Partie 35 : thinking out loud
Ecrit par Mayei
Partie 35 : thinking out loud
...Murielle Hamza...
Mes larmes coulaient sans que je ne puisse retenir. Je n’avais pas envie de me retenir surtout. C’est moi, c’est moi qu’on voulait tuer et Nolan s’est opposé. C’est à cause de moi qu’il a perdu la vie. Il fallait que je joigne sa mère.
Tata Bénédicte : allô Léna
Moi (voix brisée) : ma...maman !
Tata Bénédicte (voix inquiète) : Léna mon enfant a quoi ? Où est Nolan ?
Moi : il...il est mort...
Tata Bénédicte : ... ... ...
Je pleurais tout mon soul. Je lui ai dit où j’étais. Elle me demanda de rentrer qu’elle arrivait mais je ne pouvais pas. C’était au-dessus de mes forces. Elle m’a trouvée sur les lieux, les mains ainsi que les vêtements tachés par sang de Nolan. Son père était abattu mais ils ne cessaient de me consoler. C’est plutôt lui qui devait être consolé.
Moi : c’est de ma faute, c’est moi que la personne voulait envoyer sous terre
T.B : ne te mets pas cette culpabilité sur le dos. Je peux paraître forte actuellement mais mon cœur est dans un état déplorable, en lambeaux. Je suis connue pour posséder certains dons mais jamais je n’ai autant souhaité m’en défaire. C’est un supplice de voir la mort prochaine de ton enfant sans pouvoir faire quoi que ce soit. J’aurais voulu échanger ma place contre la sienne. Souvent il y a des visions qui nous avertissent pour qu’on puisse prier et conjurer le mauvais sort mais dans certains cas c’est juste impossible.
Elle marqua un arrêt en respirant très fort. Cela faisait de la peine à voir.
Et ce fut le cas la dernière fois que je posais mon regard sur lui. Ce qui devait arriver est arrivé aussi difficile que cela puisse être. J’ai prié pour que cela se passe autrement, pour que cela soit évitable mais c’était déjà écrit. Alors ne te rends pas coupable de quoi que ce soit.
Moi : snif, il m’a chargée de vous dire snif qu’il vous aime car il n’avait pas eu le temps de le faire
T.B : oh seigneur !
Elle éclata en sanglots et son mari vint vers elle pour la consoler. C’était trop dur pour moi Elle finit par me convaincre de rentrer. Le retour a été difficile, entre les larmes et la lutte pour bien voir la route. Je suis arrivée très tard et c’est seulement quand je me suis garée que j’ai réalisé que je n’avais pas appellé Olivier pour lui dire ce qui se passait. Les lumières du salon étaient éteintes donc je montai directement dans la chambre.
Olivier : c’est à cette heure...(se levant) c’est quoi tout ce sang ?
Moi : il est mort...il est mort dans mes bras
Olivier : qui est mort Hamza ? Qui est mort ?
Moi : Nolan
Olivier : ... ... ...
J’étais restée collée contre la porte, je n’avais pas la force d’avancer. Olivier vint vers moi et se mis à me débarrasser de mes vêtements. Il me portât jusqu’à la douche. Je m’agrippais à lui comme un enfant le faisait avec sa mère.
Moi : je m’en veux tellement Olivier...je m’en veux
Olivier : chuuuut ne dis pas ça
Moi : c’est moi que cette voiture visait
Olivier : tu te rappelles de la marque de la voiture ? La couleur ? La plaque ?
Moi : c’était une Prado de couleur grise mais la plaque non
Olivier : pour le moment calme toi, on verra ce qu’il va falloir faire plus tard.
Il me plaça sous le pommeau et actionna l’eau chaude. Cela me fit un grand bien, c’était très relaxant. Il prit mon éponge, la savonna et me lava tout doucement le corps. Il m’écarta les jambes pour la toilette intime. C’était bien plus que la toilette qu’il me faisait. Sa façon de me caresser l’intérieur, de prendre son temps entre les grandes lèvres puis les petites lèvres ! Je ne pus m’empêcher de gémir. Mes seins étaient tout durs sous l’effet de l’excitation. La douche était très silencieuse. Et nos regards s’accrochèrent alors qu’il continuait “ma toilette”
Moi : viens...rejoins moi
On aurait dit qu’il n’attendait que ça. Il se débarrassa de ses s en un temps record et me rejoignit sous la douche, le membre bien tendu. Nos corps se collaient et l’eau qui coulait sur nous rendait cela encore plus sensuel. Nous nous embrassions tendrement. Je caressais son membre de tout son long, ce qui le fit grogner.
