Partie 46 : vendeur d'illusion

Ecrit par Mayei

...Murielle...

 

La porte de ma chambre s'ouvre doucement. Je m'attends à voir Mia apparaître d'un moment à l'autre mais non souffle se coupe quand je rencontre le regard de Nolan.

 

Nolan : comment tu vas Léna ?

 

Moi : depuis quand tu es la Nolan ? 

 

Nolan : je suis arrivé aujourd'hui même et je n’ai pu résister à cette forte envie de te voir 

 

Moi : Nolan on en a déjà parlé...

 

Nolan : chuuut 

 

J’ai reculé jusqu'à ce que je me retrouve coincée contre ma table d'étude. Il a placé ses mains de part et d'autre, m'emprisonnant. Je respire vraiment fort car il me regarde comme s'il lisait clairement en moi. Avec dextérité il s'empare de mes lèvres. Je veux le repousser mais ce désir qui monte en moi m'empêchait de faire une telle chose. Je me surprends à prolonger le baiser qui se fait vraiment passionné et enflammé au fur et à mesure. C’est à peine si j'arrive à reprendre mon souffle qu'il me retourne et se colle contre mes fesses. Il me caresse le cou et Le dos, glisse sa main lentement sous ma robe et la remonte. Il m'embrasse à nouveau et me décolle du sol me faisant asseoir sur la table. Il m'écarte les jambes et pousse mon dessous sur le Côté puis se sert de ses doigts pour me procurer un plaisir intense. Je ne sais plus où mettre la tête, je n'arrive plus à réfléchir quand il remplace ses doigts par sa langue. Je ne faisais que gémir. Il a quitté mon entrejambe et s'est éloigné en baissant son pantalon. Toute sa virilité était là sous mes yeux et sans vous mentir j'étais prête à l'accueillir 

 

Rinnnng riiiing riiiiiinng 

 

J'ai ouvert mes yeux réalisant que mon réveil venait de sonner. J'ai regardé autour de moi point de Nolan. C'était juste un rêve. J'étais frustrée et dégoûtée. À contre cœur je me suis levée pour me rendre aux toilettes et uriner. Inutile de vous dire à quel point j'étais trempée en bas. L'envie ce n'est pas facile 

 

...Sarata...

 

J’ai compris que la façon dont tu te vends c’est de cette même façon qu'on t'achète. Pour dire que la façon dont tu te présentes dès Le début d'une relation déterminera la nature et l'évolution de la relation. J'ai dû montrer à Karl qu'il ne devra pas crier sur moi ou quoi que ce soit car je ne resterai pas muette. Le dialogue est la base alors dialoguons. 

 

C’est un ange mon Karl. Je lui ai dit que je ne suis pas vierge mais que pour le moment je mets un stop sur le sexe. Il la bien pris. 

 

Moi : tu ne rentres pas chez toi ? 

 

Karl : femme tu chasses ton homme ?

 

Moi : pardon reste couché oh fais comme si je n'ai rien dit 

 

Karl : alors ! Ramène-moi de quoi me mettre sous la dent 

 

Moi : Obame attends-moi hein attends-moi. Tu vas bien manger.  

 

Karl : où est passée ta douceur ?

 

Je suis passée devant lui et il m’a tirée en me jetant sur le lit. Il m’a fait des papouilles me forçant à rire aux éclats. 

 

Karl : j'aime quand tu ris comme ça 

 

Moi : je t'aime

 

Karl : je t'aime aussi

 

Je l'ai regardé dans les yeux en me mordant la lèvre. 

 

Moi : j'aime quand tu m’appelles N'diaye 

 

Il m’a retournée me plaçant sur le dos et se mis au-dessus de moi. Il m’a mordu dans le cou puis m’a chuchoté à l'oreille 

 

Karl : ne me tente pas N'diaye sinon je te jure qu'on va t'entendre jusqu'au bout de la route 

 

Il s'est levé alors que je restais toujours couchée sur le lit à me demander ce qui venait de se passer. 

 

Karl : tu ne te lèves plus ? 

 

Moi : euh...si...si 

 

Il me regardait d'un air moqueur alors qu'il se préparait pour s'en aller. 

 

... ... ...

 

Maman : ça va ma Chérie ? 

 

Moi : oui et toi ?

 

Maman : ça va aussi oh. Les sœurs de ton papa sont encore passées faire leur cinéma habituel 

 

Moi : je dis elles n'ont pas leurs foyers ? 

 

Maman : laisse ! c’est pour moi qu'elles chargent. Mais je te trouve radieuse ? Tu brilles la 

je souris

Maman : tu me caches quoi Sarata ? 

 

Moi : tu es affairée Maman...je vois quelqu'un 

 

Maman : hummm....

 

Moi : avant que tu ne dises quoi que ce soit, ce n'est pas le genre de Nabil. Karl est gentil, il s'assure que j'étudie vraiment et quand je n'ai pas de temps à moi il se déplace de Chez lui jusqu'à Chez moi avec la nourriture. Il a des petites attentions envers moi qui sont tellement gentilles. 

 

Maman : je peux dire quoi encore ? Façon tu parles de lui avec les yeux remplis d'étoiles là. Mais vous vous êtes connus comment 

 

Moi : c’est lui qui m’a accompagnée à l'hôpital la tu te rappelles ? 

