Partie 45 : les hommes de nos vies

Ecrit par Mayei

... Karl Obame...

Sara est rentrée dans sa chambre depuis une heure déjà. Je me demande ce qu'elle fait. Je ne vais jamais comprendre pourquoi les femmes mettent autant de temps pour se tenir prête. C'est vraiment difficile à comprendre. L'impatience commençait à gagner du terrain en moi. J'ai donc fini par m'avancer vers sa chambre 

Moi (frappant) : sara...

Sara : qu'est-ce qu'il y a Karl ? 

Moi : on va finir par être en retard. Tu fais quoi depuis ? 

Sara : tu me stresses Karl, c’est comment ? J'arrive 

Moi : ne m'oblige pas à te retrouver à l'intérieur. Si Dans deux minutes tu ne sors pas...

Sara (ouvrant la porte) : si je ne sors pas quoi ? 

J'avais perdu ma voix devant ce que je voyais. Elle était canon dans cette petite robe noire qu'elle portait. Elle avait même relâche des cheveux, je ne savais pas qu’ils étaient aussi longs et bouclés 

Sara : tu as donné ta langue au chat ou tu es trop ébloui par moi ? 

Moi : moi ébloui ? Pardon dépêche toi on s'en va

Durant tout le trajet je ne faisais que lorgner les cuisses de Sara qu'elle essayait tant bien que mal de cacher en titrant à chaque fois sur sa robe. 

Sara : Karl ?

Moi : oui madame ?

Sara : ne penses pas que tu te caches hein. Je vois comment tu louches 

Moi : de quoi tu parles ? 

Sara : j'ai vu la façon dont tu ne faisais que regarder mes cuisses 

Moi : moi, regarder tes cuisses ? (Me garant) on est arrivé la descend 

Sara : sauvé par le gong 

J'avoue avoir été sauvé par le gong sinon comment lui expliquer que je reluquais sans vergogne ses belles cuisses claires. Je ne sais même pas pourquoi je le faisais. 
Je l'ai retrouvée de l'autre côté de la voiture et nous sommes rentrés chez Cédric. 

Cédric : mec depuis que je t’attends ! 

Moi : demande à princesse Sara 

Cédric : et c’est qui ?

Je me suis poussé sur le côté et j’ai fais les présentations et j'ai invité Sarata s'asseoir avec les filles. Il y avait de la boisson à flot et une musique à en casser nos tympans. Les couples étaient Dans leur coin et les électrons libres somme nous du notre. 

Moi (à son oreille) : tu veux boire quelque chose ? 

Sarata : une sucrerie peu importe laquelle 

Moi : ok je reviens  

Je lui ai apporté ce qu’elle voulait avant de m'éloigner un peu. Je voulais la laisser seule pour qu'elle s'ouvre d'elle même aux personnes qui sont autour. 

Jean-Luc : Mani c'est qui la dangereuse go que tu as ramenée ? 

Moi : laisse comme ça frère 

Cédric : qu'il laisse quoi ! Tu as vu le bodje de la go ? Bien moulé dans la robe, du naturel je te dis 

Jean-Luc : enlèves tes yeux dessus n'oublie pas qu'Amélie est dans les parages. En plus c’est moi qui ai parlé en premier 

Moi : laissez tomber elle est comme une petite sœur pour moi donc aucun de vous n'aura le dossier 

Jean-Luc : mon gars arrête de te foutre de nous. Tu nous sors un discours comme ça pour la garder pour toi. Tes sœurs à la maison ne te suffisent plus ? 

Moi : mais non du tout...tu peux y aller si tu veux mais gare à toi 

Jean-Luc : d'accord grand Frère j'y vais de ce pas LOL 

Tristan : je vais retrouver Amélie 

Je me suis adossé contre le mur en regardant Jean-Luc aller vers Sara. Il lui a d'abord parlé à l'oreille puis s'est assis près d'elle. Ils ont papoté un instant et je l'ai même surprise entrain de rire aux éclats. Plus elle riait, plus cela m'irritait tellement. Il s'est levé et lui a tendu la main. Elle a paru hésiter mais a tout de même fini par la prendre. Ils se sont avancés et ont commencé à danser. Les lumières étaient très faibles mais je pouvais clairement voir qu'il passait ses mains sur ses fesses mais à chaque fois, elle les enlevait. J’ai vidé mon verre d'un coup et me suis engagé dans leur direction 

Moi : Jean-Luc tu me laisses cette danse s'il te plaît 

Jean-Luc : tu déranges  

Il a fini par me laisser la place et nous nous sommes mis à danser tout doucement pourtant la colère en moi n'arrivait pas à descendre 

Moi : tu le connais où Jean-Luc et tu le laisses danser avec toi comme ça ? 

