Partie 7 : vesté

Ecrit par labigsaphir

- Dis donc, c'est juste pour une petite sortie que tu as sorti l'artillerie lourde ?

- Tu parles trop comme une femme, type, le coupai-je mollement.

- Ah, j'ai juste posé une question.

- Je ne sais même pas comment tu as fait pour me convaincre de te suivre.

- Je n'ai rien fait, tu le voulais.

- Mets ta ceinture pardon, tu sais qu'il y a souvent les flics sur la route.

- Pas à cette heure quand même, il est 22h.

- Madame a accepté te laisser sortir ?

- Elle est en balade avec ses amies.

- Quoi ? Et tu laisses ?

- Que dois-je faire ? A peine est-elle rentrée, s'est occupée de moi qu'elle s'est rhabillée et est repartie.

- Eukieeee...C'était obligé ?

- Elle dit que ses amies et elles, ont décidé d'oublier qu'elles sont mamans pour certaines. Elles pensent juste à elles, aujourd'hui.

- C'est aussi compréhensible mais elles ne doivent pas faire des bêtises.

- Elle sait que si un autre voit sa nudité ou trempe son affaire, je ne suis plus là.

- Ah ça !

- Je te dis, qui va prendre les restes de l'autre ? C'est pour que tu rencontres un autre qui te balance qu'il a eu ta go dans son plumard ou l'a touchée à l'hôtel.

- C'est à te rendre dingue à tous les coups.

- Je te dis. Sais-tu que j'aurai pu te rejoindre là-bas avec ma voiture ?

- Je suis « capi » de la soirée, type.

- Ikiiiii les affaires-là existent encore ?

- Tant qu'il y a de l'alcool, ça existera.

- Je vois que tu veux nous plomber la soirée avec ta mine de déterré, El. Tu ne veux pas boire donc l'ambiance risque être morose.

- Donc pour que la soirée soit réussie, il faudrait à tout prix boire ?

- Je sais même ?

- Pardon, lève le pied sur l'affaire-là et fais attention à ton capital vieillesse.

- Aka, pardon El, embraie, on y va. Surtout que depuis quelques temps, tu conduis comme une go.

- Je bichonne Diva, c'est tout.

- Il te faut une femme tara, il te faut une femme. Cela devient grave, ce sera bientôt le carburateur.

- Ga ga ga ga ga ga ga ga ga ; nous éclatons d'un fou rire qui met près de deux minutes, car tellement communicatif.

Nous devisons gaiement jusqu'à notre arrivée à la discothèque située à 25 kilomètres de Limoges. Le parking est plein à craquer mais nous réussissons à nous garer dans un coin. En sortant de la voiture, je ne sais ce que balance encore Oan, mais nous éclatons à nouveau de rire.

- A 3h, type, glisse Oan ; c'est le signal, il y a des petites non-loin.

Je me tourne vers l'endroit en question, il y a effectivement un groupe de cinq(5) filles qui avancent lentement vers nous. Eh Dieu, il y a de belles femmes sur terre, je confirme. Deux d'entre elles sont mon type de femmes, je me verrai bien rentrer avec l'une d'entre elles ou les deux pourquoi pas ? Mais pourquoi ouvrez-vous grand les yeux ? Je suis un homme et toujours en quête de sensations fortes ? D'habitude les blanches sont plates mais quand tu en vois avec des formes d'africaines et bien placées, tu penses que le Seigneur t'a mis au bon endroit et au bon moment. Oh yes, she can !

- Bonsoir les filles. Vous êtes magnifiques les unes plus que les autres, balançai-je en vérifiant ma tenue discrètement.

- Merci répondent-elles en chœur ; les blondes de bande et surtout que ce sont elles qui sont en chair, dardent leur regard sur nous. Nous avons surement des chances.

- Bonsoir. Permettrez-vous à deux jeunes hommes comme nous, de coller le wagon ? Demande Oan, toujours prêt.

- A l'origine, c'est une soirée entre filles, rétorque l'une d'elles.

