Partie 21

Ecrit par Djamila Diallo

Bonne lecture à vous bisous 

La mère de Djibril ne voulait plus de moi dans la vie de son fils. Ne trouvant pas de solutions pour nous séparer, elle décide d'imposer à son fils de prendre une seconde épouse qui n'est personne d'autre que la femme avec laquelle m'a trompé son fils pour m'inciter à ne pas retourner dans mon foyer.

Au domicile de Djibril :

- Maintenant que nous avons réussi à faire partir ta femme nous devons nous préparer à présent, s'adresse ma belle-mère à son fils.

Djibril : pourquoi devrions-nous nous préparer maman ?

Sa mère : pour ton Mariage avec Fanta, parce que les gens ne vont pas tarder à remarqué son état, il serait donc préférable de le faire avant qu'on ne commence à jaser.

Djibril : mais maman, je suis déjà marié l'as-tu oublié ?

Sa mère : dois-je te rappeler que ta femme attend un enfant avec ton ami ?

- J'aime ma femme maman, tu peux comprendre ça ? A-t-il dit sur un ton frustré ?

Sa mère : je te demande pardon ?

Djibril  :  je n'ai pas besoin d'une seconde épouse, car j'aime encore ma femme.

- si tu l'aimes autant que tu le dis pourquoi l'as-tu chassée de la maison ? Pourquoi tu refuses d'accepter l'enfant qu'elle porte ? L'interroge sa mère sur un ton méprisant 

Djibril : je l'ai fait partir au village pour une raison particulière pas pour me remarier.

Sa mère : pour une raison particulière ? 

Djibril : oui, je l'ai fait partir pour la faire revenir sur la raison.

Sa mère : ah ! Donc tu restes convaincu que cette idiote t'aime au point de faire des sacrifices pour toi ?

Djibril : je suis sûr d'une chose si ses parents découvrent qu'elle attend l'enfant de Bakary, ils n'hésiteront pas à interrompre sa grossesse.

Sa mère : donc tu comptes réellement garder cette femme après tout ce qu'elle a eu à te faire Djibril ?

Djibril : je ne suis pas aussi meilleur qu'elle maman puisque j'ai commis les mêmes erreurs qu'elle en allant faire un gosse avec une femme que je ne connaissais même pas.

Sa mère : écoute mon fils Mariam n'est pas le type de femmes que je voudrais pour toi, tu mérites mieux, tu dois te trouver une seconde épouse.  

- excuse ma franchise maman, mais ma réponse, c'est non, il n'est pas question que je me remarie, réplique Djibril sur un ton dure sans savoir que sa mère avait fait venir la fille en question chez lui.

Sa mère : à l'heure où je te parle Fanta est ici, je l'ai fait venir 

Fanta, c'est la femme qui porte l'enfant de Djibril.

Djibril : comment ? Tu as fait venir cette fille chez moi sans demander mon accord avant ?

Sa mère : elle porte ton enfant voyons... je l'ai fait venir pour bien prendre soin d'elle. 

Djibril : pour l'amour de Dieu, maman fait la partir, car elle ne peut pas rester ici, je m'occuperai de mon enfant promis, mais je ne peux pas vivre maritalement avec elle, j'ai une femme.

Sa mère : si jamais tu oses mettre cette pauvre fille à la porte Djibril, je te jure que je te maudirai, et de cela, tu peux en être sûre. 

 Djibril : tu ne parles pas sérieusement, je suppose ?

Sa mère : je suis très sérieuse.

Puisqu'elle n'est pas parvenue à convaincre son fils d'épouser Fanta, elle le menaça de le maudire si jamais il chasse cette dernière de chez lui tout ça pour m'empêcher de revenir chez moi.

Djibril, pour éviter la malédiction que son entêtement face à sa mère pourrait occasionner accepta qu'elle reste.

Deux jours plus tard.

Au domicile de Bachir.

- Djibril ? À dit Bachir étonné de le voir.

Pas de réponse

- entre ! Ajoute-t-il sur un ton faible en posant sa main sur son épaule 

Djibril est entré.

Bachir : où diable as-tu passé la nuit ?

Djibril : eh bien, je suis venu à ce petit club qui a ouvert près de chez-toi là et j'y ai bu quelques verres.

Bachir : tu as conduit dans cet état ? 

Djibril : non, bien sûr, j'ai pris un taxi en venant chez toi de toute façon, je n'avais pas bu de façon immodérée.

Bachir : qui y a-t-il ?

Il explique à son ami le sujet de sa conversation avec sa mère.

Bachir : comment, tu as fait partir ta femme pour faire venir Fanta chez vous ?

Djibril : crois-moi ce n'était pas mon intention, c'est ma mère qui me l'a imposé. 

Bachir : je ne te reconnais plus Djibril pour être honnête. 

Djibril : comment ça ?

Bachir : tu fais partir ta femme parce qu'elle porte l'enfant d'un autre et tu fais venir la femme avec laquelle tu l'as trompé dans votre domicile conjugal, tu trouves cela juste ?

Djibril : je viens de te dire que ce n'est pas moi qui l'ai fait venir, c'est ma mère qui l'a installé chez moi.

