzo : il faut aussi faire doucement avec la boisson là. Ça n'arrangera rien tu sais 

Samuel : je n'arrive pas à comprendre les gars. Je lui donnais tout, tout ce dont une femme pouvait rêver. Je suis sûre qu'elle était satisfaite sexuellement en plus, donc je ne comprends pas. Encore heureux que le petit soit de moi 

Emmanuel : mec tu sais que ça peut être une erreur, un malentendu, une mise en scène ou encore un complot. 

Laurent : c’est vrai on a regardé plusieurs films comme ça 

Samuel : nous ne sommes pas dans un film les gars. Elle a avoué elle-même s'être réveillée dans les le lit du type mais qu’elle ne sait pas comment elle y est arrivée 

Laurent : c’est peut-être vrai ! Combien de femmes se sont retrouvées dans le lit des hommes après avoir été droguées ? On a fait l'université mec on sait que c'est comme ça que certains mecs chopaient les filles qu’ils ne pouvaient pas gérer en étant sobres. 

Samuel : merde ! pour s'être retrouvée dans son lit c'est qu’elle le connaissait un peu quand même. Pourquoi ne m'en avoir pas parlé ? Pourquoi 

Moi : calme toi mec ! Tu vois depuis je ne parle pas parce que tu agis exactement comme moi. La colère, est mauvaise conseillère. Regarde-moi, regarde ma vie. J'aurais pu être heureux si la colère et mon orgueil surdimensionnés ne m'avaient pas guidé. J'aurais pu être avec celle que j'aime. C'est ta femme, personne ne la connait mieux que toi ici. Tu penses qu'elle soit capable de ça ? 

Samuel : hum... 

Moi : mec ressaisis toi sinon tu risques de te retrouver avec moi au village de « si je savais »

Laurent : quelle sagesse monsieur Ehui 

Kenzo : en effet 

Emmanuel : il faut vraiment vivre pour voir des choses 

Moi : vous êtes fous 

...Mickaël Adjoumani...

En voulant donner le dossier à Tristan je me suis maladroitement cogné contre son bureau. 

Moi : outch

Tristan : ça va mec ? Depuis ce matin tu enchaînes des gestes maladroits 

Moi : je suis stressé au plus haut point 

Tristan : puis-je en savoir la raison ? 

Moi : Mathilde m’a demandé de passer la chercher à la descente de son stage pour qu'on puisse parler elle et moi 

Tristan : donc ?

Moi : je ne sais pas si elle me dira oui ou non 

Tristan : si elle te dit oui il faut célébrer le mariage en même temps parce que si tu dois stresser comme ça à plusieurs reprises on ne va pas s'en sortir hein 

Moi : va loin 

Tristan : bon concentre toi pour le moment s’il te plait 

Moi : bien boss 

La petite séance de travail m’a permis d'arrêter de penser à mon entrevue avec Mathilde. Mais plus l'heure se rapprochait plus je me sentais à l'étroit dans mon corps même. J’ai desserré ma cravate pour mieux respirer. 
J’ai quitté le boulot plus tôt pour ne pas être pris dans les embouteillages. 

Moi : allo Mathilde ?

Mathilde : oui ?

Moi : je suis en bas je t'attends 

Mathilde : laisse-moi boucler tout et je descends te retrouver 

Moi : bien pas de soucis. Prends ton temps surtout je suis là. 

Ce temps passé à l'attendre m’a paru comme une éternité. À chaque fois que quelqu'un sortait du bâtiment, mon cœur s'emballait en pensant que ce serait elle. Finalement elle est sortie dans une tenue vraiment simple mais son corps en lui-même rend tout ensemble magnifique. Je me suis précipité hors de la voiture pour lui tenir la portière 

Mathilde : toujours en bon gentleman  

Moi : comme toujours (m'installant à mon tour) on part où

Mathilde : où tu veux 

J'ai préféré qu'on reste dans le quartier du plateau. 

Moi : ça te va ici ?

Mathilde : oui oui 

Moi : d'accord...de quoi voulais tu qu'on parle ?

