Partie 34 : Louise
Ecrit par Mayei
… Auguste…
Paula : monsieur il y’a mademoiselle Aka du service de comptabilité qui est la
et elle souhaiterait vous rencontrer
Moi : faites-la rentrer
Paula : bien monsieur
Mademoiselle Aka a fait son entrée avec son porte document comme a chaque
fois.
Moi : que puis-je faire pour vous mademoiselle ?
Elle : les nouvelles ne sont pas bonnes monsieur
Moi : comment ?
Elle : la société est entrain de sombrer monsieur, nous avons non seulement
perdu de nombreux et gros clients a cause de la compétition mais aussi vos
retraits incessants vident les caisses.
Moi : … … …
Elle : monsieur vous me suivez ?
Moi : oui je vous suis ! pouvons nous faire quelque chose pour sauver la situation
?
Elle : une appelle d’offre. Il va falloir rendre la société publique pour
attirer le plus d’investisseurs
Moi : c’est à dire offrir des parts de cette société pour laquelle j’ai autant
souffert a des inconnus
Elle : c’est tout ce qui nous reste à faire sinon nous risquerons de crouler
sous le poids des dépenses et des charges
Moi : je vois, laissez-moi réfléchir un peu et je vous reviendrai
Bien de temps après son départ je suis reste à réfléchir longtemps à cette
situation. C’est vrai que ces derniers temps, mes dépenses ont incroyablement
augmentées. Il y a d’abord eu cette maison que Naomie voulait et que j’ai dû
acheter a plus de cinquante millions, ensuite elle devait se refaire la garde
robe, j’ai dû débourser 20millions car madame devais se refaire la garde-robe à
l’étranger. Présentement elle est en France ou elle souhaite accoucher. Elle
loge dans un hôtel qui revient a plus de 600mille par jour et elle est tout
juste a son cinquième mois, il reste encore quatre mois. J’ai essayé de lui en
toucher quelques mots mais elle ne veut pas entendre raison. Elle dit que c’est
son premier enfant et du coup elle ne doit manquer de rien. Mes économies ont
considérablement diminué j’ai donc puisé dans les caisses de la société et
voilà ou nous en sommes.
Je ne sais plus où j’en suis, je ne sais plus où mettre la tête. Je me suis
passe la main sur le visage, il faut que je trouve une solution le plus vite
possible. C’est vraiment terrible d’avoir à considérer le fait d’accepter que
des étrangers aient un pouvoir sur une société que tu as monte tout seul depuis
le début.
La lumière de mon téléphone m’a arraché à mes pensées. J’ai tout de suite
reconnu le numéro étranger de Naomie.
Moi : allo chérie ?
Naomie : snif…snif
Moi : pourquoi tu pleures qu’est-ce qui se passe ?
Naomie : snif…je suis…snif je suis aux urgences
Moi (essayant de garder mon calme) : qu’est ce que tu fais aux urgences ?
Naomie : snif…j’ai perdu le bébé
J’ai senti mon cœur se briser en mille morceaux, j’attendais tellement cet
enfant, j’espérais tellement de cette grossesse. Un malheur n’arrive jamais
tout seul. Un problème avec mon entreprise et aussi la perte du bébé.
Naomie : tu…tu es là ?
Moi : je vais prendre un billet et te retrouver des que possible ok ?
Naomie : ok ! je t’attends
Nous avons raccroché, j’ai pose mes lunettes sur la table et j’ai longuement
fixe le mur blanc de mon bureau. Qu’est ce qui est en train de m’arriver comme
ça ? pourquoi tout s’acharne sur moi ?
…Nolan…
Lena a fini par me jeter à la figure qu’elle est fatiguée mais surtout gênée de
me voir chez elle par rapport a Meira. Donc depuis hier ma fille de trois mois
est avec moi a la maison, nous passons le weekend ensemble.
Je viens de me réveiller comme ça par les cris de la petite. Quand je suis
arrivée à son berceau, elle avait tellement pleuré que tout son visage était
rouge.
Moi (la prenant) : chut…doucement, papa est la
Je l’ai bercée autant que j’ai pu et elle s’est tue un instant. Avec elle je
suis descendue faire son biberon. J’ai trouvé Meira attablée en train de
prendre son petit déjeuner.
Moi(surpris) : oh tu es la ?
Meira : oui
Moi : mais tu n’as pas entendu Mia pleurer ?
Meira : je suis sa mère peut être ?
Moi : tu es sérieuse la ?
Meira : plus que sérieuse, je pense qu’elle a déjà une mère. Pourquoi veux-tu
que me casse la tête pour des pleurs de bébé. C’est ta fille il faut t’en
occuper
J’étais tellement stupéfait par sa façon de réfléchir que je n’ai même pas pu
placer un seul mot. Je me suis contenté de faire le biberon de la petite et
nous sommes montés pour qu’elle finisse sa ration. A notre passage Meira n’a
pas manqué de nous lancer un long tchrrrr.
