partie 8

Ecrit par Djamila Diallo

Bonne lecture à vous ❤❤❤✌✌


ne faite pas cela s'il vous plaît, car je l'aime votre fille, dit Bakary confus d'une voix faible 


- qui tu aimes ? La femme que tu as lâchement transférée à un ton ami ? Tu devrais avoir honte de dire cela, réplique mon oncle en colère 


- c'est décidé, ce mariage sera dissolu, proteste-il ensuite, il s'est furieusement levé pour partir. 


Bakary n'a rien ajouté sur sa phrase, il a gardé son sans froid pour voir la réaction de ma mère avant de mettre ses intentions à exécution, mais cette dernière était très affectée par ce qu'elle venait de découvrir et à peine que mon oncle soit parti elle entra dans la chambre en larmes en nous laissant au salon.


- pour une fois, tu t'es conduit en adulte, dis-je à Bakary qui ne semblait pas aimer la réaction de mes parents. 


Sans me répondre, il se tourne vers Djibril pour le mettre en garde.


- j'ai respecté notre accord en faisant ce que tu m'as imposé. Donc, c'est à ton tour de le respecter, dit-il sur un ton sec 


- tu délires complètement Bakary si tu penses que je respecterai ce fichu accord, tu ferais mieux de partir, car votre mariage va bientôt être dissolu pour que, je  puisse avoir ma femme pour moi seul, répond Djibril.


Bakary afficha un sourire un peu forcé avant de répliquer en ces termes :


Bakary : apparemment, tu ne sais pas avec qui tu as à faire, mais laisse-moi te dire qu'il y aura un divorce que quand moi, j'aurai décidé donc arrête de songer. 

Moi : Bakary, tu te trompes lourdement si tu penses que je retournerai avec toi, tu ferais mieux de te maintenir loin de moi, car la seule chose que tu as réussi à faire, c'est de me pourrir la vie. 

Bakary : Mariam, tu es trop minuscule pour m'effrayer donc, garde tes commentaires pour toi, parce que ton avis ne m'intéresse point, parce que tu le veux ou pas, tu resteras ma femme et cela ne changera qu'après ma mort.

Moi : on verra bien ! 

Bakary : j'obtiens toujours ce que je veux Mariam et cela, tu le sais 

Moi : pas, cette fois-ci plutôt mourir qu'être avec type comme toi.

Bakary : eh bien ! Prépare ta funérailles parce que tu vas bientôt être avec ton mari chérie.  

Djibril : que vas-tu faire ?  L'obliger à être avec toi ?  

Bakary : je ne te conseille pas de te mettre sur mon chemin Djibril, car tu ne sais pas de quoi je suis capable surtout pour une chose qui me tient à cœur

Moi : ne l'écoute pas Djibril, il est perdu, il ne sait pas ce qu'il raconte, on ne va peut-être pas divorcer demain, mais ça va arriver et plutôt que tu ne le crois. 

Bakary : oui, c'est ça, vous pouvez continuer à rêver ma chère.

Djibril : Bakary, je ne vais pas te dire de ne pas utiliser la violence parce que c'est mal, je te dis de ne pas le faire parce que, c'est inefficace.


Il ne l'a pas répondu, il a pris son téléphone et la clé de sa voiture puis il est parti sans dire un mot 


Moi : (paniquée) Djibril, pour être honnête, je crains les menaces de Bakary 

Djibril : oublie ce fou, il raconte du n'importe quoi pour t'effrayer

Moi : j'ai peur qu'il ne s'en prenne à ma famille, parce que tu l'as entendu, il dit qu'il n'y aurait de divorce, je connais Bakary, il a toujours quelque chose derrière la tête 

Djibril : prends pas en considération les propos de Bakary, va voir ta mère, je pense qu'elle a besoin de toi. 

Moi : oui, je crois que t'as raison... J'y vais ! 


Il me fit une bise ensuite, il est parti. 


Après son départ, j'ai daigné converser avec ma mère à mon sujet afin de savoir si elle est d'accord avec mon oncle pour dissoudre mon mariage avec Bakary mais non, elle était totalement contre cette idée. 


- je peux rentrer ? Demandais-je 


Elle ne me répond pas, je l'approche délicatement puis, je pose ma main sur son épaule 


- ne déprime pas maman, poursuivais-je calmement 


Elle : comment peux-tu me demander de ne pas déprimer après ce que je viens de découvrir, hein ? Ce que ton mari à fait ne plaira à aucune mère

Moi : je le sais, mais ce n'est pas une raison pour te morfondre en plus tu n'es nullement responsable de mon sort donc cesse de te lamenter 

Elle : (en larmes) dis-moi entre mère et fille, qu'as-tu fait pour qu'il te traite ainsi ? 