Il me souleva et je croisai mes pieds autour de sa taille. Mon dos se retrouva plaqué contre le mur carrelé de la douche. Il me mordit dans le cou avant de s’enfoncer en moi d’un trait.
Moi : aaaah
Il marqua un arrêt et se mis à bouger en moi tout doucement, très lentement. C’était un supplice. Il s’enfonçait entièrement et ressortait. Je fermais les yeux pour en profiter au maximum.
Moi (murmurant) : vas-y plus fort
Olivier : tu es sûre que ce que tu veux ?
Moi : ouiiiiii
Il me fit descendre et me plaça la poitrine contre ce même mur. Il me cambra lui offrant mes fesses en pleine vue. Il se baissa, écarta mes jambes et introduit sa langue chaude en moi. La surprise et la sensation n’ont fait jouir sur le coup. Mes jambes tremblaient. Il se releva, me cambra encore plus et fit pleuvoir des fessées. Je me mordais la lèvre à chaque fois que sa main se posait sur mes fesses.
Il me pénétra à nouveau en m’attrapant par les cheveux. J’avais demandé à ce qu’il aille plus fort et bien j’ai été servie. Je n’ai pas pu retenir mes gémissements. Plus je gémissais plus il y allait plus fort. Notre douche à tous les deux a duré au moins deux heures. Après quoi nous avons pris une vraie douche et nous sommes couchés dans le lit.
Olivier : je t’aime ma reine
Moi : je t’aime aussi mon roi
Il me serra contre lui et je resserrai encore plus l’étreinte. La mort de Nolan me montrait encore à quel point la vie peut tenir à un fil. Nous dormons aujourd’hui mais qu’est ce qui prouve que nous nous lèveront demain pour retrouver toutes ces personnes que nous aimons ? pendant qu’on le peut, mettons de cote notre orgueil et ne nous laissons jamais de répéter aux personnes auxquelles nous tenons à quel point nous les aimons. La vie est bien trop courte pour se lancer dans des querelles inutiles.
Je fermai les yeux en me promettant de dire le maximum de « je t’aime » chaque jour qui passera.
... ... ...
Nolan a été enterré deux jours après qu’il ait été déclaré mort. Le premier enfant qui décède dans une famille est enterré le plus vite possible pour ne pas que la mort décide de s’installer dans la famille et prenne quelqu’un d’autre. Ça a été difficile d’expliquer à Mia qu’elle me reverrait plus son père. À seulement huit ans elle perd une personne aussi importante et indispensable à son épanouissement.
Tout le monde du côté de Nolan était éploré. Ses amis m’en revenaient pas. Il n’y a que Ashley qui est venue faire des siennes, lutant le veuvage. Les parents de Nolan lui ont gentiment demande de laisser tomber mais c’était à base de cris. Où a-t-on vu qu’on lutte le veuvage ? en tout cas, elle m’a dépassée.
Je ne démordais cependant pas que cela était prémédité. Une personne qui m’en voulait était à la base de la mort de Nolan. J’en ai tellement parlé que j’ai fini par convaincre tata Bénédicte et Olivier. On a mis la police sur le coup. Je leur ai décrit la voiture mais franchement dit à part Ashley je ne sais pas qui d’autre m’en voudrait.
Cependant, elle avait un alibi. Son enfant était malade et elle avait passé toute cette nuit à l’hôpital.
Didi : ton mariage est dans exactement un mois de une semaine. Tu comptes tenir toujours cette date ou repousser avec l’enterrement de Nolan et aussi l’enquête ?
Sarata : tu es sérieuse qu’elle va aller dire à Olivier de repousser la date parce que son ex est mort. Je respecte la mémoire de Nolan mais ce n’est pas pour autant que la terre doit s’arrêter de tourner si je peux le dire ainsi.
Didi : je demandais juste
Moi : calmez vous ! Nous maintenons notre date. Sarata, Karl vient quand finalement ?
Sarata : une semaine avant et au fait, il m’a dit qu’il venait avec ses sœurs. Cela ne te dérange pas ?
Moi : qu’elles se tiennent bien
Didi : sinon elles sauront pourquoi on dit que Abidjan est risqué
Sara : lol, vous êtes folles. Oooh j’avais oublié même de vous dire que j’ai vu Nabil dans le parking de cap nord
Moi : oh
Je ne sais pas pourquoi en entendant son nom, j’ai tiqué.
