Partie 25
Ecrit par Ornelia de SOUZA
Je m'étais levé assez tôt pour me rendre à mon lieu de travail. Je n'avais pas dormi de la nuit. J'avais pensé et repensé à la patronne. Le soleil ne m'avait même pas trouvé en route. En passant près de la chambre de Mélaine, je m'arrêtai et je collai mon oreille à la porte. Aucun bruit. Elle devait sûrement être endormie. Si elle était encore en vie...
Je me rendis dans ma chambre où je restai pendant quelques minutes, le temps que la maison soit réveillée. J'étais près de la voiture lorsqu'il sonna huit heures. Je vis la sœur aînée, Ashley sortir conduit par son chauffeur. J'avais noté en quelques temps sa routine. Elle déjeunait et sortait de la maison pour une journée de shopping. Elle revenait toujours à la maison avec un coffre plein à craquer de paquets. Elle n'avait pas d'emploi. Alors que sa voiture me dépassait, je vis dame Esther, la gouvernante se diriger vers moi avec une enveloppe en main.
-Bonjour madame; dis-je une fois qu'elle fut à mon niveau
-Bonjour mon fils; me salua t-elle en retour. J'espère que tu as fais bonne route. Tiens ceci. Ton patron m'a chargé de te le donner.
Je pris l'enveloppe que j'ouvris avec une impatience à peine camouflé. Je découvris sur un papier un nouveau planning. Des sorties programmées pour cette journée et les prochains jours à venir.
-Merde! dis-je tout haut avant de m'en rendre compte
-Pardon? s'indigna la gouvernante
-Non; me rattrapai-je immédiatement. Rien madame!
Elle prit un air choqué pendant un moment puis elle émit un son qui était bien significatif avant de se retourner. J'hésitai un instant mais je l'arrêtai en l'interpellant.
-Oui? fit-elle visiblement agaçée
-Comment se porte madame? demandai-je. Ma patronne, je veux dire. La femme de Monsieur...
-Ecoute chauffeur; lança t-elle d'un air dédaigneux. Ne t'occupe pas de ce qui ne te regarde pas. Ton rôle, c'est de la conduire et c'est tout. Tu n'es pas son médecin à ce que je sache alors reste à ta place. Dans cette maison, tu dois apprendre à rester à ta place comme tes collègues sinon tu te feras renvoyé.
Elle se retira sur ce monologue plein de sermons. Je baissai ma tête vers l'enveloppe que je tenais dans la main. Merde; pensai-je une fois de plus. Ne pouvait-il pas laissé cette femme se reposer au moins une journée après ce qu'il lui avait sûrement fait subir? Je ne supporterais pas de l'obliger à se rendre où que ce soit. A moins que je ne me fasse des films et que rien ne ce soit produit comme je l'imagine.
-Pourquoi réfléchissez-vous autant? me lança une voix féminine
Je levai la tête surpris car je n'avais ni vu ni entendu la soeur de mon patron s'approcher. A la lueur du jour, je pus remarquer qu'elle était une femme d'une grande beauté. Elle me souriait malicieusement et je cernai automatiquement sa personnalité. Elle était sans aucun doute le genre de femme remplie de malice qui séduisait dans chacun de ses gestes, même lorsqu'elle ne le désirait pas. Inquiété par la situation de la veille, je n'avais pas vraiment fait attention à elle. Je ne l'avais vu que sur des photos posées ça et là dans les couloirs de la maison. Certaines photos sur lesquelles elle n'était qu'une enfant et d'autres sur lesquelles elle était une adolescente mais aujourd'hui une femme se tenait devant moi.
-Cela se voit uniquement à votre mine que vous cogitez à fond; plaisanta t-elle en se rapprochant de moi.
-Un peu... murmurai-je
-Je sais à quoi vous pensez! affirma t-elle en s'adossant près de moi contre la voiture.
-Vous avez besoin de quelque chose? questionnai-je conscient de mon statut d'employé
-Rien; répondit-elle sans perdre son sourire une seule seconde. Je suis venu vous parler de la situation d'hier.