Moi : (étonnée) tu continues toujours à douté de moi ? 

Elle : ...

Moi : je t'ai plusieurs fois dit que je lui ai rien fait du tout, c'était la seule manière qu'il a trouvé pour se débarrasser de moi, tu m'étonnes maman franchement 

Elle : donc tout ce temps, tu habitais sous le même toit d'un homme qui ne ta pas doté ? 

Moi : Djibril est quelqu'un de bien maman 

Elle : réponds à ma question 

Moi : oui, je n'ai fait qu'une semaine avec mon mari


- allahou akbar. Dit-elle en écarquillant les yeux 


Moi : nous avons passé qu'une semaine ensemble avant qu'il ne me marie à son ami et contrairement à lui Djibril me traitait bien.

Elle : pourquoi as-tu accepté une telle situation ? Tu ne pouvais pas te retourner au village ? 

Moi : je n'étais nullement d'accord avec ce qu'il avait l'intention de faire, je l'avais même proposé de me rendre à mes parents s'ils ne voulaient pas de moi au lieu de me céder à un inconnu, mais il n'a rien voulu entendre du coup, je ne pouvais faire autrement.

Elle : et bête que tu es, tu as acceptée 

Moi : il m'avait menacé de ternir ton image, mais aussi de me faire disparaître, j'étais donc terrorisée. 

Elle : tu es trop naïve Mariam, comment peut-il ternir à mon image hors qu'il n'a rien contre moi ? 

Moi : tu ne sais pas qui est Bakary de plus d'être un menteur et manipulateur c'est un homme très violent, il ne sait pas communiqué sans exprimer la violence, dernièrement il m'avait violemment frappé alors que j'étais enceinte ses coups étaient si fort que j'ai perdu mon Bébé.

Elle : tu étais enceinte tu dis ? 

Moi : oui ! 

Elle : ne me dit pas que c'était de  son ami Mariam ! 

Moi : c'était de Djibril évidemment 

Elle : ce n'est pas possibles Mariam ce Djibril est l'ami de ton époux... tu as coucher avec lui sachant pertinemment que c'était un péché, tu n'as pas honte ?

Moi : je n'avais pas le choix maman comprends moi, j'étais obligé de céder en plus Djibril ne savais pas que j'étais mariée à son ami 

Elle : maintenant qu'est-ce que tu attends de moi ? 

Moi : de l'aide pour mettre un terme à ce mariage pour permettre à Djibril de m'épouser 


Elle semblait peu enchantée par cette idée. 


Elle : tu veux que je t'aide à dissoudre ton mariage avec ton mari pour que tu puisses épouser son ami, c'est ça ? 

Moi : exactement ! 

Elle : je suis désolée de te dire cela, mais je ne peux rien faire pour toi, car moi je suis contre le divorce 

Moi : pardon ? 


- je te dis que dieu m'en garde de dissoudre un lien de mariage, répète-t-elle 


- Tu ne parles pas sérieusement, je suppose ? Lui demandais-je en affichant un air frustré 


Elle : en tant que mère, je ne peux pas te soutenir à faire une chose indécente voire te guider dans une mauvaise direction, je sais qu'il est allé trop loin et que rien n'excuse ce qu'il a osé te faire, mais Djibril c'est quand-même son ami ma chérie.

Moi : après ce que m'a fait Bakary, tu estimes que c'est indécent de le quitter ? 

Elle : il n'est pas trop tard pour arranger les choses avec ton mari ma puce. 

Moi : Arranger quoi ? Il n'y a rien à arranger entre ce psychopathe et moi, c'est Djibril que j'aime à présent et c'est avec lui, je veux être pour le restant de ma vie. Donc soit tu m'aides à dissoudre ce fichu mariage soit tu te prépares à avoir des petits enfants illégitimes parce qu'il n'est pas question que je retourne avec ce dépressif 

Elle : que diront les gens quand ils apprendront que tu as quitté ton mari pour épouser son ami ? As-tu pensé à cela ? 

Moi : qu'ils racontent ce qu'ils veulent maman ce n'est pas mon problème de toutes les façons, ils trouveront quelque chose à dire.

Elle : je ne te reconnais plus Mariam, tu n'es plus la même 

Moi : (soupire) 

Elle : où est passée la fille qui obéissait toujours sa maman ? Celle qui ne craignait pas les épreuves de la vie ? 


