Partie IV: Faire monter... et redescendre la pression...
Ecrit par LaJoyssie
Il
a soutenu mon regard, s’est rapproché de moi et m’a demandé si je désirais
l’embrasser. J’allais baisser les yeux quand de sa main, il a maintenu mon
menton. « Si tu en as envie,
pourquoi te retiens-tu? »; A cette phrase, je me suis mise à trembler
de désir … « Veux-tu que je le
fasse? ». Silence. Je lutte contre mon corps tout entier pour contenir
cette réaction violente.. « Embrasse-moi ». Ce ton
impérieux annihile les derniers relents de ma raison. En désespoir de cause, je
pose mes mains sur ses cuisses et il prend enfin la mesure de mon trouble. Il
rapproche son visage du mien et prend l’initiative… Enfin ... Quel délice … OMG… Ma retenue, ma raison, mon esprit, mon
corps : tout fond sous sa langue au point de consacrer ma folie. Son
baiser est profond, passionné et total. Il prend fin mais me laisse dans un
état indescriptible. C’est donc dans un état second que j’accepte son
invitation à danser.
La
session Naija Socca Love vient de débuter, ce qui annonce d’emblée un collé
serré. Le morceau Kuchi Kuchi rythmait
l’évolution des couples sur la piste. Portée par mon attraction pour cet homme,
je me suis laissée aller. Nos hanches ont trouvé un rythme synchrone et ma
danse est devenue progressivement féline et sensuelle : Mes mains rivées à
ses épaules pleines ont dérivé progressivement sur sa nuque pour y orchestrer
un doux massage, mes lèvres et ma langue effleurent son cou pour en recueillir
le sel, mes tétons tous durs s’épanouissent contre son torse musclé, mes jambes
éprouvent la dureté de ses cuisses d’athlète. Je suis hors du temps et je me
plais à penser que lui aussi… Au changement de tempo, nous nous sommes décollés
à grand peine, toujours un peu saouls des messages que nos corps s’étaient
échangés.
Je
m’absente néanmoins quelques minutes pour aller me rafraîchir. Les commodités
des lieux repérées, je m’y dirige quand une main me retient le bras…
Ce
bras appartient à Maëlle, une fille rencontrée lors d’une soirée entre amies.
Nous y avions sympathisé en toute simplicité, échangé nos numéros de téléphone
et de temps en temps, on se recroisait en soirée, en groupe ou seul. On s’était
tapé quelques fous délires. J’avais notamment aidé cette allumeuse invétéré à
ramener l’homme voulu dans ses filets. C’est ce genre de fille à qui on ne dit
pas non. Elle aime être l’objet de toutes les attentions et j’ai appris à vivre
avec durant nos soirées. C’était donc elle le visage familier en en début de
soirée.
« Bonsoir ma
belle, comment vas-tu?» Loin d’avoir un
retour agréable, « belle » affiche une colère contenue. « Non seulement tu disparais de la
circulation, mais madame se laisse tripoter toute la soirée par le premier mec
qu’elle croise ». « Désolé
pour les appels manqués, j’ai beaucoup bossé ces temps-ci et je sors de moins
en moins. Mais si tu me permets, j’ai une envie pressante. Je te
reviens tout de suite». Faut dire que la danse de tout à l’heure m’avait
laissé au bord de l’implosion. Il fallait que je reprenne le contrôle et pour
cela, je devais me défouler et fissa. Elle me retient une deuxième fois pour me
dire le fond de sa pensée : « Tu
l’as trouvé où ce mec. Okay, il n’est pas mal mais quand même, la piste n’est
pas une scène érotique ».
Pas
sûre que je veuille raconter ma vie sur ce coup, alors je reprends ma
progression vers les toilettes… J’en trouve une de libre et je m’y introduis.
Au moment de la refermer, Maëlle m’y rejoint. Je suis ahurie par son attitude,
je lui demande le droit à un peu d’intimité. Elle ne bouge pas d’un pouce, ce
qui ne m’arrange pas au vu de la nature de ce que je souhaite pratiquer. Je
baisse alors résolument mon pantacourt et ma petite culotte en espérant qu’elle
comprendra le message. Mal m’en pris, car cette dernière était détrempée, tout
comme mon intimité, résultat de mes deux épisodes torrides de la soirée.