Ses derniers mots captèrent automatiquement mon attention. Je n'avais en réalité envie de parler de rien d'autre et peut-être bien qu'elle aurait l'amabilité de me donner des nouvelles de Mélaine.
-Oui dites moi!
-Je sais que vous savez ce qui s'est passé hier dans cette chambre; continua t-elle. Quoique vous ait dit mon frère, je sais que vous soupçonnez comme moi qu'il bat son épouse. Appelons les choses par leurs noms.
-Oui, je ne vais pas le nier; dis-je. Depuis hier, je ne suis pas vraiment à mon aise avec cette histoire car je crois que j'y contribue. Et le pire, c'est que je crois que ce n'est pas la première fois.
-Ah bon?! s'étonna t-elle. À vrai dire, personne ne veut m'informer de ce qui se passe ici mais je ne suis pas idiote. Carin bat son épouse et personne ne va me faire sortir ça de l'esprit.
-Vous savez lorsque j'ai été employé, elle avait des ecchymoses un peu partout sur le corps.
-J'ai vu ça aussi; m'interrompit t-elle.
-Oui mais c'était plus grave. Un oeil au beurre noir et des traces de doigts autour du cou. Monsieur m'a dit qu'elle avait été agressé et que c'était la raison pour laquelle j'avais été engagé mais au vu de la situation, je pense bien que c'est lui qui l'a agressé.
Les yeux de mon interlocutrice s'agrandirent face à cette révélation que je venais de lui faire. En temps normal, jamais je n'aurais parlé aussi mal du patron mais cette jeune femme m'inspirait une confiance totale.
-Qu'est-ce que vous pensez de la situation? questionna t-elle. Je ne pense pas rester ainsi et laisser faire.
-Moi non plus ; murmurai-je en levant la tête.
Et là je la vis. Accrochée à sa fenêtre, le regard sombre et le visage sévère. Elle nous observait. Mon cœur bondit face à la surprise. Elle avait l'air d'aller bien, me dis-je. Alors que mon regard se faisait insistant, elle s'éloigna de la fenêtre me laissant reporter mon attention sur la sœur du patron.
-Je m'appelle Irina; lança celle-ci en me tendant la main.
-Enchanté ! dis-je en me retenant de prendre la main qu'elle me tendait.
-Et vous? finit-elle par demander en laissant retomber sa main le long de son corps si plein de courbes.
-Le chauffeur ; répondis-je. Je suis désolé madame mais je préfère que l'on garde des relations professionnelles car je suis ici pour travailler.
-Je n'ai pas dit le contraire; fit-elle visiblement blessée. Si votre travail est si important pour vous, je suppose que vous n'allez rien faire pour aider Mélaine.
-Je n'ai pas dit ça !
Elle sembla me jauger du regard pendant un instant puis elle me lança.
-Seriez-vous prêt à la laisser s'échapper?
-Pardon? demandai-je pas très sûr de comprendre.
-Vous la surveillez et vous permettez à Carin de la battre. Je vous paierai pour la laisser partir.
-Je n'ai pas besoin d'une motivation financière pour l'aider mais je ne sais pas encore si je me trompe. Monsieur a dit qu'il s'agissait de jeux entre adultes...
-Et vous le croyez? cria t-elle presque. Je connais mon frère et je sais exactement ce qui s'est passé dans cette chambre. Aidez la à s'échapper aujourd'hui. Moi, je vous aiderai à disparaître pour ne pas subir les représailles de mon frère.
Je fermai les yeux et l'image d'une Mélaine fragile recroquevillée sur elle-même me revint en tête. La rage que j'avais alors ressenti m'habita à nouveau. Désirée m'avait conseillé de faire ce que je pensais le mieux et Irina avait raison. Le mieux pour Mélaine était de fuir les coups de son époux. Et Irina venait de me proposer de me dédommager. Je ne m'en irais pas sans rien.
