Partie 32 : Le mariage
Ecrit par Mayei
...Nolan...
Ça fait deux jours déjà
que j'ai revu Léna mais la façon dont elle a réagi ne quitte pas mon esprit. Je
ne peux pas décrire la honte qui m'habité à ce moment-là. Je ne savais plus ni
où me mettre ni comment demander la route pour repartir, elle m’avait juste
anéanti si facilement. Je ne sais pas comment, pourquoi...pff mieux j'appelle
les gars pour qu'on se retrouve au bar et que je me change les idées sinon je
vais finir par devenir fou.
C’est donc comme ça que 30
Minutes après je me suis retrouvé dans le bar à descendre un verre de whiskey
d’un trait. Comme d'habitude avant de sortir de la maison j’ai du longtemps
m'expliquer au près de madame le commissaire. Il faut vraiment que je m'active
à régler cette histoire sinon Léna plus Meira, je vais vite me retrouver six
pieds sous terre.
Kenzo : mec elle t’a eu !
Elle t’a vraiment eu je n'arrive pas à croire !
Laurent : et en plus il
serre la mâchoire, j'aurais tout donné pour voir ça. Toi le grand Ehui ?
Moi : Les mec ce n'est pas
rigolo, je ne plaisante pas.
Laurent : mon cher laisse
nous rire
Il se sont moqué jusqu'à
ce qu'ils soient satisfaits.
Moi : c’est bon vous êtes
heureux ?
Kenzo : en tout cas tu
nous as fait déstresser. Donc tu vas faire quoi de tout ça ?
Moi : je vais tout laisser
à Laurent pour son prochain enfant
Laurent : désolé il n’y a
pas de place chez moi
Kenzo : Chez moi non plus,
pensé à Samuel...non à Audrey comme elle se marie, un enfant va surement sortir
au pire des cas, on peut toujours essayer de joindre Léna
Moi : ce n'est pas du tout
drôle
Kenzo : tu as déconné et
la petite te le fait payer au calme sans forcer. Une petite contre un grand
Laurent : David contre
Goliath
Moi (prenant ma clé) :
quand vous allez être sérieux appelez moi pour l'instant je rentre chez moi.
...Samuel...
Au début j'étais sensé lui
prendre un appartement Mais vous connaissez maman et ses grands airs. À elle
toute seule elle a voulu une maison de sept pièces. Je n'ai pas trop discuté
puisque je la voulais loin de chez moi le plus vite possible. Elle y à donc
aménager et présentement je suis dans son salon à l'attendre, J’ai quelques
questions à lui poser.
Maman : j’espère que je ne
t'ai pas fait trop attendre ?
Moi : non ça va je suis
habitué...je connais ma mère. Pour être aussi belle que toi cela prend du temps
Maman (me donnant une
tape) : arrête de me flatter
Moi : pourtant tu es belle
c'est vrai
Maman : arrêtes maintenant
! Vas droit au but parce que je sais que quand tu commences comme ça c'est que
tu as besoin de quelque chose
Moi : tu me connais
tellement. J'ai besoin de savoir un peu plus sur ta sœur
Maman : Louise ?
Moi : oui !
Maman : pourquoi tu veux
savoir des trucs sur Louise ? Il n'y a rien à dire
Moi : maman s'il te plaît
aide moi. Ta sœur est quelque part dans la nature, tu te rends compte que je
peux par hasard tomber sur une de ses filles si elle en a et commettre
l'irréparable ?
Maman : hum...
Moi : maman s'il te plaît
Maman : que veux tu savoir
?
Moi : elle est où
maintenant, si tu as eu de ses nouvelles enfin tout aussi futiles que ce soit.
Maman : la dernière fois
que nous nous sommes vues c'était à mon mariage coutumier. Après j’ai appris
d'une de ses amies...
Moi : comment elle
s'appelle cette amie ?
Maman : Sylviane
Moi : oui ?
Maman : donc Sylviane m’a
dit qu'elle avait eu accès à un réseau qui l'enverrait en Europe, c'est la
dernière information que j’ai eue d'elle. Je suppose donc qu'elle est quelque
part dans un pays d'Europe à faire des travaux dégradant comme laver les
excréments des vieux
Elle disait ça en riant
mais au fond de moi ça me désolait d'avoir une mère pareille. Se foutre de la
condition dans laquelle pourrait être sa sœur par sa faute, juste pour de la
jalousie, pour un homme ? Un homme qui ne lui était même pas destiné, un homme
à qui elle a pratiquement force la main.
Moi : la Sylviane en
question sais-tu où elle habite ?
Maman : elle