Prendre les choses en mains

Ecrit par Lulu-marie

Chapitre 10 : Prendre les choses en mains

***Aldrich***

J’ai passé un bon moment avec mon fils. Mais là j’ai du boulot ; j’ai appelé Daph pour lui dire que j’allais rentrer tard, elle n’avait pas l’air contente, je ne sais pas comment lui dire que la mère de mon fils est de retour et que j’ai préféré déjeuner avec cette dernière plutôt qu’avec elle.  Je ne compte pas la remplacer et je ne veux pas non plus quelle se sente mal à l’aise. C’est pour cette raison que je ne lui ai jamais parlé de Suzy. Celle ci a passé tout le temps à me parler de manière excitante, elle n’arrêtait pas de faire semblant en me caresser la main, de se mordre la lèvre inferieure, je la connais assez, et pour avoir passé des années avec elle, je sais à quoi elle joue. Moi j’ai refait ma vie ce qui nous lie c’est notre fils.

[Sonnerie de téléphone]

Quand on pense au loup, sa queue nous apparait

Moi :(sur un ton froid) : Allô ?

Elle :….

Moi : bonsoir Suzy, 

Elle :…

Moi : passe-lui le téléphone

Kenny :…

Moi : Champion ça va ? 

Kenny : 

Moi : d’accord je te rappel demain, là je dois y aller parce que je suis encore au boulot, bisou mon grand

Kenny : …

Moi : Je t’aime aussi mon grand

Suzy : …

Moi : Suzanne, je ne sais pas, comme je te l’ai dit je suis chargé par le boulot

Suzy :

[Click]

Mon fils veut entendre ma voix ou c’est toi ? Je sens que les jours à venir ne seront pas faciles avec elle, il faut que je prenne les choses en mains dès maintenant. J’ai passé encore deux heures ici avant de songer à rentré chez moi. J’aperçois la lumière dans le séjour, j’en déduis que Daph est toujours en éveil, je prends une forte inspiration avant de faire mon entrée.

Moi : Bonsoir ma chérie

Elle a porté son regard vers moi et m’a lancé un bonsoir aussi froid qu’un iceberg avant de reporter son attention sur la télé. C’est comme ça quand elle est fâchée, elle ne me calcule même pas. Je lui ai fait la bise, comme c’est la joue qu’elle m’a tournée, ce n’est pas bien grave, je me suis rendu directement dans la chambre, me dévêtir et me doucher avant de m'atabler pour manger. Elle est restée toujours dans la même position jusqu'à ce que je ne termine mon repas [rire] elle est même sérieuse cette fille.  Elle s’est levée après, je croyais qu’elle venait vers moi, oui mais en fait pas pour moi, elle a juste débarrassé la table, en faisant deux tours dans la cuisine avant d’éteindre la télévision et de disparaitre.  

Je me suis servit un vers d’eau avant de rejoindre, madame qui était déjà sous les draps les yeux biens fermés, elle me donnait dos en plus ; je me suis collé tout contre elle en retirant le drap qu’elle avait sur le corps, 

Moi : Daph, 

Silence

Moi : chérie, ne fais pas ça

Silence

Moi : arrête de me prendre la tête s'il te plait mon amour, je sais que j’ai mal fait, je t’ai  faussé deux fois cette journée, mais ce n’était pas prémédité. Je te prie de m’excuser, tu pourras bien me comprendre

Silence

Moi (la caressant) : Je sais que ce que je dirai ne pourra effacer ce que j’ai fait, mais s’il te plait oublie ça, je promets me racheter si tu me le permets.

Silence

Moi : Chérie stp ne me mets pas mal à l’aise, je ne veux pas être en froid avec toi.

Silence

Moi (bisous) : passe une bonne nuit

C’est à ce moment qu’elle s’est retournée vers moi

Daph (me regardant dans le blanc des yeux) : et comment comptes tu te racheter ? 

Moi : je t’amène diner demain soir

Daph : ce ne sera pas suffisant. Pourquoi quelque chose me dit que tu ne me dis pas toute la vérité ? 

Moi (me couchant sur le dos) : tu as peut être raison

Daph (se redressant) pardon ?

Moi (la fixant) : je veux me présenter à tes parents, je veux me faire connaitre

Daph : mais...

Moi (me redressant): mais rien, tu trouves normal le fait qu’on soit ensemble depuis trois ans et que je ne connaisse aucun membre de ta famille, même pas ton jeune frère peut être ? Cette situation vois tu, me rend inconfortable, j’ai l’impression d’être un moins que rien qui profite juste de toi.

Daph : on avait dit qu’on le fera au moment opportun

Moi : on avait dit et c’était depuis le début de cette relation, et là tu vis avec moi.

Daph : seulement depuis cinq mois

Moi : et tu trouves que cinq mois n’est pas suffisant ? Tu trouves que cinq mois ajouté à trois ans est peut être peu pour agir comme il le faut? 

Daph (passant les mains au visage) : tu as raison Aldr

Moi : De qui à tu peur ? Que tes parents ne m’acceptent pas parce que j’ai déjà un fils ?

