Partie 32 : Abdoul

Ecrit par Mayei

...Issan fanti...

Je cligne encore et encore des yeux et elle est toujours là ! C’est bien elle ! Et dire que j’ai failli annuler les fiançailles. Depuis tout ce temps c’est ma fiancée et elle fait toutes ces manières pour juste pour me donner son prénom. C’est étonnant la façon dont elle a changé. Ce n’est pas la Anne dont je me rappelle alors que nous étions encore petits. Dans mes souvenirs, elle était moins belle sans oublier son appareil dentaire qu’elle trimballait. Elle a juste subi une grande transformation comme la chenille se transforme en un magnifique papillon.

Papa a dû trouver un stratagème pour revenir sur sa parole il y’a plus tôt. Et maintenant je me retrouve seul avec Anne. 

Moi : comme ça tu es ma fiancée ?

Anne (froide) : à mon plus grand désespoir 

J’esquisse un sourire en me rapprochant d’elle. Comme je l’imaginais, elle s’éloigna aussitôt. 

Moi : es-tu sure qu’il s’agit du désespoir ?

Anne : bien sûr que oui ! Qui voudrait d’un fiancé qui se sait engagé mais n’hésite pas à sauter une fille dans sa voiture comme si de rien n’était ?

Je reste silencieux suite à sa remarque quand soudain je me rappelle de quelque chose qu’elle m’avait dit.

Moi : tu ne peux pas m’en vouloir si tu fais pareil !

Anne : pardon ?

Moi : tu te rappelles de comment tu m’as décrit tes prouesses et surtout que ce n’est pas à tout le monde que tu le fais ? Inutile de deviner que tu n’es pas vierge ! 

Anne : … ...

Moi : arrêtons ce jeu s’il te plaît et appuyons sur reset. Aller de nouveau quoi...apprendre à se connaître 

Anne : arrête-moi tes balivernes. Dès que tu quitteras ce royaume, tu te retrouveras sûrement sous les jupons d’une autre. 

Moi : jalouse ?

Anne : tu peux même y ajouter possessive. 

Elle s’en alla en bougeant son petit corps. Je ne pus m’empêcher de sourire. Si elle savait ce que je lui réservais ! Nous finîmes par demander la route. 

Moi : à très bientôt 

Anne (de bout des lèvres) : épargnes moi ça !

Je lui fis la bise sur la joue, profitant du moment pour lui parler à l’oreille. 

Moi : arrête de me regarder comme si tu as envie de me croquer. 

Si son père m’avait pas été là, elle m’aurait sûrement donné une réponse comme elle sait si bien le faire. Ses yeux lançaient des éclairs d’ailleurs. Nous regagnions la voiture et Hakeen démarra.

Maman : Issan tu peux m’expliquer ce qui vient de se passer ?

Moi : mais il n’y a rien à expliquer non ? C’est ma fiancée et elle reste ma fiancée.

Maman : je vais très mal te taper 

Papa : ne te fais pas de cheveux blancs pour ce tocard. Profitons du voyage 

Maman (à moi) : tu as fait nous avons fait toute cette route. On aurait pu simplement retourner chez nous après avoir mis fin aux fiançailles de Khamissi ! tchrrr

Son tchrrr était si bien appuyé que nous éclations tous de rire dans la voiture, même papa. Maman peut être extra quand elle le souhaite.

...Hakeen Fanti...

Voilà le plus dur ! Lorsque tu rentres de voyage et qu’une pile de documents se retrouve entassée sur ton bureau. Je dois les réviser un par un. Je rentrerai sûrement tard aujourd’hui et je déteste ça. Plus vite je me mettrai à la tâche, plus vite j’en aurai fini. Je vérifiais tout ça quand je reçu l’appel de Monsieur Ibrahim. Merde je l’avais complètement oublié.

Moi : allô monsieur Ibrahim ?

Lui : comment allez-vous monsieur Fanti ?

