Partie 41 : Branson
Ecrit par Mayei
...Sarata...
J'ai ouvert les yeux tout doucement vu la forte lumière avec laquelle
j'essayais de lutter. J'avais mal à la tête et par réflexe j'ai posé les mains
sur la tête. Une fois que mes yeux ont pu s'habituer à la lumière, j'ai regardé
autour de moi, constatant le fait que je me trouvais à l'hôpital. En y pensant
plus fort je me suis rappelée du fait que la copine enceinte de Nabil et ses
amies m'avaient sérieusement amochée. Je me souviens aussi qu'un jeune homme
essayait de me faire garder les yeux ouverts.
Je n'étais reliée à aucune machine et cela m'a réconfortée dans l'idée que je
n'ai sûrement rien de grave. En regardant autour de moi j'ai vu un truc qui
ressemblait à une télécommande et on pouvait y lire "appuyer si vous avez
besoin d'assistance". J'ai appuyé et deux minutes plus tard, une
infirmière entrait dans ma chambre. Elle était blonde et très jolie. Son air espiègle
m’a tout de suite mise en confiance.
Une infirmière : enfin vous êtes réveillée !
Moi : ne me dites surtout pas que j'ai dormi pendant un mois comme dans les
films ?
Une infirmière : j'aime les patients qui un grand sens d'humour. Mais non vous
n’avez pas dormi un mois juste durant toute cette nuit
Moi : Dieu merci alors...j'espère que je n'ai rien de grave
Une infirmière : pas à ce que je sache mais je vais quand même vérifier vos
constantes et ensuite appeler le docteur
Moi : OK pas de soucis
Elle a d'abord commencé par vérifier mon rythme cardiaque à l'aide de son
stéthoscope. Ensuite avec le tensiomètre elle a pris le niveau de ma tension et
enfin après avoir tout noté elle m'à assurée de revenir avec le docteur. J'ai
dû attendre encore longtemps avant qu'ils ne reviennent à moi.
Le docteur : alors comment va ma patiente ?
Moi : je me sens amochée mais ça va
Le docteur : alors vous n'avez rien de grave juste quelques égratignures et
quelques bleus qui vont sûrement disparaître dans quelques temps
Moi : avec mon teint très clair ça ne doit pas du tout être beau
L'infirmière : vous voyez docteur je vous avais dit qu'elle avait un sacré sens
d'humour
Le docteur : c'est ce que je constate d'ailleurs, donc je vais juste prescrire
une pommade pour faire disparaître les bleus ainsi que des antidouleurs au cas
où tu ressentirais quelques douleurs
Moi : merci
Le docteur : la personne qui vous a ramenée nous a laissé savoir que votre état
est dû à une bagarre. On pourrait appeler la police pour que vous déposiez une
plainte si vous le voulez bien sûr
Moi : non pas du tout cela ne sera pas nécessaire
Le docteur : Dans ce cas je n'ai plus aucune raison de vous maintenir vous
pouvez rentrer chez vous
Le docteur s’en est allé, me laissant avec l'infirmière.
Moi : dites vous saviez s'il est toujours là c'est lui qui m'a ramené ici ?
L'infirmière : oui il est encore dans la salle d'attente il est resté ici toute
la nuit jusqu'à maintenant
Moi : oh ! Je vois
Elle m'a aidée à me rhabiller puis je suis sortie de la chambre. Je ne savais
pas exactement qui était celui qui m'avait ramenée ici alors une fois dans la
salle d'attente je ne faisais que regarder dans tous les sens comme quelqu'un
d'égaré.
Puis mes yeux ont croisé ceux de cette personne qui venait de se lever et qui
s'approchait de moi. C'était difficile pour moi de l'identifier car je ne
l'avais jamais vu auparavant. Comment le décrire il est grand, de teint
métissé, quarteron je dirai, des cheveux bien coupés et des yeux vraiment
vraiment beaux.
Lui : enfin tu es sur pied
Moi (gênée) : merci de m'avoir ramenée jusqu'ici...
Lui : Karl Obame
Moi : merci Karl...moi c’est Sarata,
Lui : c’est un beau nom ! Je n'avais jamais entendu. Tu viens d'où ?
Moi : Mali et Côte d'Ivoire...toi tu dois sûrement être du Gabon
Lui : tu as vu juste.
