Prologue
Ecrit par Smumu
Prologue
** Orelia Maya Rivera **
Ma plus grande erreur fut de me fier aux personnes que je
croyais m’aimer, j’aurai tout fait pour eux y compris leur donner ma propre vie
sans jamais demander une quelconque chose en retour.
Ce goût amer sur et sous ma langue me rappelle ma bêtise et
ma naïveté ; avant, j’étais un ange en somme une personne qui détestait le
conflit ou les disputes pourtant, mon entourage m’a endurci, ils m’ont rendu
plus déterminée plus sûr de moi cependant ce chemin m’a à jamais brisé comment
me relèverai-je ? Comment rassemblerais-je tous ces morceaux éparpillés sur ce
sol ? Oui comment ? Peut ’on recollé les débris d’un verre brisé en mille ?
Et quand bien même cela serai possible peut ‘on caché la laideur des fissures ?
j’en doute et je saigne d’avantage.
À cet instant précis,
devant ce miroir, je suis spectatrice de ma propre vie et j’ignore si
aujourd’hui je regrette tout ou simplement une partie de mon histoire et si les
choses étaient à refaire les referais-je de la même manière ou changerais-je
quelque chose ? Mais après tout quelle importance ce qui est fait est fait.
Je m’appelle Orelia Rivera et voici mon histoire !
***PRELUDE***
Il fut un temps où tout allait bien, un temps où je n’étais
juste qu’une enfant, un temps où j’étais heureuse, un temps où ma seule
préoccupation était l’école, la danse, la natation, le parc et les anniversaires
de mes camarades, un temps où, je n’étais pas une meurtrière.
Aujourd’hui, c’est mon anniversaire pour être exact mon neuvième
anniversaire le premier sans elle, le premier sans mon père et comme depuis sa
mort il est encore absent à force, je me suis habitué.
Je rentre de l’école épuisé personne n’a pensé à mon
anniversaire excepté Layta ma meilleure amie elle m’a offert un bracelet
qu’elle a elle m’a elle-même fait avec écrit dessus « amie pour la
vie » cela m’a fait plaisir mais pas autant plaisir que si mes parents
étaient là, pas autant plaisir que d’entendre une dernière fois la voix de ma
mère, pas autant plaisir que de me rappeler ce que ça faisait de rire sincèrement.
J’ouvre le frigo sort un plat surgelé de lasagne au saumon
et le mets au micro-onde résultat dix minutes plus tard, je suis attablé seule
dans cette grande maison à manger comme une sans famille, comme une orpheline
enfin bref après mon charmant diné, je sors mes cahiers et je fais mes devoirs
sans vraiment savoir s’ils sont exacte mais après tout l’importance est de les
faire non ? Ma maîtresse ne pourras pas dire que Orelia n’a pas fait ses
devoirs non elle ne le pourra pas.
Après avoir tout rangé je vais me laver, me mets mon pyjama
de mimi la souris et je reviens m’installer devant Netflix en regardant les
sirènes de Mako une énième fois jusqu’à m’endormir.
Je suis réveillé par des jurons et des bruits si bruyants
que les voisins pourraient appeler la police pour tapage nocturne
Moi (me frottant les yeux) : papa ?
Il ne répond pas, ne regarde pas en ma direction il faut
dire que depuis la mort de maman il se fou de ce que je fais ou ne fait pas, il
ne m’a plus jamais regardé dans les yeux ni pris dans ses bras depuis ce fameux
jour
Moi : papa ?
Lui (furieux) : pourquoi tu n’es pas dans ta chambre à
dormir ?
Moi : parce que ça t’intéresse maintenant ?
Lui (me regardant) : tu changes de ton ok ?
Moi : au moins tu m’as regardé et adressé la parole je
pensais que je n’existais plus à force !
Lui : tu vas dans ta chambre immédiatement je ne veux
plus te revoir trainer dans la maison ta chambre c’est ton seul espace alors ne
viens pas m’emmerder dans le mien !
Moi (larme aux yeux) : il faudrait déjà que tu
sois là quand je suis là !
Lui : ne joue pas les impolies avec moi jeune fille !
Moi : jeune fille ? Je m’appelle Orelia Maya Rivera
(pleurant) mais même mon nom tu ne prononces plus !
Lui : dans ta chambre immédiatement !
Moi : je te déteste, je te déteste, je me suis
excusé !
Lui : tu aurais dû y pensé avant de te comporter de manière
irréfléchie, tu aurais dû y penser avant de tuer ma femme ta mère tu n’es
qu’une meurtrière (ton dur) tu aurais dû mourir à sa place !