- Vous pourrez faire une exception, du moins pour une demi-heure ; ah ça ! L'on ne connait pas le caillou qui va tuer l'oiseau et en combien de temps, mon type va devoir convaincre en une demi-heure.

- Brit, qu'en penses-tu ? Demande la rousse du groupe.

- Pachel, l'on peut essayer mais ils ne doivent pas nous coller.

- Nous promettons de ne pas vous coller, répliquai-je directement.

- Dans ce cas, cela peut aller. Moi, c'est Britney alias Brit, elles, Pachel, Jolidene, Cyndia et Carmen ; elle dit en les montrant du doigt.

- Enchanté, fais-je instantanément. Moi, c'est Elric et lui, Oan.

- Pardon ? Demande Pachel.

- Oan, répète Oan. Ma mère était inspirée le jour de ma naissance.

- Il a l'air malicieux, intervient Cyndia ; elle sourit aux grimaces d'Oan.

- Je suis tombé dans cette marmite quand j'étais petit, rebondit-il.

Nous éclatons tous de rire et rentrons dans la discothèque, l'ambiance est vraiment bonne. Heureusement qu'Oan connait une personne dans la boite, une table nous est réservée ; il demande juste à la changer et s'occupe des bouteilles, nous sommes quand même des gentlemen.

- Alors les filles, sortir en groupe, est-ce une habitude ? Demandai-je pour meubler le vide.

- De temps à autres, Elric. Ce qui ne nous empêche pas d'avoir chacune une vie, répond Brit en posant sa main sur ma cuisse l'air de rien ; j'ai une possibilité, c'est clair.

- C'est bien, vos êtes des femmes vraiment modernes, renchérit Oan.

- Mais oui, nous sommes quand même au 21ème siècle ; le regard de Pachel sur lui est assez expressif.

- Que faites-vous dans la vie ? Continuai-je, essayant d'oublier la sensation de la main de Brit sur ma cuisse ; c'est un Bulu qu'elle veut tester ?

- Nous sommes toutes étudiantes, répond Brit en se collant discrètement à moi.

- Et vous ? Poursuit Jolidene, ouvrant la bouche pour la première fois ; je me posais déjà la question de savoir si elle était muette.

- Nous travaillons déjà ; je préfère rester simple, l'on ne sait jamais.

- Où ? Insiste Cyndia.

- Lui, dans une boite située près d'Ester Technopoles et moi, dans une boite située à 40 kilomètres de Limoges.

- Ah ok, fais Pachel ; elle est très observatrice, mine de rien.

- Les boissons, en voulez-vous plus ? Demande Oan.

- Non, merci. Vous voulez nous rendre saoul ou quoi ? Balance Brit.

- Mais non, des grandes filles comme vous ? Nous ne sommes pas des criminels, se défend-il.

- Et ...

Je suis coupé dans mon élan par trois charmantes créatures, rentrant dans notre périmètre. Elles passent en discutant, je reconnais le rire cristallin d'Amicie et me concentre malgré moi sur les deux autres et particulièrement sur la mocheté de la journée.

- Les connaîtrais-tu ? Demande Brit qui a constaté mon manège.

- Euh...Oui, hésitai-je.

- Attends, es-tu célibataire ? Etes-vous célibataires tous les deux ? Demande-t-elle ; son regard passe d'Oan à moi.

- Nous le sommes, répond Oan sans ciller ; très bonne réaction, mon petit.

- En êtes-vous certains ? insiste-t-elle lourdement.

- Mais oui, les filles, finis-je par répondre, irrité par leur attitude.

- Ok. Connaissez-vous ces filles ? Demande à nouveau Brit ; elle est tenace, ma parole.

- L'on peut dire, fais-je évasif.

- Ok ; son regard sur les filles, est bizarre. Le monde des femmes est compliqué.

