Partie 8

Ecrit par Mayei

… Coralie …

Nous sommes en pleines vacances, Chris et moi nous voyons régulièrement chez lui dès que nous le pouvons. J’ai parlé à maman et elle m’a fait savoir que Chris pouvait venir diner ce samedi-même. Stéphanie sera là avec son mari. Je suis tellement excitée que Chris rencontre ma famille, je suis donc en train de me rendre chez lui pour lui faire part de la nouvelle. Il fait tellement chaud ces temps-ci, je ne sais même pas ce que devient le climat dans ce pays.

Moi : lala ça va ? et ton frère ?

Laelle : ça va coco. Chris est sorti mais son téléphone est resté à la maison. Il faut attendre il ne va surement pas tarder.

Moi : merci lala ! et maman elle est déjà allée au travail ?

La : oui, elle est partie très tôt aujourd’hui

On a continué à parler jusqu'à ce que Chris revienne

Chris : oh mademoiselle, tu penses qu’on reste assis comme ça quand son homme rentre à la maison ?

Moi : Chris tu ne te connais pas deh ! tu veux que je fasse quoi ? de sauter au plafond peut-être ?

La : Krkrkrkkkr

Moi : franchement lala, faut rire, il est trop drôle ton frère.

Laelle a fini par nous laisser tous les deux et il m’a enfin embrassée comme j’aime tant. Il s’est assis dans l’un des fauteuils et m’a fait asseoir sur ses pieds

Moi : tu sors d’ou comme ça ?

Chris : j’étais juste avec Yann au lavage. D’ailleurs même je l’ai laissé tout seul là-bas.

Chris et Yann ont ouvert un lavage auto qui marche super bien, c’est un débrouillard mon homme.

Chris : tu m’as manqué babe

Moi : on s’est vue il n’y a même pas trois jours et je te manque déjà

Chris : mais oui, c’est comme ça et je n’y peux rien. Je t’aime

Il a enfoui son visage dans mon cou et s’est mis à me sentir comme il le fait à chaque fois qu’il en a l’occasion.
Il a commencé à me mordiller l’oreille et à me malaxer les fesses a travers ma robe.

Moi : Chris, laelle est juste à coté, elle peut nous entendre ou nous surprendre à tout moment.

Est-ce qu’il m’écoutait même ? je sentais déjà son érection contre mes fesses. Il m’a écartée les jambes et a poussé mon caleçon sur le côté, ses mains ont ensuite pris possession de mon clitoris. Le gout montait en moi, je fermais déjà les yeux pour mieux savourer. Il m’a penchée vers l’avant avant de baisser sa fermeture et de s’introduire en moi d’un seul coup, je n’ai pas pu m’empêcher de gémir. Je me suis mise à bouger de façon rythmée sur lui, lui arrachant des grognements au passage.
Nous avons continué jusqu'à ce que nous jouissions tous les deux, après quoi nous sommes allés nous nettoyer.

Moi : tu es vraiment fou Chris, je n’arrive pas à croire qu’on l’a fait dans ton salon. Ta mère va nous tuer si elle l’apprend

Chris : tu as aimé ou pas ?

Comme réponse, je lui ai lancé un oreiller en lui tirant la langue

Chris : tu as aimé, tu as passé ton temps à gémir ici et tu veux faire la bouche.

Moi : laisse-moi comme ça. J’étais venue te dire quelque chose de très important mais avec tes bêtises, tu as failli me faire oublier même. J’ai parlé à mes parents et ce samedi tu es invité à diner avec nous ce samedi a 19 heures.

Chris : ……

Je l’ai senti se crisper tout à coup, il avait l’ai préoccupé

Moi : pourquoi tu ne parles plus ?

Chris : comment ça tes parents m’invitent ?

Moi : tu es sérieux avec cette question ? de la même manière que tu m’as présentée à ta famille, c’est de cette même façon que mes parents te rencontreront.

Chris : tu es sûre que c’est une bonne idée ? tu leur as dis que je ne suis pas de la même classe sociale que vous ?

Moi : mais dis moi oh, pourquoi tu ramènes toujours notre relation à cette histoire de classe sociale ? t’ai-je dit que ça représente un problème pour moi ? tu vas finir par m’énerver à la fin.

Chris : ne nous énervons pas, je serai chez toi samedi a 19 heures précises.

J’ai fais la tête pendant un bon bout de temps puis tout est redevenu normal, nous avons lové jusqu’à ce que ce soit l’heure pour moi de rentrer à la maison. Sur le trajet du retour je pensais à ce que Chris avait dis. C’est vrai que je ne sais pas comment mes parents réagirons mais bon on verra.

… samedi…

Moi : comment tu me trouves maman ?

Mam : tu es magnifique Coralie, Chris ne va pas en croire ses yeux quand il te verra ce soir

Moi : merci maman

J’ai continué ma toilette, je mettais mes boucles quand j’ai entendu sonner. J’ai regardé ma montre, il était 19 heures précises. Maman a déjà laissé les instructions aux gardiens. J’ai mis mes chaussures et je suis descendue m’asseoir près de papa. Chris est rentré, il était tout beau dans sa chemise Blue, il avait même taillé ses cheveux. Stéphanie me souriait comme pour me donner de la force. Papa s’est levé pour se diriger vers Chris et lui a tendu la main

Papa : jacques Amon ! comment allez vos ?