Sarata : j’ai sorti mes dents en venant vers lui. Mais il ne m’a même pas calculée un instant, il est monté dans sa voiture et a démarré comme s’il avait peur de quelque chose.
Moi : Sarata quel genre de voiture avait-il ?
Sara : une grosse voiture de couleur grise
Moi : tu n’as pas fait attention à la marque ?
Sara : Non pourquoi ?
Moi : et si c’était lui qui était derrière tout ça ? C’est une voiture grise qui a essayé de me tuer en fonçant tout droit sur moi.
Didi : Nabil peut être un salop mais il ne peut pas tuer quelqu’un quand même. Puis pourquoi il voudrait te tuer puisqu’on a tout réglé, les haines et tout
Moi : je ne sais pas mais je suis sûre que c’est lui.
...Nabil ...
Merde ! Il ne manquait plus que je croise Sarata au supermarché le jour même où je décide de sortir aller me ravitailler. C’est Léna que je voulais tuer en roulant aussi vite mais il a fallu que ce fou se mette sur mon chemin.
Mouna avait quitté la maison avec l’autre voiture donc je n’avais que la Prado. Je suis resté cloîtré chez moi depuis cet incident de peur qu’on ne me retrouve et aujourd’hui que je sors juste près de chez moi pour faire des courses, il a fallu que je tombe sur Sarata.
Maintenant j’ai la peur au ventre, j’ai eu l’envie de sortir prendre du pétrole et bruler la voiture mais là encore il faut bien que je conduise dans cette même voiture. J’ai des sueurs froides. Je réfléchis à mille à l’heure.
Je suis restée avec cette peur jusqu’au lendemain. Jusqu’à présent il n’y avait aucun signe quelconque. Peut-être que Sarata n’avait rien dit finalement et que j’avais eu peur pour rien.
C’est décidé, il faut que je quitte le pays. J’irai me réfugier au Ghana en attendant que tout cela se calme. J’ai sorti ma valise et j’ai mis l’essentiel. Les documents administratifs, de l’argent, bien sûr des habits. J’ai pris une douche et je suis sorti dans la cour pour mettre les valises dehors. Je vais prendre un taxi pour me rendre à l’aéroport.
Moi (sursautant) : merde ! Tu sors d’où comme ça ?
Le gardien : patron je viens d’arriver...vous voyagez ?
Moi : idiot ! Cela ne se voit pas ? Au lieu de rester planté à me poser des questions va plutôt me chercher un taxi
Le gardien d’accord monsieur
Je passais mon temps à regarder la montre. Je trouvais qu’il mettait un peu trop de temps à me trouver ce taxi. C’est vrai que nous sommes dans une zone à peu près reculée mais quand même ! je jetais à nouveau un coup d’œil à ma montre quand le portail s’ouvrit. Sans regarder, je pris la valise dans l’intention de sortir retrouver le taxi.
Moi (Levant la tête) : qui êtes vous ?
Lui (sortant un document de sa poche) : défective Konan Raphaël. Monsieur Nabil Diarassouba ?
Moi : oui ? (Nerveux) que puis-je faire pour vous ?
Lui : nous vous demandons de bien pouvoir nous suivre au poste de police pour un interrogatoire, j’ai avec moi un mandat...
Moi : j’ai un voyage d’affaire à assurer comme vous le voyez. Je n’aurai pas le temps désolé (prenant une des voitures)
Lui : vous êtes en effet obligé de nous suivre jusqu’au poste comme le stipule le mandat. Je vous conseille de vous soumettre pour éviter toute bavure.
Moi : merde à la fin ! Qu’est-ce que vous ne comprenez pas ? j’ai bien plus important à faire.
Lui : monsieur revoyez votre langage
Moi : ok ! laissez-moi faire monter ma valise dans ce cas et je vous suis.
Lui : cela ne sera pas nécessaire mes agents peuvent le faire
Moi : c’est encore ma maison et je sais où je range mes affaires.
Lui : ok nous vous attendons…excusez moi
Moi : oui ?
Lui : elle est à vous cette voiture ?
J’ai senti la peur traverser mon être tout entier et me laisser des frissons.
Moi : non !
Lui : à qui appartient elle ?
Je ne savais que répondre sur le coup. J’ai juste demandé qu’il m’excuse un instant pour moi de ranger les valises.