Pour détendre l'atmosphère, j'invite Brit à danser un slow des plus endiablés. Mon soldat n'arrive pas à se lever, ce qui est assez étonnant surtout que j'ai toutes les cartes en mains pour emballer Brit et la ramener chez moi. Je sursaute en sentant les sucons dans le coup, elle doit être chaude comme la braise. Il serait facile pour moi, de commencer dans la voiture et finir chez moi, le charme des Biyo'o, un petit Bulu, a encore agi. Elle profite des autres slows et zouks pour me palper, je laisse faire. Je pose mes mains sur ses fesses et les masse discrètement, je crois l'entendre gémir ; elle est vraiment à point. En balayant la salle du regard, mon attention est attirée par une personne dans la foule : Jeneya. Je ne sais pas pourquoi cette fille se fait si présente dans mon esprit. Elle porte son verre à ses lèvres et au même moment, son regard croise le mien ; il est froid voire glacial. Elle parvient à calmer mon soldat sans même le toucher. Cette fille a le don de m'énerver. Mais pour qui se prend-elle à regarder les autres de haut ?

- Qu'y a-t-il ? Demande Brit dans mes bras ? Je ne te sens plus, Elric.

- Oh ! Excuse-moi, je me suis évadé mais suis de retour.

- Ok. Nous allons nous asseoir ?

- Vas-y, je te retrouve.

- Mais où vas-tu ?

- Saluer des amies, dis-je en la regardant dans les yeux.

- Ok ; je sais qu'elle n'approuve pas mais je m'en fous. En plus, j'ai horreur des femmes collantes.

Je me dirige vers la table des filles, jonchée de bouteilles de Whisky, jus et je ne sais quoi d'autres.

- Bonsoir les filles, lançai-je à la cantonade.

- Bonsoir Elric ; seules Amicie et l'autre répondent.

- Bonsoir Jeneya, insistai-je.

- Bonsoir ; elle répond du bout des lèvres.

- Tu vois, me répondre ne te coûte pas un bras et c'est la moindre des politesses. Rassure-toi, cela ne blessera pas tes lèvres ; je bloque sur elles et les imagine en train de...Non, non, Elric, tu débloques mais que t'arrive-t-il ?

- Je ne sais pas à quoi tu carbures, la moquette ou le haschisch mais je ne suis pas intéressée, réplique calmement Jeneya.

- Oulaaaaaaaaa, intervient Amicie en se mettant entre nous. C'est quoi ça, Elric ?

- Pourquoi est-il aussi violent avec les paroles ? Demande celle qui doit être, Odessa.

- Pourquoi poser la question ? Répond Jeneya, il a fait comme les autres, Amy.

- Pardon ? Demandai-je étonné par sa réponse.

- Il a mis son cerveau en mode veille ; elle répond en regardant les autres, ignorant ma présence. 

- Jeneya, je te prierais....

- Non, tu ne prieras personne ici, me coupe Amicie.

- Amy,

- Quoi, Elric ? Tu viens à notre table et agresses ma copine sans motif valable ?

- Ah oui, le fameux Elric, fait Odessa.

- Enchanté Odessa.

- Moi de même, répond-elle en prenant ma main ; voilà la vie est plus facile avec certaines.

- El, rentre à ta table, s'il te plait ; Amy a l'air énervé.

- Quelle table ? Demande une personne derrière moi.

- Ah oui, Oan, fais-je en me tournant vers lui.

- Que se passe-t-il, ici ?

- Oan, réplique Amicie de suite en souriant. Laisse-tomber, il y a eu un échauffement entre Jen et El.

- Encore ?

- Ah bon ? C'est le deuxième ? Demande à son tour, Odessa.

- Je vais t'expliquer, Od, laisse seulement ; Amy bloque le rire, je le sens. Oan, je te présente Odessa et Jen, tu la connais déjà.

- Enchanté Odessa, fait Oan en souriant.

- C'est réciproque, répond-elle les yeux brillants.

- El, comment peux-tu m'abandonner avec cinq(5) femmes ? Elles vont me rendre dingues.

- Le rêve de tout homme, glisse Jen en souriant.

- Je t'assure, ma belle, tu es toute en beauté.

- Merci, Oan.

- Alors que fait-on, El ? Me demande-t-il, lourd.

- J'arrive ; je me tourne vers Amy, puis odessa et enfin, Jen en faisant mon regard le plus doux.