Moi : on fait aller 

Lui : Dieu merci, J’appelais pour confirmer notre rendez-vous à 14 heures.

Moi : oui oui ça tient toujours

Lui : on se dit à tout à l’heure alors 

Moi : on fait ça 

Clic !

J’avisais l’heure, 12h37 ! J’avais encore le temps de passer récupérer Cyrah et me rendre à l’agence de monsieur Ibrahim. J’appelais cette dernière pour la prévenir que je passais la chercher dans trente minutes. En parlant d’elle, j’ai pu voir papa Paul et il m’a donné son accord pour poursuivre avec ma requête. Il ne me reste donc plus qu’à mettre le genou au sol et faire la demande. 

Dix minutes plus tard, je quittais mon bureau en laissant des consignes à ma secrétaire. Je mettais le cap vers ma princesse Fanti. 

Moi (l’appelant) : je suis en bas 

Cyrah : je descends comme ça !

Moi : ok

Clic 

Je la voyais sortir du bâtiment dans cette tenue à couper le souffle. Si ça ne tenait qu’à moi seule elle serait confortablement à la maison uniquement que pour moi-même et mes yeux. Des formes comme ça comment rester insensible ? Ces vêtements la moulent d’une certaine façon qui me fait un certain effet. Il faut que je pense à autre chose pour ne pas donner l’impression d’être un obsédé. Elle ouvrit la portière et s’installa avant de se pencher vers moi et poser ses lèvres sur les miennes. Je la retiens pour approfondir le baiser et nous nous quittions en poussant de légers soupirs. 

Moi : tu sens très bon 

Cyrah : et c’est qui déjà qui m’a offert le parfum en question ?

Moi (air innocent) : je ne sais pas du tout 

Cyrah : lol...on va où ?

Moi : avant de démarrer je voudrais te poser une question. 

Cyrah : je t’écoute monsieur 

Moi : qu’est-ce que tu penses du fait que nous aménagions ensemble ?

Cyrah (grands yeux) : pardon ?

Moi (répétant) : qu’est-ce que tu penses du fait que nous aménagions ensemble ?

Cyrah : je ne sais pas ! C’est si soudain ! Tu me prends au dépourvu...

Moi : donc c’est non alors ?

Cyrah : ne dis pas ce que je n’ai pas dit. Je dis juste que c’est un grand pas. Il faut vraiment que je réfléchisse là-dessus. Et on n’est même pas encore à la dote et tout. Tellement de petits détails auxquels penser. Comme je l’ai dit, c’est une grande décidions dans une relation et elle ne se prend pas sur un coup de tête.

Moi (refroidi) : ok je vois. Je venais te chercher pour qu’on visite certaines maisons...j’espère que ça ne te dérange pas.

Cyrah : pas du tout ! 

Je trajet se fit en silence. J’étais plus perdu dans mes pensées qu’autre chose. Sa réponse de tout à l’heure ma quelque peu refroidi. À vrai dire je pensais qu’elle serait excitée à l’idée que nous vivions ensemble mais bon ce ne fut pas le cas.

Je me pose même des questions sur ma demande. Et si tout compte fait elle n’était pas prête ? Ne devrais-je pas un peu ralentir ? Je me posais toutes ces questions jusqu’à ce que nous arrivions devant l’agence de monsieur Ibrahim. Celui-ci nous rejoignit dehors et nous demanda de suivre sa voiture. Nous avions trois maisons à visiter et sincèrement j’espèrerais qu’une soit à notre goût. Même si je ne déménagerais pas automatiquement avec Cyrah, il est temps pour moi de quitter notre garçonnière. 

Mr Ibrahim. : alors comme vous pouvez le constater le quartier est vraiment tranquille. Loin des bruits et d’ailleurs très propre. 

Moi : en effet, 

Nous débouchons sur la maison qui était assez grande avec un grand jardin. 

Moi : quelle est la superficie du terrain ?