C’est dans ces moments je me demande pourquoi je n’ai pas fait une sortie par derrière. Je me serais faufiler par là-bas et me serais évanouis dans le décor. Je suis monté jusqu’à ma chambre. Comment allais je faire pour me sortir de cette merde. Que vont encore penser les parents quand cela se saura ? Ma femme ? Mes enfants ? Qu’ai-je encore à perdre au point où j’en suis ?
Je me suis rapproché du coffre-fort dont j’ai composé la combinaison. La main tremblante, je saisi mon arme et m’assurai qu’elle était chargée. Je n’allais pas encore faire la prison ! combien de temps allais-je y passer cette fois ? toute ma vie ? autant en finir. Je tremblais toujours et posai le revolver sur ma tempe. A plusieurs reprises j’ai essayé de pousser la détente mais la peur me paralysait. Jusqu’à ce que la porte s’ouvre brusquement et que je vois ce détective se ruer vers moi, criant de ne rien faire. C’est à ce moment précis qu’une force m’habitant et que je poussai finalement la détente…
...Veuve Ehui ...
Moi : comment ça ? Je ne comprends pas
Le notaire : qu’est-ce que vous ne comprenez pas ?
Moi : vous venez de dire que les biens de mon mari sont aux noms de sa fille Mia est ses neveux, les enfants de sa sœur Audrey ?
Le notaire : c’est cela.
Moi : et moi ? Mon enfant ?
Léna : un enfant qui n’est pas le sien ?
Moi : je ne t’ai rien demandé à toi
Audrey : mais elle a pourtant raison. Tu penses peut-être que mon frère ne nous avait pas informé de ta fourberie ? Le jour même qu’il a découvert la vérité, j’ai été la première à être informée. C’est chez moi qu’il est venu pleurer à quel point sa vie était malheureuse.
Moi (l’ignorant) : le fait que je sois sa légitime épouse ne change rien ?
Le notaire : si les biens étaient en son nom vous auriez eu quelque chose mais là, je suis vraiment désolée.
Moi : même la maison ?
Le notaire : j’en venais, cette maison est au nom de Léna Murielle Hamza
Moi/Léna : quoi ????
C’était la goute de trop. Je me suis levée en prenant mon sac. Même Léna avait eu quelque chose et moi dont il a usé du corps pendant en plus de cinq années je sortais bredouille ? C’est incroyable, j’ai passé tout mon temps du bureau du notaire jusqu’à chez mes parents à pousser des jurons dans la voiture.
Maman : comment ça a été ?
Moi : cet imbécile ne m’a rien laissé du tout
Maman : respecte sa mémoire Ashley. A quoi est-ce que tu t’attendais ?
Moi : qu’il soit un peu reconnaissant
Maman : reconnaissant que tu l’aies piégé ? Avec l’enfant d’un autre ? Que tu n’aies jamais perdu ton utérus ?
Moi : tu es de quel côté finalement ?
Maman : je te dis ce qu’il en est. Nous avons pris ce pauvre garçon de haut en pensant qu’il était responsable de cette grave faute mais il n’en était rien. Tu n’as pensé qu’à toi alors que lui et même ton enfant en ont souffert. Tu as intérêt à nous présenter le père de ton enfant dans les jours à venir.
Moi : Ok ! où est mon fils ?
Maman : il dort
J’en ai profité pour appeler celui-là. J’ai essayé encore et encore mais toujours pas de réponses. Depuis que je lui ai dit pour le bébé, il ne répond plus à mes appels, plus à mes messages. Mais il me connaît très mal. Je vais lui faire vivre la plus grosse honte de sa vie. Il ne s’en remettra pas d’aussi tôt.
J’ai fait la sieste avec mon fils et au réveil l’ai âpreté. J’ai aussi fait un tour sous la douche et me suis vêtue pour aller à l’église. Je sais vous allez me dire que je c’est seulement dans les problèmes que je connais la route de l’église. Mais si c’est seulement là-bas que se trouvent les réponses je fais comment ?
A mon arrivée tout le monde était content de me revoir surtout avec le bébé que les gens voulaient prendre. Je l’ai confié à la sœur Huguette. Au moment des témoignages, je m’approchais de l’un des garçons du service d’ordre lui signifiant que j’avais quelque chose à dire. Après celle qui parlait actuellement ce fut mon tour. Je montai sur l’estrade en souriant au pasteur qui lui aussi me rendit le sourire.