Sara : il m’a dit être ton ami 

Moi : oh donc si quelqu'un te dit qu'il est mon ami c'est une raison pour le suivre n'importe où ? Tu ne prends même pas la peine de vérifier avec moi. Tu sais quelle genre horreur il me commettre 

Sara : c’est toi qui m’a traînée ici à ce que je sache. On dit qui s'assemblent se ressemblent. Es tu capable de marcher avec des gens qui peuvent commettre des horreurs ?  

Elle venait de retourner la chose en sa faveur et sur le coup je ne savais plus quoi dire. 

Moi : prends tes affaires on rentre 

Sara : mais on est arrivé ça fait à peine deux heures 

Moi : c'est moi qui t'ai traînée ici comme tu l'as dit donc quand je suis fatiguée et que j'ai envie de rentrer, tu me suis c'est aussi simple que ça. 

Sara : je vais prendre mon sac 

Moi : je suis dehors 

J'ai pris ma clé sans dire au revoir aux gars et je me suis installé dans la voiture à attendre la princesse. Elle en a mis du temps juste pour récupérer son sac. En jetant un coup d'œil dans le rétroviseur, je l'ai vue approcher accompagnée de Jean-Luc. Il va commencer à m'énerver celui la. 

Il a ouvert la portière pour Sara et cette dernière s'est assise en lui disant merci avec un large sourire. 

Jean-Luc : man tu allais partir sans nous dire au revoir ? 

Moi : je vous ai cherché un peu partout mais je ne vous voyais pas désolé 

Jean-Luc : ok tu rentres bien...Sarata tu as mon numéro on garde le contact 

Sara : pas de soucis 

Dès qu'il s'est éloigné de la voiture, j'ai fais ma manœuvre et on a quitté le coin. J'étais concentré sur la route évitant de dire quoi que ce soit 

Sara : c'est quoi le problème Karl ?

Moi : je conduis, il fait nuit laisse moi me concentrer  

J'ai conduis environ 20 Minutes pour regagner sa maison et je suis descendu en la devançant jusqu'à sa porte. 

Sara (derrière) : il faut rentrer maintenant. Tu t'envolais là c'était pour te stopper devant la porte tchrrrr pardon pousse je vais ouvrir 

Je n'ai pas relevé sa pique mais une fois à l'intérieur j'ai explosé. 

Moi : que ce soit la première et la dernière fois que tu te laisses toucher de la sorte. Jean-Luc tu le connais où ? quelqu'un que tu ne connais ni d'Adam ni d'Ève, et tu te permets de danser avec lui. Tu as vu comment il essayait de te toucher les fesses ? Tout ça c’est à cause de la robe que tu portais elle n'arrive même pas à te cacher les cuisses

Sara : ces mêmes cuisses que tu n'as pas cessé de regarder dans ta voiture. Karl on n'est plus au primaire ou on ne veut pas montrer nos sentiments mais on fait dans la violence. Si tu as des sentiments pour moi...

Moi : des sentiments ? Tu es comme ma sœur et mes amis je les connais. Je ne veux pas qu'ils te fassent mal c'est tout rien de plus 

Sara : ok...tu rentres chez toi ?

Moi : non il se fait trop tard, je dormirai au salon 

Elle a posé son sac dans un fauteuil et s'est mise à marcher vers moi. Se mettant sur la pointe des pieds elle a approché son visage du mien 

Moi : tu fais quoi ? 

Sara : je t’embrasse tu ne vois pas ?  

J'étais ébloui par son audace et son assurance. Quand elle a posé ses lèvres sur les miennes, je l'ai maintenue avec mon bras par la taille et j’ai approfondi le baiser au point d'y glisser la langue. C'était doux, c'était chaud, c'était merveilleux. De toutes les filles que j’ai connues, je n'avais jamais ressenti quelque chose d'aussi fort rien qu'avec un simple baiser 

Sara (se dégageant) : ta sœur va maintenant chercher à dormir. 