Mr Ibrahim : 800 m2 mais la maison elle-même est de 230 m2. Nous avons cinq chambres et des douches dans chacune d’entre elles. Il y’a aussi les toilettes visiteurs...là, vous avez le salon du premier niveau... 

Il continua la visite et nous jetions un coup d’œil à tout ce qu’il nous montrait. Après la première maison nous nous dirigions vers la deuxième.

Moi : comment as-tu trouvé la maison ?

Cyrah : grande mais sans plus quoi ! Je n’ai pas ressenti de déclic ?

Moi (changeant de ton) : quel genre de déclic mademoiselle !

Cyrah (gloussant) : Hakeen ! 

Moi : c’est une question si innocente pourtant 

Je me suis senti incroyablement bien dès que mes pieds ont foulé le seuil de cette deuxième maison. Elle était plus petite que la première mais c’est drôle comme je me sentais chez moi. Comme si elle était faite pour moi. J’espérais juste que Cyrah aime cette maison. 

Monsieur Ibrahim : alors comment vous trouvez ?

Moi : Cyrah qu’est-ce que tu en penses ?

Cyrah (se tournant vers l’argent) : vous permettiez que je m’entretienne avec mon mari un instant ? 

J’ai tiqué en l’entendant me désigner comme son mari. Pour quelqu’une qui n’est pas prête à emménager avec moi mais n’hésite pas à me qualifier de « son mari ». Je ne vais pas cacher que j’ai apprécié. 

Mr Ibrahim : bien sûr, prenez votre temps je suis là ! 

Nous nous éloignions vers le jardin, et j’en profitais pour admirer la piscine, vide mais d’un beau contour. 

Cyrah : il faut qu’on la prenne cette maison 

Moi (soulagé) : je suis du même avis ! Je me sens comme chez moi ici !

Cyrah : c’est exactement ça ! 

Moi (mettant ma main dans la poche) : au fait ! Ta façon de prononcer « mon mari » est plutôt sexy 

Cyrah : tu es un cas Hakeen ! 

Moi : je sais ! Donc tu emménages avec moi ou pas 

Cyrah : lol ! je t’ai dit que j’allais réfléchir mais de toutes les manières chez toi c’est chez moi. Je pourrai venir à n’importe quel moment, taper l’incruste.

Un lourd poids se dégagea de moi comme par magie. Je me sentais planer tout d’un coup. Ce n’est pas ce que je voulais mais savoir qu’elle tapera l’incruste ne me déplait pas. Je la gratifiais d’un baiser, le tout premier baiser dans notre future maison. 

Cyrah (se dégageant) : le monsieur nous attend 

Moi : belle échappatoire 

Nous rejoignions monsieur Ibrahim et lui fîmes part du fait que nous ne souhaitions plus voir la troisième maison. Celle-ci nous avait convaincue. Il promit de rendre les papiers de la maison disponible le plus rapidement possible. De mon côté je lui ai promis le chèque à la signature des documents. 

J’ai déposé Cyrah à son boulot et je suis retourné terminer ma pile de dossiers. Je suis rentré à la maison aux environs de 23 heures. Les garçons étaient rentrés avant moi, je les trouvais assis devant la télévision à suivre je ne sais quel match de basket. Je me suis débarbouillé avant de venir me poser près d’eux. 

Moi (me raclant la gorge) : j’ai visité des maisons aujourd’hui et j’ai choisi ma future maison. 

Issan : pardon ?

Kham : sois plus explicite 

Moi : je suis en train de dire que je vais bientôt déménager et vivre avec Cyrah, si tout se passe bien, bien sûr. 

Issan (mine dégoûtée) : en gros tu nous abandonnes pour vivre ta vie d’amoureux 

Moi : ne le prend surtout pas comme ça ! C’est juste que j’ai besoin de plus t’intimide 

Kham : waouh ! Donc pour ton intimité tu dois couper tes frères du décor ? Beau joué 

Moi : ne me dites pas que vous êtes sérieux. J’ai presque vingt-neuf ans les gars, il est temps pour moi d’avoir mon chez m...

