Partie 40 : La cellule

Ecrit par Mayei

...Nabil...

En attendant que mes parents n'arrivent, je moisi ici dans cette cellule. J'avais toujours vu dans les séries et les fils qu'on faisait porter des tenues oranges aux prisonniers Américains mais jamais au grand jamais je n'avais pensé une fois mettre ce truc horrible. Je suis dans cette cellule avec Chalot un mexicain qui ne parle pas du tout. Les douches en commun et les repas sans goût c'est mon quotidien depuis quelques jours. 

On m’a assigné un avocat de l'état qui s'occupe de cette histoire mais il est purement incompétent. Il me dit que l'histoire de la tentative de viol on n'a que les vêtements déchirés de Léna et rien d'autre à pars les témoignages de Diane, Sarata et Léna elle même. Il se préoccupe plus de l'affaire de cocaïne. C'est ce qui peut me faire plus de mal selon ses dires.
Pfff

Chalot : tu es ici pourquoi ? 

J'étais surpris. Il parle lui ? 

Moi : toi même tu es ici pourquoi ? 

Chalot : cambriolage je dois purger quatre ans 

Moi : j'ai essayé de violer une amie et j'avais aussi de la cocaïne sur moi 

Chalot : elle devait être super bandante si tu as essayé ça 

Moi : en effet elle l'est. Je n'ai pas pu savourer la chose, son ami ou petit ami est venu nous interrompre 

Chalot : pas de chance, non seulement tu n'as même pas savouré mais te voilà derrière les barreaux 

Moi : je te...

"Nabil, tu as de la visite" nous a interrompu le garde pénitencier. 

J'aimais tellement ces moments là car je sortais un peu de ma cellule. Il m’a accompagné jusqu'à la petite sale ou on reçoit les visiteurs.

Moi : mamaaaaaaan !

Maman (pleurant) : mon bébé ! Mon bébé ! Qu'est-ce qu'ils font fait ? 

Elle s'est mise à me tâter de partout me demandant si je n'avais pas subi de mauvais traitements dans la prison. 

Maman : ces filles sont mauvaises je t'assure. Souleymane regarde ton fils, regarde dans quel état il se trouve

Papa était resté silencieux depuis que j'étais la 

Papa : souvent je me demande si tu es bien mon fils. 

Maman : Souleymane ! 

J’ai baissé la tête en entendant ce que venait de dire papa. 

Papa : je ne sais pas où tu mets la tête souvent et tout ça c'est ta mère qui t’encourage dans ce genre de bêtises 

Maman : Souleymane...

Papa : Aicha tu vas arrêter de le couver quand ? C'est à cause de toi que nous sommes dans cette situation aujourd'hui. Tu as vu ce qu'on lui reproche ? Tentative de viol plus possession de cocaïne. Nabil regarde moi 

J’ai levé la tête pour le regarder 

Papa : osé me dire que ce qu'on te reproche est faux 

Maman : arrêté d'intimider mon fils 

Papa : Nabil dis moi que c'est faux 

J'ai simplement baissé la tête encore une fois  

Papa : tu vois, tu vois Aicha ? Il ne peut même pas contredire et c'est comme ça que tu te promènes pour prendre sa défense partout ! 

"Le temps accordé est expiré" 

Maman : quoi comment ça ? Pourquoi ? 

Le garde m’a mis debout et m’a passé les menottes 

Maman : bébé je te promets qu'on va te sortir d'ici 

... ... ...

Papa : on peut essayer de demander aux filles de laisser tomber l'affaire 

L'avocat : oui c'est une proposition mais l'histoire de la drogue l’enfonce encore plus. Heureusement que c'est moins d'un gramme il peut s'en sortir avec deux ans 

Maman (furieuse) : deux ans ? Deux ans ? On ne vous paie pas tout cet argent pour que vous vous contentiez de ça comme résultat 

L'avocat : qu'est-ce que vous voulez madame ? Que je sorte votre fils miraculeusement de la ? La cocaïne a été retrouvée dans la chambre comme première pièce à conviction. Les tests menés sur lui se sont aussi avérés positifs vous voulez quoi ? 