- Tu as l'appolo ? Me demande-t-elle avec perfidie.

- Ha ha ha ha ha ha éclate franchement Oan de rire en se tenant le ventre ; celui-là, il est capable de vendre son frère pour rien, au lieu de le défendre.

- Les anciennes façons de draguer, nous sommes au 21ème siècle, fait Jen l'air de rien.

- Mwané, rajoute Amy en se tournant vers Jen, tu es tranchante, dis donc.

- Il te faisait son regard de séducteur, explique Odessa en s'empêchant de rire.

- La sorcellerie, c'est quand tu fais tout pour avoir la petite mais elle ne te voit pas, lâche Oan ; j'ai envie de rentrer dans le sol tellement j'ai honte.

Moi, Elric Bito'o, le tombeur de ces dames, me faire rembarrer par une petite fille. J'ai dû perdre la main car des comme « elle », je les avais dans mon lit, quand et comme je voulais. Je ne sais pas si elle croit que c'est le teint qui m'attire vers elle, non, non et non. Elle a fait une grosse erreur, si elle s'était laissée faire au lieu de résister, je serai passé à autre chose. Mais là, elle devient la proie à accrocher dans mon tableau de chasse.

- Cause toujours, elle finira dans mon plumard ; Amy et Oan qui sont près de moi, se tourne vers moi ; je me rends compte que j'ai encore réfléchi à haute voix, j'espère qu'elle n'a pas entendu.

- On y va ? Demande Oan.

- Oui, type. A plus tard, Amy, Odessa et l'autre.

Elle ne répond même pas et se lève pour aller danser. Je la regarde balancer ses hanches, de sa démarche chaloupée, attirant tous les regards des hommes à la ronde. J'avoue que cette fille est un joyau, un vrai bijou ; elle est belle. La petite robe blanche lui arrivant à mi-cuisses, ne cache rien de ces formes. C'est lé séquence Bikut-si, pour une non-camerounaise, elle sait bouger sur ce rythme. Minceeee ! Elle a tout ce qu'il faut là où il faut et elle a le rythme dans la peau.

Oan imprime une légère tape sur mon épaule et nous rejoignons les autres filles. Attentionnée au début, je finis par vraiment me désintéresser à tout ce que raconte Brit et sa bande pour me concentrer sur Jeneya sur la piste de danse. Brit qui l'a remarqué, se lève avec humeur après avoir lâché des « Connard », « salopard » ou « imbécile ». Aka, parle pour toi, il faut passer avec tes formes en désordre, pensai-je le regard sur Jeneya, se faisant draguer par un black.

A un moment donné, Oan devient très nerveux, je ne comprends rien à son comportement. Il se distancie subitement de Pachel, me fait signe de la main discrètement. Je regarde vers la sortie et voit une bande de trois jeunes femmes dans un coin, dont sa chérie. Je comprends e connaissant madame, je sais qu'elle a dû remarquer Oan de son œil de Lynx, il a falloir jouer serré. Oan se lève, fait mine d'aller aux toilettes, pendant que je me rapproche de Pachel et la distrais, jusqu'à ce qu'elle se mette à rire aux éclats.

Un coup d'œil de l'autre côté, c'est bien ce que je pensais, elle suit tous nos mouvements du regard. Oan au lieu de revenir à notre table, va saluer sa chérie et ses copines, s'isole deux minutes avec elle et ils reviennent en souriant. Vous pouvez crier si vous le voulez, mais nous sommes des hommes. Oan finit par venir s'excuser une heure plus tard au grand dam de Pachel et ses copines qui décident de nous fausser compagnie ; je préfère ne pas m'attarder sur les mots qu'elles ont balancés. Je suis seul et décide de rentrer à la table d'Amy ; c'est clair que je suis suicidaire.

- Tu es toute seule ? Demandai-je en m'asseyant, à Jeneya.

- Ça se voit, non ? Réplique-t-elle en se redressant.

- Toi, tu dois vraiment fréquenter les camerounais et trop.