Je la regardais s'en aller ou du moins mes yeux ne quittaient pas ses fesses jusqu'à ce qu'elle boucle sa porte. Bien sûr que j'ai des sentiments pour elle. Depuis qu'elle a mis pied hors de l'hôpital. Elle est belle, simple et a une personnalité attachante. Elle a tout ce qui peut me plaire chez une fille. Après mes vacances au Gabon, j'avais envie de la revoir mais bien que je connaisse chez elle, je ne pouvais me présenter comme ça sans y êtes invité. C'est comme ça que je conduisais chaque jour quinze minutes jusqu'en bas de chez elle en espérant la voir par hasard. Ça a finalement payé ce soir là au kebab. Mais très vite elle s'est braquée en pensant que je voulais me mettre en relation avec elle. J'ai donc joué la carte de l'amitié. Je lui glissais souvent des mots de façon subtile comme l'appeler ma femme. Elle se contentait toujours de se marrer. Jusqu'à ce soir ou elle m’a embrassé 

J'ai repris mes esprits et je suis allé frapper à sa porte. 

Sara : qu'est-ce que tu veux Karl ?

Moi : tu ne vas pas me laisser dormir au salon sans drap tout de même 

Sara : si, je pense que ça te fera du bien 

Moi : allez saraaaa ouvre s'il te plaît 

Elle a ouvert 

Sara : Karl, je ne sais pas ce qui te passe par la tête mais plus jamais tu ne me cries là-dessus. Tu n'as pas besoin de crier pour te faire comprendre. Nous sommes grands, le dialogue ça existe et ce n'est pas fait pour les animaux. 

Moi : je t'aime N'diaye 

Sara : je t'aime aussi Obame 

Moi : non tu ne me comprends pas je t'aime comme un homme aime sa femme 

Sara : je t'aime comme une femme aime son mari 

Il n'y avait rien d'autre à ajouter. Je l'ai serrée contre moi puis l'ai embrassée à en perdre notre souffle.

Sara : tiens ton drap...bonne nuit 

Moi : tu ne vas pas me laisser dormir au salon 

Sara : si car tu viens de me faire perdre 100 euro 

Moi : c’est à dire ?

Sara : Jean-Luc étais sûr que tu avais des sentiments pour moi. On a donc parié que tu réagirais ainsi et finirais par avouer. Et ça a marché 

Moi : Keïta c'est avec moi que tu joues ?

Elle a fui dans sa chambre en verrouillant 

Moi : j'espère pour toi que tu ne sortiras plus de cette chambre 

Sara : dors bien Obame

... Meira...

Je vis avec Anniella maintenant car rester chez maman devenait de plus en plus insoutenable. Entre les filles de l'autre maison qui ne faisaient que me narguer et Ginette qui me montrait clairement que j'étais de trop, plus rien n'allait. La présence de maman me réconfortait mais elle n'était pas toujours présente pour intervenir entre Ginette et moi. Il arrivait souvent que Ginette me manque de respect au point d'oublier que je suis son ainée. Elle est allée jusqu'à me dire que pour garder un foyer j'en suis incapable mais venir envahir la maison de ma mère à mon âge je suis championne. Je n'ai pas supporté et nous en sommes venues aux mains. Pour éviter que cela se reproduise, je suis venue habiter chez Anniella en proposant de pays la moitié du loyer et aussi de participer aux charges 

Nolan m’a transférée la somme de 20 millions et j'avoue que je ne m'y attendais pas du tout. Mes yeux sont restés grand ouverts en voyant tous ces zéros. Donc cet épisode de ma vie est bel et bien terminé. Je réfléchis minutieusement à ce que je peux démarrer comme activité. Je dois choisir quelque chose de vraiment rentable. 

J'étais au salon à regarder la télévision quand Anniella est venue me rejoindre. 

Moi : Annie ?

Anniella : oui madame ?

Moi (me relevant) : dis tu peux m'emmener travailler avec toi ? Je suis fatiguée de rester à la maison comme ça à ne rien faire. Je m'ennuie je me sens oisive 

Anniella : humm je ne sais pas trop, je ne crois pas que ce soit une bonne idée.