Moi : bon ben encore une fois merci et désolée de t'avoir fait perdre ton
temps. Je bais aller régler la facture puis chercher à rentrer chez moi
Karl : j'ai déjà réglé et je suis là depuis pour te raccompagner et m'assurer
que tu regagnes ta maison en sécurité
Moi : je suis quand même gênée vu qu'on ne ce connaît pas et que tu as pris la
peine de payer ma facture ça me met vraiment mal à l'aise
Karl : il n'y a pas de quoi être mal à l'aise j'ai juste joué le bon samaritain
jusqu'au bout.
Moi : n'empêche que cela me dérange énormément. Permet moi de te rembourser
s'il te plaît vraiment j'insiste
Karl : OK il n'y'a pas de soucis si tu veux me rembourser je comprends je te
laisserai savoir comment cela pourra se faire maintenant on rentre je te dépose
Je n'ai pas pu lui dire non je me suis juste contentée de le suivre jusqu'à sa
voiture.
Il a conduit dans le silence, mais nous avons du nous arrêter à la pharmacie
pour que je puisse prendre ce dont j'avais besoin. Il m’a raccompagnée’ jusqu'à
Chez moi et ma même suivie à l'intérieur. Il a regardé dans tous les sens
Moi : tu cherches quelque chose ?
Karl : s'il n’y a personne on ne sait jamais. Je ne sais pas c'était quoi le
problème avec ces filles mais elles m'ont pas du tout été tendre avec
toi.
Moi : je sais.
Karl : j'ai des photos sur j'ai prise vite fait ça pourrait t'être utile au cas
où tu souhaiterais porter plainte
Moi : cela ne sera pas nécessaire
Karl (étonné) : tu en es sûre ?
Moi : puisque je te le dis
Karl : ok
Il y a eu un flottement entre nous mêlé à la gêne que je ressentais vis à vis
de lui. La sonnerie de mon téléphone m’a comme on lit sauvée. Je me suis
automatiquement souvenue que je ne l'avais pas sur moi depuis hier. Il était
dans le fauteuil mais avant que je ne réponde, la personne qui appelait avait
coupé. C'était ma mère. J'ai été surprise de voir qu'elle m'avait tenté de me
joindre plus d'une vingtaine de fois.
Moi : ce n'est pas que je veux te chasser mais ma mère essaie de me joindre...
Karl : je vois... (fouillant dans sa poche) je vais te laisser mon numéro au
cas où tu souhaiterais échanger avec moi
Moi : et surtout pour le remboursement
Karl : pour le remboursement bien sûr...
Après avoir noté il s'en est allé. J'ai aussitôt composé le numéro de
maman
Maman : N'diaye tu étais où depuis hier je n'ai pas cessé de t'appeler
Moi : j'étais trop fatiguée maman, je dormais
Maman : coupe, je te rappelle sur Skype
Moi : no...
Avant même que je finisse, elle avait déjà raccroché et j'entendais la sonnerie
de Skype. Comment j'allais cacher tous ces bleus à maman ?
Le cœur battant j’ai décroché l'appel Skype
Maman : KEÏTA CEST QUOI ÇA SUR TON VISAGE ?
Moi : ... ... ...
Maman : SI TU NE VEUX PAS QUE J'ATTERRISSE LÀ-BAS DES DEMAIN TU AS INTÉRÊT À
PARLER
Moi : c’est...c'est une copine à Nabil qui m'a fait ça.
Maman : NABIL ! CELUI QUI EST EN PRISON ? ENCORE LUI ? CES FILLES TU LES
CONNAIS ?
Moi : non maman
Maman : Sarata tu vas finir par me tuer un jour. Tu es allée à l'hôpital
?
Moi : oui y'a un jeune homme qui ma aidée. Il a même réglé les frais mais j'ai
promis de lui rembourser.
Maman : DIEU Merci. Il faut aller déposer une plainte. Il ne faut pas tarder
comme vous avec fait avec cette histoire de viol
Moi : je ne veux pas porter plainte, elle est enceinte maman
Maman : quand elle te frappait elle avait oublié qu’elle était enceinte ?
Moi : d'ailleurs je ne connais ni son nom nos même où elle habite, maman je ne
veux plus rien avoir à faire avec Nabil et tout ce qui touche à lui
Maman : hum...