Ils éclataient de rire et je constatais qu’encore une fois je venais de me faire avoir. Quand est-ce que je vais réussir à distinguer le vrai du semblant avec eux ?

Moi : vous n’en avez pas marre 

Eux (en chœur) non ! 

Issan : c’est juste trop drôle de se payer ta tête 

Moi : ça sera moins drôle le jour où vous serez sérieux et que je ne vous croirai pas

Issan : laisse ça mec !

Kham : nous ne pouvons qu’être heureux pour toi. Et oui à un moment va falloir quitter la garçonnière. Issan sera sûrement le dernier à quitter ici car je ne vais pas tarder à faire pareil avec Arielle.

Issan : Kham ne me provoque pas 

Kham : je vais surement aller à Assiè la semaine prochaine pour quelle rencontre maman !

Moi : alors là !

Issan : les grandes preuves d’amour hein !

Et c’était partit pour le reste de la nuit.

...Cyrah Elloh...

Charlène : à ce rythme-là, je n’aurai plus jamais d’emplois. À chaque fois que j’ai un entretien la fameuse question revient. Était-ce vous sur les réseaux sociaux ? C’est tellement gênant et je suis sûre que c’est pour ça qu’ils ne me retiennent pas. 

Moi : il faut persévérer ! Ne te laisse pas démonter, tu finiras par trouver quelque chose 

Charlène : comme je peux tout aussi monter ma propre affaire. 

Moi : et tu penses à quoi exactement ?

Charlène : je ne sais pas peut être démarrer ma gamme de produits cosmétiques…je ne sais pas vraiment. 

Moi (les yeux brûlant) : ce ne serait pas mal hein ! On pourra s’associer si tu veux 

Charlène : De toutes les manières nous ne sommes pas encore à ce niveau, au moment voulu je verrai. J’ai un dernier entretien à notre retour de Johannesburg. Si ça ne donne rien, je me lance. 

Moi : ok on croise les doigts. 

Cette affaire de vidéo a fait bien plus de mal. Ça lui a fermé énormément de porte sans compter qu’elle est publiquement exposée maintenant. À chaque fois que nous sortions c’est « les voleuses le maris » que nous entendions. Vole-t-on un mari ? On m’associe directement à elle parce que nous marchons ensemble mais c’est mon amie et quel que soit ce qui se passera je resterai à ses côtés. 

Nous faisions nos dernières courses car nous devons nous rendre à Johannesburg ce jeudi pour le mariage de Tisha que se tiendra le samedi. Ses parents ont déjà fait le déplacement pour aider avec les préparatifs. Je trouve que ça aurait été plus bénéfique qu’ils fassent le mariage ici payant seulement que deux billets, comparé au fait qu’ils soient obligés de faire voyager tout le monde là-bas en première classe surtout. Je lui ai proposé de nous prendre des billets de classe eco ou de payer moi-même mon billet mais elle n’a pas voulu.

Après nos courses j’ai déposé Charlène. J’ai vérifié que mon enveloppe était dans mon sac et je suis allée rejoindre les Fanti. 

Moi (frottant la tête de Kham) : les cheveux là on ne les coupe pas ?

Arielle : Dieu merci que tu en parles ! Je ne fais que le lui répéter mais il n’en fait qu’à sa tête 

Kham : vous êtes simplement jalouses de mes beaux cheveux ! 

Nous avons éclaté de rire. Il était même sérieux hein. 

Moi : Hakeen est là ?

Kham : ils sont allés prendre de l’eau minérale Issan et lui (regardant sa montre) ils ne devraient plus tarder. 

Moi : ok 

Arielle : Cyrah tu viens avec moi en cuisine s’il te plaît ?

Moi : bien sûr 

Je l’ai suivi jusqu’à la cuisine et elle ferma soigneusement la porte. Sa manière de faire me laissait penser qu’elle voulait sûrement se confier à moi. 