- Comment t'appelles-tu, déjà ?

- Elric, c'est Elric !

- Elric ou je ne sais quoi d'autres, tu n'es pas obligé d'ouvrir la bouche pour meubler le silence. Parfois il est plus intelligent de se taire que de débiter des âneries ; je suis estomaqué par sa tirade.

- Jen, déjà, je n'ai pas ton âge donc...

- Jeneya, c'est Jeneya et non, Jen, me coupe-t-elle durement.

- Qu'importe ! Je ne suis pas ton égale et par conséquent, tu devrais me respecter.

- Le respect fait forcément appel à la notion de réciprocité, sinon dans un sens c'est du respect et l'autre, du mépris, réplique-elle aussitôt ; j'ai cherché et j'ai trouvé.

- Ok, c'est bon. Je m'excuse pour tout-à-l'heure, dis-je pour calmer le jeu.

- Ok, soupire-t-elle à son tour.

- Pouvons-nous recommencer à zéro ?

- Pourquoi pas ?

- Merci. Bonsoir, moi c'est Elric.

- Et moi, Jeneya, vous pouvez m'appeler Jen ; elle me tend la main que je prends.

- Enchanté, Jen

- Moi de même, Elric.

- Que fais-tu dans la vie ?

- Je suis étudiante et toi ?

- Je travaille déjà.

- Ok, c'est bien.

- Voudrais-tu m'accorder une danse ?

- Pourquoi pas.

Je me lève et lui tends mon coude, elle approche sa main puis se lève. D'habitude les femmes que je côtoie sont petites du fait de 1m85 mais elle, je dois le reconnaître, elle est plus grande que la moyenne ; je lui donnerais facilement 1m75. Les effluves de son parfum m'enivrent rapidement et mon soldat, se met au garde-à-vous. J'essaie de le calmer comme je peux et il consent à rester tranquille ; vraiment à peine le drapeau blanc, levé ?

La danse est timide et surtout donne l'air d'aller dans ce sens, ce qui ne m'arrange guère. Je l'attire à moi, elle laisse faire et après un quart d'heure, je m'en hardis et commence à lui faire des bisous dans le cou ; je sais que c'est une zone érogène pour la plupart des femmes. Elle se détache de moi durant quelques secondes, je comprends le message et arrête. Une dizaine de minutes plus tard, je décide carrément de l'embrasser ; elle serre les lèvres, ne laisse pas passer ma langue et comme si cela ne suffisait pas, elle me file une claque. Les autres sur la piste, s'arrêtent te nous regardent ; je tiens ma joue et rejoins Oan qui est mort de rire.

- Viens prendre le mouchoir pour essuyer les larmes, dit-il en m'en tendant un.

Je préfère ne pas répondre et m'asseoir pour canaliser la douleur. Heureusement que sa femme n'a rien vu sinon elle serait en train de rire aux éclats, surtout qu'elle n'a aucune retenue.

PENDANT CE TEMPS...

[ JENEYA ]

- Minceeeee ! Jen, je vais commencer à t'appeler, Xena la guerrière, commence une Amy hilare.

- C'est ce que tu dis un peu comme ça ? Enchaîne Odessa, morte de rire.

- Pardon, laissez comme ça, les filles.

- Ikiiiii comment peux-tu éteindre mon pote de cette façon ? Poursuit Amy en éclatant franchement de rire.

- C'est un animal, répondis-je simplement.

- Akieuuu, fait Odessa.

- Déjà qu'au début, son affaire-là s'est levé, j'ai fait comme si je n'ai rien senti.

- Je comprends mieux, dit Amy.

- Lui aussi, il n'a jamais vu de femme ? Renchérit Odessa en prenant son verre.

- Comme si cela ne suffisait pas, il veut toucher les fesses et m'embrasser. Ami ou pas, Amy, il lui en fallait une, pour le calmer.

- Je suis d'accord, ma petite. Les camerounais croient souvent que toutes les femmes sont faciles, lache-t-elle.

- Encore eux, renchérit Od, mes frèr

Jeneya CROFT, l'Impé...