Partie 7
Ecrit par Mayei
… Chris …
Ça fait un bon bout de tems que Coralie et moi sommes en couple mais avec ma soutenance qui approche on ne passe plus tellement de moments ensemble vue que je dois vraiment me concentrer pour avoir une bonne note. J’ai bataillé pour avoir monsieur Bouadi comme maitre de thèse car c’est l’un des professeurs les plus réputes, il a à son titre plusieurs thèses et œuvres économiques. Aussi je ne suis pas du tout déçu par lui car il me pousse à aller au delà de mes limites et à chercher là où je n’aurai pas pensé chercher. On vient de finir une séance comme ça.
Moi : j’y vais monsieur !
MB : au fait monsieur Niamkey, venez par ici j’ai un sujet dont j’aimerais que nous parlions. Ça nous prendra juste quelques minutes pas plus.
Je me suis rassis devant lui perplexe pendant qu’il fouillait dans sa mallette et a fait sortir un document agrafé qu’il place sous mes yeux. On pouvait y lire « programme d’étude aux Etats-Unis »
MB : j’ai reçu ce formulaire par le biais d’un bienfaiteur qui a été beaucoup touché par votre travail. On parlait une fois et je lui ai fait part de mes impressions par rapport à vous et c’est comme ça qu’il m’a refilé ce formulaire pour vous le remettre. Il a exprimé la volonté de vous offrir la possibilité de partir continuer vos études aux Etats-Unis mais a aussi voulu garder l’anonymat. Dans votre cas ce sera le master, Il s’engage a prendre tout en charge durant les deux années c’est a dire la scolarité et le logement ainsi que votre argent de poche qui sera de $600 par mois.
Comme on le dit il y a vraiment des gens de bonne fois mais il faut avouer que tout ceci me laisse quand même perplexe. Quelqu’un que je ne connais pas m’offre une opportunité aussi magnifique, vraiment je suis sur le cul quoi.
Moi : monsieur, je ne sais vraiment pas quoi dire…Enfin…
MB : ooh mais vous avez jusqu'à juillet pour vous décider donc prenez votre temps pour bien réfléchir.
Je l’ai encore remercié et je suis sorti de son bureau le cerveau en ébullition. Je n’arrive toujours pas à croire. Ce genre d’occasions ne se présentent jamais deux fois. Mais on verra, pour le moment je vais voir ma Coralie. J’ai monté les marches de ses escaliers et j’ai frappé à sa porte. J’ai attendu longtemps mais personne n’ouvrait, je l’ai donc appelée.
Co : allo mon cœur
Moi : je suis devant ta porte la c’est comment tu es où ?
Co : hum est ce une raison pour ignorer mon love que je voulais faire la ? je suis sortie avec Sandra mais nous ne sommes plus loin.
Moi : ok, dans ce cas trouve mois dans ma chambre alors
Co : d’accord on fait comme ça. Je t’aime babe
Moi : je vous aime aussi mademoiselle Amon.
J’ai pris la direction de ma chambre. Une fois à l’intérieur je me suis débarrassé de mes affaires en prenant soin de laisser le formulaire sur la table, je le rangerai plus tard. Pour le moment je vais prendre ma douche. Je n’ai pas bouclé la porte vue que Coralie arrive.
J’ai pris ma douche en chantonnant après quoi je suis sorti trouvant Coralie assise sur mon lit avec des feuilles en main. Je me suis approché d’elle et j’ai levé son menton pour poser un doux baiser sur ses lèvres. C’est fou comme j’aime le gout de ses lèvres. Cependant elle m’avait l’air bien préoccupée.
Moi (m’essuyant la tête a l’aide de ma serviette) : qu’est ce qui se passe et tu fais la tête ?
Co (brandissant les feuilles) : donc comme ça tu prévois d’aller au Etats-Unis et tu ne m’en parles pas ?
Moi : je viens à peine de recevoir ce formulaire de la part de monsieur Bouadi. Je n’avais aucunement prévu aller aux Etats-Unis, ça m’est tombé sur la tête comme ça ! c’est aujourd’hui que je l’ai appris !
Co : tu considères le fait d’y aller ?
Moi : bien sur que oui ! ce genre d’occasions ne se présentent pas deux fois. C’est une occasion en or et tout frais payé
Co : et nous alors ? notre relation tu y as pensé ?
Moi : Coralie, je ne sais même pas pourquoi tu t’emportes, je n’ai même pas encore pris une décision par rapport a ceci. Ce n’est qu’une formation de deux ans. Deux ans ça passe vite babe
Elle n’a plus rien ajouté, elle s’est juste contentée de se coucher sur le lit regardant dans une destination autre que la mienne. De mon côté, j’ai continué à m’habiller dans le silence après quoi je suis venu m’asseoir face a elle.
Moi : Coralie…
Co : humm
Moi : regarde-moi !
