Petite blanche
Ecrit par Boboobg
.... Farah Odongo ....
La période festive n'a pas encore pris fin malgré la nouvelle année qui a commencé depuis trois jours. Les filles ne sont rentrés qu'hier, pour mon plus grand plaisir. Même si mes nausées matinales m'empêchent de bien m'occuper de Belle, je ne sais même pas comment je ferai avec la reprise des cours dans quelques jours.
Avec Ed on a été visité une maison hier à Moungali sur la rue Itoumbi, je ne comprendrai jamais pourquoi les ruelles à Brazzaville porte pour la plus part des noms de village. La maison m'a plu et je le lui ai fait savoir, elle est situé en bordure de route, bien encadré par une clôture en mur blanc, elle compte quatre chambres. Ce qui est bien, elle est juste à cinq minutes du centre ville. Je peux même me rendre à bayardel (faculté de lettres et Science). En la voyant, j'ai déjà eu ma petite idée de la décoration que je ferai bien sur sans faire dans l'exagération même si Édouard m'a donné sa carte électronique pour l'aménagement de notre foyer.
J'ai été voir papa Philippe et gentil comme il est a bien accepté de représenter mes parents en m'obligeant tout de même à mettre au courant Sandrine Odongo, celles qui me sert de mère.
C'est à contre cœur que j'ai appelé Orelie, qui elle a appelé Sandrine qui lui a passé le numéro d'une cousine qui elle avait le contact de ma mère. Donc depuis une semaine, j'ai le numéro de ma génitrice sur un papier au fond de ma trousse sans pour autant éprouver l'envie de l'appeler.
Je finis de manger la salade de feuilles de choux que m'a fait Naomie, cette fille est de plus en plus attentionnée envers moi depuis qu'elle sait pour mon état ou peut être veut elle simplement se faire pardonner son écart qui l'a déjà été depuis un moment sans qu'elle ne le sache.
Avec la mère d'Édouard, c'est toujours au même point, madame ne veut pas de moi dans sa famille. Et le fait que Édouard prenne ses responsabilités vis à vis de moi, l'enrage tellement qu'elle nous a invité à la bonne année et m'a lancée devant tous le monde(ses cousins et cousines) avec sa voix sortie d'une série américaine : Farah je ne comprends pas, comment compte tu faire pour t'occuper de cet enfant dans ton ventre si mon fils se décide à en épouser une autre car je dois t'avouer qu'il en voit d'autres mon Édouard ! Avec tes fesses plates, je le comprends le pauvre !
J'ai vu rouge ce jour là mais n'ai rien laissé paraître. Cette femme ne cherche qu'une seule chose, que je quittes son fils et ce n'est pas prêt d'arriver surtout pas maintenant que je portes son enfant.
Naomie (devant moi) : yaya tu as encore besoin de moi ?
Moi : non pourquoi ?
Naomie : c'est que je veux aller faire un tour avec Dorcas, pour manger une pizza.
Moi : il n'y a pas de problème, emmène Belle avec toi !
Naomie : elle est en train de jouer avec janis et Sidi ça ne l'intéressera pas !
Moi : alors emmène Érica avec toi.
Naomie : elle a commencé le nouveau roman que tu lui a offert pour Noël !
Moi : ok mais tu n'y restes pas plus de deux heures. Je n'ai plus....
Naomie : confiance en moi, je sais ! Mais yaya es que j'ai encore fait quelque chose pour te faire douter de ma bonne foie ?
Moi : non mais avec toi hum je ne sais pas !
Naomie (sortant) : merci, je rentre dans deux heures !
Elle est bien trop belle cette petite et son corps d'adulte ne fait qu'empirer la situation. Il suffit juste de marcher à ses côtés pour voir comment les hommes se retournent à son passage. Des fois je penses qu'il lui aurai peut être fallu une présence masculine dans la maison, peut être qu'Edouard suffira à être une figure paternelle pour elle comme l'a été pour moi leur père et aujourd’hui papa Philippe.
Je suis de ceux qui pensent qu'il est vraiment vital pour une femme d'avoir connu au moins une figure paternelle digne de ce nom pour pouvoir un jour identifier le bon partenaire du mauvais.