Moi (en larme) : tu veux que je meurs ? Tu veux
que je meurs papa ?
Lui : oui ça me rendrait la vie plus vivable !
Moi : ne t’inquiète pas papa, ne t’inquiète pas ça
arrivera et là, tu n’auras plus à me voir, tu n’auras plus à supporter le fait
que je suis le portrait craché de ma mère !
Lui : depuis quand tu es aussi insolente tu n’as que
huit ans alors si tu continues tu vas voir ce que je te ferai !
Moi : j’ai eu neuf ans aujourd’hui mais je sais tu ne
t’en ai pas rappelé parce que ce jour-là à tes yeux je suis aussi morte ! Et
je ne suis pas insolente je grandis juste plus vite que mon âge je fais
moi-même mon éducation et je forge moi-même mon caractère parce que tu n’es
jamais là pour moi !
Lui : si tu continues Orelia…
Moi : tu vas faire quoi me frapper ? Je connais
mes droits c’est toi-même qui me les a appris et à l’école on nous l’apprend
aussi tu n’as pas le droit de me frapper ni de me maltraiter sinon les services
sociaux viendront
Lui (éclatant d’un rire) : tu veux appeler la
police ? Faire venir les services sociaux fait le mais après tu seras
trainé de famille en famille comme un chien à puce et c’est toi qui reviendra
ici en pleurant que tu veux rentrer à la maison !
J’essuie mes larmes et le regarde avec colère et divers
autre sentiments que je ne saurai décrire ceci dis je le sais ce sont là des
sentiments qu’une enfant de mon âge ne devrait pas ressentir
Moi : je l’aimais, elle me manque aussi c’était ta
femme mais c’était aussi ma mère (en larme) et tu as raison c’est moi qui aurai
du mourir ce jour-là pas elle ! Au moins je n’aurais pas gâché nos deux
vies comme tu t’évertue à me le rappeler tous les jours !
Lui : dans ta chambre immédiatement et ne t’avise
pas d’en ressortir sans mon autorisation !
Une fois de plus, il est ivre mort je n’en peux plus de
cette vie, je ne peux plus vivre dans cet environnement elle est nocive et me
tue à petit feu de jour en jour je meurs de culpabilité et perdre le seul
parent qui me reste ne va pas pour arranger les choses.
Je le regarde marché à tâtons les larmes plein les yeux où
est passé mon papa ? mon model celui qui m’idolâtrais et que j’idolâtrai ?
Ne le jugez pas aussi durement que je le fait je ne le devrais pas d’ailleurs
un enfant ne devrait pas avoir à juger son parent jamais.
Vous savez, il n’a pas toujours été comme ça avant il était
tout le temps souriant, il me faisait tout le temps des blagues, il m’apprenait
même à me défendre car il ne voulait pas que je me fasse martyrisé à l’école
par les autres du coup il disait toujours en souriant « ma sacré petite
fille à du tempérament et personne ne lui marchera dessus parce qu’elle est une
battante ».
Avant, nous passions beaucoup de temps ensemble et nous
étions tellement proche seulement, il y’a un an et demi la mort de maman son
grand amour la rendu ainsi. Je comprends sa douleur parce que je ressens la même
d’autant plus que la mienne est mêlé à la culpabilité.
Alors oui ne le jugez pas il est juste triste il a perdu son
grand amour et mon père a toujours été un passionné.
Je me dirige dans sa direction pour l’empêcher de tomber sur
la table basse
Moi (le tenant) : papa tu es encore ivre (essuyant mes
larmes) viens je vais te mettre au lit
Lui (me repoussant avec rage) : dégage lâche moi !
Il m’a poussé si fort que je me suis heurté contre le mur et
sans me regarder, il continue à tituber en se dirigeant vers sa chambre
lorsqu’il tombe sur le fauteuil
Je me lève malgré la douleur de mon dos et j’accours vers
lui pour l’aider à se relever
Ce dernier geste le met dans une colère si noire que mon
cœur en sursaute
Lui : dégage salle meurtrière par ta faute j’ai perdu
ma femme l’amour de ma vie (tenant mon visage sans me regarder dans les yeux)
pourquoi ce n’est pas toi qui es morte ? Nous aurions surmonté la douleur,
fait un autre enfant ou même adopté
Ça me brise le cœur de l’entendre me dire que je suis échangeable
comme un produit de magasin duquel ont dit dans les pubs satisfait ou échangé, ça
me brise le cœur qu’à cause de mon regard similaire à celui de ma mère qui
pourtant à la couleur de ses iris il n’ose plus me regarder
Lui : pourquoi tu me la prise ? Pourquoi ?
