Perdu

Ecrit par Boboobg


*Constant Farel 

Je l'ai laissé partir ! J'aurai peut être dû la retenir ou sans doute lui dire de revoir sa décision mais j'ai préféré la laisser partir car je ne pouvais tout simplement pas. 

Elle a peur de l'engagement, ça je l'avais compris mais je n'aurai pas cru qu'elle me dirait c'est fini parceque je lui aurai avoué mes sentiments ! On ne quitte pas les gens parce qu'ils sont amoureux de vous pas vrai ? Je suis complètement perdue, je vais devenir fou. 

J'essaie de réfléchir à quoi faire mais rien ne vient. Je consulte mon répertoire et trouve le numéro de sa sœur que j'avais pris à son insu un jour où elle dormait. 

Je lance l'appel même si je ne sais ce que je pourrai lui dire. 

Une voix fluette et joyeuse me répond à l'autre bout. 

Elle : Allo ? Bonsoir ! 

Moi : bonsoir, Orelie Odongo ? 

Orelie (rire) : Orelie oui mais Mpo, Orelie Mpo. A qui ai je l'honneur ? 

Moi : Constant Kambisi, je suis le heu... 

Orelie (joyeuse) : le directeur ! Quel bon vent vous pousses à m'appeler ? Je ne penses pas que Farah ai pu vous passer mon numéro (inquiète) il se passe quelque chose ? Comment va t'elle ? 

Moi : non non non. Farah va bien. Je... J'avais envie de vous parler ! Je... Je ne comprends pas votre sœur ! 

Orelie : ha ça! Qu'est ce que vous attendez de moi ? 

Moi : Orelie je ne sais pas. J'ai envie de lui offrir tout de moi mais elle a tellement peur de l'engagement qu'elle vient de me quitter parceque je lui ai avouer mes sentiments ! 

Orelie : ho. Ma sœur est quelqu'un d'assez compliqué mais c'est une bonne personne. C'est juste que sa vie n'a pas été facile. Des gens ont eu à abuser de son amour et de sa confiance alors elle s'est en quelque sorte décoller de cet aspect des choses. Bref je ne suis même pas autorisée à parler de ça. Constant,ce n'est pas de votre faute. 

Moi : je peux lui venir en aide, je... Je peux etre patient; qu'elle me laisse juste la possibilité de lui montrer que c'est possible. 

Orelie : je vous crois Constant, justement que ma sœur a tendance à se braquer quand on s'impose à elle. Laissez lui du temps. 

Moi : j'essayerai. Merci beaucoup Orelie. 

Orelie : de rien Constant. Portez vous bien ! 

Moi : vous de même. 

Il va me falloir toute la patience du monde. À cause sans doute d'un imbécile qui lui a brisé le cœur, me voilà entrain de subir les conséquences. 

Je m'en doutais un peu. Mais elle est tellement forte et fière que l'on ne peut s'imaginer que quelqu'un ai pu la faire flanché. 


*Sara 

Je ne sais pas ce que j'ai pu dire de tellement choquant pour la mettre dans cet état. Farah a fini de vomir et je l'ai amené dans les toilettes où elle s'est laver le visages et maintenant se regarde fixement dans la glace. 

Moi : Farah ça va ? 

Farah :.... 

Moi : Farah qu'est ce qui se passe ? Qu'est ce que j'ai dis?

Elle sort de là sans m'accorder une simple réponse. Son visage est grave, on dirai ceux des psychopathes dans les séries télévisés. 

Je prends mon sac en déposant un billet de dix milles sur la table et me met à la poursuite de mon amie. 

Farah va vers sa voiture qu'elle ouvre. 

Moi : tu ne vas pas conduire dans cet état Farah ! 

Farah :.... 

Moi : s'il t'arrive quelque chose bon sang ! Penses à tes filles. 

Elle s'arrête, retire ses clés puis sort de la voiture avant de la verrouiller et de se diriger vers la mienne. 

Je débloque les portières à distance et Farah prend place à l'avant. Je vais me mettre derrière le volon et la regarde. 