Je sors jeté un coup d'œil dehors et regarde pendant un moment Belle joué avec ses petites copines sur le sable blanc versé en pyramide par papa Lambert sans doute pour ses inombrables travaux.
Moi (lui criant) : bébé ne sors surtout pas dans la rue, je vais me reposer dans la chambre un moment !
Belle : oui maman !
Ma Lambert : ne t'inquiète pas Fafa, je les surveillent. Depuis que les pluies ont cessés et que les routes sont redevenus praticables, ses chauffards ne font que circulés comme des agents de la mort.
Moi : et ils n'ont pour la plupart même pas de permis de conduire !
Ma Lambert : qu'ils savent même lire ?
Moi (rire): même pas !
J'entre dans la chambre où je récupère mon téléphone.
Il y'a un message d'Édouard qui me dit qu'il passe dormir ce soir. C'est ainsi depuis que j'ai accepté qu'il s'occupe de tout. C'est monsieur qui prend toutes les décisions, moi je ne suis là que pour donner mon avis. Il a même été chez mon employeur à la pharmacie de nuit pour lui annoncer que je ne viendrai plus. Cet homme est trop comment dire...je ne sais même pas quel mot utilisé mais je l'aime tellement et le fait qu'il tienne tête à sa mère, qu'il prenne ainsi tous mes enfants (lol) en charge me réconforte dans l'idée que c'est le bon.
J'ouvre ma trousse et en ressort la petite feuille dans laquelle est inscrit le numéro de madame ma mère. L'appelé ne sera pas une partie de plaisir mais je ne veux pas décevoir mon oncle donc je prends une grande respiration avant de lancer l'appel .
-Allo ?
Moi : Allo,maman?
-tsieee c'est qui comme ça ? Maman ? On vous a dit que moi Sandrine j'ai des enfants ? La personne qui vous a raconté ce mensonge est une simple d'esprit bref a qui voulez vous parler ?
Moi (soupirant) : maman c'est moi ta fille Farah !
Elle (s'ecriant) : heeee ma petite blanche ! La miss de sa mère ! La plus belle chose qui ai pu sortir de mes entrailles ? Mais depuis quand tu m'appelles d'abord ? J'espère que ce n'est pas pour me dire que tu n'arrives plus à t'occuper de tes sœurs hein parceque moi même que tu vois là je viens même de divorcer, le petit con là me prenait pour sa vache à lait. Donc une belle femme comme moi, que je m'occupe d'un grand garçon comme lui sous prétexte qu'il est plus jeune tchrrrrrrr les hommes de ce pays se prennent trop la tête quoi ! Il suffit que tu poses les yeux sur lui pour qu'il se croit tout permis jusqu'à t'exiger une certaine prise en charge !
Moi (exaspéré) : ne t'inquiète pas ce n'est pas pour ça que je t'ai appelé
Elle (soulagée) : haaa mon petit bébé tout rose, je sais combien tu es aimante pas le cas de cette mégère de Orelie qui n'aime que son père cet espèce de gros saucisson bref je sais que tu t'occupe bien de ta famille. Je viendrai vous rendre visite un de ces jours, d'abord je dois trouver un bon pigeon pour me sortir d'ici. Bon Dieu mais qu'est ce qui m'a pris de quitter mon Robert pour cet idiot de Roman ! Hein ? Trop suivre les fesses musclés voilà commette je me retrouve ici, dans la misère ! Dis moi ma petite blanche comment j'ai fait pour suivre le goût des coups de reins vigoureux de ce jeune là ? Comment j'ai même fait pour ne pas comprendre qu'il me volait ? Faut m'expliquer pardon toi qui est intelligente.
Moi (roulant des yeux) : je ne sais pas maman !
Elle : ma petite blanche tu ne peux pas savoir comment ta mère souffre ici. Es que tu peux te rendre compte que cet enfoiré m'a volé mon argent (mensonge) je n'ai plus rien !
Moi : maman je t'ai appelé pour...