Elle s’est retournée sans contester (c’est une première)
Moi : arrête de bouder s’il te plait. Tu sais ce programme est une chance inouïe pour moi. Avec une formation comme ça, je peux aller tellement loin ! je pourrai changer ma classe sociale et en faire profiter ma famille. Je dois absolument me battre pour toi aussi t’offrir une vie décente. Je ne peux pas te prendre à ton père et te faire vivre dans un cadre auquel tu n’es pas habituée.
Co : je m’en fiche moi de cette classe sociale. L’argent ça change les personnes crois-moi. Deux années c’est long. Ne me parle pas de Skype ou quoi que ce soit. Je vais vouloir te voir réellement, te toucher…snif…te sentir…snif
Moi : hey babe, arrête de pleurer. Tu sais ce qu’on va faire ? on va arrêter de parler de ça. Oublions ce programme pour l’instant tu veux ?
Elle a hoché la tête et est venue se refugier dans mes bras. Je l’ai serrée très fort contre moi. J’aime tellement son odeur de mangue. Elle a commencé à me faire des bisous dans le cou. Elle sait que c’est l’une de mes zones érogènes pourtant.
Moi : arrêtez ce que vous faites mademoiselle.
Co : sinon ?
Sans qu’elle ne s’y attende, je l’ai renversée sur le lit en me mettant part dessus, les mains de part et d’autre. J’avais mes yeux plongés dans les siens.
Moi : sinon je ne vais plus me maitriser et attendre que madame soit prête ou pas
Je me suis décalé et nous avons continue à bavarder tranquillement. Nous avons mangé et prié avant de dormir. Je l’introduis tout doucement à aimer la prière.
… Coralie …
Mai
Aujourd’hui c’est la soutenance de Chris et je suis très anxieuse lol, je suis même plus anxieuse que lui. Je suis assise à coté de sa mère, sa sœur et son frère. Le reste de la bande est juste derrière nous. La mère de Chris, Hortense, est juste un amour de femme, c’est une concentré de douceur et de tendresse. Quand Chris nous a présentées elle m’a tout de suite adoptée comme si je faisais partie de la famille. Elle m’appelle de temps à autre et je fais pareil. Laelle est comme sa mère toute aussi douce et charmante. Yann quant à lui ressemble beaucoup à Chris mais est plus renfermé.
Chris venait de monter sur scène, il s’est présenté aux membres du jury et a commencé à étayer sa thèse sur l’expansion des services bancaires en zone rurale. Il était tout simplement beau et éloquent dans son ensemble-veste bleu nuit. Il présentait avec class. Quand il a fini on a applaudi et ce fut au tour des questions. Je craignais tellement ce moment là car on ne sait jamais avec ces professeurs. J’ai trouvé les questions de monsieur Bouadi super compliquée par rapport à celles des autres pourtant c’est son maitre de thèse. Mais comme mon Chris est super intelligent il s’en sortait parfaitement, On n’attendait plus que le verdict.
MB : félicitations monsieur Niamkey pour l’obtention de votre licence en finance et comptabilité. Bravo pour cette thèse que vous avez su défendre jusqu’au bout vous permettant ainsi de vous en sortir avec la mention très bien c’est a dire 18 sur 20
Wooooooh c’était la joie dans la salle, la mère de Chris avait commencé à couler les larmes, je comprends sa joie et sa fierté. Elle a insisté pour mettre Chris au dos (signe de grandeur, fierté). Mais ils ont convaincu tous les deux que des accolades c’était mieux. Il a fait un peu tout le tour avant de se tourner vers moi. Il m’a tirée par la main et m’a maintenue par la taille.
Moi (a son oreille) : je suis fière de toi babe, tu as impressionné tout le monde
Chris : merci chérie
Il m’a embrassée langoureusement comme j’aime la. Eh l’enfant-ci va finir par me tuer avec le gout un jour.
Sandra : Coralie laisse on va le féliciter aussi non !
Raoul : tu ne vois pas que c’est lui même qui la retient ?
Chris : laissez ma femme tranquille, je ne peux plus profiter d’elle comme je veux ?
Nous sommes ensuite allez prendre un pot dans l’un des restaurants de la place mais Sandra et moi les avons laissés entre mec. Nous avons quelques courses à faire. On s’est d’abord arrêtée dans la boutique de lingerie ou j’ai choisi un ensemble noir très sexy. Nous sommes ensuite allées à la parfumerie. J’ai pris ma pommade senteur mangue, ça remplace le parfum c’est très bon. J’ai aussi pris quelques bougies parfumées et le tout était joué. Mon cadeau de soutenance à Chris c’est moi-même. J’ai décidé de sauter le pas ce soir.
Je suis vite retournée en chambre j’ai tout rangé et nettoyé avant de prendre une bonne douche. J’ai passé ma pommade tout doucement et j’ai enfilé mon semble avant de le couvrir avec un peignoir. J’ai pris mon téléphone et j’ai appelé Chris.
Chris : allo chérie !
Moi (prenant une voix paniquée) : je me suis fais mal au pieds Chris, je ne peux plus bouger tu es où ?
Chris : quoi ? comment c’est arrivé ?