Moi : maman j’ai quelque chose d'autre à te dire.
Maman : quoi encore ? Vas y parle
J'avais la peur au ventre. Je ne savais pas comment faire sortir cela de ma
bouche.
Moi : je reprends mon année. Je n'ai pas validé, ce sont des résultats faux que
je vous ai envoyés à papa et toi.
J'ai baissé la tête en disant ça, j'attendais sa réaction mais jusque là rien.
Quand j'ai levé la tête, j'ai vu les yeux me ma mère me fixer, remplis de
larmes.
Moi : maman nooon ne pleure pas pour moi. Snif
Maman : Sarata ce n'est pas comme ça que je t'ai éduquée. Tu me mens maintenant
? Tu mens à tes parents ? Comment tu as fait pour rater ton année ? Tu as
toujours été brillante Sarata toujours.
Elle a pris le pan de son boubou pour nettoyeur ses yeux et je n'ai pu
m'empêcher de pleurer à mon tour. Je m'en voulais tellement de lui avoir
menti.
Moi : sniff j'ai manqué de concentration maman sniff
Maman : non tu étais très concentrée mais pas sur la bonne chose. Tu étais
concentrée sur Nabil n'est-ce pas ? Es-tu encore vierge Sarata ?
Comme réponse je me suis contentée de pleurer de plus bel.
Maman : tu m'as tuée Sarata. Tu as fini de traîner mon nom dans la boue. Tu as
donné une occasion aux sœurs de ton père de s'en prendre à moi. Tu m'as jetée
cadeau aux loups. Que vais-je faire ? Que feras ton père quand il apprendra
tout ça ?
Moi (à genou) : maman je t'en prie ne lui en parle pas...pardon maman il va me
tuer
Maman : tu veux que je mente à mon mari ?
Moi : ... ...
Maman : je te rappelle demain.
Je suis restée assise au sol à pleurer tout mon soûl. Ça fait tellement mal de
se rendre compte qu'on a déçu ses parents. Oui c'est la déception que je lisais
dans les yeux de ma mère. Je l'ai complètement déçue et le pire c’est que je ne
peux plus revenir en arrière.
...Murielle...
Je m'assure que j'ai pris tout ce dont j'avais besoin en particulier la brosse
à dent et l'éponge. C'est aujourd'hui qu'on part pour le weekend Keith et moi.
On a choisi cette semaine car mardi c'est l'anniversaire de Mia. Elle aura un
an.
J'ai fini mes cours d'anglais et mes examens ont été bons. Des le semestre
prochain je commence la vraie université.
Didi me regardait faire mes affaires.
Moi : pourquoi tu me regardes comme ça ?
Didi : pour rien
Moi : je te connais quand tu as ce regard c’est que tu as envie de dire quelque
chose donc vas y parle.
Didi : où tu pars pardon ne vas pas faire la timide ou la difficile. Le gars se
tue pour toi, il fait mains et pieds pour toi mais tu ne le calcules même pas.
Profites bien de ce week-end Avec lui s'il te plaît
Moi : on ne force pas les choses Didi
Didi : tu aimes toujours Nolan ?
Moi : c’est le père de ma fille Didi ! C’est mon premier
Didi : tu ne réponds pas à la question. Tu l'aimes toujours oui ou non ?
Moi : tu me stresses Didi
Didi : tu as entendu la sonnerie ? Je crois que Keith est la
Moi : va ouvrir pendant que je fais sortir mes affaires.
Il a chargé mes affaires dans la voiture pendant que je disais au revoir à Mia.
Moi : tu ne pleures pas hein maman reviens vite vite.
Mia : oui
Moi : je t'aime mon cœur
Je lui ai fais de gros câlins puis Didi est retournée avec elle à la
maison.
Je me suis installée à l’avant en Passant ma ceinture. J'avais porté un
pantalon jean et un haut aux manches fines de couleur blanche.
Keith : prête ?
Moi : prête
Il a réglé le GPS avant de démarrer.
Moi : 6h 43 minutes ! On en a pour tout ce temps
Keith : ça passera tellement vite que tu ne t'en rendras même pas compte
Moi : si tu le dis
J'avais peur pour mes fesses, faire tout ce temps, assise ! J'appréhende en
tout cas. Il a mis la musique et au fur et à mesure je me suis laissée
entraîner par les sons qui défilaient. Je chantais en bougeant le corps
Keith : j'aime quand tu te déchaînes comme ça
Moi : lol
Fatiguée, j'ai fini par m'endormir un moment.
