Partie 30 : Emotions

Ecrit par Mayei

...Murielle...

Dr : encore une fois tout va bien, rien à signaler 

Moi : merci docteur 

Dr : n'oubliez surtout pas de prendre vos médicaments 

Maman : j'y veillerai 

Dr : bon on se dit à notre prochain rendez vous alors 

Moi : d'accord docteur 

Il nous a ouvert la porte et a par la même occasion annoncé le nom de la prochaine patiente. Nous avons réglé la facture puis on a pris la route. Je suis à mon cinquième mois de grossesse et je peux dire que mon fils est super compréhensif. Oui vous avez bien lu j'attends un garçon. Je suis super super contente même si Nolan n'a pas assisté à l'échographie, seule ma mère y était. Donc je disais plus haut que mon fils est super compréhensif, il sait que je traverse une période assez sombre de ma vie donc il ne m'a pas créé de malaises, c’est à peine si j’ai pris du poids. Maman me dit toujours que j’ai une grossesse à part. je suis super excitée par le fait qu’Il est sensé naitre dans même mois que moi. 

Nous étions en bordure de route attendant un taxi 

Moi : maman ?

Maman : oui Léna 

Moi : je veux qu'on aille au bureau de papa 

Maman : on est samedi aujourd’hui ils ferment à midi.

Moi : je sais (regardant ma montre) mais il est tout juste 10h34

Maman : Léna…

Moi : non maman ! Ça fait plusieurs fois que je te poursuis avec cette histoire d’aller voir papa mais tu me fais tourner. Je ne comprends rien à ce qui se passe, J’ai besoin de savoir. Chaque nuit je m’endors en me posant tellement de question auxquelles je n'ai pas de réponses. Je veux le voir, J’ai besoin de Le voir 

Maman : ok 

Moi : merci ! Tu ne sais pas à quel point cela me soulage 

Elle m’a fait un sourire timide, je sais que je lui force la main mais si je ne le fais pas nous ne verrons jamais mon père qui est porté disparu. Une fois le taxi trouvé, nous avons mis le cap sur le plateau, direct au travail de papa. 

Paula (me prenant dans ses bras) : Murielle ! Ça fait vraiment longtemps 

Moi : à qui Le dis tu ? Tu es resplendissante 

Paula : oh sûrement la joie du mariage 

Moi : tu t'es même mariée sans m'inviter ? 

Paula : Mais j’ai pourtant donné deux cartes à ton père, une pour toi et une pour madame. Mais il m'a dit que tu ne te sentais pas trop bien et du coup madame devait rester à ton chevet 

Maman : oui c'est vrai tu t'en rappelles n'est-ce pas ? La crise de fatigue que tu nous as faites

Je ne voyais pas du tout de quoi elle voulait parler mais à sa façon de réagir papa avait juste menti 

Moi : oui c'est vrai je m'en rappelle 

Paula (regardant mon ventre) : je vois que tu nous a caché quelque chose 

Moi : Mais non ce n’est rien...il est là papa ?

Paula : oui vous pouvez y aller 

Maman est passée devant tandis que je traînais les pieds derrière. À vrai dire maintenant qu'on est arrivé ici je n'ai plus tellement envie d'y être, comme si tout allait se jouer aujourd’hui. 

Papa : Françoise je t'ai dit que je ne voulais plus te voir par ici 

Maman : avant de commencer à crier n'importe comment sache que Léna est avec moi 

J'ai quitté l'ombre de maman pour me présenter à Lui. 
Il m'a regardée de la tête aux pieds et a paru gêne tout à coup. Moi par contre j'étais sous l'émotion ça va faire combien de temps que je ne l'avais pas encore vue ? En moins d'un an tellement de choses se sont passées

Moi : pa...papa ? 

Papa (s'asseyant dans son fauteuil) : qu'est-ce que quoi vous faites ici ?

Moi : j'avais besoin de te voir papa ! Pourquoi tu m'as abandonnée tout à coup ? tu as totalement changé envers moi. Ai-je fais quelque chose qui t’a offensé ? Même aux funérailles de Léopold on ne t’a pas vu. Je veux comprendre papa

Papa : il n'y a rien à comprendre. 

Moi : ... ... ...