La main posée sous sa tête, Mia tirait sur la tétine en me regardant dans les
yeux
Moi : tu es belle Mia
Pendant quelle finissait je pensais de plus en plus a cette affaire de voyage
de Léna
Moi : Mia on laisse partir maman ? Avec toi ?
Elle n'a pas répondu elle me regardait juste.
Moi : ou elle reste ici ?
Elle s'est mise à pleurer et j'ai constater que son biberon était maintenant
vide. Ces pleurs étaient-ils pour me dire non à ma dernière question ou est-ce
juste une coïncidence ? Je ne saurai jamais. Je lui ai fait faire son rot et
nous sommes restés collés l'un à l'autre en discutant. Oui on discute beaucoup
ma fille et moi.
Il faut aussi que je me sépare de l'autre qui est au salon la.
... ... ...
Le weekend est passé tellement vite, je vais déposer Mia chez sa mère. Elle
était dans le jardin quand elle nous a vu arriver. Elle a couru vers nous en
n'arrachant presque ma fille des mains
Léna : tu m'as manqué Mia. (Me regardant) J'ai failli craquer.
C'est quand même la toute première fois qu'elle se sépare de la petite. En les
voyant comme ça, j'ai dû me rendre à l'évidence, je ne peux non seulement pas
les séparer et je ne peux être un obstacle à une meilleure éducation pour
Léna
Moi : vous pouvez y aller
Léna : quoi ?
Moi : si les différentes démarches te le permettent tu peux aller avec la
petite
Elle a posé la petite et m’a sauté au cou en me disant merci, je l’ai maintenue
par les fesses et elle a croise ses jambes atour de ma taille. Je l’ai regardé
dans les yeux et nos lèvres étaient à moins de quelques centimètres l’une de
l’autre. J’avais une folle envie de l’embrasser et je percevais cette même
envie chez elle.
Lena (mettant son visage sur le côté) : tu peux me poser s’il te plait
Moi : bien sur
Je l’ai fait et elle s’est éloignée de moi, Ça va être dur de les laisser s’en
aller comme ça mais je m'en remettrai , ca ira.
...Samuel...
Je suis super anxieux car aujourd'hui Bionico est sensé me faire le compte
rendu de ses découvertes. J'ai dis à la secrétaire de ne laisser rentrer
personne à part lui.
C'est toujours dans mon tumulte que mon téléphone s'est mis à sonner. C'était
le numéro de Syntiche. Mon cœur s'est mis à battre encore plus fort et vite. Et
si quelque chose était arrivé à Nadia ? ce n’est pas tous les jours que
Syntiche m’appelle.
Moi : allo Syntiche !
Syntiche : bonjour monsieur j'espère que je ne vous dérange pas ?
Moi : appelle moi Samuel s'il te plaît ! Il n’y a rien de grave j'espère
Syntiche : j'ai reçu un appel, ma mère ne se sens pas tellement bien donc
j'aimerais demander la permission pour me rendre à ses côtés.
Moi (embête) : hum...serait-ce possible que tu puisses te rendre à l'hôpital et
ensuite rester à la maison avec elle ?
Syntiche : vous êtes sur Samuel ? Cela ne vous dérangerai pas ?
Moi : mais non la maison est grande et il n’y a presque personne
Au riche : ok pas de soucis merci mon...Samuel
Moi : de rien
Elle est quand même bien Syntiche. Elle ne m’a pas caché qu'elle comptait
démissionner pour entreprendre quelle que chose mais n'a pas hésité à accepter
de rester auprès de Nadia en attendant que ça aille un peu chez elle. Je pense
de plus en plus à financer gratuitement, sans intérêts cette activité qu'elle
compte entreprendre. Ça ne tue pas de faire tu bien autour de sois et je pense
qu'elle le mérite amplement
Mathilde m’a annoncé que celui que j'attendais depuis était finalement là. J'ai
changé de posture et pris une mine normale pour cacher mon stress
Moi (allant vers lui) : alors bionico comment allez vous ?
Bio (me serrant la main) : très bien ! J'espère que c'est pareil pour vous
aussi
Moi : oh ça va
Bio : j'ai de bonne nouvelles en tout cas et la mission s'est avérée plus
facile que ça en plus...voilà tout ce dont vous avez besoin
Moi (prennent l'enveloppe) : merci et combien je vous dois ?
Bio : vous ne regardez pas le rapport ?