Mathilde : pourquoi es-tu si pressé ? On n’a même pas encore passé notre commande 

Moi : je t'en prie Mathilde abrège ma souffrance. Depuis ce matin je n'arrive à faire autre chose si ce n'est de penser à ce que tu pourrais me dire. Je t'en prie libères moi que je puisse mieux respirer 

Mathilde : tu es drôle Mickaël ! Tu veux dire que c'est moi qui te fait tout cet effet ?

Moi : et ce depuis que je t'ai connu 

Mathilde : ok je voulais te dire que 

"Mathilde ?"

J'étais suspendu à ses lèvres et on venait de nous interrompre aussi brusquement 

Mathilde (levant les yeux) : Olivier ?

Je me suis retourné pour voir monsieur Thalmas approcher notre table 

Je me suis levé par politesse et lui ai tendu ma main pour le saluer 

Mr Thalmas (ignorant mon geste) : qu'est-ce que tu fais ici Mathilde ?

Mathilde : euh...

Moi : elle est avec moi il y a un problème ?

Mr Thalmas : je ne vous ai pas adressé la parole. Mathilde c’est comme ça que tu fais le stage ?

Mathilde avait l'air d'être terrifiée et ne pouvait même plus placer un mot 

Moi : monsieur Thalmas vous ne voyez pas que vous l'effrayer ? De plus vous créez une scène. Tout le monde nous regarde 

Mr Thalmas : et je m'en moque. Au lieu de vous occuper de votre fiancée ce sont les petites filles que vous chercher 

Moi : fiancée ?

Mathilde : tu as une fiancée Mickaël ?

Moi : je ne sais vraiment pas de quoi il parle je t'assure. Monsieur Thalmas avec tout le respect que je vous dois tu vous interdit...

Mr Thalmas : vous ne m'interdisez rien ici. Mathilde tu pensais quoi ? Il s'intéressait vraiment à toi ? Il a une fiancée et c’est elle même qui me l’a dit. Il la dépose chaque matin au boulot puisqu'elle travaille pour moi. Tu es pareil que Ruth, quand on vous parle vous n'écoutez jamais 

Mathilde (abattue) : Mickaël, ce qu'il dit est vrai ?

Moi : je t'assure que je ne sais pas de quoi il parle ? 

Elle a soulevé son sac avec l'intention de s'en aller 

Moi : Mathilde s'il te plaît reste...je suis perdu moi-même dans ce qu’il raconte 

Mathilde : pendant un instant je t'ai cru. Je t'avais pourtant fait part de toutes mes craintes Mickaël mais quand même tu ne voulais que jouer avec moi. Merci et bonne soirée 

Elle s'en allait ! J’ai voulu lui courir après mais monsieur Thalmas s’est mis au travers de mon chemin 

Moi : laissez-moi passer 

Mr Thalmas : je vous conseille de la lâcher et de vous concentrer sur votre fiancée

Moi : bon sang de quelle fiancée parlez-vous ? Vous avez un problème ou quoi ?

Mr Thalmas : Léna Hamza ça vous dit quelque chose ? Elle me l’a elle-même certifié 

Moi : ... ... ...

Mr Thalmas : encore une fois restez loin d'elle. Cherchez d'autres filles avec qui jouer mais pas elle, elle est comme ma sœur. Bonne soirée  

...Murielle Hamza...

Mia : maman on passe à table 

Moi : je sors de la douche et je viens 

Mia : d'accord maman

Elle est sortie en sautillant comme à son habitude 

Pendant que je m’essuyais le corps, je n'ai pu m’empêcher de penser à Thalmas. Comme je suis gauche à chaque fois que je me retrouve avec lui. Je fais carrément le contraire de ce que je veux réellement faire. J’ai envie de lui sauter au cou, l'embrasser mais dès qu'on est dans le même endroit je me sens obligée de jouer les fiers et faire n'importe quoi...

Humm j'ai mis ma robe et je suis descendue prendre place autour de la table 

Papa : tu comptes ressortir ?

Moi : non pourquoi 

Papa : vu comme tu as duré là, je pensais que tu te préparais pour une cérémonie 

Maman : ta fille et toi c’est quand est-ce que vous allez nous permettre de manger autour de cette table calmement ?

