Pétula
Ecrit par Boboobg
....Hope Divine Nguakosso Onda...
J'aurai voulu ne pas me donner ainsi en spectacle mais elle a reussi a m'enerver. Et voila comment je crie dans un restaurant bondé comme une hysterique.
Je fais des exercices de respirations discrets pour m'apaiser et je reporte ensuite mon attention sur ma tres chère grand-mere.
Je n'ai jamais reussi a l'avoir dans mon coeur,quoique je n'ai jamais essayé non plus. Cette femme m'a toujours écœurée .
Moi: maitenant Godé, on va être calme et parler comme les gens civilisés que nous sommes. Parceque si tu veux ou essayes de me montrer ta folie,je vais juste te rappeler que de nous deux,c'est moi qui ai été en asile psychiatrique.
Gode:...
Moi : je vais te dire ce que je sais. Je sais que c'est toi qui a séparé mes parents,que c'est George qui a joué au diable ce qui a poussé Alphonse a assassiner ma mère . Maintenant je veux savoir,pourquoi vous la detedtiez autant? Elle ne vous a jamais rien fait que je sache !
Gode: elle etait pauvre,conne et arriviste .. Voila les raisons!
Moi(agacé ): pas de ça entre nous Godé . L'on sait toute les deux que si ce n'etait que cela ,tu n'en aurai pas fait autant. J'ai les numeros de tous les tabloids a succès . En moin d'une heure,tu te retrouvera sur toutes les bouches ,non seulement comme celle qui a voulu tuer son epoux mais aussi comme la pute qui lui a donné l'enfant d'un autre. Et l'a cocufier pendant des années durant !
Gode(outre) : je suis ta grand mere Hope.
Moi : Lovely Onda etait ma mere et vous l'avez tué !
Gode(se defendant): je n'ai pas tué Lovely,ton pere Onda l' a fait.
Moi : Alphonse a été manipulé par ton fils et lui par toi . Lui a payé sa dette a la société contrairement a vous deux.
Gode(me scrutant) : qu'as tu derriere la tete Hope! Nous sommes ta famille!
Moi: vous meritez d'etre puni et vous le serrez. Même après bientôt une vingtaine d'année, vos têtes doivent tomber. Justice doit être rendu.
Gode me regarde comme si j'étais un extraterrestre.
Gode : tu peux dire ce que tu veux Hope, tu ne m'as jamais plus ressemblé qu'en ce net moment.
Moi : I don't care! Tu as le choix entre aller dire à mon père pour tes menaces d'il y'a 25 ans ou que je distribue à tous ton passé assez peu glorieux.
Godeé se passe la main sur le visage. J'ai l'impression qu'elle a pris un coup de vieux en l'espace de quelques minutes. Pour la première fois depuis que je la connais, je la sens déstabilisé. Et je suis loin d'être touché !
Gode(me regardant dans les yeux) : tu ne peux pas me faire ça Hope!
Moi (soutenant son regard) : si je le peux et tu sais que je le ferai.
Gode (au bout de sa vie) : je n'ai jamais fait chanter mon fils jamais. Je lui avais interdit de la voir et je ne savais même pas qu'ils se renvoyaient !
Moi :....
Gode : c'est George qui le faisait, il me l'a avoué la première fois que ta mère est arrivé enceinte de toi et que je l'ai renvoyé.
Moi : pourquoi l'avoir encore renvoyé ? Une seconde fois , une troisième fois et encore et encore alors que tu savais?
Gode : elle détruisait ma famille. Mes enfants allaient s'entretuer pour elle , je le voyais. George était fou amoureux d' elle, Jonathan n'avait que son nom à la bouche. Si j'avais permis que ta mère et toi fassiez partie de nos vies, les deux frères se seraient entretué pour elle. Tu ne sais pas ce que c'est que d'avoir des enfants, tu ne peux pas comprendre mes choix.
Moi : pourquoi l'avoir protégé ?
Gode : parceque c'est mon enfant et qu'il savait autant de crasse sur moi que possible. (me regardant) ne t'attaque pas à lui s'il te plaît Hope. Tu es ma petite fille et quoi que tu penses je t'aime. Ton oncle est un homme dangereux, plus dangeureux que moi..
Moi(la regardant dans les yeux) : tu t'inquiète vraiment pour moi Gode ?
Gode(le visage triste) : tu es ma petite fille.
Moi (me levant) : j'ai eu les réponses à mes questions. Sache que tu as été enregistré et j'enverrai ceci à tes enfants et petits enfants. Mais ne t'inquiète pas, personne en dehors de la famille. Je me contenterai du fait que nous nous éloigneront tous de toi et que tu finiras vielle et seule.
Gode (me suppliant) : Hope s'il te plaît ! Ne fais pas ça !
Moi : au revoir Godé.
J'ai failli avoir du scrupule en voyant ses yeux larmoyants mais je me suis rappelé de la femme hautaine et grossière qu'elle est. Alors j'ai bien durci mon cœur et avant de passer la porte du restaurant j'ai envoyé le document vocale dans le groupe familial.