Moi : non je préfère voir cela en privé
Je sentais que cette découverte allait être une bombe donc je préfère faire ça
tranquillement tout seul dans mon coin. Je ne veux pas avoir des réactions
honteuses devant le gars
Bio : ok cela fera donc 3millions cinq
J'ai sorti mon chéquier et après l'avoir dûment rempli, je l'ai passé à bionico
Bio : les bons comptes font les bons amis. N'hésitez surtout pas à me contacter
si vous avez besoin de quelque chose
Moi : c'est noté
Je l'ai raccompagné jusqu'à la porte et encore une fois j'ai rappelé à Mathilde
que je ne devais pas être dérangée, sous aucun prétexte.
J'ai longuement regardé cette enveloppe kaki avant de l'ouvrir. À peine j'ai vu
la première photo que j'ai tout laissé tomber au sol tellement j'étais choqué.
Je me suis mis les mains sur la tête, comment cela peut être possible.
Quelqu’un avec qui je vis sous le même toit
...Lena...
Depuis que maman a ouvert son agence de voyage, elle nous laisse maintenant
toute la journée Mia et moi mais bon nous nous en sortons très bien. La petite
ne pleure que lorsqu'elle a faim ou a la couche mouillée ou encore quand elle a
sommeil. Mais c'est une très grande bouffeuse. J'aurais vraiment aimé lui
donner le sein mais malheureusement le lait me manque. Là présentement je la
tiens mes bras et nous sommes dans la chambre. J'étais concentrée à la
regarder, comme si je voulais mémoriser chaque trait de son visage. C'est ma
petite merveille à moi. Si j'avais vite pensé à ce non je le lui aurais donné.
Je suis Gaga devant elle tout comme son père sauf que lui n’est pas loin de
baver sur elle.
"Comment vous allez ?"
Moi (la main sur le cœur) : tu m'as fait peur maman. Je ne t'ai pas entendue
arriver
Maman : pardon passe moi ma petite fille. Au fait tu as reçu une enveloppe de
Fedex
Moi (lui tendant la petite) : Fedex ?
Maman : oui en rentrant j'ai croisé un jeune avec une enveloppe qui me la
remise. Il y a ton nom dessus. J'ai posé ça sur la table au salon
Moi : ok je vais voir.
J'ai descendu les marches deux par deux ou trois par trois je ne sais plus. Que
pouvait il bien avoir dans cette enveloppe.
C'est en tremblant que je l'ai ouverte. Il y'avaient plusieurs documents à
l'intérieur. Je me suis assise en les parcourant silencieusement et avec
soin
Moi : MAMAAAAAAAAAN
Elle a apparu affolée avec la petite qui pleurait
Maman : qu'est-ce qui se passé Léna ? Tu as effrayé la petite avec tes
cris.
Moi (brandissant les feuilles) : j'ai été acceptée maman ! J'ai été acceptée à
l'école ou je postulais, ils ont même donné les documents qu'il fait pour que
Mia vienne avec moi. Maman tu entends ça ??
J'ai pris ma fille dans mes bras et je me suis mise à danser avec elle. Je vais
enfin pouvoir reprendre mes études. C'est vrai que je n'ai pas encore été à
l'ambassade pour le visa mais être acceptée est déjà un grand, un très grand
pas même.
Maman (me caressant la tête) : dis-moi tu veux manger quoi ? Je prépare ça pour
toi très vite.
Moi (excitée) : fais-moi la sauce feuille non
Maman : j'y vais comme ça
Moi : je t'aime maman
Maman : moi aussi Léna
Mia a fini par s'endormir et l'image de Nolan s'est imposée à moi. Si seulement
les choses pouvaient être différentes, j'aurais été sûrement avec lui en ce
moment en train de célébrer cette belle nouvelle. Il me manque terriblement
souvent, mais ce n'est pas tout ce qu'on veut qu'on a. Je ne veux pas non plus
être au milieu de sa femme et lui. Ça me tue tellement de dire sa femme à
chaque fois. Des fois je veux me convaincre que ce n'est qu'une blague mais
non, la bague est la, ils vivent ensemble peut-être même qu'ils vont bientôt
avoir un enfant ensemble qui sait. Pendant ce temps je m'évertue à l'oublier
complètement, à évacuer tous ces sentiments que je ressens pour lui, à jouer
l'indifférence quand il est la. Pourtant j'ai incroyablement envie de lui
sauter au cou.
...Samuel...
Je me rends à la maison familiale car j'ai ordonné une réunion. Jusqu'à présent
je suis encore choqué par ce que j'ai appris.
Cécile : qu'est-ce qui se passe bébé ? Depuis deux ou trois jours je te sens
tendu, crispé
Moi : Cécile j'ai besoin de réfléchir s'il te plaît
Cécile : c'est à base de Cécile maintenant ? Ok il n’y a pas de soucis
Je me suis concentré sur la route jusqu'à ce qu'on arrive. J'ai d'abord
rencontré Syntiche.