Maman : on ne peut pas retourner sur Abidjan pour régler ça ? ce n’est pas un citoyen américain à ce que je sache 

L’avocat : il faut être logique madame, l’offense c’est passée ici comment voulez vous que cette affaire soit réglée en Cote d’ivoire, sur quelle base ?

Maman : … … …

Quand ma mère s'est tue je savais que je n'avais plus d'autres solutions 

...Murielle...

Je viens de refermer la porte derrière les parents de Nabil. Son père est un homme très gentil mais sa mère a passé son temps à me regarder de haut. Surtout quand Mia s'est réveillée et que j'ai dû m'occuper d'elle. Ils sont passés me demander de retirer ma plainte. Je vais d'abord appeler mes parents et ensuite voir ce qu'il y a à faire. 

Didi : ils sont partis ?

Moi : tu n’es pas sérieuse ! C'est à cause d’eux que tu t'es enfermée comme ça dans la chambre là ?

Didi : j'allais parler avec eux pour leur dire quoi ? Des parents ? 

Moi : il ne fallait pas voir sa mère je te dis 

Didi : ça doit être sûrement chez elle qu'il a prit ce comportement dérangé 

Moi : je vais appeler les parents 

J'ai pris mon ordinateur et j'ai lancé l'appel par Skype. 

Maman (décrochant) : où est ma petite fille ? 

Moi : demande-moi un peu comment je vais non 

Maman : met la petite devant l'écran là 

Dès que j'ai mis Mia, elle s'est mise à taper sur l'écran comme si elle voulait aller rejoindre sa grand-mère. Il ne fallait pas la voir essayer de parler à sa grande mère. 

Moi : au fait j'ai quelque chose à te montrer 

Maman : quoi ? 

J'ai mis Mia au sol et celle ci s'est levée en se mettant à faire de petits pas. 

Maman : ooooooooh elle marche, elle maaaaarche 

J'ai entendu la voix de papa de loin demander à maman pourquoi elle criait. 

Papa : Françoise qu'est-ce qui se passe il y'a un problème ? 

Maman : ma petite fille marche oooh elle marche 

Moi : mais maman elle va avoir un an dans deux mois donc c'est un peu normal quoi. 

Papa : laisse-la 

Papa a aussi lové avec Mia avant que je ne me décide à leur parler sérieusement.

Moi : les parents de Nabil sont passés par ici 

Maman : qu'est-ce qu'ils voulaient ?? 

Papa : calme toi Françoise ! Attend qu'elle finisse de parler d'abord 

Maman : hum 

J'aime trop comment il arrive à calmer maman net. 

Moi : ils sont passés me demander de retirer la plainte. 

Maman : QUOI ? Ils se croient où ? 

Moi : hum...

Papa : tu sais quoi Léna ?

Moi : quoi papa ?

Papa : si tu ressens le besoin de retirer la plainte retire la. Si vraiment tu le ressens fais le. Mais avant de le faire demande un consentement écris et signer de sa part qui stipule qu'il n'essaiera plus ce genre de choses vis à vis de ta personne. 

Maman : vos choses vous êtes dedans ta fille et toi la. Qu'elle est cette affaire de retirer la plainte ?

Moi : maman je crois que papa a parfaitement raison 

Maman : de toutes les manières il a toujours raison. Je m'en vais préparer 

Elle est sortie sans même me dire au revoir. Cette femme là va me tuer un jour avec ses aires la. 

Papa : ne la calcule pas elle aime se faire voir 

Je suis restée longtemps à parler avec papa jusqu'à ce qu'on coupe. Je vais voir Sarata si elle est d'accord on retirera la plainte. 

J’ai fait un message à Sarata pour lui dire qu'elle me fasse signe quand elle est libre. 

Didi (ouvrant ma porte) : il y'a Keith qui est la...