Arielle : je peux te poser une question s’il te plaît ?

Moi : vas y 

Arielle : en fait comment elle est, je veux dire leur mère ? Kham compte me faire faire le déplacement jusqu’au royaume pour m’introduire officiellement et j’ai franchement peur. J’ai peur qu’elle ne me trouve pas à la hauteur ou encore hors de leur classe sociale. 

Moi (souriant) : tu n’as pas à t’inquiéter ! Alors là pas du tout. Ils sont vraiment gentils et traitent tout le monde comme la famille. (Riant de plus belle) mais attends toi à nana, la grande mère. Elle voudra que tu lui fasses des petits enfants sur le champ. Elle passera tout son temps à vouloir de faire enfiler des perles de fécondité.

Arielle : oh ça existe ça ? je n’en ai jamais entendu parler.

Moi : ah oui ! Et elle insistera 

Nous discutions gaiement. J’ai même lavé mes mains pour l’aider dans la préparation. Puis Hakeen est arrivé et m’a enlacée tendrement avant de me poser un bisou dans le cou. 

Issan (toussant) : il ne fait pas un peu trop chaud dans cette cuisine ? Arielle tu supportes la chaleur là ?

Arielle : krkrkrkrkrkr

Hakeen : c’est mon point que tu veux recevoir sur la tête ?

Issan : je sors 

Hakeen : c’est mieux. 

Nous avons mangé dans la bonne ambiance puis Hakeen et moi nous sommes retrouvés dans la chambre. J’ai pris mon sac en fouillant à l’intérieur pour en faire sortir l’enveloppe. 

Moi : tiens c’est pour toi ?

Il m’a regardée bizarrement avant de prendre l’enveloppe et regarder à l’intérieur. 

Hakeen : c’est pourquoi tous ces billets ?

Moi : la dernière fois que j’étais ici j’ai jeté un coup d’œil au contrat pour la maison et le prix m’a laissée sur le cul. Dans l’enveloppe tu as mon salaire de ce mois et deux autres millions de mes épargnes. Tout fait cinq millions. Je sais que c’est toi...

Hakeen (tranchant) : je ne prendrai pas cet argent Cyrah 

Moi : mais nous certainement vivre ensemble alors j’ai jugé bon de...

Hakeen : de rien du tout ! Je considère cela comme un affront Cyrah ! Je savais sur quoi je comptais quand j’ai décidé de prendre cette maison pour ce prix-là. (Posant l’enveloppe sur le lit) je n’ai donc pas besoin de ta participation. 

Moi : Hakeen 

Hakeen : je vais prendre une douche ! 

Je n’avais aucune intention de le froisser en lui proposant d’ajouter ma part. Je pensais que c’était une maison où nous vivions ensemble donc c’est normal que je contribue. Pourquoi s’énerve t’il ? 
Je me suis levée au lit et me suis débarrassée de mes vêtements. J’ai marché nue jusqu’à rejoindre la douche. L’eau était à la parfaite température. Il me dévisageait et je faisais celle qui ne voyait rien.

Hakeen (se raclant la gorge) : qu’est-ce que tu fais ?

Moi (lui caressant le torse) : je prends une douche 

Hakeen : hum 

Je continuais à le caresser sans retenue jusqu’à faire glisser ma main sur son sexe et le malaxer. Je me demande même d’où me vient ce courage.

Hakeen (se raclant la gorge) : qu’est-ce que tu veux Cyrah ?

Moi : juste te faire comprendre que mon geste ne signifie pas que tu n’es pas en mesure de prendre cette maison. J’essayais juste d’alléger le prix à ma façon. Ne m’as-tu pas prouvé à maintes reprises de quoi tu étais capable ? Et c’est la maison que tu ne pourras pas acheter ? J’essayais juste de mettre la main à la pâte comme dans chaque couple. 