Moi : ça va Syntiche ?
Syntiche : oui mon...Samuel
Moi : et ta mère ça va Chez elle ?
Syntiche : oui elle est dernière dans ma chambre avec mon fils
Moi (souriant) : oh tu as même un fils ? Je peux passer saluer ?
Syntiche : bien sur
Cécile : moi je suis au salon, Syntiche tu peux me servir à boire ?
Moi : tu peux te servir toi même Cécile, là je vais avec elle saluer sa
mère.
C'est comme ça que j'ai rencontré Albertine, une charmante dame qui a passé
tout son temps à me dire merci et me couvrir de bénédictions si bien que j'en
ai même été gêné. Puis j'ai vu Tristan, un petit timide qui se cachait derrière
la robe de sa mère mais on a fini par sympathiser et voilà qu'il me suit
partout. Il doit avoir environ 4 ans.
Moi : Cécile je te présente le grand Tristan
Cécile : enchanté Tristan ! Ça va ?
Il a hoché la tête sans pour autant parler.
Cécile : il est super beau
Moi : en effet.
Donc il est resté accroché à moi et avec lui j'ai fait tous mes aller et venues
dans la maison. Nadia est descendue papoter avec Cécile. Environ une heure
après les Klaxons se sont fait entendre.
Moi (remarquant Murielle) : oh Murielle tu es la ?
Murielle : oui !
Tata Bénédicte : elle était à la maison avec nous j'espère que ça ne gêne
pas
Moi : mon pas du tout mais où tu as laissé montre princesse ?
Audrey : la dans mes bras...toi c'est le joli garçon de qui que tu tiens comme
ça ?
Tata Bénédicte : je voulais même demander
Moi : mais c'est mon fils
T.B : et qui est la mère ?
Moi : une petite la qui m’a caché ça
Murielle l’a pris dans ses bras et il a accepté de se décoller à moi.
Audrey : crache le morceau c'est l'enfant a qui ?
Moi : crois-moi un peu...c'est l'enfant de Syntiche
Nous nous sommes tous installés au salon puis tata Marianne, Emmanuel, Adrienne
et Nolan sont venus à leur tour.
Nolan : c'est bon vous me remettez ma fille la ?
Audrey : on a eu tort de ne pas avoir d'enfant
Nolan : désolé vraiment
Il a pris sa fille et les deux sont rentrés dans leurs villes. Il lui parlait,
elle répondait dans sa langue mais apparemment ils se comprenaient. Ils étaient
drôles à voir
T.Marianne : on attend qui encore ?
Moi : maman
Nadia : la diva, il faut qu'elle se fasse attendre n'importe quoi
T.Benedicte : Nadia c'est toujours ta mère, tu lui dois du respect.
Nadia (roulant les yeux) : malheureusement oui
T.Marianne : change ton langage Nadia
Adrienne : laissez la fille ah ! Elle s'exprime
Nous avons été interrompus par des pas de talon qui martelaient le sol. Enfin
maman nous fait l'honneur de sa présence.
Maman : mais je croyais que c'était une réunion de famille, Cécile n'est pas de
la famille à ce que je sache
Nadia : qu'est-ce que je disais ? Toujours en train de se faire remarquer
Maman : tu ne me parles pas comme ça !
Moi : maman s'il te plaît arrête ! Tu ne vois pas que tu mets les gens mal à
l'aise ? Avant que tu ne viennes il y avait une bonne ambiance par ici. Tu
exagères, nous sommes ici pour une raison très importante qui concerne cette
famille.
Maman : hum
J'ai appelé Syntiche rapidement
Syntiche : oui ?
Moi : dis tu peux peux venir avec ta mère une seconde ?
Syntiche : bien sur
Maman : on sent vraiment que je ne suis plus dans cette maison. Vous recevez
maintenant les parents des domestiques ?
T.M : Tania tu exagères
Maman : tchrrrr, je dois m'occuper de mes magasins vous m'avez fait déplacer
j'espère que ça en vaut la peine
Je crois qu'il n’y a plus rien à faire pour sauver ma mère. Syntiche est
revenue avec sa mère
Maman (se levant brusquement) : LOUISE ????
Albertine/Louise : Tania ??
T.M et T.B : Louise ???
Moi : je vous présente Louise la mère de Syntiche et par la même occasion vous
faire savoir que Syntiche est la première fille de papa, donc notre grande sœur
à moi et Nadia
Tout le monde avait l'air choqué comme moi aussi je l'avais été quand j'ai
ouvert l'enveloppe que m'avait tendu bionico
Syntiche : il doit sûrement avoir une erreur, ma mère ne s’appelle pas Louise
mais Albertine