Elle : ma petite blanche tu sais que j'ai aimé ton père ? Ses baisers hooo seigneur le blanc là savait comment aller avec douceur ! Ce que j'aimais par dessus tout c'était de prendre sa petite bite toute rose en bouche ça avait toujours un goût de raisin !
Moi (étouffant mon envie de vomir) : maman s'il te plaît !
Elle : mais ce connard de Belge est rentré chez lui avant même que je n'ai le temps de lui annoncé pour ta grossesse !
Moi (fatigué) : la dernière fois c'était un portugais !
Elle : hahaha mouf ! C'est moi qui est couché trois nuit avec lui donc je connais sa nationalité ! Je dis qu'il était Belge !
A chaque fois que ma mère veut me soutirer de l'argent, elle me parle de mon sois disant père qui a chaque fois est de nationalité différente et change de caractéristiques physique. La vérité, c'est qu'elle ne se souvient tout simplement pas de lui !
Elle : je l'aimais tellement cet homme. Ma petite blanche envoie moi un petit quelque chose. J'ai essayé d'appeler ta harpie de sœur, seigneur comment j'ai même pu donner mon prénom a une chose pareil. Son cœur est bien plus sombre que sa peau cette petasse de Sandrine. Une pute comme ça, ça ose me sortir sort de ma vie maman. Tchrrrr comme si sans moi elle serait même en vie. Elle m'a raccrocher au nez en bloquant mon numéro, libolo ya mama na ye (le con de sa maman)!
Moi (poiffant malgré moi) : c'est toi sa maman !
Elle : et je le regrette ma petite blanche, je le regrette tellement ! Tout ce que je suivais, c'était le gros plantain de ce sénégalais ! Mon Dieu qu'il savait piner celui là. Il avait un énorme bâton à la place du penis et s'en servait tellement bien qu'au final je me suis retrouvé enceinte de cette bordelle de Sandrine !
Moi (haussant le ton) : maman s'il te plaît, je ne t'ai pas appelé pour entendre tes histoires.
Elle : regarde moi celle là aussi, tala ye motani lokola bula lidesu (regarde comment elle est clair on dirait une graine de haricot), tu te crois belle à cause de la peau que tu as ? Pauvre fille, qui ne connais même pas ses origines !
Moi : maman s'il te plaît, je vais envoyé Naomie te faire un petit charden farel(transfert d'argents) demain mais pour l'amour de Dieu écoute moi !
Elle : ne me baratine surtout pas hein je t'écoute hein.
Moi : je suis enceinte et mon copin veut aller se présenter. Tonton Philippe va le faire mais il veut que tu sois au moins au courant !
Elle : mon problème est où ? Si pour toi c'est eux ta famille qu'est ce que j'en ai à foutre ? En tout vas envoie l'argent demain hein ?
Moi : donc tu me donnes ta bénédiction ?
Elle : bien sur ma petite blanche et l'argent ?
Moi : demain sans faute !
Elle : ok dis à ma Érica que sa maman l'aime !
Moi : hum
Click
J'ai les oreilles qui siffles et un mal de tête terrible. Je men vais demander à Érica de laver Belle pendant que je leur fait un petit dîner rapide avant d'aller dormir. Sans oublier de lui transmetre le message de sa mère. Elle me répond : c'est toi ma maman !
Après avoir servie les filles, j'écris un message à Édouard lui disant de ne pas me réveiller quand il sera là. J'ai trop mal à la tête après avoir entendu les inepties de Sandrine Odongo ! J'en ai même oublié que Nao a dépassé l'heure de son couvre feu.
.... Naomie Itoua....
Il a failli que j'attende au moins une quarantaine de minutes dehors pour que la mère de Don qui était devant leur maison s'en aille pour qu'il puisse m'introduire dans son petit studio d'une pièce.
Il n'y a même pas de peinture sur le mur, une petite éponge qui sert de lit et un sac djala bana (je ne sais pas comment le traduire kiekiekiekiekie désolé) qui trône dans la pièce contenant ses habits. Ce n' est pas la première fois que j'y met les pieds. C'est précaire mais propre.