Moi : ok j'arrive 

J'ai tenu Mia par la main et nous sommes allées retrouver Keith assis au salon 

Keith : ça vous va ? 

Moi : ça peut aller et toi ? 

Keith : ça ira quand on aura bien parlé toi et moi 

Je sais très bien ce qu’il veut dire par cette phrase mais je n'ai vraiment pas envie d'aborder ce sujet la

Moi : parler de quoi ? 

Keith : tu me fais confiance ? 

Moi : bien sûr si ce n'était pas le vas je n'allais jamais te laisser seul avec Mia 

Keith : ok voyages avec moi, juste un weekend on quitte un jeudi et on revient samedi 

Moi : et on ira où ? 

Keith : Branson

Moi : c’est où ça ? 

À vrai dire je cherchais la force pour lui dire non et les questions n'étaient qu'un moyen pour moi de perdre le temps et de réfléchir à comment le lui dire. 

Keith : dans le Missouri tu verras tu vas aimer 

Moi : pour tout te dire, je ne sais pas trop ! je ne sais pas si c’est une bonne idée ! Je dois voir avec mon emploie du temps sans compter ou je dois laisser Mia 

Keith : elle peut rester avec Diane n'est-ce pas ?

Moi : euh...

Keith : je t'en prie arrêtes de chercher une échappatoire. Viens et si après ce week-end tu ne veux Toujours pas te mettre avec moi je te laisserai tranquille 

J'ai fini par capituler. 

Moi : ok c’est compris 

Keith : ok je te dirai deux semaines avant qu'on ne parte 

Moi : comme je l'ai dit il n’y a pas de soucis 

Keith : bon j'y vais j'étais passé juste pour ça. 

Il a fait beaucoup de bisous à Mia. Je l'ai raccompagné jusqu'à sa voiture et avant qu'il ne s'installe au volant, il a essayé de m'embrasser. Il m’a collée contre la voiture et a essayé de me voler un baiser. J'ai juste poussé le visage sur le côté et il a atterri sur ma joue. 

Keith : je finirai par l'avoir ce baiser crois moi. 

… Nabil…

Les jours sont passés tellement vite, j’ai été reconnaissant du fait que les filles aient fini par laisser tomber cette affaire de viol mais j’ai dû écrire un mot dans lequel je m’excusais d’avoir essayé de la violer. Ces mots venaient sincèrement du fond de mon cœur. J’ai signé que plus jamais je n’allais réessayer ce que j’avais tenté. Mes parents ont aussi signé pour donner plus de poids à la chose. 

Aujourd’hui c’est le jour de mon procès et je suis franchement anxieux. L’avocat a vraiment fait un bon travail avec des arguments convaincants. Mais les preuves sont contre moi et je sais déjà que je ne serai pas innocente mais je redoute la durée de ma peine. Je ne veux pas me retrouver plus de deux ans dans cet endroit. Surtout que Mouna est..

Le juge : vous êtes condamné à un an st trois mois de prison ferme. La séance est levée 

Les coups qu’il a tapés m’ont aidé à réaliser ce qui venait de se passer. J’ai accusé le coup mais J’ai tout de même senti un froid me traverser le corps tout entier. Pendant qu'on venait me passer les menottes j'entendais ma mère crier 

Maman : non pas mon fils ! Laissez le je vous en prie (se tournent vers l’avocat) je ne vous paierai pas espèce d'incapable. C’est a cause de vous que mon fils va en prison. Vous ne valez rien, vous n’avez pas honte ? 

Mon père l’a tout doucement tirée et ils sont sortis sans qu’il ne me regarde. 

J’ai regagné ma cellule toujours la tête baissée. Depuis que j'étais ici c'est pour la première fois que je me permets de pleurer. J’ai cette forte impression que je ne vais pas sortir d'ici très tôt. Pour la première fois j'ai peur. J’ai passe tout mon temps assis sur ce matelas d’une place à me demande ce qu’il adviendra de moi. J’étais venu ici pour une visite et me voilà en prison. J’ai laissé mes cours en suspens, ma vie en suspens. J’étais sensé être avec Mouna depuis bien longtemps mais j’ai tout gâché. 

