Partie 23
Ecrit par Mari
Mes larmes coulent sans que je ne puisse les arrêter , il n'a pas réagi au début mais après il est venu s'agenouiller devant moi.
Lui : Eee calme toi c'est fini, tu sais bien que je ne supporte pas de voir tes larmes.
Il me les a essuyées avant de m'enlacer par la taille, il a posé sa tête sur mes genoux et on est resté là quelques minutes en silence.
Il s'est relevé a tiré une chaise et s'est assis en face de moi.
Lui : maintenant je t'écoute tu n'as pas intérêt à me mentir, tu ne voudrais pas voir ce qu'il y a de sombre en moi .
Moi ( inspirant profondément) : je travaille trois de la semaine de seize à vingt trois heures .
Lui : On m'a dit que tu rentres peu avant une heure .
Le congassa là ils ont même donné les détails.
Moi : Le temps qu'on fasse les comptes et qu'on range le tout il est minuit et le lieu de travail est un peu éloigné de la maison .
Lui : raison de plus, tu ne travaillera plus de nuit que je ne me répète pas. Tu te rends compte de tout le danger que tu cours, une femme seule sans défense dans la rue à cette heure.
Moi : je sais me défendre
Lui : pas de ça, moi je te maîtrise en deux deux si je ne veux pas que tu bouges un millimètre tu vas pas faire, avec un groupe d'hommes armés que vas tu faire dis moi ,qui vas te protéger moi ici je ne peux rien.
Moi : mais on me ramène .
Lui (fronçant les sourcils) : qui c'est ?
Moi (à peine inaudible) : Mr Sarr
Il a bondi de son siège et est venu me secouer les épaules.
Lui : ce pervers sexuel là tu te fou de ma gueule Mariama c'est ça écoute moi bien plus jamais tu ne lui parlera même plus jamais et si j'apprends qu'il a tenté quoi que ce soit envers toi je vous bute tous les deux compris.
Il s'est retourné et s'est mis à se parler tout seul.
Lui : je l'ai renvoyé il n'a pas compris, je lui ai donné une bonne correction il n'a pas compris, j'aurais du le tuer, c'est de lui dont je vais m'occuper en premier dès ma sortie.
Moi : Comment ? C'est toi qui l'a renvoyé .
Lui : Le jour où tu es venue dans le bureau de Daouda en pleurs j'étais présent avec un de nos collaborateurs et j'ai demandé à Daouda de le renvoyer. Et quand il est venu t'insulter au restaurant je lui ai donné la correction qu'il mérite.
Moi : oh tu l'a frappé je comprends mieux mais pourquoi tu as fait ça ?
Lui : ne me dis pas que tu vas prendre sa défense, en tout cas je te préviens si on te revoit une seule fois en compagnie de ce type tu vas prendre cher.
Moi : aux dernières nouvelles je ne suis pas ton esclave tu ne prends même pas le temps de m'écouter non monsieur préfère menacer les gens à tout bout de champ et je ne vais pas arrêter de le voir.
Il ne m'a même pas répondu ,il a juste tourné les talons.
Je me suis assise la tête entre les mains ; mais que vient il de se passer .
Moi aussi je suis bête qu'est ce qui m'a pris de lui dire ça. J'ai demandé à le revoir il n'a pas voulu me rejoindre.
Je suis rentrée je n'ai pas eu le coeur de parler aux autres.
Toute la semaine aussi il n'a pas voulu me voir quand je venais il ne sortait jamais.
Je n'ai pas osé aller travailler le soir ni même rencontrer Mr Sarr j'avoue une vraie peureuse. Il m'a appelé à maintes reprises mais je lui ai dit que je suis malade, il a voulu venir me voir je lui ai dit aussi que ma mère n'accepterait pas de le recevoir pour le moment.
Mais il faut avouer que cette situation ne peut pas perdurer, quand même j'ai pu réfléchir et élaborer un plan ,je n'en parlerai à personne car ils seront contre.
J'ai erré toute la semaine comme une âme en peine. Ma mère l'a remarqué mais je n'ai rien voulu lui dire.
Aminata a eu pitié de moi alors on s'est réconciliée et elle m'aide.
On est partie voir les garçons, elle est entrée en premier et je la rejoindrai après pour mettre Tidiane devant le fait accompli .
Vingt minutes plus tard me voilà assise en face de lui triturant Le bas de mon haut ne sachant quoi dire .
Lui aussi ne m'aide pas quand je suis arrivée tout à l'heure il m'a saluée du bout des lèvres et s'est tourné vers les autres. Ils sont tous sortis pour nous laisser discuter en privée mais depuis rien, j'ai même peur de faire le premier pas.
Lui : alors tu l'as vu ?
J'ai remué la tête
Lui : tu es partie travailler le soir ?
J'ai encore remué la tête .
Lui ( en souriant) : je croyais que tu n'es pas une esclave et que tu vas faire ce qui te chante .
J'ai souri à mon tour .Je suis perdue il lui suffit d'un seul sourire pour me dominer ,ma vie peu enfin reprendre de la couleur
Bonne lecture. Aimez et commentez bisous bisous