Papa : Mais mange non

Elle a froissé la mine mais nous a quand même servis à tour de rôle 

Après le repas nous nous sommes installés au salon pour digérer . 

Ping ping ping 

Papa : voilà un de tes fils pour venir me donner encore plus de cheveux blancs 

Maman : Mais Les cheveux blanc te rendent encore plus beau 

Moi : roooh maman qu'elles sont ces techniques de drague la ?

Maman : ferme tes oreilles je parle à mon mari 

Papa : oui ferme tes oreilles et laisse ma femme me faire les compléments 

Moi : oh ! Mia tu vois tes grands parents c’est bien pour eux 

Elle s'est couchée contre ma poitrine. Mickaël a fait son entrée dans la maison avec une mine jamais vue au paravent 

Mickaël : Murielle lève-toi tout de suite on sort

Maman : nous sommes invisibles Mickaël ? Tu ne nous vois pas ? 

Mickael : bonsoir...Murielle dépêche roi 

Moi : il y a un problème ? 

Mickael : je suis dans la voiture dépêche toi 

Il a tourné le dos, j'étais perplexe ! Qu'est-ce qui a bien pu se passer ? J’ai regardé maman qui était toute aussi confuse que moi. Papa était concentré sur la TV comme si rien ne s’était passé
J'ai mis mes chaussures et je suis sortie au garage le retrouver

Moi : qu'est-ce qui ce passe ?

Mickaël : mets ta ceinture

Moi : Mickaël on va où ?

Il a fait signe au gardien qui a ouvert le portail pour nous 

Mickaël : ça te prend souvent de prétendre que nous sommes fiancés ?

Moi : oh !

Mickaël : oui oh ! Oh encore une fois. À cause de toi celle que j'aime pense que je suis un menteur. Il m'en a fallu du boulot pour qu'elle se sente en confiance avec moi et il a fallu que ton fou de patron et toi me gâchiez tout 

Moi : Thalmas ? 

Mickaël : oui lui 

Moi : je suis désolée Mickaël. En disant ça je ne pensais pas...

Mickaël : tu auras le temps d'être désolée pour l'instant nous sommes en train d'aller chez elle pour que tu clarifies les choses

Moi : ok il n'y a pas de soucis 

Il a conduit jusqu'à un quartier que je ne connaissais pas et nous sommes descendus. Il a frappé à la porte et une jeune dame nous a ouvert 

La fille : qu'est-ce que tu fais la Mickaël ? Comment as-tu pu faire ça à mon amie ?

Mickaël : Hélène écoute c'est justement pour ça que je suis là ! Pour lui expliquer ce qui se passe. Ce n’est tout simplement qu’un mal entendu

Hélène : elle n’a pas envie de te voir 

Mickaël : s'il te plait Hélène 

Hélène : non c’est bon 

Moi : je peux la voir s'il vous plaît ?

Hélène : et vous êtes ?

Moi : la sœur de Mickaël 

Hélène : ok

Moi : Mickaël attends-moi ici je reviens

J’ai suivi cette jeune dame jusqu'à une chambre. A ce moment j’ai reconnu immédiatement la fille que j’espionnais la dernière fois avec monsieur Thalmas. C’est elle que mon frère veut ? humm

Moi : oh mais je te connais ! Tu viens souvent à mon boulot 

Elle : ... ... ...

Moi : écoute...mon frère n’a pas menti ! Il n'est ni fiancé ni marié. C’est moi qui ai créé toute cette fâcheuse situation 

Elle : comment ?

Enfin j'entendais sa voix, j'étais sur la bonne voie. Je lui ai tout expliqué dans les moindres détails. 

Moi : désolée de te poser la question. Il y a-t-il quelque chose entre Olivier et toi ?

Elle : euh…

Helene : non, olivier est comme son frère. 

Moi : oh ok ! Mon frère est quelqu'un de bien et tu as beaucoup de chance d’être tombée sur lui. S'il déconne tu me le fais savoir et je lui règle son cas vite et bien fait 

Elle a souri à travers ses larmes puis les a essuyés. 

Moi : on sort le retrouver ?