Moi (testant Le micro) : alléluia !
Eux : Amen
Moi : je ne vais pas passer par quatre Chemins pour dire à toute cette assemblée que le pasteur ici présent est le père de mon enfant et refuse de s’en occuper. Puisque j’ai essayé de lui faire entendre raison en privé et qu’il ne veut pas ? Je rends la chose publique.
Boum
Je ne retournai vivement pour voir la femme du pasteur évanouie à même le sol. Les gens se sont précipités vers elle pour essayer de la ramener. Le pasteur quant à lui me lançait des éclairs. Je m’en fiche au moins maintenant il prendra ses responsabilités.
Le pasteur : qu’est ce qui t’a pris Ashley ?
Moi : il fallait seulement décrocher mes appels et tout ça ne serait pas arriver. (Me dégageant), je t’attends chez moi, mes parents veulent te rencontrer
J’ai pris mon enfant dans les bras de sœur Huguette qui me regardait étonnée et je suis sortie de l’église. J’ai accompli ma mission.
...Olivier Thalmas...
Bien que cette cérémonie ait été reportée à un mois de plus, c’est avec toute l’émotion du monde que je voyais Murielle approcher vers moi accrochée au bras de son père. Elle marchait lentement mais chaque pas la rapprochait de moi. Bientôt ils étaient à mon niveau et son père me la confia.
Je pris sa main que je baisai. Je n’avais qu’une seule envie, lui retirer le voile. Je dû attendre à ce que le maire prononce enfin “vous pouvez embrasser la mariée”. Mes mains tremblaient au fur à mesure que je lui retirais je voile.
Et là elle me fit son sourire, ce magnifique sourire qui illumine mes jours depuis que je l’ai rencontrée. J’ai posé délicatement mes lèvres sur les siennes. Notre baiser était chaud et doux. Il a fallu qu’on m’interpelle sinon je n’y aurais sûrement jamais mis un terme.
La cérémonie à l’église a été toute aussi parfaite et nous avions enfin pu nous retrouver tous les deux dans la même voiture pour rejoindre la salle où se tenait le cocktail.
Moi : je vous aime madame Thalmas
Murielle : et moi encore plus mon roi
Moi : j’aime quand tu m’appelles ainsi
Elle se mordit la lèvre ce qui ne tarda pas à faire son effet sur ma personne. Je l’attirai à moi en passant ma main dans son dos puis l’embrassai longuement.
Moi : j’ai hâte de te faire l’amour
Murielle : j’ai hâte de te sentir en moi
J’avais juste envie de zapper la cérémonie et passer directement à la lune de miel mais il fallait que nous nous y collions. Je suis descendu en premier puis lui ai tendu la main, en vrai gentleman, pour qu’elle prenne appuis. Nous sommes rentrés dans la salle, magnifiquement décorée, sous les ovations des invités.
Après que nous ayons pris nos marques, vint l’ouverture du bal. Nous avions choisi la chanson intitulée « thinking out loud. »
Nous évoluons sur la piste, encerclé des demoiselles d’honneurs et garçons qui formaient la ronde en se tenant par la main. Je saisi ma femme en ayant ma main dans le bas de son dos. Je la collais contre moi tout doucement et lui chantais à l’oreille cette partie de la chanson.
« People fall in love in mysterious ways maybe just the touch of the hand »
Elle s’est mise à sourire
Moi : c’est vrai on ne sait pas comment l’amour se présente à nous. Chaque personne rencontre sa moitié différemment et moi je l’ai rencontrée de façon maladroite dans ce super marché. Nos personnalités m’ont pas été facile à manager mais nous voilà aujourd’hui Léna Murielle Thalmas. Je m’engage à faire de toi la femme la plus heureuse de la terre. Je ne te promets pas que la vie sera toujours rose mais je ferai de mon mieux pour ne pas que tu regrettes d’avoir accepté d’être mon épouse. (Elle posa sa tête sur ma poitrine). Je t’aime comme je n’ai jamais aimé au paravent. Tu sais faire ressortir le bon en moi. Je ne regrette en rien cette Magnifique journée que nous sommes en train de passer. Je t’aime ma reine
Murielle : je t’aime aussi mon roi grognon
Moi : lol
Au même moment son père me tapotait l’épaule et c’est avec joie que je lui prêtai sa fille sachant que je l’aurais pour toujours dans ma vie.
Fin