-Je suis d'accord ! dis-je. Aujourd'hui je la laisserai s'en aller.
-Très bien! À votre retour, je vous réglerai votre salaire de six mois. Vous avez pris la bonne décision... chauffeur.
Elle sourit et elle s'éloigna de moi sans un mot de plus. Je l'observai s'en aller avant d'ouvrir à nouveau l'enveloppe que la gouvernante m'avait tendu plus tôt. Aujourd'hui, Mélaine devait honorer selon son époux un certain rendez-vous mondain. Je souris pensant que cet homme était complètement déconnecté de la réalité. Comment voulait-il qu'elle se rende en public avec les bleus et les blessures qui devaient couvrir son corps? Je n'allais certainement pas lui imposer ça.
******
(Mélaine)
Un coup sec me fit me retourner dans mon lit. Ma vision était encore brouillée lorsque la porte s'ouvrit et une silhouette se faufila à l'intérieur. Le plateau que tenait la silhouette m'éclaira sur son identité. Je me redressai difficilement avant de me frotter les yeux pour y voir plus clair. Dame Esther posa le plateau de repas sur la table de nuit avant de s'asseoir sur le lit près de moi. J'avais extrêmement mal sur presque toute l'étendue de mon corps et cela ne s'arrangea pas lorsqu'elle posa sa main sur ma cuisse. Je grimaçai de douleur et elle s'excusa aussitôt.
-Et ta nuit? demanda t-elle
-J'ai mal; murmurai-je
-C'est normal... Tu dois prendre des anti douleurs comme hier et bientôt ça ira mieux.
-Je veux voir un médecin ; réclamai-je
-Surtout pas ma fille! s'emporta la gouvernante. Madame et ses enfants ne veulent surtout pas qu'un étranger pose des questions indiscrètes alors tu devras te contenter de mes soins.
Je la pensais plus douce mais elle n'avait pour raison de vivre que les souhaits de cette famille.
-Vous savez ce qui se passe dans cette chambre mais vous ne faites rien pour m'aider; dis-je sèchement
-Tu n'es pas une sainte non plus; me répondit-elle ironiquement. Je connais mon petit et je sais qu'il ne te traiterait jamais de la sorte sans raison. Tu lui as forcément fait...
-Ce n'est pas votre petit! criai-je. Et vous ne le connaissez pas aussi bien que vous pensez. Maintenant sortez de ma chambre je vous prie.
-Voyons, vous devez...
-Sortez, j'ai dit! hurlai-je totalement hors de moi
Quelle horrible réveil! Les remarques de cette bonne femme m'avait blessé au plus haut point. S'il était vrai que je n'étais pas une sainte, Carin n'avait pas non plus raison de me traiter de la sorte. La veille était la fois de trop. Ni mon corps, ni mon esprit ne pourraient supporter plus.
Je sortis difficilement l'une de mes jambes hors du lit suivies de l'autre. Je me dirigeai vers la fenêtre. J'avais besoin de soleil et d'espoir. C'est alors que j'aperçus dans le parc des voitures, Irina et Yves adossés à la voiture en grande discussion. Elle était toute souriante et il la dévorait presque du regard. J'eus un pincement au cœur face à cette scène et ma respiration s'accéléra. Les deux semblaient en plein flirt et cela ne me plaisait pas. Je connaissais Irina comme une grande séductrice qui avait accumulé assez de conquête et je savais que si elle avait jeté son dévolu sur Yves, elle le possèderait. Je n'accepterais pas ça. Ma belle-sœur ne pouvait en aucun cas entretenir une relation avec mon chauffeur. Alors que je ruminais la situation, il leva la tête et nos regards se croisèrent. J'étais en colère et lui sembla juste... soulagé. Soulagé ?
Alors que son regard devenait insistant, je m'éloignai de la fenêtre pour éviter d'attirer l'attention d'Irina.
-Je ne veux pas de cette relation! me dis-je à moi même en me dirigeant vers le miroir qui trônait au milieu de ma chambre.