Moi : pardon Annie, je peux très bien m'en sortir. Je peux bien faire le service, il n’y a rien de difficile à cela 

Anniella : les clients peuvent parfois se montrer désagréables tu sais. Et en plus je ne sais pas si la patronne envisage d'engager quelqu'un ces temps ci.  

Moi : pardon essaie d'introduire mon dossier non 

Anniella : ok je vais essayer mais je ne te promets rien 

Moi : tu vas essayer c’est d'abord ça 

... ... ...

Je sortais de la douche avec ma serviette nouée à la poitrine quand Anniella est rentrée dans ma chambre.

Anniella : j’ai parlé à ma patronne tu commences demain 

Moi : ooooh vraiment ?

Anniella : oui oui on doit aller à une cérémonie demain 

Moi : c’est là-basqu'on fera le service ? 

Annielle : tout à fait 

Elle a posé un sachet sur le lit et m’a dit que ma tenue pour demain se trouvait à l'intérieur. Elle était déjà sortie quand j'ai regardé dans le sachet. C'était une belle robe de soirée de couleur noire qui braillait de mille feux. C'est ce genre d’habits qu'on porte pour faire le service là où elle travaille ? Je n'ai pas trop considéré, ça doit être un événement de haute société. 

Le lendemain aux environs de 19 heures, j'ai suivi Anniella jusqu'à un hôtel distingué de la place. Nous avons montré nos cartes à la sécurité et nous sommes rentrées. 

Anniella : là où on va, contente toi d'être radieuse et souriante. Tu ne dis pas non ! si tu as des questions ou que tu es perdue attends qu'on soit à la maison pour me poser les questions. Tu es une grande fille tu sauras te débrouiller. C'est toi qui a demandé à travailler avec moi donc ne gâche pas tout 

Moi (perdue) : euh...ok 

Je l'ai suivie jusqu'à ce qu'on prenne place sur une table où étaient assis deux blancs.

Anniella : monsieur Bouvier ?

Lui : nous sommes deux à porter ce nom sur cette table. Moi même et mon frère Matthias. À qui ai-je l'honneur ? 

Anniella : vous avez appelé la maison d’orient 

Lui : ah oui et je vois que vous êtes ravissante...Matthias tu vois de quoi je parlais 

Matthias (froid) : je vois  

Lui : asseyez vous je vous en prie 

Anniella s'est assise avec l'autre pendant que moi je restais près de Matthias qui ne dit mot jusqu'à ce que la cérémonie prenne fin. Celui avec Anniella se nommait Léo. 

Léo : c'était une belle soirée mais nous allons devoir prendre congés de vous 

Il a disparu avec Anniella pour je ne sais où. 

Matthias : tu me suis ? 

Comme une petite empotée je me suis mise à le suivre. Il avait une taille normale d'un homme, les cheveux bruns et des yeux couleur noisette. Il avait les épaules carrées dans ce beau costume de couleur bleue marine. Sa barbe taillée en couronne lui donnait un aspect sexy. Dans l’ascenseur j'ai passé tout mon temps à le détailler.  

Je l'ai suivi jusqu'à ce qu'on arrive dans une des chambres de l'hôtel. La chambre était à tomber et la vie sur Abidjan superbe. Cependant mes sens étaient en éveil. J'étais là pour faire le service pourquoi alors je me retrouve dans cette chambre d'hôtel ? 

Matthias : je ne compte pas faire quoi que ce soit avec toi cette nuit. Tu vas rester ici jusqu'à matin et je te remettrai l'argent. C’est mon Frère qui a insisté en appellent cette agence d'escorte 

Moi (choquée) : Escorte ? 

Matthias : pourquoi cet air surpris ? Ce n'est pas ce pourquoi tu es la ? Me faire prendre mon pied en échange de l'argent ? C’est combien déjà que je dois te remettre ? Tu es tellement belle pour faire ce genre de métier 

Je ne comprenais rien de ce qui se passait. Escorte ? Dans quel coup ?

Moi : je ne comprends rien du tout. Ma sœur m’a dit qu'on était là pour faire le service 

Matthias : ta sœur ?