Il a froncé la mine et se contentait d'écrire je ne sais quoi dans l'un des nombreux documents qui se trouvaient devant lui 

Moi : c'est à cause de toi...c'est pour toi que je me retrouve dans cette situation, pour sauver ton entreprise et tu ne te préoccupes même pas de ce qui se passe dans ma vie ? Sais-tu au moins que je suis devenue un héritage humain qu'on traine un peu partout ?

Papa (posant Le stylo) : pour commencer sache que la société n'a jamais eu de problème. J'ai créé cette histoire de toute pièce. 

Maman (la main sur la tête) : Auguste ! Eeeeh on me fini pas de connaître l'homme 

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai éclaté de rire. Je riais comme s'il venait de faire une blague. Oui c'est ça c'est sûrement une blague. Ça ne peut pas être vrai 

Moi : pourquoi papa ? 

Papa (irrité) : arrête de m'appeler ainsi car je ne suis pas ton père. Elle non plus n'est pas ta mère. Tu n'as aucun parent ici ou du moins aucun géniteur car je ne suis rien pour toi et Françoise est juste ta tante. Pour ce mensonge j'ai trouvé qu'il n’y avait pas meilleure vengeance que de te gâcher la vie 

Maman : auguste...

Papa : quoi ? 

Moi : je ne comprends rien, vous avez décidé de vous payer ma tête aujourd’hui c'est cela ? 

Papa : Françoise, prends ta nièce et sortez de mon bureau. 

Moi (regardant ma mère) : maman de quoi il parle ?

Maman : Léna vient on part 

Moi : NON JE VEUX SAVOIR DE QUOI IL PARLE 

Maman : je t'expliquerai tout chez tata Maguy 

Je me suis levée lançant un dernier regard à mon père. Je ne sais pas si de toute ma vie je lui pardonnerai cette façon dont il a joué avec ma vie. 

Dans le taxi qui nous ramenait chez tata Maguy, je ne parlais pas mais passais mon temps à me caresser le ventre et envoyer de la force à mon enfant. Je souffre à l'intérieur, trop de choses se heurtent et s'entremêlent en moi. 

Maman a payé la course et comme une machine, je suis descendue la suivant. Le premier fauteuil que j'ai vu, je m'y suis assise 

Maman : tu vas te reposer un peu ?

Moi : non je veux que tu m'expliques pourquoi pa...ton mari a dit qu'il n'est pas mon père et que tu es ma tante 

Tata Maguy (apparaissant) oh vous êtes la...c'est quoi le sexe dites moi je suis impa...pourquoi vous faites cette tête ? 

Moi : je viens d'apprendre que mon père n'est pas mon père et que ma mère est ma tante 

Tata Maguy à levé Les yeux vers maman 

...Françoise Hamza...

Je ne peux plus faire autrement que de lui dire la vérité. Je me suis tout à coup souvenue du fait que j'avais trouvé ma lettre bizarre. 

Léna : maman parle s'il te plaît 

Maguy : je vous laisse 

J’ai pris place et après avoir vidé le verre d'eau posé devant moi, j’ai commencé mon récit 

***19 ans plus tôt *** 

Ce jour là je recevais une énième visite de ma belle-mère. Je me suis empressée d'ouvrir la porte quand j'ai su que c'était elle. Elle est passé en me bousculant. 

Elle : mon fils n'est pas là ? 

Moi : non maman 

Elle : ok 

Elle a continué jusqu'à aller s'installer au salon sans attendre que je l'invite à le faire. Comme à mon habitude je n'ai pas considéré cela mais me suis précipitée à la cuisine pour lui faire un plateau avec de l'eau et des biscuits salés 

Moi (posant le plateau) : maman tu as fais un bon voyage ? 

Elle : hum...

Je lui ai servi l'eau et comptais m'en aller pour continuer la cuisine 

Elle : approche 

Moi : pardon ?

Elle : j’ai dis d'approcher 

Ce que j'ai bien évidemment fait, je n'allais tout de même pas manquer de respect à ma belle-mère. 

Une fois à son niveau cette dernière s'est levée et contre toute attente, elle a défait le nœud du pagne que j'avais noué à mes reins, me laissant à moitié nue 

Moi : maman ! 