 

Maman : ah je vois. Mais tu as dit Karl il est musulman ? 

 

Moi : non 

 

Maman : hm Sarata  

 

Moi : Maman ne me dit pas que ça pose problème 

 

Maman : tu sais comment est ton père oh mais on verra avec le temps 

 

Moi : d'accord

 

Le reste de la journée j'ai passé mon temps à stresser et à me demander ce qui se passera si ma relation avec Karl devient sérieuse et qu'on décide de passer à la prochaine étape. J’ai peur que mon père nous sorte cette affaire de différence de religion. 

 

...Naomie...

 

Evrard : pourquoi tu fais cette tête ? 

 

Moi : parce que tu t'en vas pour me laisser et que tu vas terriblement me manquer 

 

Evrard : mais tu n'auras même pas Le temps de fermer les yeux et des ouvrir que je serai là. 

 

Moi : hum 

 

Moi : tu sais que je t'aime non ? 

 

Moi : je t'aime aussi

 

Evrard : donc arrête de bouder...tiens 

 

Moi (prenant la feuille) : qu'est-ce que c'est ? 

 

Evrard : une procuration qui te donne l'autorisation de faire des retraits sur mon compte. Tu pourras passer récupérer ce que tu m'as avancé la dernière fois. Tu peux prendre plus si tu veux. 

 

Moi : c'est compris 

 

Il n’a pas voulu que je l'accompagne à l'aéroport parce qu'il m'aime pas les au revoir. Je n'avais donc rien à faire ce matin. J'étais trop triste pour me rendre au travail. Par contre je sais ce qui peut bien me remonter le moral. Après un tour rapide sous la douche, je me suis élégamment habillée comme à mon habitude. J'ai mis mes marques en valeur : Louboutin pour aujourd'hui et je me suis rendue Chez Cécile. D'après ce qui se raconte, elle a mis sur pied une structure de publicité et marketing. Je sais qu'elle a fait des études dans ce domaine. 

 

J'ai démarré ma Range Rover toute neuve en direction de Chez elle. Je me suis faite annoncée par la réceptionniste avant qu'on me permette de la voir 

 

Cécile : oh Naomie je ne m'attendais pas à te voir ici 

 

Moi : c'est normal puisque tu ne m'as jamais dit que tu avais fait quoi que ce soit

 

Cécile : hum et qu'est-ce qui t'emmène par ici ?

 

Moi : oh rien de particulier tu sais. Juste prendre de tes nouvelles et profiter de l'occasion pour te dire que je me marie bientôt 

 

Cécile : oh mes félicitations je suis contente pour toi 

 

Moi : merci. On peut dire que j'en ai eu de la chance. J'espère que cette même chance frappera à ta porte bientôt 

 

Elle a souri en se mettant à fouiller dans son sac 

 

Cécile : tiens j'allais passer à ton magasin te la remettre mais puisque tu as déjà fait Le déplacement on fera d'une pierre deux coups. 

 

Je pris l'enveloppe qu'elle me tendait et l'ouvrir pour me rendre compte qu'il s'agissait d'une carte d'invitation pour son mariage. Une colère m'habita automatiquement

 

Moi (faussement heureuse) : il n'y a que de bonnes nouvelles qui nous accompagnent

 

Cécile : je ne te Le fais pas dire. Tu me passe ta carte d'invitation 

 

Moi : euh...on ne les a pas encore retirées elles sont en train d'être faites

 

Cécile : ah je vois  

 

Bien sûr qu'il fallait que je mente. Je n'allais pas lui dire que rien n'est encore prêt. Je n’allais pas lui montrer qu’elle avait une longueur d'avance sur moi tout de même. 

 

Moi : bon je vais chercher à partir. 

 

Cécile : attends je t'accompagne 

 

Je marchais devant elle de sorte à ce qu'elle voit bien la semelle rouge de mes chaussures. On ne marche plus Dans la même catégorie. Elle m’a accompagnée jusqu'à ma voiture 

 

Cécile : ça marche bien pour toi tu as changé de voiture 

 

Moi : un cadeau de mon bébé 

 

Cécile :  c'est bien il est gentil...bon je retourne travailler on se dit à un jour 

 

Moi : au mariage 

 

Cécile : au mariage 

 

Je suis montée à bord de ma voiture et je suis restée un instant à regarder sa carte d'invitation. Il faut que je me dépêche pour que mon mariage se passe avant celui de Cécile. Je ne peux pas accepter cela. Elle ne doit pas accomplir cela avant moi.

 

Avant que je ne démarre j'ai reçu l'appel d'une des filles du magasin. 

 

Moi : allo qu'est-ce qui se passe ?

 

Elle : madame vous passerez à la boutique aujourd'hui ? 

 

Moi : non pourquoi 

 

Elle : c'est qu'il y a un problème ici qui nécessite votre présence 

 

Moi : comment ça ? Qu'est-ce qui se passe que tu ne peux pas régler ?

 

Elle : il y a des hommes ici qui demandent urgemment à vous voir 

 

Moi : ok j'arrive comme ça

 

J'ai conduit jusqu'à la boutique super énervée car je n'avais pas prévu cela Dans mon programme. 

 

Moi : oui qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi je ne peux pas prendre un jour de congé tranquillement chez moi sans être dérangée. 

 

Le Mr : mademoiselle Naomie 

 

Moi

Les Péripéties de Mu...