Puis je suis monté dans la voiture en y connectant mon téléphone avant d'appeler ma chère tante.
Moi : Allo ?
Petula : Hope c'est fait. Je suis au Kenya, dans trente minutes je prends l'avion pour Washington.
Moi : super, ma secrétaire t'attendra là bas et t'amènera à ton nouveau chez toi.
Petula : merci beaucoup Hope !
Moi : non merci à toi.
Je souri avant de démarrer,ma grand mère n'est toujours pas sorti du restaurant.
Direction l'aéroport, je vais passer quelques jours avec mon amoureux avant de m'attaquer à cet être là. Le problème des vivants réglé,maintenant il me faut trouver cet ancre et le moyen pour qu'il me débarrasse de l'autre.
... Petula Ngakosso....
Que c'est bien de respirer, je veux dire de vivre. Oui, tu peux avoir tous l'argent du monde. Voyager à travers la terre entière, t'habiller chez les plus grands couturiers mais quand tu es l'exclave de quelqu'un, tu es loin de mener une vrai vie.
Cet homme paraissait charmant, tout ce qu'il voulait c'était que je joue à être sa nièce. Pour moi, c'était facile, quelle fille de Simba pelle n'aimerai pas qu'un nom aussi grand que Ngakosso s'arrête devant elle pour un tel marché ? Bien sûr que j'ai sauté sur l'occasion, c'était pour moi une chance de sortir de cette vie de pauvreté. Où il me fallait couché avec des vieux pour pouvoir prendre soin de mes quatres sœurs et trois frères.
Mais j'étais loin de me douter que ce contrat était là pour annihiler tous mes droits fondamentaux d'être humain . Je ne devais rire que pour George, pleurer que pour lui et même pour chier il fallait qu'il m'en donne le droit. Je n'avais plus de vie car celle si se résumait à être sa machine à baise et surtout son jouet à l'imagine de Hope.
Quand celle ci m'a appelé pour m'expliquer comment elle comptais régler son compte à mon époux, j'ai pleuré de joie tellement c'était inespéré. Elle m'a offerte une porte de sortie et je l'ai ouverte grand avant de m'engouffrer dedans.
Papa et maman ici à Nairobi, dans cette grande maison avec mes frères et sœurs, je n'ai plus rien qui m'inquiète. Il ne peut simplement plus m'atteindre d'ailleurs comment fera t'il ? Je souri carrément en pensant à sa grosse tête chauve on dirait le revers d'une marmite à cocotte quand il comprendra ce qui vient de se passer.
Voix : les passagers du boing 47820....
Je me lève et vais direct montrer mes papiers aux agents de l' ordre avant d'aller me placer dans l'avion en classe affaire.
Je suis tellement heureuse que je pourrai me mettre à rire franchement maintenant, ici même. D'ailleurs c'est ce que je fais, car j'en ai le droit. Oui le droit de rire de pleurer ou de péter à ma guise car mon corps m'appartient.
-pardonnez moi d'être indiscret, pouvez vous partager la raison de cette joie avec moi ? J'aimerai être aussi heureux que vous !
Je me retourne pour regarder d'où sort cette belle voix masculine. Il s'agit d'un grand blond aux yeux vert, les choses de mon corps.
Moi : et si je vous disais simplement que c'est la vie qui me fait rire ainsi ?
(clin d'œil) Lui : alors rions tous les deux à la vie. Karl Marleau enchanté !
Moi : enchanté Petula Ondo !
.... Annie Ngakosso....
Franz (me carressant le dos) : je sais bien que tu es réveillé !
Moi (gloussant) : je ne veux pas que tu arrêtes.
Franz (me retournant) : que j'arrête quoi Hum ? Tu es tellement belle !
Moi (souriante) : merci amour !
J'ai voulu me lever mais en posant ma main sur le lit pour y prendre appuie, quelque chose à attirer mon attention.
Moi (ouvrant grand les yeux) : je rêves ! Ce n'est pas possible !
Franz (rougissant) : épouse moi.
Moi (lui sautant dessus) : oui ! Oui ! Oui !
Je crois que c'est le plus beau jour de ma vie. On ne peut pas être aussi heureuse ce n'est pas permis.
On passe la matinée à faire l'amour, à se dire je t'aime et faire pleins de projets pour notre avenir.
Franz rentre en Belgique son pays dans un mois, cela fait des mois qu'il me parle de le suivre mais j'étais loin de penser qu'il me ferait sa demande. C'est vrai que les signaux étaient là, le voyage au Gabon a la fameuse baie des tortues, ensuite une virée de deux jours à Marrakech ! Son air mystérieux et ses yeux brillant mais je m'étais dit c'est juste l'amour qui te fait cet effet hors mon sixième sens me prévenait que cet ange avait des projets pour nous.
Après autant de temps à galerer sur le choix des partenaires, c'est assez déconcertant de tomber sur le bon. C'est vrai, quand tu mises trop bas, les hommes te regardent par rapport au niveau que tu leur montre. Et ils t'utilisent parceque tu donnes l'impression de vouloir être utilisé.