Elle : quoi ? Je voulais voir si tu me cachais un ventre, un début de grossesse au moins. Mais à ce que je vols rien, ton centre est toujours aussi vide. Je ne sais pas ce que mon fils fait avec une sorcière comme toi qui passe son temps à manger ses enfants. Ça va faire combien de temps, 8ans que tu es mariée à mon fils mais rien même pas de retard. (Faisant du bruit aves sa bouche) wouuuuuuuu ventre creux, ventre vide, femme stérile, tu veux laisser mon fils sans descendance mais tant que je serai vivante ça n'arrivera pas. Tout ce que tu sais faire c’est utiliser l’argent de mon fils pour te rendre belle, manger toute la nourriture dans cette maison. 

Excédée j'ai ramassé mon pagne et j’ai tracé tout droit dans ma chambre. Je me suis jetée sur le lit et mes larmes ont commencé à couler. Est-ce de ma faute si Dieu à décidé que ce n'est pas encore le moment pour moi d'avoir un enfant ? À chaque fois j’ai droit à cette scène venant d'elle. Elle n'est pas fatiguée ? Elle n'est pas fatiguée de me traiter ainsi à chaque fois ? 

Quand son fils est arrivé le soir je me suis cachée pour les entendre parler. Elle insistait sur le fait qu'il devait prendre une autre épouse mais mon mari me défendait et soutenait le contraire. Deux jours après elle a pris le chemin du village et ce même jour j’ai reçu la visite de ma sœur, Isabelle. Les gens ont pour habitude de nous prendre pour des jumelles, vu comment nous nous ressemblant énormément. 

Moi : Isa tu viens m'aider s'il te plaît ?

Isa : je suis fatiguée Françoise pardon une prochaine fois 

Moi : c'est toujours comme ça avec toi 

Isa : hum 

Moi : qu'est-ce qu'il y a ? je te trouve bizarre depuis que tu es arrivée. 

Isa : je dois te parler Françoise 

Moi (posant la louche) : vas y je t'écoule 

Isa (d'un trait) : je suis enceinte Françoise 

Moi (surprise) : enceinte ? 

Isa : oui ! 

Moi : viens dans mes bras, je suis tellement heureuse pour toi 

Isa : non ne le sois pas. Je ne veux pas de cette grossesse Françoise, je ne suis pas prête pour ça, j’ai mes études, j’ai beaucoup de choses à découvrir et un enfant maintenant me gâche toutes les chances. J’ai à peine 17 ans 

Moi : et alors ? Une grossesse c'est une bénédiction. Tu ne sais pas combien de femmes rêvent d'être à ta place, combien je rêve d'être à ta place isabelle

Isa : c'est justement pourquoi je suis la ! Françoise, je suis enceinte d'un homme marié. Je n'ai su qu'il était marié que lorsque je lui ai annoncé pour la grossesse. Il m’a fait clairement savoir qu'il ne voulait pas et m’a même remis de l'argent pour avorter 

Moi (triste) : tu compte Le faire ?

Isa : j'y ai pensé puis j'ai pensé à toi. Je vais accoucher et te remettre l’enfant, il sera mieux avec toi. Tu as un foyer qui peut accueillir un enfant. 

Moi : j'apprécie vraiment Mais je ne sais pas si mon mari acceptera 

Isa : il n'est pas obligé de savoir 

C'est comme ça que le même soir j’ai présenté un test de grossesse positif à mon mari. Il était aux anges, jamais je ne l'avais vu aussi heureux. Chaque mois qui passait je lui montrais des échographies de isabelle en lui faisant croire que c’étaient les miennes. J'ai déménagé chez Maguy et me faisait un faux ventre. Auguste venait me voir mais nous ne nous touchions presque jamais. À chaque fois qu'il voulait me toucher le ventre j'inventais un malaise. Ça a été comme ça jusqu'à ce que Isabelle accouche et qu'elle me remette l'enfant. Je me rappelle de comment elle a pleuré en me la remettant. Auguste et moi avons choisi Léna Murielle comme prénoms