Moi : rooooh Chris j’ai mal oooh j’ai mal
Chris : calme toi bébé je suis à deux bâtiments du tient, j’arrive tout de suite.
J’ai raccroché et j’en ai profite pour allumer les bougies qui ont donné un air coquin à ma chambre. J’ai entendu frappé et c’est le cœur battant que je suis allée ouvrir.
Chris : qu’est ce que tu as ? comment tu t’es fa…
Il a avalé le reste de sa phrase quand j’ai fais glisser le peignoir et qu’il a vu mon ensemble. Il me regardait avec les yeux pleins de désir. Il s’approchait dangereusement de moi.
Chris : qu’est ce que tu me fais comme ça babe ?
Moi : je suis à toi cette nuit.
Sa réaction ne s’est pas faite attendre, il m’a plaquée contre le mur et m’a embrassée. Il m’a soulevée du sol et a marché avec moi tout doucement jusqu'à mon lit où il m’a posée tranquillement. Ses caresses me faisaient trembler. Sa langue sur le bout de mes seins me faisait perdre la tête, je ne vous parle même pas des coups de langue sur mon clitoris. Je gémissais tellement !
Chris (à l’oreille) : c’est fou comme tu sens bon, j’aime trop cette odeur. Je te promets que tu n’auras pas mal.
C’est la dernière phrase que j’entendais avant qu’il ne glisse en moi. Je venais d’offrir ma virginité à l’homme que mon cœur a choisi.
… Stéphanie …
Je suis chez maman aujourd’hui car il faut que je trouve une idée au plus vite pour régler cette affaire de Coralie et Roland car j’en ai marre qu’il me foute son sexe quand il le veut.
Moi : maman comment on va faire pour que papa accepte cette affaire de Roland ? tu sais d’une part Roland passe tout son temps à me stresser et je n’ai pas besoin de ca avec ma grossesse. D’un autre coté quand il s’agit de Coralie, il ne réagit jamais comme on l’espère
Mam : tu sais il est en train de considérer une affaire pour laquelle il a besoin de financement, il ne veut pas miser lui seul en fait. On peut introduire le fait qu’il puisse s’associer avec le père de Roland. Ce dernier ne refusera pas si papa est son beau. Votre père peut bien céder aux caprices de Coralie mais il veut aussi son bien et il sait que Roland est un bon parti.
Voilà pourquoi j’aime ma mère, elle a toujours des solutions. Je ne sais même pas pourquoi j’ai tardé avant de venir la voir. On parlait de tout et de rien quand Coralie est venue nous retrouver.
Co : hum phanie donc tu es dans la maison en bas ici et je ne sais même pas que tu es la ? c’est comme ça cette affaire de sœur là ?
Moi : je pensais que tu étais encore cachée à l’université là-bas. Maman aussi ne m’a pas dit que tu étais la.
Co : okay, et ma fille c’est comment ?
Elle s’est baissée pour faire des bisous sur mon gros ventre. Mais je ne pouvais m’empêcher de constater qu’elle avait changé. Il y a quelque chose de nouveau en elle.
Moi : comme c’est ta fille dis lui de me libérer maintenant pour qu’elle vienne te fatiguer.
Co : ma petite reste encore.
Elle m’a tiré la langue et s’est concentrée sur son téléphone nous laissant maman et moi parler de trousseau et de bébé. Maman nous a ensuite laissée pour aller gérer les cuisinières.
Moi : Coralie tourne toi ici
Elle m’a regardée étonnée, Je l’ai analysée de la tête aux pieds.
Moi : je le savais, je le savais, depuis quand tu connais les choses des grands la ? tu as gouté au fruit défendu !
Elle avait tellement honte ma petite sœur.
Co : phanie maman peut nous entendre
Moi : laisse, raconte-moi, c’était comment ?
Co (se cachant le visage derrière les mains) : rooooh j’ai honte phanie, c’était super bon
Moi : c’est qui le gars ? tu l’aimes ? il te traite bien au moins ? je le connais ?
Co : doucement avec tes questions non ! c’est un gars de l’université il s’appelle Christopher et non tu ne le connais certainement pas car il n’est pas riche. Pour finir il me traite super bien
Il n’est pas riche hein… ça m’intéresse ça ! je peux bien utiliser ca !
Moi : tu n’as pas envie de le présenter aux parents ?
Co : si, j’en meure d’envie ! je connais déjà ses parents, mais je ne sais pas comment papa et maman vont prendre ça surtout qu’on ne vient pas du même monde.
Moi : laisse je vais régler ça avec maman ! est ce que le fait qu’il ne soit pas riche fait de lui un sous-homme ? l’important c’est que tu l’aimes et lui aussi.
Co : je suis vraiment contente de t’entendre parler comme ça tu sais.
Quand maman est revenue je lui en ai touché mot devant Coralie. Et elle prévoit en parler à papa afin d’organiser un diner pour recevoir ce cher Christopher, cet enfant de pauvre. Je sais déjà comment va finir ce diner. Bientôt je serai débarrassée de cet idiot de Roland.