Nous sommes enfin arrivés aux environs de 17 heures après avoir dépassé
plusieurs autre États.
Dès que Keith a pris la descente je n'ai pu me retenir de pousser un waouh. Le
coin était super beau. Du coup j'étais super excitée.
Moi : c’est super beau ici
Keith : je t'avais dit que tu allais adorer et ce n'est juste que le début. Je
vais prendre les clés
L'appartement était à tomber. Il y avait un grand tableau mur de couleur bleue
les fauteuils étaient en cuir et la cuisine était toute équipée. Il y avait
aussi une grande baie vitrée et une petite terrasse dehors. C'était un
appartement d'une chambre avec une super grande douche. J'étais émerveillée par
l'endroit.
Moi : comment tu as découvert ce coin ?
Keith : je passais mes vacances ici était plus petit avec toute ma famille
Moi : en tout cas c'est vraiment magnifique
Keith : j’ai pris une chambre vue qu'on a déjà dormi ensemble tous les deux.
J'espère que ça ne te dérange pas.
Moi : non
Il a demandé à ce que je fasse sortir mon maillot de bain et je l'ai suivi
jusqu'à cette partie du complexe où il y avait une piscine interne ainsi qu'un
jacuzzi. J’ai laissé mon corps se faire masser par les bulles chaudes. Je
fermais les yeux pour mieux savourer quand j'ai senti quelqu'un toucher mes
pieds. Ce n'était que Keith. Il s'est mis à me les masser ensuite il a pris mes
orteils dans sa bouche.
Moi : hummmm
Cela me faisait un bien fou. Je l'ai senti me caresser en commençant par la
cheville jusqu'à ma cuisse. La logique me disait de me braquer mais pour une
fois j'avais envie de lâcher prise. Toujours les yeux fermés je savourais ce
moment mais nous avons été interrompus par d'autres personnes qui voulaient
aussi utiliser le jacuzzi. Du coup toute la magie est tombée.
Keith (refermant la porte) : tu me rends fou Léna
Moi : ... ... ...
Keith : acceptes de te mettre Avec moi. Tu me mets dans un état second. Je
t'aime Léna.
Moi : je ne pense pas pouvoir te retourner cet amour Keith. Je n'ai pas envie
de jouer avec tes sentiments tu sais. Ce moment m’a émoustillée je pourrais
facilement me donner à toi maintenant mais ce serait dépourvu de tout
sentiments
Il s'est approché de moi alors que les battements de mon cœur se faisaient de
plus en plus intenses. Il m'a soulevée et s'est mis à marcher avec moi en me
maintenant par les fesses. Il m'a posée délicatement sur le lavabo de la douche
et les bisous dans le cou ont commencé à pleuvoir. Il me mordillait souvent
dans le cou ce qui augmentait mon excitation.
Keith : je te laisse la douche, tu te laves et ensuite je me lave à mon
tour
Moi (perdue) : ok
Keith : au fait je voulais te proposer qu'on éteigne nos téléphones jusqu'à la
fin du week-end
Moi : pourquoi ?
Keith : pour mieux profiter
Moi : ok...je vais appeler Didi avant
J’ai pris mon téléphone et je me suis enfermée dans la douche pour appeler
Didi.
Didi : c’est maintenant que tu appelles ? C’est maintenant que vous êtes arrivés
?
Moi : on a flirté Didi
Didi : ooooh ! En même temps ?
Moi : je ne sais pas ce qui m’a pris
Didi : pardon si ça va loin, assure-toi qu'il y a un préservatif Mia est encore
toute jeune
Moi : tchrrrr on éteint nos téléphones durant tout le weekend donc à
dimanche.
J'ai parlé un peu avec ma fille puis j'ai raccroché
...vendredi...