Je n'ai même pas le temps de me poser que Don me pousse sur lit sur lequel je tombe sur le ventre. Il soulève ma petite robe fleurie et tire mon string sur le côté avant d'introduire son sexe sans ménagement. J' ai mal car depuis la fois où yaya m'a bastonné, je n'ai pas reçu cette anaconda dans mon antre. Je supporte parceque c'est tellement claire que je lui ai trop manqué !
Moi : ayyiiii malembe Don (doucement)
Donc (poussant au fond) : o ko boma nga na elengui Nao (tu vas me tuer de plaisir Nao)!
La tête gonflé par cette exclamation, je me cambre encore plus pour mieux sentir ses vas et viens sauvage en moi.
C'est au bout d'une dizaine de minutes après m'avoir prise dans tout les sens qu'il a versé enfin sur mon ventre car je suis en période de fécondité.
Don (me tirant contre lui) : tu m'as tellement manqué bébé !
Moi : ma sœur ne me fait plus confiance donc je fais attention. Tu sais que c'est mon seul roc ici bas si elle ne veut plus de moi je fais comment?Tout ça c'est toi, si seulement tu allais à l'école et ne traînais pas avec tout ces voyous, ma sœur ne serait pas contre notre relation !
Don( me regardant avec son sourire amusé) : je t'ai dit que ce sont juste mes amis. Je ne touche pas à leur trucs !
Moi : ça je le sais mais les autres non. Tu ne peux pas savor comment ma lambert parle mal de toi à ya Fafa !
Don (serrant les dents) : mère wana buzoba fort, mokolo eza a ko betama pamba kaka pona biloba loba na ye! (cette maman là a trop de bêtise, un jour elle se fera tabasser à cause de ses paroles non sens)!
Moi : tika ye, aza kaka bonguo (laisse, elle est comme ça)!
Don : c'est quoi ton message de l'autre jour ?
Moi : c'est pourtant simple non ? Ma sœur est enceinte et son fiancé et elle veulent vivre ensemble donc on va déménager bientôt !
Don (triste) : donc tu vas me quitté ?
Moi : que moungali (arrondissement de Brazzaville) c'est dans une autre ville ?
Don : mais c'est quand même loin donc tu vas changer d'école ?
Moi : oui, Ya Ed nous a déjà tous transféré à Saint Vincent (école privé) même Belle !
Don : wana eza faux (ça c'est mal) je fais comment pour te voir alors ?
Moi : je viendrai te voir comme maintenant !
Il semble tellement triste mais bon, je n'y peux rien. Moi ça me va de quitter ce quartier pourri pour un qui a de la gueule. De plus, j'ai vu les photos de la nouvelle maison que y'a Fafa m'a montré mamaheeee je vais enfin devenir une fille de riche !
C'est vrai que mon Don va me manquer. Mais ce n'est pas comme si on se voyait tout le temps ici.
Moi : bébé arrête de faire cette tête.
Don : ok je comprends tu n'as pas le choix. Tu m'as emmène ce que je t'ai demandé ?
Moi :l'argent est dans mon sac, tu sais ça n'a pas été facile de te trouver ces deux milles là. Ma sœur ne me donne pas toujours l'argent de poche depuis là et c'est ta faute !
Don(yeux noirs) : je suis désolé bébé et je sais comment me faire pardonner !
Moi (émoustillé) : et comment
Don (retirant mon string) : comme ça mais comme tu pars, je veux enregistré le truc pour que je le vois quand je serai pris de nostalgie !
Moi (pas contente) : hein non hein je ne veux pas de truc là !
Don : t'inquiètes bébé, on verra même pas ton visage juste nos deux sexe en fusion !
Moi : tu es sûr ?
Don : tu n'as pas confiance en moi ?
Moi : si
Don (prenant son portable) : alors laisse moi faire un souvenir memorable de cette belle partie de jambe en l'air qu'on aura !
Il met de la musique sur son téléphone, allume une chicha que j'avais pas remarqué à mon arrivé. Il commence à me débarrasser de ma robe en tirant sur le tuyau. M'écarte les jambes et enfui sa tête à l'intérieur. Au début, le fait qu'il filme me dérange un peu maos après je suis prise par le goût. De toute façon, on l'effacera juste après donc amusons nous !