Moi : Farah qu'est ce qui se passe ? 

Farah : emmène moi chez Mathieu ! 

Moi : pourquoi faire ? Je ne comprends pas Farah, explique moi ce qui se passe ! 

Des larmes coulent de ses yeux et moi je suis toujours aussi perdu. Elle sort alors de la voiture et va vers la tienne. Je la vois ouvrir le coffre puis prendre quelque chose que j'ai du mal à distinguer. Puis elle revient se placer à côté de moi. 

Farah(effaçant ses larmes qui coulent) : conduit moi là bas Sara. 

Moi : Farah.... 

Farah : je t'expliquerai plus tard (criant) conduit moi là bas putain ! 

Moi : heu o-kay

Ça n'a pas pris plus de dix minutes pour qu'on arrive devant la villa de Denoeud. J'ai un mauvais pressentiment tout d'un coup mais que faire encore si ce n'est voir ce qu'elle compte faire. 

Farah sort de la voiture et je la suit. J'appuie sur la sonnette et en me voyant derrière la grille, le gardien m'ouvre en disant que monsieur aussi est là. Je suis entrain de lui demander dans quelle partie de la maison ils sont quand Farah me demande en pointant du doigt les voitures qui sont garer plus loin. 

Farah : c'est laquelle celui de ton mari ? 

Moi : la BMW bleue ! La porch rouge est à Karl ! 

Farah (au gardien) : demande à ton patron de sortir ! 

Le gardien : bien madame. 

Farah a foncé vers la voiture de Karl, elle a ensuite sorti la clé à roue qu'elle cachait derrière son dos et s'est mise à le frapper contre la voiture. Surprise, j'ai même crier au premier coup. 

Moi : Farah ! Mais tu es folle ? Arrête Farah ! Arrête. 

C'est comme si je parlais toute seule. Elle a cassé les vitres des portières , puis les phares, ensuite de s'attaquer au pare-brise. Tsieee seigneur ! Je me pensais folle mais faut croire qu'il existe toujours des gens plus que soit. 

J'ai vu Karl sortir en jurant de la maison avec Mathieu et Sebastien derrière lui, suivi du gardien ! Eux tous dépassés. 

Mathieu(ouvrant de grands yeux) : Farah ? C'est bien toi ? 

Farah (riant comme un démon) : oui c'est moi ! Et je vais vous montrer que ce n'est pas avec tous le monde qu'on joue ! Ho non ! 

Karl : Putain ! Ma voiture! 

Farah : ta voiture ? Ta voiture ? Et ma vie que vous avez brisé ? (étouffant un sanglot) ma vie ! J'étais quoi ? Hein Mathieu ! J'étais quoi dis moi ? Un pari c'est ça ? 

Sébastien : chérie qu'est ce qui se passe ? 

Moi je sais ? Je me contente de la fermer car j'ai bien l'impression que c'est de ma faute tout ça. 

Karl essaie de s'approcher d'elle pendant qu'elle s'affaire sur le pare-brise. 

Karl : Farah arrête s'il te plaît ! Je peux t'expliquer ! 

Farah : m'expliquer quoi ? Que tu es venue chez moi? Que tu m'as félicité pour ma grossesse alors que tu savais ! Que tu m'avais fait ça ? Moi qui te croyais mon ami ? 

Mathieu : Farah calmez vous s'il vous plaît. Nous allons nous asseoir et vous allez nous expliquer de quoi il s'agit.

Farah (criant) : TOI VA TE FAIRE FOUTRE ESPÈCE DE VIOLEUR ! TU A S ABUSÉ DE MOI ! 

Mathieu : Pardon ? Si c'est de la nuit il y'a trois ans, Farah s'est toi qui m'a sauté dessus ! 

Karl : Mathieu reste calme ! Farah s'il te plaît, calme toi. 

Il tente de l'arrêter pendant qu'elle fait de grosse trace sur la voiture mais Farah l'a vu venir. Elle se retourne et lui dame la clé à roue sur la tempe. Je pousse un cri d'horreur pendant que Karl tombe à terre et que Farah se met au dessus de lui pour l'achever. 