Daph (petite voix) : non

Moi : Et si tel était le cas, je me battrais pour notre amour, et j’espère que tu feras pareil

Daph : oui Aldr, je le ferai

Moi : je te donne jusqu'à la fin de cette semaine pour faire le nécessaire 

Daph : d’accord,

Moi : viens là

Je me suis recouché et je lai attiré vers moi. Je sais que je ne lui ai pas dire toute la vérité mais je ne veux pas rendre la situation encore plus difficile, je lui annoncerai la nouvelle au moment opportun. 

Daph : tu penses à quoi ? 

Moi : à nous, 

Daph : humm !!!

Moi : demain je me rachèterai (bisous sur le front)

 Nous sommes restés là à bavardés jusqu’a ce qu’on ne tombent dans les bras de Morphée.

Je suis arrivé au bureau très tôt ce matin, j’ai un plan de construction à modifié, suite à la demande d’un client, alors je me suis mis au travail pour ne terminer que 4h après. Et bien sûr Suzanne s’est pointée encore avec le petit, toujours avec la même excuse, Kenny veut me voir. Je l’ai mise carrément à part pour lui faire comprendre qu’elle ne devrait pas débarquer à mon lieu de travail comme ça sans m’avertir, ici ce n'est pas la cour de son père où elle pourra venir faire sa loi. J’ai été très clair avec elle, j’ai expliqué à mon fils que j’avais du boulot je ne pouvais pas dîner avec lui. J’ai remit des sous à sa mère et elle est partie en tirant la tronche, ce n’est pas mon problème elle peut la tirée jusqu'à touché le sol. Le soir à la descente, comme prévu j’ai amené ma princesse au restaurant pour me racheter nous avons passe une bonne soirée.

[…]

Deux semaines déjà que Suzanne est au bénin et n’arrête pas de sauter sur chaque occasion pour me voir, mettant toujours Kenny à la bouche. Le weekend dernier j’ai profité du fait que Daph se soit rendue chez ses parents pour prendre mon fils avec moi, j’ai passé toute la journée avec lui, nous avons fait une ballade je l’ai amené en mode touriste  à Ouidah visité la ville, le temple de python, la porte du non retour, nous avons fait le tour. Mon petit était aux anges. Suzy voulait nous accompagné mais j’ai refusé, je lui ai dit que je voulais être seul avec mon fils Dieu merci elle n’a pas insisté. Le dimanche on était tout les trois chez ma mère, elle était contente de voir son petit fils.

[LE  WEEKEND QUI A SUIVIT]

Samedi

Je viens de me garer dans la concession de ma maison. Je veux présenter Daph à ma mère, je veux faire le pas de mon coté en attendant la suite.  Depuis son entretien avec sa mère, je la trouve bizarre, elle m’a dit que sa mère n’accepte pas vraiment notre relation. Elle ne me connait même pas, mais je pense que Daph ne m’a pas tout dit.  Et sans vous mentir je ne sais pas comment m’y prendre de se coté là.

Moi (déverrouillant les portières) : Ça va ?

Daph (retirant sa ceinture) : c’est beau par ici

Moi (souriant) : Tu n’as pas répondu à ma question

Daph : un peu stressée, mais ça peut aller

Moi : n’ai surtout pas peur, allez descends

Nous sommes descendus et je l’ai rejoint en lui donnant un baiser sur le front, j’ai passé ma main dans son dos et je l’ai conduite à l’intérieure. Une des servantes est apparue.

Elle : bonjour Monsieur, madame  soyez les bienvenues

Daph : merci

Moi : Et ma mère ?

Elle : Dans sa chambre Monsieur

Moi : Okay

Elle : je vous sers quoi madame ?

Daph (me regardant) : euh… de l’eau simple merci

Moi : De l'orangina pour elle et une bière pour moi

Elle (tournant les talons) : d’accord Monsieurr

Moi (a Daph) : je vais appellee maman je reviens. (sourire) détends toi

Je joins l’acte à la parole. Je ne me suis pas gêné pour toquer la porte puisqu’elle était entre ouverte ;  je la trouve assise sur sont lit entrain de feuilleter son agenda, elle n’a pas remarqué ma présence

Moi (debout devant la porte) : Je peux ?

Maman (surprise) : Aldrich?

Moi (passant la porte) : Bonjour maman comment tu vas ?

Maman(sourire aux lèvres) : je me porte bien mon fils

Moi (m’asseyant sur son lit) : tu fais quoi ?

Maman : je cherche le numéro du plombier, mon chauffe eau ne marche plus.

Moi : Ah bon depuis quand ?

Maman : je l’ai constaté ce matin en voulant prendre ma douche

Moi : maman je veux que tu descendes d'avec moi au salon, je suis venue avec quelqu'un que j’aimerais te présenter

Maman : Et c’est maintenant tu me le dis, tu me mets sur le fait accompli ? 

Moi : Maman s'il te plaît, en quoi cela changerais si je t’informe avant ou maintenant ?

Maman(tournant son regard) : vas y j’arrive

Moi : non, on descend ensemble, s'il te plaît fais moi ce plaisir

Elle a fermé son agenda et s’est levée, j’ai attendu qu’elle passe devant moi avant de refermer sa porte ; puis on est descendu enssemble. 

En nous voyant apparaître, Daph s’est levée pour saluer ma mère.

Daph : bonjour madame


Kixxxxxx

Forcer le destin