Partie 35: Au revoir

Ecrit par Mayei

...Syntiche...

 

Tania : tu as tout fait pour te retrouver ici encore Louise ?

 

Maman : figures toi que si je savais je n'allais même pas mettre les pieds ici, tu penses que tout tourne autour de toi ?

 

Tania : menteuse ! Tu es une menteuse Louise. Si cela se trouve tu as mis tout ceci en place

 

Les cris de Tania ont dérangé la petite qui s'est aussitôt mise à pleurer.

 

De mon côté un vertige s'est emparé de moi sans que je ne sache trop comment ? J'étais perdue dans toute cette histoire, depuis que je suis venue au monde j'ai toujours connu ma mère sous le nom de Albertine, Albertine Tehe. Au quartier on l'appelait même maman T et comme ça on me dit qu'elle s’appelle non seulement Louise mais qu’elle est aussi la sœur de Tania. Ce qui fait déborder le vase même c’est que je sois la fille de mon défunt patron

 

Moi : maman c'est vraiment toi Louise ?

 

Maman : Syntiche !

 

Moi : non réponds moi juste par oui ou par non

 

Maman : oui

 

Moi : quand je t'ai donné les noms de mes patrons cela ne t'ai pas ceci à l'esprit que ça pouvait peut-être être mon père ?

 

Maman : des Léopold et des Tania il y en a beaucoup, je ne pouvais pas imaginer que ce soit eux.

 

Moi : arrêtes maman, je t’ai donné le nom de famille, la aussi tu ne pouvais pas imaginer ?

 

Maman : si mais...

 

Moi : mais tu as préféré garder pour toi ! pourquoi maman ? pourquoi ? c’est pour ca que tu voulais a tout prix que je quitte ce travail ? en fait tu n’avais aucune intention de me parler de tout ca ne serait-ce qu’un jour. Tu m’as fais croire que mon père nous avait abandonnées maman

 

Maman : excuse moi Syntiche, excuse-moi ma fille. Je ne voulais plus que cette famille nous retrouve c’est pour cela que j’ai fais change mon nom. Tania est mauvaise ma fille, je suis sure qu’elle serait allée jusqu'à préméditer ta mort si elle connaissait ton existence.

 

Nadia : je confirme elle en est capable.

 

Madame Bénédicte, l’a un peu grondée puis un long moment de silence a suivi. Je ne savais plus trop quoi penser. C’était juste trop pour moi

 

Samuel : Syntiche papa a laissé des biens pour toi

 

Tania : ça c'est la goutte de trop. Des servantes ont maintenant accès à un héritage qui devrait être le mien.

 

Maman : Tania je ne te le permets pas

 

Tania : et tu comptes me faire quoi ? Vous pensez que vous êtes arrivés dans cette maison ? Mais vous allez voir ce que je vous ferai. Cet héritage est à moi, cet argent est à moi. Syntiche je l'aurai quelque soit ce la manière.

 

Elle s'en est allée en murmurant des trucs que nous n'avons pas compris. Tout le monde la regardait stupéfait. Quel genre de femme est-ce encore

 

Samuel (grondant) : maman ça suffit maintenant.

 

Tania : tchrrrr quitte devant moi.

 

Elle l’a poussé et est sortie de la pièce avec autant de bruit qu’elle pouvait faire. Son départ a lancé un froid dans la pièce, un froid qui a été brisé par madame Marianne

 

M. Marianne : Syntiche bienvenue dans la famille...Louise ça fait vraiment plaisir de te revoir avec tout ce temps.

 

Maman : ça fait plaisir aussi de vous revoir Marianne et Bénédicte

 

Tout le monde m’a souhaitée la bienvenue dans la famille mais j'avais besoin de temps de temps, besoin de temps pour me faire à l'idée et tout digérer. J'ai travaillé comme la domestique de mon père sans savoir que je partageais le même sang que lui. On pourrait faire de ma vie un feuilleton.

 

...Léna...

 

L'épisode de Syntiche a été un choc pour nous tous mais on s'en remet. Elle est encore très bouleversée de ne pas avoir eu à partager plus de moments avec Léopold alors qu’ils vivaient ensemble sous le même toit, mais bon, on n'y peut rien maintenant.

 

Nolan m’a remis son relevé bancaire pour que je puisse me rendre à l'ambassade et passer l'interrogatoire. J'ai cru m'évanouir en voyant la somme qui s'y trouvait. Jamais je n’aurai pensé qu’il puisse avoir un compte en banque aussi garni. Des 9heures, j’étais devant l’ambassade a attendre que mon tour arrive. Là, Je sors comme ça de l'ambassade pour retrouver maman dans la chapelle qui se trouve juste à côté

 

Maman : c'est comment

 

Moi (la mine triste) : nous sommes passées à côté

 

Maman : oh !

 

Moi : eh oui c'est la vie

 

Maman : comment ça la vie ? Ils n'ont pas vu que tous les papiers que tu as reçus sont en règle ?

 

Moi : si mais ils ont pris leur décision ! eux seuls savent pourquoi ils ont refusé

 

Maman : qu'on va faire quoi même dans leur pays si ce n'est pour les études ? Ils se prennent pour qui ? Nous aussi on a notre pays, il faut toujours qu'ils fassent le malin

 

Maman était super énervée, j'avais envie d'éclater de rire. Je bloquais même le rire qui était entrain de monter mais je n'ai pas été assez rapide

 

Maman : qu'est-ce qui te fais rire ? Tu trouves quelque chose drôle ici ? C'est moi qui suis sensée aller étudier ?

 

Moi (pouffant de rire) : je plaisante maman, on l’a eu le visa pour cinq ans même.

 

Maman (prenant la route) : tchrrrr

 

Moi (la rattrapant) : tu es fâchée ?

 

Maman : il ne faut pas faire ça tu joues avec ma tension Comme ça. Tu sais je je suis plus trop jeune et mon cœur peut lâc

Les Péripéties de Mu...