- je ne te reconnais pas non plus maman, moi qui croyais que t'allais être la première à vouloir me sortir de ce problème, mais apparemment, je me suis trompée sur ton compte. 


Elle : moi, je suis toujours la même, tu ne vas pas peut-être pas comprendre mes intentions aujourd'hui, mais un jour viendra où tu comprendras 

Moi : inutile maman, car je refuse de rester marié à ce type qui est incapable de gérer sa nervosité, ses violentes sautes d'humeur.

Elle : dans la vie, tout à une solution, ce qu’on est aujourd’hui ne détermine pas ce que l’on sera demain, donc il faut que tu apprennes à affronter tes peurs pour pouvoir avancer dans la vie ma fille. 

Moi : j'ai besoin d'une relation sincère et paisible et ça seul Djibril peut me l'offrir... Bakary et son tempérament instable et indécis, il va géré cela avec son seconde épouse parce que moi, je me casse !  

Elle : dans ce cas fait ce qui te semble plus judicieux, je te laisse le seul juge

Moi : c'est exactement ce que je vais faire maman.


Je n'ai pas élevé de ton, mais ma fureur était tangible.


Après avoir dit cette phrase, je suis sortie pour respirer de l'air frais dehors.


Parfois, les mamans sont trop compliquées, elles veulent toujours que l'on fasse tout comme elles veulent, il faut qu'elles comprennent que chaque pas dans la vie nous ouvre une nouvelle perceptive, qu'elles cessent de nous dicter notre conduite à un moment donné malgré qu'elles ont souvent raison lol ! On est plus en moyen-âge 


Pendant que parlait avec ma mère, Bakary de son côté essayait de manipuler mon oncle afin de l'empêcher de dissoudre notre mariage en inventant toute sorte de choses pour justifier son acte, mais ce dernier n'était pas manipulable.  


- D'un côté, ce mariage imposé m'était profondément désagréable, j'avoue que je ne voulais pas d'elle au début, car j'avais dit à mon père que je prendrai pour épouse une femme de mon choix, mais puisqu'il a décidé de demander pour moi la main d'une femme de son choix, j'étais tenu de l'obéir, mais ce n'est pas pour cette raison que je l'ai cédé à Djibril. Dit Bakary à mon oncle.


- vous ne me devez aucune sorte d'explication parce que moi je considère déjà votre acte comme une insulte vis-à-vis de nous ses parents vous disposer de sa vie puisque c'est votre femme, mais ça ne vous donne pas le droit de la traité comme si elle était descendue du ciel. 


Bakary : ...


- Bien que nous n'avons pas le même niveau de vie mais je suppose que vous nous devez respect et considération, parce que ce n'est pas parce que l'on voulait nous débarrasser d'elle que l'on vous a donné en mariage.


Bakary : je suis sincèrement  désolé, car je ne voulais pas que cela arrive, je vous en prie ne me retirer pas votre fille sinon, j'en mourrais, tout cela, c'est de la faute de Djibril, il m'a tendu un piège 

Mon oncle : (silencieux) 

Bakary : je lui devais une grosse somme d'argent et comme il était intéressé par ma femme, il a commencé à me harceler sans cesse, il est allé jusqu'à me menacer de me mettre en prison et je ne pouvais pas permettre cela donc pour empêcher que je n'aille en prison il fallait que je lui cède ma femme.

Mon oncle : je ne connais pas ce Djibril, mais il ne m'a pas l'air d'un malhonnête en plus je ne pense pas si vous acceptiez d'être le témoin de celui qui vous a pris de force votre femme, mais aussi menacé de vous mettre en prison, et sur cette vidéo vous ne sembler pas du tout être contre cette union au contraire vous étiez très heureux que votre cousine devienne l'épouse de votre pote n'est pas ce que vous avez dit à Djibril à la mairie ? Donc moi, je vais vous aider à réaliser ce souhait. Dès demain, j'irai faire part de ma décision à votre père. 


- donnez-moi une seconde chance oncle, je vous en prie, dit-il


- les hommes comme vous ne méritent pas une seconde chance on se donne rendez-vous chez votre père demain soir, conclut mon oncle d'un ton sérieux.


- dans ce cas, je n'ai pas autre choix que de vous tuer, parce que personne ne va dissoudre mon mariage, surtout pas maintenant que je suis tombé amoureux d'elle, dit Bakary intérieurement. 


Merci de m'avoir lu ❤❤❤✌✌


Mon Mariage Mon Erre...