Il m'a suffit de changer ma propre image vis à vis de moi. De me donner de la valeur et aujourd’hui j'en ai en retour aux yeux de celui que j'aime.
Je veux appeler ma sœur pour lui envoyer ma main en photo quand je remarque des tas de messages dans le groupes familial.
Il y'en à trois cent en tout, et de tous le monde. Tous. Même des enfants !
J'appelle alors ma sœur parceque je sens que quelque chose est arrivé.
Anais: bon Dieu mais tu étais où ? Ça fait deux heures que j'essaie de te joindre !
Moi : je suis à l'hôtel Marina avec Franz, nous sommes rentrés hier soir. Qu'est ce qui se passe ?
Anais : tu n'as pas lu les messages dans le groupe ?
Moi : y'en a trop. Dit moi qu'est ce qu'il y'a ?
Anais : c'est trop pour que j'en parle. Je t'envoie juste !
Moi : heu okay.
Il me faut attendre deux minutes pour recevoir une note vocale et une vidéo. Anais me précise bien de commencer par la note.
J'embrasse Franz qui dort à point fermer et vais m'enfermer dans les toilettes mes écouteurs aux oreilles avant d'activer la lecture de la note.
A la première tonalité, c'est mamie et Hope qui se disputent comme toujours. En plus les sujets abordés deviennent de plus en plus lourds de sens. A la fin de la note je suis tellement choqué que je n'ai même plus envie de lire la vidéo.
Comment mamie a pu agir ainsi ? Et papa ? Mon Dieu !
Message.
Anais: c'est bon ?
Moi : je n'ai pas envie de lire cette vidéo.
Anais : lis là et rappelle moi.
La voix de ma sœur est grave signe qu'elle est dans toutes ses états. J'ai toujours été la plus calme, la plus sensible de nous deux. Je crois que c'est pour cela que mamie m'a toujours prise sous son ail surtout quand notre mère a quitté la maison.
J'étais loin de m'imaginer que mon père et ma grand mère étaient capable de telles machinations. Quand je penses que j'ai toujours tourné aux ridicules toutes les paroles de Tata Sami à leur sujet.
Je fini par ouvrir la vidéo. Il y'a là, un anus oui un anus qui se fait machinalement defoncé par un énorme godemichet. Cela prend quelques secondes avant que la caméra ne se mette à désactivé graduellement le zoom sur la personne.
Je manque de m'évanouir quand je me rend compte qu'il s'agit de mon père et de sa femme Petula. Petula est habillé en cuir noir et porte un masque sur la tête cachant ses yeux ce qui me rappelle le dernier clip auquel a participé Hope, elle portait ça aussi. On pourrait juré que c'est elle !
Petula : Que veux tu que je fasses tonton ?
Papa : continu Hummmm oui Hope Hummmm c'est ça ! Fait ta sauvage avec moi ! Hummmm
Petula : oui tonton, je te baise tonton !
Papa passe ses mains de part et d'autres de ses fesses et les écartent encore plus pendant que sa femme lui defonce le cu en l'appelant tonton.
Petula : Dis moi des bonnes choses tonton !
Papa : je t'aime ma petite Hope ! J'adore ça ! Hummmm continue Hope ma chose a moi !
Dégouté, je jete le téléphone à terre avant d'enfoncer mon visage dans le sanitaire et de vomir. Mon téléphone sonne alors, c'est Anais
Moi (en larmes) : Seigneur ! Anais!
Anais : Hope a fait une vidéo YouTube il y'a une heure ou elle explique que son oncle est un sadique. Qu'elle n'a rien à voir avec tout ça qu'elle n'a jamais apprécié ce côté là de la famille. Je vais aussi faire une vidéo pour nous deux, ou je dirai que nous sommes dégoutés ce qui est vrai.
Moi : papa est un monstre ! Comment....!
Anais: reste encore quelques jours à l'hôtel, avec papi nous allons passer quelques semaines au village histoire que ça se tasse parceque cette histoire, on va en entendre parler !
Moi : okay
Anais: et surtout ne fait rien de bête. C'est sa faute à lui, c'est lui le démon. J'ai eu maman, elle dit que c'est à cause de ça qu'elle l'a quitté ! Elle compte en parler aux journaux !
Moi : je ne veux plus rien entendre !
Anais : calme toi, ça va allé.
J'ai pleuré un moment avant de rejoindre mon chéri dans le drap. Il ne m'a pas fallu longtemps pour m'endormir.
Le lendemain matin, la vidéo circulait sur tous les réseaux sociaux. Avec pour légende : le grand George Ngakosso, Sorcier sodomite.
Les gens l'insultaient dans les commentaires d'autres insultaient toutes notre famille, certains nous plaignaient, j'avais juste envie de rendre l'âme.
Pour couronner le tout, dans l'après midi, il a été mis en cellule pour détournement de fond.
Je ne compte pas aller le voir, ni même l'appeler. Nous sommes tous salis et pas qu'un peu.