J'ai fermé les yeux pour ne pas voir le carnage. 

Farah : lâche moi Salaud ! Ne pose pas tes sales mains sur moi ! Enfoiré ! Chien ! Connard ! Lâche moi ! 

J'ouvre les yeux et découvre un Karl en sang que Sebastien tente de réanimer , Farah est maintenue par Mathieu qui a du sang qui lui coule du nez et le gardien. Claudia la gouvernante de Mathieu est sorti sans doute à cause du boucan et sort son téléphone en tremblant. 

Farah n'arrête pas de donner des coups de têtes à Mathieu, je comprends alors que c'est à cause de ça qu'il saigne. Ils sont obligés de la mettre au sol pour la maîtriser. Mon Dieu c'est quoi ça ! 

Claudia : j'appelle la police ! 

Mathieu : non appelle deux ambulances ! 

Claudia : mais monsieur elle... 

Mathieu (criant) : appelles deux ambulances merde ! 

Mathieu ne jure pas beaucoup, je comprends qu'il est à bout. Il semblait tellement perdue quand Farah le traitait de violeur. Moi non plus je ne comprends toujours pas. Mais tout semble venir de cette nuit là ! 


*Mathieu Denoeud 

Je suis perdu, perdu et surtout complètement largué. 

Je ne comprends pas cette crise de folie qu'à eu Farah. Farah ! Je pensais ne plus la revoir et j'avais envoyé ce nom, loin dans mon esprit. 

Nous sommes à la clinique, Karl a été pris en charge et ils ont injectés un sedatif à Farah, elle était complètement infernale. 

J'ai du cotton dans le nez qui ne cesse de couler, et un mal de crane, sa touffe de cheveux n'a pas amorti les chocs causés par ses coup de tête. Elle ne m'a pas raté en tout cas mais c'est Karl qui est dans un sale état. 

Nous sommes assis en attente des résultats d'analyse de Karl quand une femme suivi d'un homme âgé débarque. 

Ils attirent mon attention car la jeune femme semble beaucoup agité en attendant leur tour. 

Le monsieur : calme toi Orelie, sa copine a dit qu'elle va bien. 

La femme : papa quand on va bien on ne se retrouve pas à l'hôpital ! Farah ne tombe jamais malade alors elle fou quoi ici ? 

Moi (à Sara) : je penses que c' est la famille de Farah. 

Sara se lève et va à leur rencontre. La jeune femme, Orelie vient vers nous à la demande de Sara et dès qu'elle pose son regard sur moi, son visage se décompose. 

Moi : je suis Mathieu Denoeud, c'est chez moi que l'incident s' est produit. 

Orelie (me dévisageant) : Sara tu dis qu'elle a cassé des trucs ? 

Sara : oui et.... 

Orelie (la coupant en me fixant) : vous la connaissiez avant n'es pas ? (ton de reproche) et vous avez couché avec elle il y'a trois ans n'es pas ? 

Moi : heu ce ne sont pas des choses qu'on peut... 

Orelie (hurlant presque) : je vous demande monsieur si oui vous avez couché ma sœur il y'a trois ans de cela ! 

Moi (me souvenant de ce que Farah disait) : oui mais c'était un act consenti 

PAF

C'est la gifle qui vient de s'abattre sur ma joue droite . La violence fait partie intégrante de cette famille ou quoi ? 

Le vieux : Orelie un peu de tenu ! 

Orelie (en colère) : papa regarde ses yeux bon sang ! (à moi) ne vous avisez même pas de venir nous demander quoi que ce soit. Vous n'avez aucun droit sur elle. 

Elle part s'asseoir loin  de nous avant qu'une infirmière ne vienne les cherchés pour les emmener voir Farah. 

Sebastien: qu'avez vous fait bon sang ? 

Moi (massant ma joue) : je n'en sais rien cher ami ! 




Farah, rebelle de la...