Moi (pleurant à chaude larmes) : pardon papa je suis
désolé
Lui : ton pardon ne va pas me la ramener (hurlant)
j’aurais préféré que ce soit toi que cette voiture heurte
Sur ces mots il se dirige vers sa chambre en claquant la
porte de toutes ses forces
Moi (pleurant) : maman revient je t’en supplie je
promets que je serai sage, je mangerai autant de légume que tu voudras, je ne
toucherais plus à ton maquillage, je n’essayerai plus tes vêtements et tes
chaussures s’il te plait reviens
Je me dirige vers la porte de la chambre que mes parents ont
toujours partagé et je l’entends pleurer à chaude larme il supplie ma mère de
le revenir.
Ce soir, je m’endors en pleurant et recroquevillé sur
moi-même si ce jour-là, je ne m’étais pas conduit de manière aussi imprudente
cette voiture ne l’aurai pas cogné et elle ne serait pas morte et tout serai
encore normal.
Je suis réveillé par la sonnerie du fixe, je descends de mon
lit et court le décrocher
Layta : salut ça va ?
Moi : oui et toi ?
Elle : oui j’espère que tu es prête, là on va sortir
avec papa pour venir de te chercher
Moi : me chercher ?
Elle : oui te chercher
Moi : pour aller où ? Je n’ai pas demandé la
permission à mon père
Elle : le mien l’a fait et le tiens à dit oui il était
censé te le dire bon file te doucher met un short et des baskets prend aussi
une casquette et un sac à dos papa nous a déjà pris des lunettes de soleil
Moi :…
Elle : maya es que tu m’écoute ?
Moi : oui
Elle : bah file sous la douche nous sommes bientôt là
et ne prend pas de petit déjeuner papa dit que nous déjeunerons ensemble
Moi : ok
Je file dans la chambre de mon père et il n’est plus là, il
ne m’a rien dit à propos de cette sortie mais bon qu’es que je vais rester à
faire à la maison toute seule aujourd’hui ? L’école fini dans deux semaine
et j’irai en CM1 donc…
Je fais le lit de papa, ramasse les vêtements et les affaires
qui trainent pour mettre dans la machine heureusement de son vivant maman
m’avait tout appris sinon je n’aurai jamais de vêtement propre ni de quoi
manger.
Je lance une machine et je vais m’apprêter.
Je viens à peine d’enfiler mes basket lorsque la sonnerie d’entrée
retenti
Sébastien (m’embrassant) : bonjour mon ange
Moi : bonjour
Lui (me regardant) : tout va bien ?
Moi : oui
Layta (me prenant dans ses bras) : tu as les yeux
rouges
Moi : un truc est entré dans mes yeux des coups je n’ai
pas arrêté de frotter ce doit être ça
Elle : devine quoi ? On va à Disney land pour fêter
ton anniversaire c’est papa qui as eu l’idée c’est génial hein ?
Moi (joie jaune) : super génial
Sébastien me regarde comme s’il essayait de lire en moi ou plutôt
qu’il attend que je dise quelques chose puis, nous nous mettons en route pour
une journée qui au fil me pousse à me détendre m’amuser et m’évader
Sébastien : Maya si quelque chose ne va pas tu me
diras ?
Moi : tout va bien
Lui : tu as aimé la surprise pour ton anniversaire ?
Moi : oui
Lui (me prenant dans ses bras en murmurant dans mon oreille) :
ta mère serait fière de toi
Je me recule et me retiens de pleurer il est le seule à s’enquérir
de moi de mon état si bien que parfois j’aimerai que ce soit lui mon père.
***
Papa (furieux) : tu étais ou habillé comme ça ?
Une fois que Sébastien le papa de Layta m’a déposé papa
c’est mis dans une colère noir j’ignore pourquoi et je ne cherche pas à le
savoir
Lui : je te parle
Je ne réponds pas et me dirige vers ma chambre car j’ai peur
il est trop hors de lui pour que je puisse lui parler et puis sans savoir
pourquoi, il me prend par le bras et me projette au travers de la pièce.
Mon frêle corps se heurte à la table du salon avant de
glisser au sol je reste consciente assez longtemps pour sentir quelque chose
couler de ma tête je touche et ramène ma main devant mon visage c’est du sang,
mon sang puis plus rien.
J’espère vous avoir passionné…
Au plaisir de vous revoir…
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