Quelques mois après ma sœur mourraient suite à une overdose de stupéfiants, laissant derrière elle une lettre dans laquelle elle me disait combien elle souffrait de s'être détachée de son enfant mais ne pouvait me demander de la lui remettre. Elle me demandait de prendre soin de Léna et de faire en sorte qu'elle ne manque de rien. Après avoir lu cette lettre j'ai compris pourquoi ma sœur était devenue si distante, elle avait toujours des prétextes pour ne pas me rendre visite. Mais le plus important c’est que j'ai aussi compris que ce n’était pas une simple overdose mais in suicide. Cette lettre je l’ai cachée à tout le monde, même à Maguy. C’est comme ça que Isabelle nous a quitté à seulement 18 ans  

***retour au présent****

Moi : voilà tu sais tout 

Léna : .... .... Je dois me reposer 

J'ai été surprise par sa réaction. C'est tout ce qu'elle a à dire ? 

Moi : Léna, parle, si tu as quelque chose à dire, vas y ne gardes pas pour toi

Léna (souriant) : je veux juste m'étendre je suis fatiguée 

Elle a pris le chemin de la chambre 

...Murielle...

J'ai passé la couverture par dessus ma tête et j'ai fermé les yeux. Quand est-ce que tout ça va prendre fin ? Quand est-ce que je cesserai de passer par tant de souffrances ? Je suis un enfant adultérin, ma mère n'a pas voulu de moi en premier lieu, celle que j'ai toujours considéré comme ma mère est en effet ma tante, je ne connais pas mon père, j’ai été seconde épouse, j’ai été veuve, je suis enceinte. 

Franchement ça en fait trop, trop pour ma petite personne, je n'ai que dix huit ans pourtant j'ai l'impression de traîner tout le poids du monde sur mes épaules. Qu'ai-je fais pour mériter ça ? 

Je sais au fond de moi que de meilleurs jours s'annoncent car on ne peut pas aller plus bas que ce que je vis actuellement on ne peut que se relever, je suis déjà à même le sol il ne me reste qu'à me lever et tenir sur mes pieds. Je n'en veux pas à ma mère car elle m'a aimée et n'aime comme jamais. J'ai juste besoin de temps pour digérer ça. 

J'ai pris mon téléphone pour envoyer un message à Nolan 

...Nolan...

Le fiancé de Audrey fait un barbecue chez lui donc nous y sommes tous, Samuel et Cécile, je n'arrive pas à croire que c'est vraiment officiel entre eux. Qui aurait cru ? Je ne lui ai pas ce que sa dulcinée avait tentée envers moi et ça restera un secret. La pauvre je sa sens souvent genée en ma présence. Il y a aussi Kenzo, Laurent, il y'a Emmanuel et Adrienne, les enfants de tata Marianne puis moi et Meira. 

On a laissé les femmes entre elles mais à vrai dire, Meira est carrément à l’écart. Elles ont accepté Cécile mais avec Meira ça ne passe pas. 

Nous divisions tranquillement devant nos bouteilles de bière quand j'ai senti mon téléphone vibrer dans ma poche. C’était un message de votre parente. J'ai voulu l'ignorer mais je l'ai quand même ouvert 

"C'est un garçon " 

Moi (sans me Controller) : yes ! Yes ! Yes ! 

Samuel : qu'est-ce qui te mets de si bonne humeur ? 

Moi : c'est un garçon ! Je vais avoir un garçon 

Kenzo : félicitation mec ! Tu as bien travaillé 

Moi (gonflé à bloc) : je suis un Ehui après tout 

Emmanuel : c'est ça, les hommes ça fait des mâles 

Ils m'ont tous félicité avec des accolades à l'appuie. 

Samuel : Mais tu as déconné avec la mère 

Moi : pardon ne ramène pas le sujet qui fâche s’il te plait

Samuel : ça fâche parce que tu sais que c’est la pure vérité. tu prends l'enfant dans la mère ? 

Moi : c'est ce que tu n'as jamais vu ? 

Emmanuel : la Meira en question tu l'aimes ou c'est un dommage collatéral ? 

Moi : ... ...

Laurent : tu joues mal, tu n'as même pas pu assister à l’échographie pour ton enfant, c'est par texto que tu l'apprends ! Tu passes à côté de beaucoup de choses 

Moi : nous étions bien là les gars c'est quoi cette affaire ? 

Le seul qui ne parlait pas c’était le fiancé de Audrey. Il a intérêt même d'ailleurs. 
Je me suis éloigné un peu car ils commençaient sérieusement à me taper sur les nerfs. 