Chris : Christopher Niamkey ! je vais bien monsieur, c’est une joie de vous rencontrer

Papa : bienvenu chez nous ! laissez-moi faire les présentations et on pourra passer à table. Donc la vous avez mon beau-fils Olivier Datié et ma fille Stéphanie

Eux : enchantés

Papa : et la c’est ma femme, Elisabeth.

Chris : enchanté madame

Mam : de même mon fils

Chris a apporté une bouteille de vin rouge que papa a beaucoup apprécié.

Papa : voilà ce qu’on appelle un bon invité ! il y en a qui se permettent de se présenter les mains vides, de remplir la pense et s’en aller sans même un merci.

Mam : en effet ! tout est prêt, nous pouvons passer à table

Chris et moi avons échangé un regard timide avant de suivre tout le monde vers la salle à manger, nous nous sommes assis l’un près de l’autre. C’est seulement à ce moment qu’il a glissé sa main sur la mienne.

Papa : alors Chris, quelle filière avez-vous choisi ?

Chris : je viens tout juste d’obtenir ma licence en finance et comptabilité. Je vais chercher à obtenir un master dans la même filière.

Papa : mes félicitations, c’est bien ça

Moi : mais il faut ajouter que tu as eu 18/20 non !

Mam : Coralie, c’est à toi qu’on parle ? on sait que tu l’aimes, on a compris mais ne réponds pas à sa place.

Les autres ont commence à rire, même papa !

Mam : et que fait ton père dans la vie Chris ?

J’ai failli avaler ma nourriture de travers quand j’ai entendu maman poser sa question. Chris quant à lui a resserré son étreinte autour de ma main

Chris : j’ai perdu mon père quand j’avais à peine 12 ans du coup c’est ma mère qui s’est occupé de mes frères et moi

Les désolés ont fusé de partout à l’égard de Chris

Mam : ta mère doit être une femme assez courageuse. Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir éduquer des enfants tous seuls et surtout à arriver à les garder sur la bonne voie. Rien qu’en vous voyant on sait qu’elle a fait du bon boulot.

Chris : merci madame, je lui passerai les compliments

Mam : oh mais tu peux m’appeler maman

Chris : merci maman

Le repas a repris son cours et j’étais vraiment soulagée…enfin jusqu'à ce que phanie ouvre la bouche

Phanie : mais ta mère, qu’est ce qu’elle fait pour s’en sortir ?

Mais cette fille qu’est ce qu’elle veut à la fin ? pourquoi elle pose ce genre de questions ? j’ai juste envie de l’étrangler. Papa et maman étaient scotchés aux lèvres de Chris attendant impatiemment sa réponse.

Chris : elle est femme de ménage pour des particuliers

Le silence c’est imposé dans la pièce. On pouvait entendre les mouches voler. C’est la que j’ai compris le sens de l’expression « le calme avant la tempête »

Maman a fait tomber sa fourchette dans un fracas pas possible et s’est mise à tousser bruyamment. 

Mam : Coralie tu es sérieuse ? comment oses-tu nous faire diner à la même table que l’enfant d’une servante ?

J’ai reçu ses mots comme une paire de gifle alors je n’imagine même pas à quel point Chris peut avoir mal actuellement.

Moi : maman arrêtes s’il te plait 

Mam : tu vas la fermer, petite insolente ! jacques, tu vois c’est de ça dont je te parlais. C’est de ta faute tout ça. Je ne sais même pas pourquoi tu l’as autorisée à aller dans cette université et voilà qu’elle nous ramène ce genre de vermines à la maison.

Chris : madame avec tout le respect que je vous dois, je ne vous permets pas de me parler de la sorte.

Mam : et ce truc se permet de me parler dans MA maison ! QUE LES GARDIENS ME LE FOUTENT A LA PORTE

Moi : maman je t’en prie arrête.

Stéphanie s’est levée suivie de son mari car selon elle, elle ne supporte pas tout ce stress. Pourtant c’est de sa faute si nous en sommes la, avec ses questions idiotes la. Je suis sure qu’elle l’a fait exprès.

Papa : VOUS ALLEZ VOUS TAIRE A LA FIN !

Son ton était sec et intransigeant, le silence ne s’est pas fait prié

Papa : jeune homme, je vais vous demander de bien vouloir prendre la porte car comme vous le voyez, votre présence n’est pas la bienvenue… et n’oubliez pas de prendre votre vin avec vous. 

Chris s’est levé les poings serrés en me regardant. Je pouvais lire la frustration dans ses yeux. J’ai décidé de le suivre.

Papa : Coralie, tu t’assoies immédiatement

Moi : non papa, je ne vais pas m’asseoir. Comment vous pouvez vous comporter de la sorte avec la personne que j’aime ? vous m’énervez tous avec votre foutue classe. Vous vous croyez supérieurs à qui même ?

Papa : Coralie, ne me fait pas me répéter et pose tes fesses immédiatement sur cette chaise.

Moi : NON JE NE M’ASSIEDS PAS

Je continuais vers Chris qui se tenait debout me regardant dans les yeux

Papa : si tu franchis cette porte Coralie oublie que tu fais partie de cette famille


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