Elle : passe devant j'arrive 

Moi : d'accord 

Je suis sortie avec la mine triste. Mickaël tournait en rond jusqu'à ce qu'il tombe sur moi 

Mickaël : c’est quoi ? Pourquoi tu as cette mine ?

Moi : je suis désolée Mickaël j'ai essayé pourtant de lui expliquer mais elle n’a rien voulu savoir 

Mickaël : tu as vu ce que tu as créé ? Tu as vu ? Tu m'énerves vraiment ce soir 

Moi : je te demande pardon 

Mickaël (de dos) : je fais quoi avec ton pardon ? C’est avec le pardon là que je vais vivre le reste de mes jours ou quoi ? C’est Mathilde que je veux....

Elle : et je suis la Mickaël 

Il s'est retourné surpris de la voir. Une fois la surprise passée, il s'est précipité vers elle, la prenant dans ses bras. Je suis montée dans la voiture pour leur laisser un peu d'intimité. Un quart d'heure plus tard, il regagnait la voiture à son tour. 

Moi : tu sais que je vais raconter tout ça avec exagération à tout notre entourage 

Mickael : tu veux combien ?

Moi : je n'ai pas de prix aujourd'hui on monte on descend je raconte. C’est trop croustillant Romeo quoi, mon frère en mode Roméo, il faut que tout le monde sache 

Mickaël : tout le monde saura aussi qu'il doit sûrement avoir quelque chose entre ton patron et toi 

J’ai blêmi en même temps 

Moi : quoi ????

Mickaël : krkrkrkrkrkrkrkrkr t'inquiète tu vas me raconter pourquoi et comment tu es arrivée à dire que je suis ton fiancé. Demain dès que tu arrives tu vas lui dénantir cette information 

Moi : Mickaël ne me fait pas ça s’il te plaît 

Mickaël : je vais l’appeler et vérifier 

Moi : pfffff

... ... ... 

Moi (levant les yeux) : allo Mickaël 

Mickaël : tu l'as fait ?

Moi : je vais le faire j’ai un peu de boulot 

Mickaël : depuis 8 heures c’est cette chanson que tu me sors 

Moi : je m'en vais comme ça lui parler 

Mickael : tiens-moi au courant 

J'ai eu une nuit de sommeil très courte car j'ai passé tout mon temps à répéter devant le miroir sur comment dire ce que j'avais à dire à monsieur Thalmas. Je ne sais pas pourquoi Mickaël veut me faire forcément vivre cette honte. 

Avec tout le poids du monde sur mes épaules, j’ai marché lentement jusqu'à son bureau 

Moi : bonjour tata Liliane 

Liliane : ça va ma fille ?

Moi : oui oui ça peut aller 

Liliane : DIEU merci ! Tu veux voir Le patron ? 

Moi : oui 

Liliane : patiente juste un peu il est avec quelqu'un 

Moi : ok 

Je suis restée dans l'angoisse jusqu'à ce que ce soit mon tour de rentrer. 

Mr Thalmas : en quoi puis-je vous aider mademoiselle Hamza ?

Moi (honteuse) : je voulais vous dire de ne pas vous en prendre à Mickaël car il n'est pas mon fiancé mais plutôt mon frère. 

Il a posé son stylo et retiré ses lunettes 

Mr Thalmas : et je peux savoir pourquoi ce mensonge vous ai passé par la tête ? 

Moi : je ne saurais le dire 

Mr Thalmas : vous savez ce qui m’a attiré chez vous ? Le fait que vous me teniez tête intelligemment. Je voyais en vous une personne qui savait ce qu'elle voulait et non ce que vous me montrez présentement. Vous voyez ce que vos jeux ont causé ? Je pensais que vous aviez la tête sur les épaules mais vous vous comportez comme une gamine pourrie gâtée. De vous et de votre fille qui est la plus âgée ? On pourrait se méprendre 

Ses mots étaient trop pour moi. Je me suis écroulée au sol en faisant exprès bien sûr. La honte était trop dans mon corps. Le temps qu'il quitte son siège et vienne vers moi j'avais fermé les yeux faisant celle qui souffre énormément.

Monsieur Grognon