Je laissai tomber le frêle tissu qui me servait de vêtement et j'entrepris de contempler l'altération faite à ce corps que je trouvais auparavant si beau. Il était maintenant horriblement marqué par les coups que j'avais reçu la veille. Comment Carin avait pu être à ce point capable de me faire du mal? J'avais peut-être la réponse à ma question dans ce petit carnet que j'avais dissimulé sous mon oreiller hier. Je traversai la pièce pour prendre l'objet que je farfouillai pendant un petit moment. Je le reposai lasse de m'imaginer des choses et j'entrepris de me préparer. La douche que je pris fut la plus difficile de toute ma vie. L'eau froide se transformait en acide une fois en contact avec ma peau. Je passai donc bien moins de temps sous la douche qu'à mon habitude. N'ayant pas encore pris la décision de sortir ou pas de cette chambre qui couvrait mes ecchymoses mieux que du maquillage et des vêtements, je me couvris juste avec ma serviette. Prête à me recoucher dans mon lit, quelqu'un toqua à ma porte m'obligeant à faire demi-tour. J'entrouvris légèrement la porte n'étant pas grandement vêtue.
-Vous? lançai-je
-Euh... oui; répondit Yves. Je suis venu...
-Pourquoi? questionnai-je agressivement me remémorant la scène que j'avais surprise quelques minutes plus tôt
-Il y a un programme...
-Et? lançai-je agressivement. Qu'est-ce que je peux bien avoir à faire de votre foutu programme?
-Vous ne comprenez pas madame; dit-il de son ton le plus calme.
-Je comprends mieux que vous; l'interrompis-je. Je ne vais pas sortir aujourd'hui.
Mes mots ne semblèrent plus le toucher. Il semblait fixer longuement un point au dessus de ma poitrine. Je venais de surprendre ce pervers entrain de me matter sans gêne. Avant que je ne puisse réagir et lui faire un quelconque reproche, sa main venait de se poser sur ce qu'il semblait observer. Je reculai par réflexe et je manquai de tomber tellement mon geste avait été brusque. Je tentai de me rattraper à n'importe quel objet en balançant mes deux mains qui nagèrent dans le vide. Yves saisit immédiatement l'une d'elle avant que je ne m'étale sur le sol et me ramena vers lui. En une demi-seconde je me retrouvai blottie contre ses pectoraux bien plus musclés que je ne le pensais. Lorsque le tissu de sa chemise frotta ma peau nue, je me rendis compte qu'en me débattant pour ne pas tomber à terre, j'avais oublié de rattraper ma serviette. Merde! J'étais nue contre le torse d'un homme autre que mon époux. Et encore si là était le problème. J'étais nu contre le torse d'un simple chauffeur. Je le repoussai et je me retournai à la recherche de ma serviette que j'avais laissé tomber je ne sais où sur le sol. J'étais terriblement gênée car il m'observait et je le savais. Comment un homme pouvait manquer autant de galanterie? La moindre des choses aurait été qu'il se retourne et qu'il me laisse le temps de me couvrir. Quel goujat!
-Mon Dieu! l'entendis-je murmurer dans mon dos alors que je mettais enfin la main sur cette satanée serviette
-C'est bon? Vous vous êtes assez rinçé l'oeil ? demandai-je en me la nouant autour de la poitrine
-Excusez moi! dit-il comme sortant d'un état profond d'hypnose
-Qu'est-ce que vous attendez pour partir? dis-je sur la défensive
-Votre dos...murmura t-il
-Quoi mon dos?! Vous avez vu mes fesses et ma poitrine? Qu'est-ce qu'il y a? Vous n'avez jamais vu une femme dévêtue?