Moi : oui Anniella est ma sœur et j'ai toujours cru ou du moins elle nous a toujours fait savoir qu'elle travaillait dans un restaurant. C’est moi qui ai insisté au près d'elle pour travailler. Et aujourd'hui était sensé être mon premier jour comme serveuse. Jamais comme escorte 

Je n'en revenais pas de ce que Anniella m'avait fait. Comment elle peut me vendre comme ça. J'avais tellement mal que je me suis mise à pleurer en oublient même que Matthias était encore là. 

Il m’a prise dans ses bras  

Matthias : on se calme...je suis vraiment désolé de ce qui vous arrive 

Moi : je veux rentrer chez moi 

Matthias : je t'accompagne 

Moi : non ne te sens pas obligé 

Matthias : j'insiste ! De plus mon éducation ne me permet pas de laisser une femme se débrouiller seule dans la rue surtout à cette heure de la nuit. 

Il m’a remis des mouchoirs et m’a raccompagnée jusqu'à chez moi. Il m’a remis la carte en me faisant promettre de rappeler dès que je me réveillais. 

Je ne pouvais fermer les yeux, il fallait que je parle avec Anniella. Il était trois heures, peu importe le moment où elle rentrera, je vais l'attendre. 

C'est à 6 heures qu'elle est finalement rentrée et à paru surprise de me voir debout 

Anniella : tu fais quoi debout ?

Moi : je t'attendais Anniella. Je t'attendais pour que tu me dises ce qui vient de se passer 

Anniella : je suis fatiguée Meira, attends dans la journée on parlera 

Moi : pourquoi tu nous as menti en nous disant que tu travaillais dans un restaurant alors que tu n'es qu'une prostituée 

Anniella : escorte Meira escorte pas prostituée

Moi : qu'elle est la différence ? Quoi ? parce que tu as droit à des soirées huppées ? Des vêtements hors prix ? Il n'en demeure pas moins qu'à la fin de la soirée tu finisses dans leur lit et qu'on te gratifie d'une certaine somme pour avoir bien bougé tes reins 

Anniella : tu as fini ?

Moi : nooon ! Tu aurais pu me dire ce qu'il en était réellement au lieu de me jeter dans la gueule du loup comme ça. Ce n'est pas ce genre de travail que je veux 

Anniella : vraiment désolée cela ne se reproduira plus. Pour l'heure j'ai besoin de sommeil 

Elle m’a dépassée pour s'enfermer dans sa chambre. Je ne veux pas la juger pour ce qu'elle fait mais je suis super énervée qu'elle m'y ait entraînée sans mon accord. Si Matthias avait été une autre personne je ne suis pas sûre que je m'en serais en sortie aussi facilement 

Le lendemain matin c’est Anniella qui m’a réveillée 

Moi : qu'est-ce que tu veux ?

Anniella : tu as de la visite 

Moi : moi ? Je n'attends personne pourtant. C’est qui ?

Anniella : Matthias

Moi : Matthias ?

Anniella : oui 

...Naomie...

Il y'a deux semaines, après que ma soirée hot avec Evrard, alors qu'il était toujours en moi à faire des vas et viens, il m’a demandée de l'épouser. Je pensais que c'était sous l'effet du plaisir mais non. Le lendemain il a posé le genou à même le sol et il m’a demandé de faire de lui l'homme le plus heureux du monde en devenant sa reine. J’ai accepté sans hésiter. Là, il m’a invitée à prendre le déjeuner dans un restaurant vraiment époustouflant. Jusqu'à aujourd'hui, je ne savais pas qu'un tel endroit existait. 

Moi : j'adore cet endroit 

Evrard : j'aime quand je te fais aimer les choses. 

Moi : je t'aime

Evrard : je t'aime aussi...quand on aura fini, je vais te faire découvrir quelque chose. 

Moi : encore ?

Evrard : eh oui...

Moi : j'ai hâte alors 

Nous avons mangé dans la bonne ambiance et à bord de sa Mercedes, il a conduit jusqu'à ce qu'on s'arrête devant une maison vraiment immense. 

Moi : c’est chez qui ici ? 

Evrard : Chez nous ou du moins Chez toi 

Moi : comment ? Je ne comprends rien 

Evrard : dès demain tu vas déménager pour t’installer ici car c'est notre nouvelle maison à tous les deux. 