Bachir : tu n'es pas un enfant Djibril, tu es assez grand pour prendre tes propres décisions, tu ne dois pas vivre sous les ordres de ta mère, elle ne doit pas te dire comment gérer ton foyer encore moins t'imposer quoique ce soit d'autant plus que tu sais qu'elle n'apprécie pas ta femme.

Djibril : que veux-tu dire ?

Bachir : écoute, je n'essaye pas de me mettre entre ta mère et toi, mais tu ne dois pas la laisser diriger ta vie à ta place surtout en sachant qu'elle n'aime pas ta femme.

Djibril : Mariam m'a trompé avec Bakary, dois-je te le rappeler ?

Bachir : elle ne t'a jamais trompé détrompe-toi. Bakary était encore son mari quand c'est arrivé, elle t'a juste caché la vérité à ce sujet, c'est plutôt toi qui l'as délibérément trompé en allant faire un enfant en dehors des liens de mariage.

- tu parles comme si je l'avais fait exprès, je t'ai mille fois expliqué ce qui s'est passé cette nuit, mais apparemment, tu es du côté de Mariam. 

Bachir : te dire la vérité ne veut pas dire que je suis de son côté mec... J'essaie de te raisonner, tu as imposé l'avortement à ta femme tout simplement parce que son enfant n'est pas le tien et tu penses qu'elle acceptera à son tour l'enfant que tu as eu avec une autre ?

Pas de réponse 

Bachir : Bakary avait mille raisons de contraindre Mariam à rester avec lui puisqu'il s'était rendu compte qu'elle était en fait la bonne.

Djibril : non mais tu t'entends parler ?

Bachir : je sais que mes paroles te font mal, mais en tant qu'ami, il est de mon devoir de te dire la vérité. 
Djibril : ...
Bachir : va chercher ta femme et ramène-la à la maison.
Djibril : je te demande pardon ?

Bachir : va la chercher au village, je dis.

- tu penses qu'elle acceptera de venir avec moi après ce que j'ai fait là ?

Bachir : Mariam t'aime, il suffit juste de lui présenter tes excuses pour ton comportement et c'est fini.

Djibril : sais-tu qu'à l'heure où je te parle Bakary est au village ?

Bachir : et alors ? C'est toi son époux cet idiot de Bakary n'a donc aucun droit sur elle... 

Djibril : "soupire."

Bachir : écoute mes conseils mec, tu ne le regretteras pas... ignore qu'elle est enceinte et ramène la, car elle a besoin de toi.

Djibril : je vais y penser !

Bachir : penses-y. 

Quelques jours après son entrevue avec son ami Bachir, Djibril s'arrangea pour se rendre au village pour me ramener à la maison sans tenir sa mère au courant.

Arrivé au village, lui tout comme Bakary savait que le seul endroit où l'on pouvait me trouver était chez ma tante, alors sans plus attendre, il s'est rendu chez ma tante.

Au domicile de ma tante :

- Bonjour, tante, a dit Djibril en entrant 

Ma tante : ehh ! Djibril, Bonjour, entre.

Il est entré.

Ma tante : comment vas-tu ?

Djibril : je vais bien merci et vous comment vous portez-vous  ?

Ma tante : je me porte bien alhamdoulilah. 

Djibril : dieu merci.

Après les salutations et tout Djibril fit part à ma tante la raison de sa visite tout en s'excusant de m'avoir fait partir de chez lui.

Ma tante : tu n'as pas à t'excuser pour cela, tu as fait ce que tout homme aurait fait, j'étais moi-même contre cette idée, mais tu sais Mariam n'écoute jamais les conseils.

Djibril : si elle m'avait tenu au courant  tous ceux-ci ne seraient pas arrivés, maintenant, je suis obligé de la reprendre avec l'enfant de ce Bakary 

Ma tante soupire avant de poursuivre en ces termes :

ma tante : en ce qui concerne sa grossesse, tu n'as plus à t'en faire pour cela, car ce problème est déjà résolu. 

Djibril : vraiment ? Vous avez interrompu sa grossesse ?

Ma tante : moi non, mais j'avoue que si je l'avais découvert à temps j'aurai fait pareille, c'est sa mère qui a interrompu sa grossesse.

Djibril : sa mère ?

Ma tante : en effet, c'est elle qui l'a fait.

Djibril : mais je pensais que sa mère était du côté de Bakary !

Ma tante : elle l'est toujours, c'est juste qu'elle ignorait que l'enfant était de lui, puisque sa fille lui avait caché la vérité raison pour laquelle elle est allée commettre cet acte ignoble. 

Djibril : elle croyait donc que le bébé était le mien ?

Ma tante : oui et ce n'est pas tout après-avoir interrompu sa grossesse elle l'a rendue stérile pour éviter qu'elle ne fonde une famille avec toi

Djibril : Quoi, elle a rendu Mariam stérile ?

Ma tante : oui, je suis allée chez un marabout avec le père de Bakary pour vérifier ses actes celui-ci nous à tout confirmer et lorsqu'on lui a demandé s'il pouvait la délivrer, il a répondu oui que, mais que cela avait un prix. 