Comme Keith l’a dit, c’est journée tourisme. Nous avons commencé par le musée
du Titanic. Dès que nous avons pris nos tickets ils nous ont remis des cartes
avec des noms de personnes qui ont vraiment pris le Titanic. Nous étions sensés
découvrir à la fin de la visite si ces personnes avaient survécu ou pas. On en
a appris des choses, comme le fait que le Titanic avait commencé à couler aux
environs de 23h pour définitivement s’enfoncer à 2h. Keith avait le nom d'un
monsieur dans le groupe de music mais malheureusement ce dernier n'a pas
survécu. On a pu faire des photos à la Romeo et Juliette sur le grand escalier
et aussi sur le pont du bateau. C'était trop beau. Mon personnage à moi avait
survécu. J'ai eu mal quand la visite s'est achevée
Keith : viens on passe par la boutique souvenir
Moi : je te suis
Il y avait plein de trucs dans le thème du Titanic. J’ai pris un nounours pour
Mia. Et comme Didi ne peu se passer du café matinal, je lui ai pris une tasse
Titanic. J'ai payé le tout et nous sommes sortis.
Keith : tiens c'est pour toi
J’ai pris la pochette qu'il me tendait et j’ai découvert la belle chaîne qu'il
y avait à l'intérieur. Elle était magnifique Avec une pierre fine de couleur
bleue.
Moi : c'est vraiment trop beau
Keith : ravis que va te plaise. Souvenir du Titanic. Je te la passerai au cou
ce soir quand nous irons dîner
Moi : pas de soucis
Le soir Keith nous a fait dîner dans le restaurant du Hilton. Décidément je ne
sais pas ce qui n'est pas beau dans cette ville. Si cela ne tenait qu'à moi je
déménageais ici. Suivant les recommandations du serveur nous avons opté pour
des steaks
Le serveur : selon les règles de la maison les clients choisissent eux même
leurs couteaux pour déguster le steak. Vous avez le choix entre ces Cinq
différents couteaux
J'ai choisi un comme ça et Keith en a fait de même
Keith : je t'aime Léna
Moi : Keith...
Keith : non ! Je ne lâcherai pas l'affaire tant que tu n'auras pas dit oui.
Depuis le premier jour dans le bus tu m'as ébloui. Je ne pense qu'à toi chaque
jour qui passe. J'ai besoin que tu fasses partir de ma vie.
Moi : Keith je ne partage pas ces sentiments et je ne veux pas te faire
mal
Keith : au moins acceptes que nous essayions et ensuite le tout se fera tu
verras. L'amour vient au fur et à mesure.
Le serveur est venu avec notre commande m'empêchant d'ajouter quoi que ce soit.
Nous avons mangé dans le silence. Keith est quelqu'un de bien avec qui je
m'entends super bien. Il est toujours la quand j'ai besoin de lui mais ce n'est
pas pour autant que j’ai envie de me mettre en relation avec lui. Le fait qu'il
me supplie comme ça me met vraiment mal à l'aise. Peut être que c'est lui qui a
raison l'appétit vient en mangeant n'est-ce pas ?
Après le dessert nous avons regagné le complexe.
Keith : tu viens on part dehors ?
Il a pris des draps et nous nous sommes installés sous une sorte d'appâtâmes
près de la piscine externe. Il s'est couché et je me suis blottie contre lui.
Il nous a recouvert du drap. Nous n'étions pas seuls il y avait d'autres
couples aussi.
Keith : accepte d'être avec moi Léna
Moi : ... ... ...
Keith : tu m'as entendu ?
Moi : oui !
Keith : alors ?
Moi : oui j'accepte
Je ne sais même pas pourquoi j’ai dit ça. Il m’a serrée fort contre lui pendant
que dans mon cœur je priais de ne m'être pas trompée et que l'amour viendrait
au fur et à mesure. Il a finalement desserré son étreinte et j'ai senti sa main
se glisser sous ma robe et me caresser les fesses
Moi : qu'est-ce que tu fais ?
Keith : il y a longtemps que je rêvais de faire ça
Il a poussé mon string sur le côté et s'est mis à fouiller à l'intérieur
Moi : hum...on...on n'est pas seuls Keith
Keith : et ?
Moi : ... ... ...
Il a continué avec ses caresses osées et ces mots qu'il me murmurait à
l'oreille qui augmentait mon plaisir deux fois plus. Je me tordais dans tous
les sens jusqu'à ce que la jouissance vienne me délivrer. Il a retiré ses
doigts et les à léché sous mes yeux.
Keith : je me disais que tu ava