Au moment de la douche, je suis allé tranquillement me placer sous l'eau. Ceux qui étaient là avec moi dans cette douche commune avaient un sacré gabarit, du genre ils te touchent avec le petit doigt tu meurs. 

L'un d'entre eux a fait tomber son savon. 

Lui : oh toi le nouveau 

Je me suis tourné nerveusement vers lui 

Lui : tu te déplaces et viens me récupérer mon savon 

Je n'ai pas attendu qu'il me le répète deux fois. J’ai quitté ma place tranquillement dans l'intention de prendre le savon. Je me suis baissé et sans que je ne m'y attende, il ma maintenu de toute sa force par le bas du dos. Un autre est venu se placer devant moi, un couteau à la main 

Lui : je m'appelle Dan et lui Markus. Si tu t'amuses à crier, tu vois le couteau qu'il a ? Il te fera la peau. Je suis déjà condamné moi je vais être exécuté donc peu m'importe si je tue une autre personne. Tu m'as compris ?

Moi : oui...oui

Dan : Markus tu peux continuer à te laver...avec qu'il paraît tu à tenter de violer quelqu'un 

Moi : ... ... ... 

Dan : tu vas voir ce que ça fait d'être la victime 

Moi : non...pardon pas ça 

Dan : commence par me sucer 

J'ai senti le sol s'ouvrir sous mes pieds. Moi un homme, me demander de faire ça à un semblable ? Je n'avais jamais été autant humilié de ma vie. 

Dan : je ne veux pas me faire répéter. Tu veux peut-être que j'appelle y 

Avec tout le dégoût du monde, j'ai posé mes lèvres sur son sexe et me suis mis à lui faire une fellation. J'avais envie de vomir tant cela me répugnait mais lui semblait y prendre goût à entendre ses gémissements. 

Il s'est retiré de ma bouche et s'est placé derrière moi en me tenant fermement les hanches. Mes larmes commençaient sérieusement à couler. Il y est allé tellement fort que malgré la douleur aucun son n'a pu sortir de ma bouche. Je suis resté inerte jusqu'à ce qu'il finisse sa besogne. 

Dan : tu as été sage. À chaque fois que j'aurai besoin de toi je te ferai signe

Je suis resté longtemps sous l'eau ne sachant pas ce qui venait de m'arriver. Une certaine colère commençait à monter en moi. J'avais envie de tout casser autour de moi. J'ai pleuré longtemps avant de fermer les yeux cette nuit-là. Vais-je devoir supporter ça pendant un an ?

...Cécile...

Je suis sortie du lit pour uriner et après quelques secondes, je suis revenue me placer sous le drap. Il m’a attirée à lui et a saisi mes fesses avec une de ses mains. Il s'est mis à la les faire bouger dans tous les sens ce qui ma fait rire 

Moi : mais qu'est-ce que tu fais ? 

Samuel : je joue avec mes effets c'est quoi le problème ? 

Moi : il n’y a pas de problèmes, joue autant que tu le veux 

Samuel : donc ne me dérange plus 

Il a continué à jouer avec mes fesses jusqu'à ce qu'il finisse par se glisser en moi. Depuis notre réconciliation c’est tout ce qu'on fait. Il a même pris une semaine de congés juste pour ça. Il reçoit les documents importants à la maison et les traite. 

Il m’a prise dans tous les sens j'ai du le supplier pour qu'il arrête. 

Samuel : petite joueuse 

Moi : oui le grand joueur c'est toi ! Tu n'es pas un peu fatigué ? 

Samuel : fatigue pourquoi ? Fatigue de quoi ? Tu m'as assez manquée comme ça pour que je sois fatigué

Moi : donc je te manquais et tu étais dans ton coin ici ? 