Djibril : d'accord et quelle est le prix à payer ?

Ma tante : sacrifier la personne qui lui a infligé cet acte.

Djibril : attendez le Marabout vous a dit que pour délivrer Mariam, il faudrait sacrifier sa mère, c'est ça ?

Ma tante : exactement et vu la manière dont Mariam est attachée à sa mère, je ne pense pas si elle approuverait l'idée de sacrifier sa mère.

Djibril : je suis désolé de vous dire cela, mais si vraiment vous vouliez que je garde Mariam faite en sorte qu'elle soit délivrée parce que sinon je serai obligé de mettre un terme à mon mariage et prendre une autre femme.

Ma tante : quoi, tu n'es pas sérieux !

Djibril : je suis très sérieux, je ne peux pas garder une femme qui ne pourra pas enfanter. 

Ma tante : je te comprends parfaitement, mais tu dois comprendre que ce n'est pas facile de prendre une telle décision, c'est quand même sa mère.

- ne me demandez pas d'avoir de la compassion pour cette femme sans Coeur, elle joue à la mère parfaite qui veut le meilleur pour sa fille alors qu'en réalité elle est le démon... Comment une mère peut agir de la sorte ? Je ne sais pas comment vous allez faire pour délivrer ma femme mais si je dois la reprendre, il faudrait qu'elle soit en mesure d'assurer la continuité de mon nom dans le cas contraire je divorce, conclut Djibril sur un ton coléreux.

Ma tante : non, pas le divorce, tout sauf ça, on trouvera une solution.


Ma tante ne voulant pas faire ce que demande le Marabout pour me délivrer se rend chez ma mère après son entrevue avec Djibril.


Elle débarqua chez elle pour lui demander à nouveau de se rendre chez son marabout pour réparer les dommages qu'elle m'a causé. 


Au domicile de ma mère :

- Je te demande pour la dernière fois de réparer les dommages que tu as causé à Mariam, lui a dit ma tante sur un ton coléreux 


Ma mère : sinon que feras-tu ?


Ma tante : je ferais tout simplement ce que m'as demandé de faire mon marabout.


- Ah ! Donc, toi aussi, tu fais ce genre de chose humm, intéressant, dit ma mère en souriant. 


Ma mère : alors, que t'as dit de faire ton Marabout hein ? Me rendre mes actes, c'est ça ?  


Ma tante : écoute, Djibril est passé me voir, il est là pour ramener sa femme à la maison.
Ma mère : et quel est le rapport avec moi ?
Ma tante : je l'ai tenu au courant de ce que tu as fait à sa femme. 
Ma mère : et alors !
Ma tante : écoute, Djibril m'a ouvertement dit qu'il ne reprendra pas Mariam si, elle ne peut pas lui donner d'enfant donc je suis venue te voir pour que tu retournes voir ton marabout afin qu'il répare ses actes sinon je serai obligé de faire ce que demande le Marabout pour délivrer Mariam 


Ma mère : parce que tu penses que ma fille retournera vivre avec ce type ?


Ma tante : bien sûr qu'elle retournera dans son foyer qu'est-ce que tu racontes


Ma mère : apparemment, tu ne fais pas confiance à ton Marabout sinon tu ne serais pas là en train de me supplier pour que je délivre Mariam, tu allais tout simplement faire ce qu'il te demande de faire pour la délivrer.


Ma tante : tu sais très bien que je ne t'aime pas et si je n'ai pas fait ce qu'il m'as demandé, c'est parce que je ne veux pas avoir ta mort sur la conscience sinon, tu me connais assez bien pour ça et sache que ce n'est pas mon marabout, mais celui du père de Bakary et il nous a rassuré qu'il pourra délivrer Mariam, mais le prix à payer est de te sacrifier.


Ma mère : quoi ? Me sacrifier moi ?


Ma tante : oui, et puisque je ne suis pas une meurtrière, j'ai décidé de venir te demander gentiment de réparer tes actes et si tu ne le fais pas, je n'aurai pas d'autre choix que de te sacrifier, parce qu'il est hors de question que Mariam divorce pour une deuxième fois.


La chaleur gela d'un seul coup ma mère quand ma tante lui a dit cela, parce que consciencieusement, elle savait qu'elle ne pouvait pas retourner chez son marabout, car celui-ci l'avait mis en garde avant de commettre l'acte, mais comment expliquer cela à ma tante ?


Et comme, elle ne voulait pas être sacrifiée, elle décida de tromper ma tante en la promettant de réparer les dommages qu'elle m'a causé.


Deux jours après, elle s'est rendue chez cette dernière pour lui dire qu'elle avait réparé ses actes et que je pouvais retourner chez mon mari sans problème alors qu'en réalité ce n'était pas vrai, c'était juste une façon de sauver sa vie.

Ma tante sans se douter qu'elle mentait est allée tenir Djibril au courant de cela et nous sommes retourner en ville les jours qui ont suivis 

Je


Merci de m'avoir lu bisous


Mon Mariage Mon Erre...