Le ciel est beau, le vent souffle dans les arbres qui chantent. Je suis assise dans le bureau de mon éditeur. Ma passion pour le livre est toujours aussi vive, mais depuis un moment, je manque d’inspiration. Après mes dernières publications, il y a trois mois, je suis devenue comme une loque humaine, vide et sans envie de rien. Juchée dur mes escarpins PRADA de couleur noire, je m’étais ce matin rendue à mon rendez-vous avec mon agent d’édition.

Ma mère m’avait conseillé les éditions ADJI dès mon retour au Bénin. Je venais de finir mon cursus et ne voulant rien faire du prestige que me procurait le parchemin, que je détenais, je m’étais lancée dans l’aventure de l’écriture. Suis-je un auteur confirmée, je ne sais pas. Je ne suis pas comme les Mandy, les Elsa ou les Saria de la plateforme MUSWADA, mais je me fais plaisir à me vider l’esprit. Cet exercice par contre me réussit bien vue que j’en suis à ma cinquième publication.

Mon univers n’est pas grand, il est fait de mon père, de ma mère et de Dimitri, le reste ce sont les personnages qui dans ma tête m’accompagne dans mes folies, qui elles ne sortent jamais des quatre murs de mes appartements qu’ils soient au Bénin, à Londres ou en Ukraine. J’ai grandit avec des parents très conservateurs et même si j’avais toutes les libertés, je n’en ai presque pas vraiment usé.

Je suis Marcy LEKE, fille unique de Karl et de Judith LEKE