Samuel : c’est moi l'homme après tout 

Moi : c’est bien pour toi 

Nous sommes restés à paresser, nus tous les deux, au lit puis j’ai du décrocher mon téléphone qui n'arrêtait pas de sonner depuis. Quand j'ai vu le nom de Naomie j’ai su que ma journée qui venait si bien de commencer allait partir en couille. 

Moi : allo Naomie comment tu vas ? 

Naomie : à ton avis ? Tu espères que j'aille comment ? 

Moi : écoute Naomie...

Naomie : non toi écoute ! Ça fait quatre jours que tu es partie. Qui est sensé s'occuper de mes magasins. Je ne te paie pas pour que tu te la coules douce je ne sais où. Si tu ne veux plus travailler rembourses moi la paye de ce mois et va-t’en. Quel est ce manque de professionnalisme ? Parce que Samuel n'est plus fâchée tu penses que tu es arrivée ? attends seulement qu’il se fâche à nouveau tu reviendras me supplier ici 

J'étais outrée par tout ce qu'elle venait de me dire. 

Moi : Naomie, je pensais qu'on était amies… 

Naomie : je suis aussi ta patronne mets toi ça dans la tête 

Clic 

Je suis restée à regarder le téléphone. Comment Naomie peut réagir de la sorte. C’est quand même elle qui m’a encouragée à aller vers lui. Qu'elle comprenne ! avant moi comment elle faisait avec les magasins ? 

Samuel : tu n'as pas à te prendre la tête pour ça. Bébé ne laisse pas Naomie te gâcher la journée 

Moi : il va falloir que je parte travailler 

Samuel : ça fait combien de temps que tu travailles pour elle 

Moi : 3 mois 

Daniel : et elle te payait combien le mois ? 

Moi : 150.000 pourquoi ? 

Samuel : donc en tout 450.000. Je vais te remettre l'argent pour que tu lui rembourse le tout. Je ne vais pas supporter qu'on traite ma femme de la sorte

Je me trompe ou il vient de m’appeler sa femme ?

Cécile : tu es sérieux ?

Samuel : bien sûr que oui. Et pense à un une activité que tu souhaiterais faire on fera le business plan ensemble et je financerai 

Je ne savais pas si je devais lui sauter au cou ou me mettre à danser tellement j'étais contente de ce qu'il venait de dire mais avant d'exprimer ma joie, je me suis demandée si je devais vraiment accepter son offre. Il ne faut pas qu'il dise que je suis matérialiste c'est peut-être un piège pour me tester.

Cécile : je ne sais pas si je dois accepter

Samuel : pourquoi ?

Cécile : j'ai peur que tu me traites de matérialiste je ne veux pas que ce qui s'est produit la dernière fois fini ça se reproduit encore

Samuel : mais non Cécile. Tu es ma future femme c'est normal que je t'aide. Si je ne prends pas soin de ma femme qui le fera à ma place. Regarde dans le dernier placard en bas prend un million 

Moi : un million ? Tu as un million dans cette maison ? 

Il s'est contenté de sourire. Je suis allée prendre ce qu'il me demandait et je lui ai donné. 

Samuel : c’est pour toi. Tu rembourses ce que tu dois à Naomie et le reste tu te fais plaisir. Il va falloir qu'on cherche une maison plus grande que celle la. Tu dois me faire beaucoup d'enfants.

Moi (le sourire aux lèvres) : et si on s’y mettait tout de suite ?

Il ne s'est pas fait prier. Il ma pilonnée jusqu'à ce qu'il soit fatigué après quoi je me suis apprêtée pour aller au magasin 

Naomie (me voyant) : enfin madame se montre (applaudissant) bonne arrivée la patronne. Ou est ton uniforme ?

Moi : je ne lui pas là pour travailler (posant l'enveloppe devant elle) voilà tout ce que tu as eu à me payer, 450.000 tu peux compter pour en être sûre. Ce petit temps que nous avons passé ensemble j’ai su que nous n'étions vraiment pas amies. Tu vois, une vraie amie ne se comporte pas de la sorte. Elle ne profite pas des moments durs chez l'autre pour la traiter comme son esclave. Naomie, tu m’as fait laver tes habits, ranger ta chambre. Tu t’en rends compte ? Maintenant je sais sur quel pied danser avec toi 

Naomie : sors de ma boutique 

Moi : t’inquiète, je ne comptais même pas m'éterniser 

Naomie : on verra où cette relation à cause de laquelle tu montes sur tes grands chevaux là ira.