-Toutes ces marques... ajouta t-il
Je venais de comprendre. Il n'observait pas ma poitrine mais le gros bleu qu'un des coups de poing de Carin m'avait laissé à cet endroit. Il ne se délectait pas de mon corps nu. Il observait les grosses marques et les blessures que Carin m'avait faite avec sa ceinture. Je lus une grande tristesse et une grande confusion dans son regard et je m'en voulus à moi-même d'avoir laissé un homme me traiter de la sorte. Voir mon corps qui avait toujours créé du désir provoquer un tel sentiment de pitié était un vrai choc.
-Partez maintenant s'il vous plait! le suppliai-je sur le point de craquer.
-Vous ne pouvez pas accepter cela; dit-il. Vous ne méritez pas ça!
-Qu'est-ce que vous en savez de ce que je mérite ou pas? dis-je en me laissant aller. Je sais que vous pensez que je suis une horrible femme depuis notre première rencontre alors...
-Oui, c'est vrai que je l'ai penser par le passé mais aucune femme ne mérite d'être traité de la sorte. Peu importe à quel point vous avez pu mal vous comportez, vous ne devez pas le laisser vous traiter de la sorte.
-Allez-vous en s'il vous plaît! lançai-je en couvrant mon visage et mes larmes de mes mains.
-Vous n'êtes pas bien alors je ne partirai pas; affirma t-il en entrant dans la chambre.
Il referma la porte puis il se dirigea vers moi et me prit dans ses bras. Un frisson me parcourut le corps. Je ne me souvenais même plus de la dernière fois que quelqu'un m'avait prise dans ses bras uniquement pour me réconforter. Aussi loin que remonte mes souvenirs, ma propre mère ne l'avait jamais fait. Sentir la chaleur de quelqu'un qui ne me réclamait rien, qui n'allait pas m'étaler sur ce lit me fit un bien fou. D'un autre côté, j'étais horriblement gêné qu'Yves me voit dans cet état. J'avais toujours montré ma rage et ma force de lionne à cet homme et aujourd'hui il tenait dans ses bras un agneau blessé. Quelle chute! pensai-je tout haut
-Qu'avez-vous dit? murmura Yves.
-Rien! répondis-je en m'éloignant de lui. Quel est le programme?
-Vous n'êtes pas obligé...
-Si! le coupai-je. On va éviter les problèmes alors je vais suivre le programme de mon cher époux. Vous savez quoi? Je ne veux pas savoir où nous devons nous rendre. Donnez moi juste l'heure à laquelle je dois être prête.
Il ne semblait pas d'accord mais il n'avait pas le choix. Je lus une certaine résignation sur son visage avant qu'il n'acquiesce avec sa tête.
-Soyez prête dans une demi-heure!
Il n'attendit même pas ma réponse qu'il se glissa dehors me laissant seule avec ce poids et cette tristesse infinie. Je me dirigeai une fois de plus vers le miroir pour voir comment je pourrais couvrir toutes ses traces de violence lorsque la porte s'ouvrit brusquement.
-J'en étais sûr! cria Ashley qui venait d'entrer dans la pièce
-Mais tu es malade?! m'exclamai-je après avoir sursauté.
-La bastonnade d'hier ne t'a pas suffit n'est-ce pas? continua t-elle à ma grande surprise. Tu couches avec le chauffeur? Comment peux-tu te rabaisser jusqu'à ce point sale traînée? Cette fois-ci, mon frère va te tuer.
-De quoi tu parles? questionnai-je totalement confuse.
-Viens ici! cria t-elle en tirant sur ma serviette.
-Lâche moi! hurlai-je
-Je vais de suite informer mon frère que tu couches avec le chauffeur. Je l'ai vu moi-même sortir de ta chambre.
La surprise des accusations qu'elle proférait contre moi me laissa coi. Je ne sus que lui répondre tant j'étais dépassé par les évènements. Cette femme désirait en finir avec moi.
-Tu vois que tu ne réponds pas? Tu ne peux pas nier ce que j'ai vu de mes propres yeux.
Sur ces mots, elle sortit de la pièce prête à rapporter ce qu'elle n'avait pas vu mais elle ne perdait rien pour attendre. J'allais me défendre cette fois-ci.