Hakeen (serrant les dents) : J’ai compris ! Tu pourras utiliser cet argent pour la décoration 

Ce n’est déjà pas mal. 

Je me suis mise à genou en prenant son sexe dans ma bouche. 

...Abdoul...

Djénéba : Abdoul quand est-ce que tu comptes me faire revenir ?

Moi : quand je jugerai que cette histoire est bien classée. Quand je serai sûr qu’il n’y a plus d’ombre de plainte. Je n’ai pas envie qu’on sache ma femme en prison.

Djénéba : ça va faire deux mois...deux longs mois

Moi : il fallait y penser avant d’aller faire ce genre de bêtises. Tu pensais peut-être qu’elle allait rester là sans entreprendre quelque chose ? 

Djénéba : tu prends sa défense c’est ça ?

Moi : il ne s’agit pas de prendre la défense de qui que ce soit mais plutôt de te faire voir la vérité. Tu as vraiment merdé en agissant ainsi.

Djénéba : j’ai compris Abdoul ! Et les enfants ?

Moi : Chez ma mère ! Tu peux l’appeler si tu veux leur parler. 

Djénéba : ok je vais y aller je t’aime

Moi : je t’aime aussi 

J’ai raccroché en soupirant ! J’ai regardé autour de moi, tout est près et rangé. La climatisation est à fond. J’ai lancé le numéro 

Élise : allô Abdoul ?

Moi : oui tu peux venir maintenant 

Élise : ok je quitte chez moi comme ça ! 

Pourquoi vous me regardez comme ça ? Ma femme n’est pas là, les enfants non plus. Pourquoi dépenser pour une chambre d’hôtel alors que je peux tranquillement profiter de mon grand lit ? Je l’attendais au Salon et lui ai ouvert la porte. Elle est passée devant moi en bougeant les fesses. Je n’hésitais pas à les taper comme j’aime si bien le faire. Elle a un de ses postérieurs ! 

Élise : tu es bien pressée hein 

Moi : tu sais ce que tu éveilles en moi ! 

Élise : tu savais ça mais ça ne te suffisait pas ! tu fourrais chez cette conne de Charlène n’est-ce pas ? Il a fallu que son cul se retrouve partout sur la toile pour que tu la laisses enfin. 

Moi : mademoiselle Taloah, on ne va pas parler de ça encore une fois. C’est un épisode clos. Il n’y a plus rien entre Charlène et moi. Je ne sais même pas ce qu’elle devient et ça ne m’intéresse pas d’ailleurs. 

Élise : hummm

Moi : ne nous gâche pas notre moment s’il te plaît. Je vais nous faire des cocktails 

Les femmes sont trop compliquées. Ma relation avec élise est plus ancienne que celle que j’entretenais avec Charlène. Élise avait pris mal que j’ai des rapports avec sa subordonnée mais j’ai réussi à la convaincre que c’est elle qui comptait le plus et que Charlène était celle qui insistait. Elle s’est fait un plaisir de la renvoyer après le scandale sur le net. À ce niveau je n’étais pas vraiment pour mais c’est la société qui a décidé. 

Je vide mon esprit de ce genre de pensées pour rejoindre élise avec les cocktails. Nous les sirotant en nous dévorant du regard. Après les premières gorgées, nos vêtements se retrouvaient au sol et nous nous prenions sauvagement en plein milieu du salon. Élise me sort des phases qui me font perdre la tête. Elle est flexible à un haut niveau. C’est le high level comme on le dit couramment. Là comme ça elle a ses pieds croisés derrière son cou m’offrant une parfaite ouverture sur son minou. J’y glisse avec joie. 

Je me demande si un jour Djénéba parviendra à me satisfaire complètement au lit. C’est toujours les mêmes positions avec elle. Aucune innovation ! Charlène n’était pas mal mais élise détient la couronne ce pourquoi je ne peux me passer d’elle. Après notre séance au salon, nous terminions dans la chambre. Je me sentais léger comme jamais.

Mal Dans Sa Peau