Moi : nooooon, tu joues 

Evrard : je suis plus que sérieux 

La maison est vraiment gigantesque je vous dis. La clôture uniquement détends s’étend sur je ne sais combien de mètres. Je suis tout simplement aux anges. Evrard est l'homme qu'il me fallait. 

Moi : mais qu'est-ce que je ferai de mon ancienne maison ?

Evrard : tu peux la vendre...comme pour la voiture, on va mettre en mon nom et tu utiliseras l'argent comme tu veux. Tu peux ouvrir d'autres magasins ou faire autre chose 

Moi : pas de soucis  

Après avoir mis la maison en son mon, j’ai commencé à déménager dans notre nouvelle demeure. Aujourd'hui je dois faire le tour chez certaines personnes. J’ai pris soin de placer ma bague bien en évidence. J'ai commencé par me rendre Chez ma chère tante Suzanne. 

Quand elle m’a reconnue, elle a sursauté en se mettant debout. À vrai dire en me rendant ici je pensais ne pas la retrouver. Elle devait se marier pourtant 

Suzanne : Naomie ????

Moi : oui c'est moi 

Suzanne (se frottant les yeux) : c’est vraiment toi ? C’est toi qui conduit la grosse voiture ?

Moi : tu pensais que j'allais mourir parce que tu m'as abandonnée dabs la rue n'est-ce pas ? 

Suzanne : eeeeh ma fille je suis désolée 

Moi : je t'arrête tout de suite. Je ne suis pas là pour ça. Je me marie je suis venue te dire pour ne pas qu'on dise que je me suis cachée pour me marier. Il faut prévenir le reste de la famille. 

Suzanne : pour la dote on fait comment ? 

Moi : qu'elle dote ? Vous étiez où alors que je souffrais et maintenant c'est la dote que tu demandes ? Vous avez de la chance que je vous invite même (fouillant dabs mon sac) tiens voilà cent mille garde sur toi tu me fais pitié 

Suzanne : oh merci ma fille, merci beaucoup 

J’ai pris congés d'elle. Les parents de Evrard sont en France. Ils rentreront pour le mariage ainsi je les rencontrerai. Nous avons emménagé Evrard et moi dans la nouvelle maison. Nous avons même un cuisinier. Aujourd'hui il nous a fait du sauté de veau avec des pommes de terre à l'étouffer. C'était vraiment bon mais j'avais l'impression que Evrard avait la tête ailleurs. 

Moi : tu m'as l'air préoccupé qu'est-ce qui se passe ? 

Evrard : oooh trois fois rien, quelques soucis avec ma banque t'inquiète  

Moi : comment ça parle moi ! 

Evrard : j'ai besoin de la somme de trente millions immédiatement pour un projet. Je me suis rendu à la banque pour le retrait mais on me dit que la somme est assez élevée et il va falloir que j'attende trois semaines, le temps que la demande passe par le protocole. Or c'est une opportunité qui me se présentera pas deux fois. Il y'a un homme d’affaires qui vend son hôtel pour seulement trente millions ce mercredi...

Moi : Dans trois jours La ?

Evrard : tout à fait et ça va me passer sous le nez. Moi même mon argent, je ne peux pas disposer de ça comme et quand je veux 

Moi : tu sais quoi j’ai 18 millions pour stocker mon magasin tu peux les prendre et pour le reste va prendre peut-être moins de temps 

Evrard : non non ! Il n'en est pas question c’est moi l'homme et c’est à moi de te donner de l'argent. Il y aura sûrement une autre occasion 

Moi : arrête Evrard, on va se marier il faut qu'on se serre les coudes. Toi même tu as dit que cette occasion ne se présentera pas deux fois 

Evrard : N'empêche. Mais je refuse de prendre ton argent. Il est à toi occupes toi de tes magasins. Je verrai comment gérer 

Moi : mets ta fierté de côté s'il te plaît 

Evrard : Naomie laisse tomber, Le discours est clos.  

C’est à son niveau que le discours était clos sinon le jour suivant je me suis rendue Chez mon gestionnaire et j'ai retiré ce dont j'avais besoin. Le soir quand il est rentré je l'ai mis sur le fait accompli. Il a boudé longtemps mais à fini par accepter. C'est quoi une relation où une femme ne doit pas aider son mari à cause de la fierté puis de toutes façons, il me remboursera

Les Péripéties de Mu...