Moi : on verra

...Sarata...

Nous avons fini par retirer notre plainte pour faute de preuves. L'histoire de drogue a réussi suffisamment à le garder derrière les barreaux. Il y restera pour 1an et trois mois. La quantité de drogue sur lui n'étant pas conséquente c'est tout ce qu'il a eu. Je sais que ceci représente une petite Revenge pour moi même si je me tue à vouloir me persuader que ce n'en est pas le cas. 

J'ai toujours des sentiments pour lui mais suis convaincue qu'au fur et à mesure, ces sentiments se dissiperont. Le fait que je n’ai pas d’amis aussi n’arrange pas les choses. Depuis que j’ai mis les pieds en France, mon cercle ne se réduisait qu’a Nabil. Je suis restée dans mon coin m’éloignant de tout le monde. Même l’association des ivoiriens ici je ne suis pas mélangée a cela.  

Je pense de plus en plus à dire la vérité à mes parents par rapport au fait que j'ai foiré mes examens et que j’ai eu à leur mentir. J'appréhende vraiment car je sais qu'ils vont Peter un câble. 

Toutes ces réflexions m'ont creusé le ventre mais je n'ai pas encore fait les courses du mois. Je crois qu'un bol de céréales fera l'affaire en attendant que je sorte cet après midi. Je renversais le lait quand j'ai été interrompue par la sonnerie. Je n'attendais personne puisque je n'ai pas d'amis dans le coin. J’ai d'abord regardé dans l'œil de judas mais ne voyais rien. J’ai tout de même ouvert la porte 

Moi (dévisageant les trois filles) : je peux vous aider s'il vous plaît ?

La claire : c'est Sarata ? 

Moi : oui

L'enceinte : bien ! Les filles on y va 

Je n'ai pas eu le temps de réaliser quoi que je sois que je me retrouvais à même le sol. L'une d'entre elles m'avait violemment jetée par terre en me fauchant. La douleur a tellement été intense que je n'ai pu retenir ce cri de douleur mélanger à de la surprise. 

L'enceinte s'est placée sur moi en demandant aux deux autres de me maintenir les bras et les pieds. Je me de débattais autant que je le pouvais 

L'enceinte : tu ne te rappelles pas de moi n'est-ce pas ? 

Moi : lâchez-moi vous me voulez quoi ?

L'enceinte : aujourd'hui tu vas savoir. Les hommes sont finis dans la vie et c’est à mon Nabil que tu es accrochée jusqu'à tout faire pour qu'il soit en prison ? À cause de toi mon enfant ne va pas naître avec son père à coté. 

Je me savais même pas de quoi parlait le texte mais je ne pouvais rien faire avec mes membres emprisonnés. Elle s'est mise à me taper dans le visage avec toute sa force. Je criais aussi fort que je le pouvais 

L'une d'entre elle : Mouna c’est bon comme ça il ne faut pas que quelqu'un vienne nous surprendre

Jai tout de suite fait le lien quand j’ai entendu ce nom. Mouna, C'était la fille que j'avais croisée une fois Chez Nabil, c’elle avec qui il était sensée étudier. 

Mouna : je m'en fiche. 

Elle s'est défoulée sur moi autant qu'elle le pouvait. J'étais même fatiguée de crier. C’est un monsieur qui passant sur mon palier m'a délivrée de ce pétrin. 

Lui : vous allez bien (me secouant) mademoiselle, mademoiselle, gardez les yeux ouverts.  

Moi : ... ... 

J'ai juste eu le temps de voir vaguement visage et de sentir qu’il me soulevait que mes paupières se refermaient lourdement.

Les Péripéties de Mu...