J'ai eu l'idée de joindre votre parente 

Votre latente (vous ensommeillée) : allo ? 

Moi : c'est Nolan ! 

Votre parente : je sais. L'écran de mon téléphone n’a pas de problème, ton nom s'affiche parfaitement et je sais lire. 

Ah je vois que madame a la bouche maintenant 

Moi : pourquoi tu ne m'as pas prévenu pour l'échographie ? Pourquoi c'est par message que j’apprends pour le sexe de mon enfant ? 

Votre parente : tu as fini ? 

Moi : ... ... 

Votre parente : je suppose que oui ! Écoute moi Nolan, tout ne tourne pas qu'autour de ta petite personne. J’ai des problèmes bien plus important que de gérer le fait que tu sois fâche parce que tu n'as pas assisté à l'échographie. Dorénavant si tu dois m’appeler que ce soit pour quelque chose de vraiment important, ne me perds pas mon temps pour rien 

Clic 

J'ai regardé mon téléphone, elle a vraiment raccroché ? Elle se prend pour quoi ? C'est moi qui l’appelle et elle raccroche ? J’ai ressayé mais elle ne décroche plus. Je suis allée à l'intérieur 

Moi : Audrey ? Audrey ? (Regardant Adrienne) elle est où Audrey ? 

Adrienne : aucune idée 

Moi : audreyyyyyy 

Audrey (apparaissant) : c'est quoi ? Pourquoi tu hurles mon prénom ?

Moi : elle habite ou Le...Murielle ? 

Audrey : de nous deux qui est sensé savoir ? 

Moi : ne joue pas à ça avec moi ! Vous êtes de mèche donc je sais que tu sais où elle habite 

Audrey : anh oh ! Reste là à assumer, il faut l’appeler pour qu'elle te dise elle-même où elle habite 

Moi (Cognant Dans le mur) : merde

Audrey : pardon il ne fait pas casser le mur de mon mari attends d'être chez toi 

Moi : Meira tu te lèves in s'en va 

Audrey et Adrienne : rentrez bien 

...Murielle...

C'est fou comme il a réussi à me gâcher le sommeil. Je rêvais super bien en plus, il fait comme s'il s'intéressait à cette grossesse pour venir se muscler dans mes oreilles. 
Je me suis levée et j'ai retiré mes vêtements pour m'attacher qu'un pagne à la poitrine. Je suis sortie retrouver ma mère. Tata Maguy était sortie apparemment

Maman : tu as bien dormi ?

Moi : oui jusqu'à ce que Nolan me réveille 

Maman : il est content pour son fils ? 

Moi : qui sait. ? Écoute maman, sache que pour moi tu es et reste ma mère. Tout ce que tu m'as dit reste comme une histoire et ne changera rien au fait que je t'aime et continuerai de t'aimer. Tu n'as pas à t'en faire, je ne te déteste pas. C'est toi qui a toujours été à mes côtés, que je sois malade, mes examens tout c’était toi donc je ne vois pas pourquoi ça changerait. 

Elle m’a prise dans ses bras et nous sommes restées comme ça un bon moment 

Maman (Les larmes aux yeux) : je suis tellement contente de t'entendre dire ça ! Je t'aime ma fille 

Moi : je t'aime aussi maman mais arrête de pleurée sinon je vais finir pas pleurer aussi.

Maman : regarde j'essuie les larmes, ne rends pas mon petit fils triste.  

Moi : à vous qui avez les petits fils. Au fait Léopold m’a laissée de l'argent. Je veux qu'on utilise ça pour prendre une maison et pour que tu commences un commerce 

Maman : il ne serait pas préférable qu'on utilise cet argent pour tes cours ? 

Moi : t'inquiète ça peut couvrir tout ça ! 

J'ai appelée tata Marianne, tata Bénédicte et Audrey pour leur dire que j'attendais un garçon. Elles étaient toutes heureuses et ont rempli mon cœur de joie. Des cet instant j'ai su que mon bonheur ne dépendait pas que de Nolan. Il y'a tellement de personnes autour de moi qui me portent dans leurs cœurs et cet amour m'aidera à surmonter ce chagrin que me cause Nolan.

Les Péripéties de Mu...